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Article lié : La mort de Nicola Calipari, à la seconde près

skyrl

  21/04/2005

Toutes les sociétés fachistes, de l’histoire à la science-fiction, ne marchent qu’en faveur de règles très strictes. Et à la capacité des hommes faibles à s’y conformer, non par probité citoyenne, mais par un abrutissement général à la pinocchio et besoin de soumission pour se laver de la culpabilité permanente qu’il est d’être un Homme digne dans ce monde où tous les jours on nous apprends à fermer les yeux sur l’injustice.

Ce genre de situations est un très bon exercice pour les scribes qui se font l’essai de construire la Synarchie mondiale qui est à l’oeuvre.

Article lié : Les dangers de la querelle sino-japonaise

skyrl

  21/04/2005

C’est Clemons et non Clemond… Tout le monde aura corrigé.

Clemons est-il téléguidé? et par qui?

Article lié : Les Français et le petit lait à la chinoise

skyrl

  21/04/2005

Désolé d’être simpliste, mais si le deal est “win-win”, pourquoi les chinois ne négocieraient-ils pas davantage?

Alter-question: Se pourrait-il que les américains maintiennent l’embargo Chinois uniquement parce qu’ils souhaitent que l’Europe ne bénéficie pas de ce marché pendant qu’ils exercent leur containment? En quelque sorte, l’embargo à l’import chinois serait-il un embargo à l’export européen?

Article lié : Avertissement sans frais excessifs

skyrl

  21/04/2005

Un préalable: remplacer “technologies stealth” par “technologies issues du retro-engineering” soit tout simplement “technologies Ovni”.

Ensuite, si les américains ne veulent pas que l’Europe vendent des armes à la Chine sous prétexte de JSF, c’est que quelque part, nous devons bien détenir des armes stratégiques qui intéresseraient les Chinois. La question est: lesquelles?

Si quelqu’un a de l’eau a apporter au moulin, je suis preneur.

Forts doutes ...

Article lié : L’offensive américaine contre le reste du monde (Europe d’abord)

Alexis

  19/04/2005

Je ne sais pas qui est cette personne avec qui vous avez parlé, laquelle avait entendu un scientifique américain à la retraite croyant savoir que les Etats-Unis auraient donné la bombe à la France pour qu’elle puisse la refiler à Israël.

Je note que cette allégation va à l’encontre de toutes les informations fournies par ailleurs, de sources quant à elles vérifiées. Elle ne correspond pas non plus à l’attitude réelle des Etats-Unis vis-à-vis de la bombe israélienne : ils y étaient opposés, et Français et Israéliens durent mener une opération de couverture afin de dissimuler la véritable nature de l’ “usine de pantalons Ben Gourion”, que la France a construit pour le compte d’Israël et qui est connue aujourd’hui sous le nom de centre nucléaire de Dimona.

Notons également que la Grande-Bretagne, qui apporta une contribution importante à la naissance même de la bombe lors du projet Manhattan, a pourtant perdu une grande part de son indépendance en la matière du simple fait qu’elle s’est trop appuyée sur l’expertise et l’aide venue d’outre-Atlantique. C’est-à-dire qu’un pays qui au départ en savait davantage que la France s’est retrouvé dépendant, tandis que la France a la maîtrise de l’arme nucléaire, au meilleur niveau et en toute indépendance. Comment se pourrait-il que la Grande-Bretagne ait été “traitée” beaucoup plus mal que la France ... si la France elle aussi avait accepté la dépendance ?

Bref, je crois que le genre de rumeur qui vous a été rapporté n’est que cela ...

Article lié : L’offensive américaine contre le reste du monde (Europe d’abord)

skyrl

  19/04/2005

Cette politique est clairement expliquée dans “An End to Evil”, le bouquin de Frum et Perle qui explique, à l’instar de “The axis of Evil”, la politique de la maison blanche pour les 4 années à venir

Article lié : « If France votes no, it is a problem for Europe »

skyrl

  19/04/2005

J’ai l’impression que ça arrangerait tout le monde en GB que les français votent non. Ca les éviteraient eux-même de se confronter à la crise populaire.

En effet que la GB soit dedans ou dehors, ça ne changera rien à l’Europe. Ce qui pourrait changer, ce serait que la GB choisisse une bonne fois pour toute l’Europe dans son coeur et son âme. Et ça, ce serait finalement le plus grand risque d’un référendum en GB. Que le peuple signale à ses dirigeants qu’il n’est pas aussi eurosceptique que leurs interêts atlantistes le souhaitent!

Article lié : L’offensive américaine contre le reste du monde (Europe d’abord)

skyrl

  19/04/2005

J’ai discuté avec une personne avant-hier, qui m’a appris que le nucléaire français militaire, déjà sous de Gaule, est né grâce à un partenariat avec les USA. Il tenait l’information d’un scientifique américain ayant travaillé sur ces aspects, à la retraite. Le but de la manoeuvre—outre une naturelle escalade des prix et une saine émulation de la performance—était de permettre à une puissance tierce de l’OTAN de pouvoir commercialiser elle-même des technologies pour fournir Israël en seconde main, ainsi que d’autres clients selon les opportunités où les USA n’auraient pas souhaiter s’impliquer directement. Cela contredit l’image d’une France qui s’est constitué sous la férule seule d’un de Gaule farouchement opposé à l’allégeance US. D’un autre côté, on se doute que le plan Marshall devait s’accompagner de quelques renoncements.

Qui a des informations sur ce point?

Cela pourrait éclairer l’affirmation que des représailles pour rompre le partenariat de transfert technologique de l’USA vers l’UE serait de toutes façons sans conséquence, vu que ce transfert est nul.

Article lié : JSF : la chasse aux sorcières commence (par Israël…)

skyrl

  19/04/2005

Mini-sondage. Que lisez-vous quand on parle de “technologies avancées”? Que cache le programme JSF? De quelles technologies si avancées s’agit-il pour mettre en place un tel système?

Withdrawal Of US Nukes From Europe : Bottom Up Mobilization Of Belgian Mayors

Article lié :

Stassen

  19/04/2005

Belgian mayors raise voices against nukes
19.04.2005 - 09:56 CET | By Elitsa Vucheva

Some two hundred Belgian mayors have responded positively to the call for the worldwide abolition of all nuclear weapons by 2020, and for the withdrawal of US nukes from Europe.

The Belgian mayors are calling on their government to focus on its own disarmament obligations, but also on the need for nuclear disarmament in general, during the nuclear Non-Proliferation Treaty review conference, which begins 2 May, in New York.

Moreover, they would like to see Belgium being the initiator of an international conference aiming to negotiate a worldwide ban on nuclear weapons.

The mayors are also calling for a removal of US nuclear weapons from Kleine Brogel (Belgium) and Europe in general.

The US is the only country to have nuclear weapons stationed in the territory of other countries.

The initial call came from the mayors of Hiroshima and Nagasaki.

Hiroshima’s mayor, Mr Tadatoshi Akiba, visited Belgium at the beginning of this year, explaining his “2020 vision”, and asking for support for a complete abolition of nuclear weapons by 2020.

Following Mr Akiba’s visit, some Belgian mayors called on all of their colleagues to join the network of the Mayors for Peace World Conference, presided by Mr Akiba.

Currently, some 1 000 mayors worldwide are said to have joined it.

A delegation of Belgian mayors will meet the Belgian Minister of Foreign Affairs Karel De Gucht today (19 April), before some of them leave for the Non-Proliferation Treaty review conference in New York.

http://euobserver.com/?aid=18882&rk=1

Vers un NON français ∫

Article lié : « If France votes no, it is a problem for Europe »

Hubble

  18/04/2005

Si la France votait non (comme nous sommes très nombreux à le souhaiter, entre gens d’une gauche véritable), le ballon néo-capitaliste, de provenance américaine, qui essaie de s’arrimer en Europe, après la création de bases US solides sur ce continent (par exemple Camp Bondsteel), serait condamné à errer sans attaches.
Car la Constitution européenne de Giscard, légèrement revue par une “élite” de la Gauche européenne, contient une structure politique sans précédent, prônant par exemple une
“libéralisation des services au-delà de la mesure qui est obligatoire en vertu de la loi-cadre européenne adoptée en application de l’article III-147, paragr; I…( Constitution Européenne, Article III-148).
L’ OTAN est nommée (sous son sigle !) dans l’article 1-140 paragraphe 2), et ainsi de suite.
Cette Constituttion nous lie aux USA.
Cette “défection” française, que nous souhaitons tous, nous, les citoyens des pays d’Europe non consultés, contraindrait les dirigeants télécommandés actuels à déposer leurs mandats.
Quel bouleversement dans les partis de gauche qui ont accepté sans barguigner l’attaque de la Serbie en mars 1999, et participé (hormis la France et la Belgique), à l’invasion de l’Irak en 2003.

La Sinophobie US

Article lié : Chine et Japon, nationalisme et xénophobie, et le moralisme US

Bruno Hanzen

  17/04/2005

Lire, dans Cash (le supplément à Trends/Tendances) les commentaires de Woody Brock (http://www.sedinc.com) sur lorigine européenne (un peu) et asiatique (beaucoup-spécialement la Chine)des malheurs économiques américains.

Nationalist Fever In Turkey : Intellectuals Asking Prudence In EU Transition Process

Article lié :

Stassen

  15/04/2005

Poussée de fièvre nationaliste
NÜKTE V.ORTACQ

Mis en ligne le 13/04/2005
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Les actions violentes contre l’extrême gauche, proche des Kurdes, se multiplient. Certaines autorités sont accusées de passivité. Des intellectuels mettent en garde.


AP

CORRESPONDANTE À ISTANBUL

Deux cents intellectuels, écrivains, journalistes et syndicalistes ont rendu public, dimanche, un communiqué pour manifester leur «inquiétude et prévenir le gouvernement et la population» face à la poussée de réactions nationalistes depuis plus d’un mois. Ils s’inquiètent de ce qu’ «on essaye d’empêcher le développement de la démocratie, du pouvoir civil et du processus de paix. On tente d’entraîner à nouveau le pays vers les combats et la violence».

Le déclencheur de cette poussée de fièvre nationaliste a été la tentative par 3 adolescents de mettre le feu au drapeau turc lors des célébrations de Newroz, la fête kurde de retour de printemps qui à lieu chaque 21 mars. Les gens se mirent à accrocher des drapeaux turcs de toutes tailles à leurs fenêtres, sur leur voiture. Chaque dimanche, depuis cet événement, des manifestations sont organisées dans tout le pays pour affirmer le caractère indivisible du pays.

Tentatives de lynchage

Alors que l’atmosphère semblait vouloir se détendre, une nouvelle dimension a été ajoutée à la crise avec la tentative de lynchage dont ont été victimes de jeunes militants d’extrême gauche faisant une distribution de tracts à Trabzon, une grande ville de la mer Noire située à l’est du pays. Réputés pour leur penchant nationaliste, les jeunes de la ville se sont déversés dans les rues notamment après que des chaînes de télévision locales aient annoncé que des drapeaux du PKK, l’organisation séparatiste kurde, avaient été déployés. Les policiers sont parvenus à sauver de justesse les jeunes du massacre. Cette réaction, s’étendant comme un feu de paille, a fait naître les soupçons d’une possible provocation organisée. A la suite de cet incident, les jeunes distribuant les tracts furent écroués pour manifestation non autorisée, mais aucune mesure n’a été prise contre leurs assaillants.

Un scénario similaire s’est déroulé à nouveau dimanche dernier, lors d’une manifestation, organisée par l’Association des familles de détenus, une organisation d’extrême gauche. Là encore, les manifestants ont été agressés sans que la police arrête qui que ce soit dans les rangs des assaillants.

Un écrivain pris pour cible

Dans leur communiqué, les intellectuels ont dénoncé cette attitude jugée partiale craignant qu’il ne s’agisse d’un appui donné de fait par certaines sphères de l’Etat à une plate-forme raciste et nationaliste. Un autre aspect de la crispation nationaliste est les violentes réactions dont est la cible Orhan Pamuk, l’un des plus célèbres écrivains turcs après qu’il ait déclaré à un journal suédois que les Turcs ont «tué un million d’Arméniens et 30000 Kurdes». La formule, destinée à ouvrir le débat par une sorte de mea culpa, s’est rapidement retournée contre lui. Dans une petite ville d’Anatolie centrale, un jeune sous-préfet a ordonné le retrait de toutes les livres de l’auteur des rayons des bibliothèques publiques. Le ministre de l’Intérieur a ouvert une enquête à l’encontre du sous-préfet.

Pour le professeur Mehmet Altan, signataire de la déclaration des intellectuels, celle-ci est un appel au secours lancé à temps. «Après les événements des semaines dernières, nous nous sommes tous retrouvés sur une plate- forme commune et avons senti la nécessité de faire un appel au sang-froid et à la raison de chacun». Selon Altan, derrière cette poussée de nationalisme, se trouvent les cercles gênés par les changements amorcés par le processus d’intégration européenne. Salih Kapusuz, député influent du parti de la Justice et du Développement (AKP), au pouvoir à Ankara, a appuyé la démarche des intellectuels. Mais les signataires invitent le gouvernement et les ONG à se comporter prudemment et à montrer une plus forte volonté contre les réactions violentes.

© La Libre Belgique 2005

http://lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=215150

EADS ne vendra pas d'armements à la Chine...

Article lié :

federico

  13/04/2005

Encore une fois, des “élites” européennes cèdent aux Etats-Unis

[article tiré du Figaro]

ARMEMENT Même si l’Europe lève l’embargo
EADS ne vendra pas d’armes à la Chine

Delphine Denuit et Isabelle Lasserre
[13 avril 2005]

Les industriels européens de l’armement commencent à réaliser qu’un jour il leur faudra peut-être choisir entre les deux marchés les plus prometteurs du monde : les États-Unis et la Chine. EADS, le grand groupe européen d’Aéronautique et de Défense, a tranché. L’Union européenne peut bien lever son embargo sur les ventes d’armes à la Chine, il ne vendra pas de matériel militaire à Pékin pour ne pas menacer ses intérêts aux Etats-Unis. L’Allemand Rainer Hertrich, coprésident du directoire allemand, l’expliquait hier matin au cours d’un colloque organisé à Berlin par le quotidien Handelsblatt : «En tant qu’entreprise nous devons suivre notre propre politique. Nous connaissons très bien nos intérêts. Et nous sommes fermement décidés à faire une offre très attractive à l’US Air Force pour le renouvellement de sa flotte d’avions ravitailleurs, et à nous établir sur le marché de la défense américain - le plus grand du monde… Les menaces américaines de cesser (ndlr : si l’embargo est levé) tous les transferts et exportations de technologies vers l’Europe montrent clairement que nous devons tenir compte des États-Unis pour ce qui touche à la Chine et à Taïwan.» Il concédait ensuite : «Nous sommes dépendants et vulnérables.»

La Chine reste bien sûr un aimant et Hertrich concluait : «Un marché en croissance comme la Chine est intéressant pour toutes les entreprises, et nous menons une série de projets de coopération civils.» Dans pareil contexte, les querelles transatlantiques sont très dommageables et une approche commune entre Européens et Américains vis-à-vis de la Chine «serait la solution qui créerait le moins de conflits». Les dirigeants de l’UE avaient mandaté en décembre leurs ministres des Affaires étrangères pour trouver un accord sur la levée de l’embargo des ventes d’armes à la Chine, décrété en juin 1989 après la répression sanglante des manifestations de la place Tiananmen. Mais les Européens eux-mêmes sont divisés, et le projet de levée se heurte à une opposition des États-Unis et du Japon, deux pays qui craignent qu’elle ne modifie l’équilibre des forces dans la région.

Au ministère de la Défense, un responsable répondait quelques heures plus tard: «Nous comprenons les préoccupations d’EADS car ils ont des intérêts aux États-Unis. Le groupe serait le premier à souffrir d’une dégradation de l’atmosphère franco-américaine. Ce proche collaborateur de Michèle Alliot-Marie ajoutait: «Il faut toutefois tempérer les déclarations d’EADS car la levée de l’embargo ne s’accompagnera pas de ventes d’armes, ni au niveau qualitatif ni au niveau quantitatif. Levée ou non de l’embargo, il n’y aura pas de changement. Mais cet embargo est politiquement contre-productif, inutile et il ne concerne pas ce qui intéresse les Américains. Si on veut faire de la Chine un partenaire important, il faut lui montrer qu’on ne la met pas au même rang que le Zimbabwe.»

Les autres fabricants européens d’armement hésitent. Eurocopter se range sans surprise à l’avis de sa maison mère, EADS. Les Chinois s’équipent depuis longtemps en hélicoptères russes. Embargo ou pas, il semble improbable qu’ils achètent des produits européens. En revanche, Eurocopter travaille avec la Chine dans le segment civil. Une chaîne d’assemblage d’hélicoptères civils EC120, le plus petit de sa gamme, a ouvert ses portes l’an passé. Pékin travaille actuellement avec le groupe sur un nouveau modèle civil qui devrait être produit sur place. Rien n’empêcherait ensuite les autorités chinoises de militariser un hélicoptère fabriqué sur son territoire.

Chez Sagem, on se montre beaucoup plus détaché. Le groupe d’électronique et de défense, qui vient de fusionner avec le motoriste Snecma, revendique son ancrage civil, tant dans le secteur aéronautique que celui des télécommunications, sur place. «Nous sommes l’un des grands producteurs de téléphonie mobile et de cartes à puces en Chine», souligne Jacques Paccard, directeur de la branche Défense et Sécurité de l’électronicien. Lever l’embargo, ce serait simplement, de son point de vue, «revenir à des relations commerciales normales» entre deux pays, rien de plus. «Nous n’avons pas de plan de développement et de vente de notre matériel militaire en Chine», précise-t-il.

Et si Sagem – comme toute autre entreprise française–, avait l’intention de vendre à la Chine cette catégorie de matériel, elle aurait de toute manière l’obligation de se soumettre à l’approbation de la Commission interministérielle pour l’étude de l’exportation de matériel de guerre (CIEEMG). Cette instance, qui réunit les plus hautes autorités militaires ainsi que des représentants du ministère des Finances, a pour mission de statuer sur toute demande d’exportation militaire.

une "partnership stratégique" entre Moscou et Berlin∫

Article lié :

federico

  13/04/2005

Analyse remarquable de l’institut privé américain “Strategic Forecasting” à propos du renforcement des rapports économico-stratégiques russo-allemands.

Russia, Germany: New Business Deals Strengthen Ties that Bind

Summary

With huge business deals recently signed and more in the making, Germany and
Russia appear to be entering an era of strategic partnership. Unlike
Russo-German relations in the past, this alliance will have muscle—a
growing economic cooperation based on real-economy projects and
high-technology transfer. The partnership these two first-rate Continental
powers intend to share will proceed despite obstacles, because the countries
have converging geopolitical interests.

Analysis

Germany wants to continue building a substantial strategic partnership in
every sphere with Russia, German Chancellor Gerhard Schroeder said at a press
conference during the Hannover Fair technology exhibition April 11. Berlin
and Moscow are looking to increase their geopolitical ties and are shifting
from a low-technology economic cooperation to high-technology cooperation as
the base for this strategic partnership.

During the April 10-11 fair—a showcase for current and future industrial
technologies—Germany and Russia signed several high-technology transfer
contracts totaling billions of dollars. This has serious potential not only
to strengthen both countries economically but also to fill the alliance
between the two major Continental powers with substance it had lacked. For
the alliance to succeed, Berlin and Moscow will focus on high-tech
cooperation, including technology transfer.

The qualitative difference between low-technology and high-technology
business cooperation is the difference between having and not having a truly
substantial strategic alliance. Low-tech cooperation simply involves
transferring goods from one place to another, while high-tech cooperation
involves sharing technology and goods in a way that strengthens both
economies. The substance, stability and success in any strategic alliance—
if it is indeed to benefit both sides—can be seen only with high-level
economic cooperation; thus, the decision to move from low- to high-tech
cooperation marks a significant leap forward in any alliance between
countries.

Until recently, Russo-German relations were based on political cooperation
and low-tech business partnership. Berlin and Moscow’s political cooperation
has consisted mostly of making similar political statements about world
events rather than taking any type of common action. For example, both
countries shared a level of political cooperation by publicly condemning and
making some unsuccessful attempts to block the war in Iraq.

Economically, Germany and Russia traditionally engaged in low-tech business
cooperation. The energy sector figured most prominently in this cooperation,
which consisted of Germany simply paying Russia to export its energy
resources into Germany. In fact, Germany is the leading recipient of Russian
oil.

However, the contracts signed at the 2005 Hannover Fair signal a shift from
low- to high-tech, real-economy cooperation between Russia and Germany—a
move that will greatly benefit both economies. In 2004, German foreign direct
investment in Russia totaled $1.7 billion; contracts signed at the Hannover
Fair alone total close to $6 billion.

A series of contracts between Germany’s BASF and Russia’s Gazprom, totaling
$3 billion, calls for 15 years of business cooperation between the companies.
Of the $3 billion, $2 billion is allocated for a joint venture for the North
European Gas Pipeline (NEGP) through the Baltic Sea, with BASF having a
50-percent-minus-one share. Construction of the NEGP would not only give
Russia an alternative to the Druzhba pipeline (which passes through Belarus
and Ukraine) and a direct way to get gas into Western Europe, it also would
allow Russia to further develop its underground pipeline technology. The
remaining $1 billion will go toward joint exploration of the Yuzhno-Russkoye
field in western Siberia.

Germany’s Siemens and Russia’s state railway system also have signed a
contract, valued at $1.94 billion, for the delivery of 60 high-speed
InterCity Express trains to Russia. The 10-year contract also calls for
future production of the trains—which are to serve Russia’s heavily
traveled routes of Moscow-St. Petersburg and St. Petersburg-Helsinki—in
Russia. Setting up this rail system will greatly develop Russia’s
infrastructure in the heart of Russia and its central and northwestern
industrial zones, making the transport of goods more efficient and thus more
profitable and available to consumers—including major consumers in
Germany.

The signing of these cooperative business agreements between Russia and
Germany is evidence of a substantial, real alliance taking shape. Russia and
Germany appear to be moving beyond just talking about cooperation and are
actually adding meat to the skeletal idea of a strategic Russo-German
alliance.

Russia and Germany’s development of real-economy cooperation comes out of the
countries’ coinciding geopolitical and business interests. Russia’s economy
needs more than just money—it needs to upgrade itself to competitive
business standards if it is to effectively produce and transport its energy
resources. Germany’s dependence on Russian energy makes developing those
energy resources—and the overall economy of the country that supplies
these resources—a key economic and political interest for Germany.

Russo-German cooperation is bound to encounter some obstacles, including
pressure from Washington—the last thing the Bush administration, as the
government of the world’s mightiest sea power, wants to see is a meaningful
alliance between what are arguably two of the strongest Continental powers
who are also traditional major American rivals. However, this real-economy
partnership between Russia and Germany will be more determined to overcome
obstacles because of the two first-rate Continental powers’ overlapping
geopolitical interests.

Slowly but surely, we will come to see how shifting from low- to high-tech
business cooperation will add more muscle to the Russian and German
economies. It is far too early to say whether the Russo-German alliance will
succeed in a major way, making the two countries a formidable obstacle to
global U.S. domination. But given what Berlin and Moscow are undertaking now
—and especially what they plan for the future—they will apparently get
some chances to succeed.