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négo∫

Article lié : Négocions, négocions… comme la lune

skyrl

  13/04/2005

Oui, indemelâbles. Autant dire les choses comme elles sont: personne ne négocie rien. Dire que tant qu’on est pas devant l’OMC, on négocie, c’est une gentille rhétorique de chargé de communication. Les vraies négociations ne commencent que devant l’OMC. Une telle déliberation, là ça demande beaucoup de stratégie, beaucoup de moyens, beaucoup d’influence. Inutile de griller les cartouches trop tôt. Laissons donc la querelle s’installer le temps que tout le monde prépare ses stratégies d’attaque/défense/contre-attaque, pendant ce temps, ça pourra toujours servir une cause politique compte-tenu du positionnement de la france, du moyen-orient et de l’europe durant les prochains mois.

l'armée des pétrolettes

Article lié : L’Iran, cette fois à cause du pétrole

skyrl

  13/04/2005

Note très intéressante sur la question du ravitaillement en pétrole des unités militaires. C’est le chat qui se mort la queue: on part en guerre pour être sûr d’avoir la main mise sur le pétrole qui nous serait nécessaire au cas où l’on partait en guerre. Si c’était aussi simple, c’est sûr qu’on rirait déjà beaucoup plus. Mais en tous cas, le DoD n’est plus à un sophisme près et l’argument tient bien la route (si j’ose dire uh). Un bon truc à réutiliser en cas de coincement du congrès ou “non-américanisme” d’un journaliste ou autre cadre de l’administration…

irakata

Article lié : Le coût de la guerre en Irak a dépassé $210 milliards

skyrl

  13/04/2005

hernani, c’est une bombe ton truc, je vais aller voir ça de ce pas.

Alexis, je parlais d’une réévaluation de la virtualité des dépenses. Les dépenses réeles elles suivront bien sûr les inflexions de la politique en place. Et probablement, une réduction des coûts. Mais ce n’est pas non plus sûr. Dans le cas d’un scénario de remodelement du GME (Great Middle East) par la force, l’Irak pourrait être une base logistique qui absorberait une bonne partie des dépenses. Ce n’est je crois qu’à ce prix que les américains auront la main mise sur l’appareil de production. S’ils ne corrompent pas tout le monde, le système ne sera pas dirigeable.

Enfin, l’avenir nous le dira.

plus d'argent, plus de guerre

Article lié : Washington au pied du mur, avec le spectre de la conscription

skyrl

  13/04/2005

vieil adage sans doute enseigné par Sun Tzé. Le problème est que le virtualisme financier en vigueur permet de perfuser inlassablement les guerres, qui n’en finissent pas. Installé par le sertissage d’un système capitaliste à l’échelle mondiale, le seul et unique coup de somance ne pourra être qu’une crise économique sans précédent.

On m’a appris aujourd’hui que les américains finançaient aussi l’effort Israëlien à hauteur de 40 milliard de dollars annuel injectés dans l’économie, pour permettre aux Israëliens de maintenir la pression sur les palestiniens à bout de souffle. Un très bon chiffre: l’eau. Contre 300 litres par jour et par israëlien, un palestinien n’accède qu’à 3 LITRES. Culture comprise. Ce qui asphyxie complètement le pays. Je ne suis pas là pour juger l’absurdité; Mon propos est que tout ceci n’est possible que grâce à une perfusion continuelle.

Qui dit armée de conscription, dit encore davantage de perfusion. N’allez pas croire qu’un soldat de métier coûte plus cher qu’une recrue. Une jeune recrue demande à être formée. Cela est non seulement un solde pendant plusieurs mois, les instructeurs, les équipements, mais surtout un enième remodelement des structures de l’armée, et là tout le monde se sert au passage. Le tonneau des danaïdes.

Et qui dit conscription, veut dire 2 millions de garçons tous les ans. Ca va en faire, du monde à occuper. Attendez! Ca peut être un bon prétexte pour ouvrir des clubs med un peu partout dans le Great Middle East…

interêts d'erain

Article lié : Mandelson-Zoellick, ou les “special relationships” en 15 rounds transatlantiques

skyrl

  13/04/2005

Les interêts américains et britanniques convergent en de nombreux points:

- partenariat culturel, par le biais de la langue, de la diffusion des valeurs américaines dans le common wealth via différents (musique, cinéma, littérature, télévision…). Je passe les références, tellement la collusion est évidente et considérable dans l’économie de moyen qu’elle permet aux pays anglophones de fournir leur propagande sur la tangente du coût de production marginal.

- partenariat industriel et financier: moteurs, aéronavale, pétrole, médias… Je serai à mal de citer tous les croisements entre entreprises je laisse les experts en parler, je ne suis pas qualifié en haute finance pour démêler les centaines de montages qui existent dans la planète dollar-sterling.

- partenariat en intelligence: Je n’étonne personne en parlant de l’installation d’une base echelon, en échange d’informations de première main, ainsi que sans aucun doute, des travaux sur les méthodes de cryptologie de pointe. Mais la plupart des gens sous-estiment l’importance du renseignement, et de ce qu’un partenariat de ce type, à l’échelle d’une économie globale de près de 1800 millions d’habitants répartis sur cinq continents et représentant 50% du PIB (GB, USA et Common Wealth réunis.. soit 53 pays)

- partenariat militaire: partage de bon nombres de technologies encore classé secrètes, et pourquoi pas, invitation prochaine dans un cercle étendu de l’ALENA pour la production et la maintenance à grande échelle des armes du futur, dont très peu de gens dans le monde civil ont une vision assez exacte pour en parler. De la même façon, l’importance de ces technologies secrètes est capitale. La disuasion nucléaire ne signifit plus rien. Si on ne soupçonne pas la course à l’armement actuelle, il est simplement impossible de comprendre les enjeux stratégiques du monde sur les bases pétrole et nucléaire…

- partenariat stratégique: de ces enjeux d’intelligence et militaires découlent des enjeux stratégiques considérables, et c’est la où les alliances, pressions, représentativité au sein des structures internationales, accords, traités et autres tentatives d’orienter la politique des pays par le biais d’engagements dont seuls la vision stratégique globale permet de mesurer la pertinence réelle et la position décisive qu’ils accordent au commonwealth/usa en détriment des pays plus faibles, manipulés et opposés les uns aux autres. C’est là où se révèle le coeur de l’interêt du couple GB-US: le partenariat stratégique à long terme.

- Pour clore le clou: le partenariat “népotique”. La concentration des cosmocrates dans les bastions de la nomenclature anglaise et de ses colonies: lords, franc-maçons… formés aux écoles américaines ou anglaises, placés administrateurs des plus grosses boites du monde, dirigeants, etc. Nul ne sait trop ce qui se passe à la City, mais Londres comme Wall Street restent les places de pouvoir les plus importantes du monde de par la densité des échanges stimulé par la “diaspora” anglo-saxonne.

Conclusion: Les special relationships seront tjrs spéciales, et compte tenu des rapports concurrentiels du monde de l’après URSS, les informations intéressantes que vous livrez concernant airbus montre la teneur des concessions que doit faire le royaume-uni pour ne pas être exclu de l’effort européen. C’est donc plutôt sous l’angle de “qu’est-ce qui retient la GB dans l’Europe” plutôt que l’angle “qu’est-ce qui rapproche la GB des USA”? qui mérite le plus d’attention. D’autres informations sur cette question m’intéresse. Et je ne parle pas d’Eurotunnel ;-)

Toute personne qui souhaite me contacter pour parler davantage de tout cela est bienvenue.

étonnement

Article lié : Le Pape des “néocons”

skyrl

  13/04/2005

Je ne sais pas s’ils sont mal informés, mais je trouve le constat intéressant, et la démonstration claire et simple d’accès. Je n’en attendais pas moins pour me convaincre en effet des pressions et comprendre un peu mieux l’échiquier des pouvoirs dans la planète cathos. Des articles comme ceux là, j’en redemande. Merci.

Retour sur le coût en vies humaines américaines

Article lié : Le coût de la guerre en Irak a dépassé $210 milliards

Hernani

  12/04/2005

Sur le site contestataire US TBRNews.org , Brian Haring, s’appuyant sur un laborieux collationnement de dépêches et annonces obituaires, estime que le nombre réel d’Américains tombés en Irak a atteint, , le 1er janvier 2005, le chiffre de 6.210.
L’énorme discordance avec le nombre de tués reconnus par le DOD (1532) provient du fait que seul le nombre de tués sur place a été révélé. Les blessés qui sont morts dans les hôpitaux allemands n’ont pas été comptés.
Voir

< tbrnews.org/Archives/a1390.htm >

Les dépenses d'occupation de l'Irak seront probablement réduites d'ici la fin de cette décennie

Article lié : Le coût de la guerre en Irak a dépassé $210 milliards

Alexis

  12/04/2005

... et réduites fortement, encore !

Les raisons de le penser n’ont que peu à voir avec des arguments politiques ou militaires. Il est bien évidemment permis de penser que d’ici cinq ans les Etats-Unis pourront et voudront réduire leur présence en Irak, et donc leurs dépenses, ou encore qu’ils jetteront l’éponge, quoique personnellement je n’y croie guère.

Non, la véritable limite aux dépenses militaires américaines pour l’occupation de l’Irak sera probablement économique. La forte récession de l’économie américaine que l’on peut craindre dans les prochaines années sur fond d’effondrement de la valeur extérieure du dollar américain ainsi que des bulles du crédit et de l’immobilier mettra une limite étroite aux dépenses que l’Amérique pourra consacrer à ses aventures extérieures. Il y aura bien d’autres choses à penser, et à financer !

Lethal Marburg Virus Spreading In Angola

Article lié :

Stassen

  12/04/2005

A Daunting Search: Tracking a Deadly Virus in Angola
By SHARON LAFRANIERE and DENISE GRADY

UÍGE, Angola, April 11 - The staff in the pediatric ward of Uíge’s regional hospital suspected something was terribly wrong as early as October, when children who had been admitted with seemingly treatable illnesses began, suddenly and wrenchingly, to die.

But were those early deaths caused by the Marburg virus? If they were, and had they been diagnosed at the time, might the current epidemic have been averted?
The international health experts who have descended on Angola say they cannot pinpoint exactly when the largest outbreak of the deadly virus began.

“Nobody really has a sense of where or when it started,” said Dr. Thomas Grein, a medical officer in the World Health Organization. “The widespread belief that it began in October is speculation.”

But local officials in Uíge, the center of the outbreak, believe it began around that time, and then spread from the pediatric ward of the regional hospital, which has now been effectively closed except for emergency operations.

If they are correct and there was a delay in explaining the deaths, the reason may be that in Africa, sometimes the extraordinary is buried in the ordinary.

Children die at such an astonishing pace here and for any range of horrible reasons unknown to other parts of the world that it takes much more time for health workers to piece together if something as deadly as Marburg is at work.

In a country like Angola, where one in four children dies before the age of five, mostly from infectious diseases, crises like the one in the pediatric ward can easily be overlooked.

An outbreak of Marburg can look like a host of other illnesses to doctors and nurses who have never before encountered the disease.

“This is Africa,” said Dave Daigle, the spokesman here for the World Health Organization. To be a health official here, he said, “is like being a fireman in a village with the whole village on fire.”

Experts say at least 214 people have caught the virus and 194 have died. Marburg is spread by contact with bodily fluids, from blood to sweat, and kills with gruesome efficiency. Victims suffer from vomiting, diarrhea, high fever and bleeding from body orifices. Nine in 10 are dead within a week. There is no effective treatment.

When strange deaths first began to appear in October, mystified local health officials shipped samples of tissue and blood from four children to the United States.
In November, the Centers for Disease Control and Prevention tested them for at least three different types of hemorrhagic fever, including Marburg.

The results, which nearly all agree were accurate, came back negative. But in the tumult of deadly diseases and other health issues that plague this continent, it remains possible that Marburg was present in Uíge even then.

By the end of December, at least 95 children were dead, local health workers say.
How many deaths were Marburg-related is unknown, but even by the grim standards of the continent, it was an alarming number of deaths.

“In October, November, December, we were seeing so many children dying - just children,” said Dr. Gakoula Kissantou, 31, the hospital’s acting administrator. “It was becoming scarier.”

He recalled the doctor in charge of the pediatric ward at the time, Dr. Maria Bonino of Italy, called a meeting with the staff and asked, “What is going wrong here in the hospital?” She herself died in March, a victim of the virus.

It was not until early March that the provincial health officials alerted a W.H.O. representative that they had found 39 suspected cases of Marburg. W.H.O. officials identified 60 possible cases. Angolan authorities then shipped more samples to the C.D.C. in Atlanta. On March 18, 9 of 12 came back positive for Marburg, which by then was claiming more victims by the day.

Since those new lab tests positively confirmed the virus, a growing number of epidemiologists, anthropologists, public health experts and emergency medical workers have descended on Uíge in a race to cut off the disease.

One thing is certain, scientists say: the epidemic began with just one infected person, and was then transmitted from one person to another.

That conclusion, based on finding only one strain of virus in all the samples tested, means the outbreak can be stopped if infected people are isolated.

Given the degree to which it has been contaminated, the regional hospital, which serves 500,000 people, has now been limited to emergency operations and an isolation ward where Doctors Without Borders, the international health charity, treats Marburg victims.
Eight pediatric nurses and the doctor in charge of the ward are dead, along with six other nurses and one other doctor, all Marburg victims. Every mattress, bed sheet and hospital uniform must be thrown out. Everything left must be disinfected.

On Monday, teams of soldiers and hospital personnel clad in bright yellow prowled the grounds, spraying grass, benches and dirt paths with a solution of diluted bleach. Afterward, they burned their uniforms.

At some point, said Dr. Kissantou, the hospital’s acting administrator, normal operations will resume. He refused to hazard a guess as to when.

“I am upset that we are not serving patients,” he said, plopping down on a wooden chair outside his office as two aides stood by. Barred from the hospital, he said, some of the sick are diagnosing their own illnesses and trying to treat themselves with medicine they buy at the local market, with disastrous results.

“Some people are dying because the medicine doesn’t fit the illness,” he said. “That’s why we are asking for help, so people can come here to get treatment.”

But to treat patients safely again, hospital officials need to address a range of problems. They must find ways to systematically isolate high-risk patients before they mix with other patients; to equip the medical staff with masks, gloves and other protective equipment; and to enforce sanitation measures, like proper hand-washing, even when there is no running water.

Dr. Kissantou, one of only two Angolan doctors at the hospital, says all that could be done, with enough money. The provincial governor has promised $1 million, he said, but more support is needed.

Yet the biggest challenge of all may be regaining the trust of the community after so many deaths. It is one reason why Dr. Kissantou, who took over the hospital after his predecessor was fired, still comes to work every day.

“I am a doctor,” he said. “I will not flee, because I prefer to give my life to another.”

http://www.nytimes.com/2005/04/12/health/12angola.html?th&emc=th

autre commentaire

Article lié : Le coût de la guerre en Irak a dépassé $210 milliards

skyrl

  12/04/2005

je rajoute un autre commentaire: l’inflation des dépenses oblige à un serrage de vis des budgets. Cela pose un double-problème:

- l’amputement des marges externes (appartenant au budget du pentagone ou de différents services secrets, notamment) nécessaires à la pérpetuation des projets secrets, coeur de la stratégie militaire US.

- soulève la question de réévaluer les dépenses de l’IRAQ à la baisse, ou en tout cas de modérer le train fictif de dépenses actuel. Fictif? Avec la sémantique de ce site, on dirait plutôt virtualiste. Mais ce serait vraiment trop la mise en abime! Je me fais comprendre. Pour 87 milliards budgetés et disons 100 dépensés. Sur ce total, 35 serviront réellement aux lignes inscrites dans le budget, 15 correspondront à des dépassements permettant de financer des black programs, et 50 iront dans la poche des partenaires, financiers et autres corrompus/corrupteurs, par le biais de cascades de marges de prestataires construits en sociétés poupées russes auto-gonflantes et multi-encastrables (des logiciels conçoivent et démêle des montages structurels aptes à réaliser ce genre d’opérations).

nous n'avons pas les mêmes valeurs

Article lié : Le coût de la guerre en Irak a dépassé $210 milliards

skyrl

  12/04/2005

210 milliards, ce sont les dotations particulières. Une partie non négligeable là bas du budget de l’armée US qui est pour info de l’ordre de 350 ou 400 milliards de dollars annuel.. Sans compter tous les investissements privés et collatéraux: mercenaires des sociétés pétrolières, industrielles + services secrets etc. C’est tout simplement monstrueux le fric investit là bas. Mais honnêtement, tout le monde s’en fout. Les américains sont no more concerned des sous “américains” dépensés. Les seuls sous qui comptent, sont ceux de la spéculation sur les retombées économiques de leurs actes, et ça, même si ça ne rapporte pas fondamentalement plus, ça profite superbement à un petit nombre qui se repêtra d’autant plus gloutonnement du gaspillage réalisé avec l’argent public. Et disons le même simplement, de l’asservissement par strates de leurs gentils citizen.

pétard mouillé

Article lié : En Irak, tout va mieux, badaboum tsoin tsoin

skyrl

  12/04/2005

he oui, et même si ça pétait grave là bas, ça ne changerait pas l’axe de l’opinion: s’il y a gouvernement, manifestants, c’est une démocratie. sécuritairement insalubre, mais une magnifique démocratie plein d’un formidable goût de voter (parce que ne l’oublions pas: c’est ça la démocratie).

nouveau Pape & néo-cons/Nihil novum...

Article lié : Le Pape des “néocons”

Léon Camus

  12/04/2005

j’ignore ce qu’est votre groupe “Defensa” mais je lis régulièrement vos articles avec grand intérêt : noter l’absence (significative) de la Russie (rien à voir avec l’orthodoxie) et de la Chine qui a fait célébrer des offices funèbres par son Église officielle ! cel aprête à réfléchir : effectivement nous sommes à un tournant, dangereux comme tel ! meilleurs sentiments…

2 commentaires

Article lié : L’Europe-puissance, — par inspiration

Bruno Hanzen

  11/04/2005

2 commentaires:
1) Notre civilisation occidentale vit dans une aversion grandissante du risque. Au nom du principe de précaution, on nous obligera bientôt à mourir de faim plutôt que d’avaler de la nourriture non certifiée. Cette aversion du risque est encore bien plus grande de l’autre côté de l’Atlantique. Elle est en soi indicatrice et génératrice de décadence, mais aussi génératrice de violence: pour éviter le risque, on est prêt à tout, y compris détruire l’Irak.
2) Partenariat Europe/Chine: de Gaulle nous parlait de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural: il avait peut-être les idées un peu courtes. Je me réfère aux théories géostratégiques de Mackinder (disponible sur stratisc.org). La perspective d’une alliance continentale Europe-Chine est la principale menace à long terme pour la puissance des Etats-Unis. Dans un cycle précédent, la discorde France-reste du continent fut longtemps la ligne directrice fondamentale de l’Angleterre, pour les mêmes raisons: la puissance maritime dominante devient “irrelevante” (comme disent nos amis anglo-saxons) en cas de concorde continentale: en effet, les communications terrestres deviennent possibles, sont plus rapides et plus directes que par voie maritime et la maîtrise des mers n’apporte plus qu’un avantage marginal.
La Chine essaie de développer les communications terrestres (initiatives sur la nouvelle route de la soie par chemin de fer, par exemple). Je me demande si la constante de la politique US depuis la fin de la guerre froide n’est pas d’entretenir les tensions au centre de l’Eurasie afin d’empêcher la réalisation de leur pire cauchemar: Canton-Hambourg via le centre de l’Europe (toutes les voies physiques existent) plutôt que via le détroit de la Sonde et le Cap de Bonne Espérance.

Religion et politique

Article lié : Le Pape des “néocons”

Bruno Hanzen

  11/04/2005

“Le constat doit être fait que la religion, sous tous ses aspects, est impliquée, de force s’il le faut, dans l’immense débat idéologique, politique et stratégique déclenché par l’activisme belliciste des Etats-Unis.”
Nil novum sub sole. Religion et Politique ont toujours été intimement mêlées. Voter étonnement m’étonne…
Ou bien vous êtes vraiment naïf et mal informé (ce qui m’étonnerait) ou alors vous essayez de faire passer un message entre les lignes. J’estime beaucoup votre site, et vous nous avez habitué à éviter la langue de bois. Qu’avez vous vraiment voulu dire?