François
28/04/2003
Bonjour,
Tout d’abord, félicitation pour votre site. Je suis désolé de vous poser la question ici sur le forum, mais je n’ai pas trouvé de lien pour vous contacter sur le site.
Il y a quelques semaines vous nous annonciez la diffusion d’un reportage sur la CIA diffusé sur Arté. 
Vous annonciez également la diffusion prochaine du script de cette émission.
Est-ce toujours prévu ?
Pour quand ?
Merci et encore bravo!
François
Cycloid
25/04/2003
WHAT’S NEW  est un site placé sous le signe de l’ American Physical Society, et est destiné à informer les lecteurs des atteintes à la liberté constatées aux USA.
http://www.aps.org/WN/index.html
Robert L. Park renouvelle chaque semaine son contenu.
Dans le numéro daté du vendredi 11 avril, on pouvait lire l’ahurissante information que voici :
The USA Patriot Act (Loi Patriotique américaine) : des bibliothécaires dénoncent une agression sur le droit de lire
Le USA Patriot Act, passé à la hâte après le 11 septembre 2001, donne (entre autres) le droit aux autorités du  FBI d’examiner tous les comptes-rendus de fréquentation des
bibliothèques. La loi interdit aussi aux bibliothèques d’avertir les clients que leurs habitudes de lecture sont surveillées. Dans tout le pays, les bibliothèques commencent à détruire les rapports de fréquentation et à avertir les clients que “tout ce que vous lisez est maintenant exposé à un examen secret par les agents fédéraux”. L’Association américaine des Bibliothèques presse le Congrès d’abroger les dispositions de l’ USA PATRIOT Act
relatives aux rapports de bibliothèques. Contacté par l’Association des bibliothèques du Vermont, le républicain Bernie Sanders a présenté (au Congrès) la semaine dernière, le
Freedom to read Protection Act (loi de protection pour la liberté de lire). Jusqu’à présent,
il y a 70 garants.
JFL
24/04/2003
Notons pour les nombreuses coquilles de ces derniers jours que Irak s’écrit avec un k, éventuellement un q, mais rarement avec un N.
Parler autant de l’Iran dans ses colonnes va finir par faire passer notre hôte, M Grasset, pour un faucon de la plus dure espèce ...
:))
Cycloid
24/04/2003
Je fais allusion au texte paru sur un site russe et repris sur la page principale de “de defensa”
Ce texte a été écrit par un reporter arabe, Walid Rabah,
et diffusé le 16-IV-03 par 
the “Arab Voice”.
Il est repris sur un site qui donne plus de détails que le site russe :
http://www.informationclearinghouse.info/article2958.htm.
Une reddition moyennant un départ vers les USA ne serait pas étonnant.
(cf.“the ratline” en 1945 et
la fuite du réseau Gehlen).
Marc C.
24/04/2003
Des enquêtes sont ouvertes à lencontre de militaires et journalistes des forces coalisées soupçonnés davoir pillés des objets dart. Pourquoi si peu de temps dantennes ou de lignes dans les organes de presses si ce nest pour ironiser ou critiquer la qualification par M. CHIRAC de tels comportements de crime contre lhumanité, ou de soulever dédaigneusement que la vie dune personne constitue alors aussi un crime contre lhumanité.
Il sagit en effet de crime contre lhumanité, et la presse devrait davantage sinformer et en faire état. 
La qualification « humanité » renvoie à limpact de lacte sur lhumanité.
Un meurtre constitue un crime contre la société et lorsquelle prend la proportion dun génocide elle affecte lhumanité. Un vol selon les circonstances affecte ou lindividu ou la société. En loccurrence, rien nempêche que lon considère quelle affecte lhumanité.
Partant de là, à la différence du vol dun véhicule ou du pétrole irakien, les comportements incriminés lèsent non seulement le peuple irakien mais aussi lhumanité entière. Il sagit dun vol affectant la mémoire humaine, dune véritable lobotomie frauduleuse dautant plus grave que lIrak fait partie du berceau de lhumanité et que les objets en étaient le témoignage. En ce sens, M. CHIRAC ne se trompe pas en dénonçant que ces actes portent atteinte à lhumanité.
Pourquoi un crime plutôt quun délit ? Simplement parce que lhumanité entière en raison de ses particularités ne peut être lésée que par des actes présentant une particulière gravité (génocide) et quon limagine mal affectée par un acte véniel (contre-danse). Or, les circonstances des pillages sont dautant plus aggravantes que les objets entraient de facto ou de jure dans le patrimoine mondial de lhumanité, et que les voyous sétaient parés du masque des libérateurs dun peuple opprimés.
Hélène
24/04/2003
J’ai entendu parler de ce genre de tractations juste
avant la prise de Bagdad,à
la télé je crois de la bouche même d’un responsable américain qui
disait que l’armée de la coalition était en contact
avec de hauts responsables
iraquiens .Bien entendu il n’a pas donné le résultat de ces négociations,et si 
elles ont abouti,nous ne le saurons pas de sitôt,
personne ne le souhaite!
mais ça n’aurait rien d’étonnant,hélas!!!pour tous les civils qui sont morts sans savoir ni comprendre.
Cycloid
23/04/2003
Quelques terribles images de guerre:
http://www.thememoryhole.org/war/thisiswar/
Un état qui déclenche de tels cataclysmes mérite cent fois l’épithète de “rogue state” (état voyou).
Anamorphose
23/04/2003
L’administration US veut “punir la France”.
C’est le moment où jamais de montrer une solidarité sans faille avec elle : elle a pris une postition courageuse face à l’imbecilité néo-conservatrice américaine ! Il s’agit d’être solidaire avec elle !
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mardi 22 avril 2003, 23h06  
   
Washington continue de réfléchir à une “punition” pour la France 
 
WASHINGTON (AFP) - Sous la pression des “faucons” de l’administration de George W. Bush, les Etats-Unis continuent de réfléchir à une “punition” pour la France en raison de son opposition à la guerre en Irak, a-t-on appris mardi auprès de responsables américains.
De hauts responsables américains se sont discrètement réunis lundi à la Maison Blanche pour examiner d’éventuelles mesures, notamment une mise à l’écart de la France lors de rencontres américano-européennes.
Aucune décision n’a toutefois été prise lors de cette rencontre, mais une autre réunion pourrait avoir lieu la semaine prochaine, ont indiqué ces responsables à l’AFP, sous couvert de l’anonymat.
Selon ces sources, le cabinet du vice-président Dick Cheney est particulièrement actif pour demander que des mesures soient prises contre la France afin de ne pas laisser sans conséquences son opposition à Washington dans le dossier irakien.
Parmi les mesures suggérées figure la possibilité que la France soit écartée de forums ou rencontres organisés par Washington avec ses alliés européens, a-t-on indiqué sans plus de précisions.
De hauts responsables du Pentagone, notamment le numéro deux du ministère de la Défense, Paul Wolfowitz, réclament quant à eux que la France soit marginalisée le plus possible au sein de l’Otan.
“Ils tentent de trouver un moyen de créer des mécanismes alternatifs pour traiter avec les Français, ou plutôt sans eux, pas simplement à l’Otan mais d’une manière plus large”, selon un haut responsable américain.
Cette rencontre a réuni notamment le numéro deux du Conseil national de sécurité, Stephen Hadley, et le numéro trois du département d’Etat, Marc Grossman. La présence de M. Wolfowitz n’a pas pu être confirmée auprès de ces sources.
Une rencontre sur le même sujet aurait dû réunir jeudi dernier le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le secrétaire d’Etat Colin Powell et la conseillère de M. Bush pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice.
Réclamée par le Pentagone, elle avait toutefois été annulée pour permettre aux responsables américains de faire le point après l’entretien téléphonique, l’avant-veille, de M. Bush avec le président français Jacques Chirac.
Les Etats-Unis reprochent en particulier à Paris d’avoir pris la tête des pays hostiles à la guerre à l’Otan et au Conseil de sécurité de l’Onu, où Paris a menacé de mettre son veto à un projet de résolution qui aurait donné un feu vert aux hostilités.
A l’Otan, l’une des possibilités évoquées consisterait à recourir désormais, pour les décisions sensibles au Comité des plans de défense (CPD), un organe décisionnel dont s’est retirée la France en 1966, plutôt qu’à ses instances politiques, où Paris siège.
Les partisans de “punir” la France voudraient également l’évincer des contrats pour la reconstruction de l’Irak sur lesquels les Etats-Unis entendent garder la haute main.
Le département d’Etat (Affaires étrangères), qui a plaidé ces derniers temps pour que la page soit tournée avec Paris, s’est montré plutôt circonspect mardi et a laissé entendre que les désaccords ne resteraient pas sans réponse.
“Les événements récents et les désaccords ont eu un effet sur nos vues et nos relations”, a déclaré le porte-parole Richard Boucher, interrogé sur la politique américaine vis-à-vis de la France. “Cela aura des effets, mais je ne suis pas en mesure de tirer des conclusions à ce stade”, a-t-il ajouté, tout en assurant que tous les pays étaient les bienvenus pour travailler à la reconstruction de l’Irak.
CD
22/04/2003
Ce média avait perdu l’objectivité qui l’a longtemps caractérisé (voir Kosovo), pour hurler 
avec les loups à partir de décembre 2002.
Aujourd’hui, la BBC publie des extraits d’une interview de Hans Blix, qui ne fait pas plaisir à Uncle W. Sam :” Blix: US undermined inspectors”.
Les autorités américaines ont essayé de discréditer le travail des inspecteurs, en Irak,
a dit Blix.; ceux-ci, selon elles, auraient délibéremment supprimé des informations
aux médias.
Depuis le départ des inspecteurs, les USA recherchent vainement des éléments de
preuve de l’existence d’ ” armes-de-destruction-massive “pour justifier leur attaque sur l’Irak, entreprise pour détruire ces fuyantes et insaisissables monstruosités.
Blix a dit que les USA auraient trouvé un drône et une bombe à fragmentation dont
les inspecteurs n’ont pas fait mention.
Mais il montre une nouvelle fois son inquiétude au sujet de documents(qui auraient circulé) et que l’ “International Atomic Energy Agency ” n’a eu aucune difficulté pour
en démontrer la fausseté. C’est troublant, dit Blix, de ne pas savoir qui sont les
faussaires.___________________________
Ainsi donc, les bombes à fragmentation sont des armes-de-destruction-massive !
Combien d’engins de ce type les Américains ont-ils lancé sur les populations
civiles de Yougoslavie, d’Afghanistan et d’Irak ?
Anamorphose
21/04/2003
Intéressant article sur le site “Le grand Soir”.
Il fait part des réflexions de l’économiste “alternatif” Samir Amin au 3ème Forum social pan-amazonien, à Bélem fin janvier dernier :
Amin prévoit que les US vont chercher à s’emparer tôt ou tard de la biodiversité et des richesses amazoniennes du Brésil. Il en appelle à un resserrement des liens Amérique du Sud - Europe pour contrer l’expansionisme prédateur des US.
Hélène
20/04/2003
Tout à fait d’accord!d’où
la nécessité de mettre en commun certains potentiels
quand les circonstances
l’exigent.Il faut oser une
politique moins timorée!
cela se peut-il avec la classe politique que nous avons ,j’en doute!
TL
20/04/2003
par un universitaire francais, pour faire suite au message d´anamorphose ...
De la révolution permanente à lanti-radicalisme :
Les dynamiques de reconversion des néoconservateurs
aux Etats-Unis
http://www.afsp.msh-paris.fr/archives/congreslille/pdflille/tr4guilhot.pdf
Jean-Paul de Beauchêne
20/04/2003
“Dieu vous entende, mon fils”, selon le vieux zwanze…
Vous avez cent fois raison dans votre apologie du hard power au service du soft power. Que peut faire un vieil ingénieur militaire, russophone et connaisseur de la Russie, anglophone et connaisseur de l’OTAN, pour persuader notre président et surtout son ministre des finances, que le principal est de penser indépendamment, certes, mais que pour le faire savoir pacifiquement il faut avoir de bonnes cannonnoière ? Si vis pacem, para bellum, comme aurait dit Sun Tsu s’il parlait latin ...
Cordialement
JPB
Anamorphose
19/04/2003
Le Guardian du 19 avril publie un intéressant article de John Gray sur la manière dont Blair reprend à son compte l’idéologie neocon. A cette occasion, l’auteur retrace la façon dont cette idéologie se situe, selon lui, dans la mouvance des idéologies du Progrès (depuis le positivisme d’Auguste Comte).
Cet article me paraît intéressant dans la mesure où il semble témoigner d’une conscience de plus en plus aiguë et de plus en plus critique, ici, en Europe, des singularités de l’idéologie dominante de l’administration US. Il me semble bon que cette analyse se développe, parce qu’elle nous permet, à nous, Européens, de mieux nous rendre compte de ce que nous ne voulons pas, de ce que nous refusons et, en même temps, de mieux nous rendre compte de ce que nous voulons.
Peut-être est-ce la première fois que s’ébauche une anlyse claire de ce qui différencie le modèle américain (en tous cas, tels qu’il s’incarne dans les néocons) et un possible modèle européen (qui est encore dans les limbes, il faut bien le dire). 
En tous cas, savoir ce que l’on ne veut pas, savoir ce que l’on refuse, est peut-être la condition sine qua non pour savoir ce que l’on veut… Non ?
http://www.guardian.co.uk/guardianpolitics/story/0,3605,939490,00.html
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Blair is in thrall to the myth of a monolithic modernity 
From public services to Iraq, we are told the American way is the only way
John Gray 
Saturday April 19, 2003
The Guardian
Tony Blair’s unswerving support for the US attack on Iraq may not seem to have anything much to do with his determination to remould Britain’s public services, but they are both applications of a single big idea. Like the neo-conservatives in Washington, Mr Blair believes there is only one way of being modern and it is American.
The prime minister’s incessant mantra of modernisation is sometimes seen as an alibi for unprincipled pragmatism. In fact it is testimony to a deep conviction. He believes that modernisation is a process that can have only one result, the universal spread of American-style market states - and that anyone who resists this happy outcome is struggling against the irresistible forces of history.
The belief that modernisation is a unilinear historical process is not new. The neo-conservatives are only the latest in a long line of thinkers. Karl Marx and John Stuart Mill had very different visions of what it means to be modern, but they were at one in believing that it would be the same everywhere. They absorbed this belief from the Positivists - an early 19th-century intellectual movement founded in France by Henri de Saint-Simon and Auguste Comte that is almost forgotten today, but which was enormously influential.
The Positivists believed the motor of historical change is the growth of scientific knowledge. As science advances and new technologies are invented, the religions and moralities of the past are cast off. Humanity is free to use science to achieve unprecedented levels of prosperity in a new kind of civilisation based on reason and secular values.
The Positivists were an exotic bunch, who saw themselves as creating not only a new kind of science but also a new religion, complete with its own liturgy. Followers were instructed to cross themselves several times a day by touching their foreheads at the points where the pseudo-science of phrenology located the impulses of benevolence, progress and order. New costumes were invented, including some with buttons up the back. If people had to seek the help of others in putting on their clothes and taking them off, the Positivists believed, humanity would become more cooperative and altruistic.
In these and other ways Positivism had a good deal in common with the cranky cults so common in the late 19th and 20th centuries. At the same time it had a profound influence on politics and social science, shaping the prevailing faith in modernisation. For the Positivists - as for Mr Blair - modernity can only mean one thing: and it is always good.
In fact there are many ways of being modern, some of them monstrous. Hitler was an uncompromising modernist who used new technologies to commit genocide. Stalin created a terrorist state in Russia in a desperate attempt to turn it into a modern industrial society. Al-Qaida is commonly described as a throwback to pre-modern times, but actually it has more in common with the Baader-Meinhof Gang than it does with the mediaeval Assassins. The idea that the world can be remade by terror is not peculiarly Islamic. If anything it is distinctively western.
All this may seem an exercise in intellectual history remote from current events, but it is not. The war in Iraq was masterminded by neo-conservative ideologues who believe that global terrorism is the result of the failure of Arab societies to modernise. Paul Wolfowitz’s grandiose scheme for remaking the Middle East embodies the dangerous myth that the only way to peace in the region is to emulate America - in the American deputy defence secretary’s eyes, as in Mr Blair’s, the very paradigm of modernity.
By seeking to impose a monolithic modernisation on Arab countries, the US is preventing them from finding their own paths to development. As can already be seen, the result can only be to boost fundamentalism. Far from fostering secularism and liberal values, the destruction of Saddam’s Ba’athist regime is strengthening radical Islam. As things stand it looks as if postwar Iraq may suffer the fate of Lebanon and become a chronically weak, fragmented state. But if it does hold together it will not be a democracy on the Washington or Westminster model. It could well be more like Iran after the fall of the Shah.
If the neo-conservatives’ vision of modernisation in the Middle East is based on a misreading of conditions in the region it also embodies a bizarre view of America. They never tire of repeating that a combination of free markets with democracy is the only sustainable model of modern development. They seem not to have noticed that the US became what it is today behind a wall of tariffs.
Protectionism is a venerable American tradition that is fully honoured by President Bush, whose administration is implementing a version of Reaganite military Keynesianism. Moreover, it came to power as a result of electoral processes that can hardly be described as a model of democracy.
Most seriously, the neo-conservatives have a blind spot regarding the singularities of American development. This paradigm of modernity is like no other advanced industrial society. Nowhere else is religion so pervasive or so politically powerful. In which other country has the head of state felt it necessary to declare himself neutral in the quarrel between Darwinism and creationism?
In the monocular neoconservative view of modernisation, every society in the world will eventually follow America in becoming a secular democracy. In reality, the US is a less secular regime than Turkey. If America is at the cutting edge of modernity, so is fundamentalism.
By embracing the neo-conservatives’ distorted view of the world, Mr Blair has implicated Britain in a dangerous military adventure whose end is nowhere in sight. At the same time he has impoverished politics. We can all see that public services have collapsed and are in need of urgent reform. But why must that mean injecting market forces and private capital into practically every corner of health and education?
The crisis in the public services is partly the result of just such policies. Again, contrary to some liberal commentators, rising crime is a real problem. But does this mean that - unlike any other European country - Britain must follow the US in banging up ever-increasing numbers of people behind prison bars?
The advance of science and technology is an unstoppable process, but it has no built-in end or purpose. In every area of policy there are collective choices to be made. Thinking of modernisation as a single unidirectional process has the effect of narrowing these choices.
When Mr Blair came to power he promised an end to ideology. In the event, by embracing the neo-conservative view of modernisation he has renewed it. History has not come to an end, but serious politics very nearly has. It is not only in the Middle East that a monolithic view of modernity is dangerous.
· John Gray is the author of Al-qaida and What It Means to Be Modern (Faber and Faber)
Guardian Unlimited © Guardian Newspapers Limited 2003
Philippe Carmagnat
19/04/2003
Il me semble étonnant que De Gaulle ait accepté sur le sol français ce réseau d’influence et de mercenaires plus ou moins dormants.
Qu’en pensez-vous ?
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