Paul Charre
08/05/2006
http://antiwar.com/past/20060504.html
Archive du 4 mai 2006 de antiwar.com
Voir cet article sur le F22 : blocage dupilote dans le cockpit pendant plusieurs heures et en fin de compte ouverture à la scie a chaîne..
Intéressant :-)
pilo
07/05/2006
Israël est prêt à frapper de manière décisive
les installations nucléaires en Iran: voici comment:
Depuis des années, lEtat dIsraël sinquiète de lavancement du programme nucléaire iranien. Il pourrait décider, malgré la pression quexerce la communauté internationale sur le régime de Téhéran, de déclencher une série de frappes aériennes.
Le brigadier-général A. est un petit homme à lesprit vif, sans grande patience pour les journalistes en retard. En tant que commandant de lune des bases aériennes essentielles dIsraël, il est également responsable dassurer la capacité des Forces aériennes israéliennes (FAI) en matière de frappe stratégique à longue distance sur des cibles telles que, disons, lIran.
Il refuse dêtre amené à identifier des missions spécifiques, et il préfère en rester à de vagues généralités. «Il y a des objectifs et nous devons fournir la capacité de les frapper», affirme le général. «Ils peuvent se trouver à des milliers de kilomètres. Nous avons construit une force robuste et nous avons la capacité de frapper.»
«... Les Forces aériennes israéliennes ont destiné le gros de leurs investissements durant la dernière décennie en vue d’une frappe sur les installations nucléaires et missilières de l’Iran. »
Notre entretien fut interrompu un instant lorsquun autre chasseur bimoteur F-15 décolla dans un sourd grondement en passant au-dessus du quartier-général pour une mission dentraînement, dont certaines durent des heures afin de simuler des attaques à longue distance sur, disons, lIran qui est distant de 1300 kilomètres.
Un programme nucléaire dévoilé
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Jeudi 28 août, les FAI ont démontré pareille aptitude en faisant voler trois F-15 jusquen Pologne, à plus de 3000 kilomètres, où ils vont célébrer le 85e anniversaire des forces aériennes de ce pays. Lors de leur voyage de retour cette semaine, les avions de combat des FAI vont effectuer un passage au-dessus du camp de concentration dAuschwitz.
Il ne serait pas exagéré de dire que les FAI ont destiné le gros de leurs investissements durant la dernière décennie en vue d’une frappe sur les installations nucléaires et missilières de lIran. Les généraux et les dirigeants israéliens ont ouvertement déclaré que les dizaines de milliards de shekels dépensés doivent accroître leur allonge pour cette seule éventualité.
En tant que régime extrémiste islamique qui a publiquement juré de détruire lEtat juif, lIran a lintention de développer la bombe. Mettre un terme à cela est un défi de taille pour lestablishment militaire israélien.
Le 8 septembre, lIran sera au centre dune réunion à Vienne du conseil des gouverneurs de lAgence Internationale pour lEnergie Atomique (AIEA), où son Président Mohammed El-Baradei devrait châtier lIran pour sa duplicité nucléaire.
Après des années defforts tranquilles, les responsables israéliens sont certains que le monde a finalement pris conscience de la menace nucléaire iranienne. Les diplomates à Jérusalem espèrent que les violations constantes des accords par lIran vont lui valoir une réprimande au Conseil de sécurité des Nations Unies, ou au moins amèneront davantage de supervision. Ceci perturberait son projet denrichir de luranium et dacquérir du plutonium, tous deux nécessaires à la production darmes nucléaires.
«Nous pensons que le déclic sest produit», souligne un responsable israélien proche du dossier. «La pression sur lIran augmente, parce que de plus en plus de pays ne sont pas prêts à accepter un Iran nucléaire.»
Ce changement sest produit voici une année environ, lorsque des dissidents iraniens ont révélé que Téhéran avait secrètement construit deux installations, une usine à eau lourde et une centrifugeuse, ridiculisant ainsi les proclamations de lIran selon lesquelles il ne voulait que bâtir des centrales nucléaires.
Dans un tel scénario, Israël pourrait finalement adopter un profil bas en suivant ce sujet. Mais selon un article du Washington Post, Sharon aurait déclaré à Bush, durant sa dernière visite à la Maison Blanche, que lIran était plus près de la production darmes nucléaires que les estimations des services de renseignements US ne laffirmaient, et quIsraël considérait sérieusement une frappe préemptive.
En réaction à cette annonce la semaine dernière, le porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid-Reza Assefi, a mis en garde Israël contre toute attaque militaire sur ses sites nucléaires. «Jespère que le régime sioniste ne va pas commettre un acte aventureux», a dit Assefi, ajoutant que le cas échéant Israël paierait un prix très lourd.
Frappes israéliennes à longue distance
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Israël a été le premier à tirer la sonnette dalarme au sujet des intentions nucléaires de lIran, et a donné ces dernières années des indices selon lesquels il pourrait frapper les installations nucléaires iraniennes à Bushehr et ailleurs, tout comme il frappé de la réacteur irakien à Osirak en juin 1981.
Israël na pas agi ouvertement contre lIrak jusquà ce que ce dernier ne soit quà quelques semaines de développer une arme nucléaire. LIran na même pas approché ce stade. Il na pas encore atteint le point de non retour la capacité à enrichir suffisamment duranium de manière indépendante.
«Nous pensons que lété prochain, si lIran nest pas stoppé, il atteindra lautosuffisance et donc le point de non retour. Après cette capacité propre, il lui faudra environ 2 ans pour fabriquer une bombe nucléaire», a annoncé voici 2 semaines sur la TV Channel 1 le chef du renseignement militaire, le major-général Aharon Zeevi. Interrogé au sujet dannonces parlant dune attaque préemptive, Zeevi a répondu : «je ne pense pas quil est judicieux de parler de capacités militaires dans ce studio TV.»
Bien que non publiée officiellement, la doctrine stratégique transformée des Forces de défense israéliennes (FDI) privilégie le besoin dempêcher les armes de destruction massive datterrir dans les mains des ennemis dIsraël. Ce qui a été fréquemment rendu public, ce sont les déclarations des FDI selon lesquelles les 25 F-15I opérationnels depuis 1999 et les 100 F-16I, dont le premier est prévu pour arriver en décembre, ont été achetés avant tout pour contrer la menace iranienne.
Selon la publication de Londres Janes Intelligence Review, Israël «va presque certainement lancer une attaque préemptive contre linfrastructure de recherche et développement ABC iranienne avant quelle ne puisse produire des missiles balistiques équipés dogives nucléaires.»
«Est-ce que les FAI peuvent lancer une frappe préemptive sur lIran ? La réponse est oui», déclare le brigadier-général (en retraite) Giora Rom, ancien cadre supérieur des FAI. «Mais cest une mission très compliquée qui exige une énorme planification.»
Rom a eu une expérience de première main en la matière lorsquil a planifié la frappe spectaculaire de 2060 kilomètres sur le quartier-général de lOrganisation de Libération de la Palestine, à Tunis en octobre 1985. Ce raid, mené en représailles au meurtre de trois Israéliens sur un yacht à Chypre, figure toujours dans les registres des FAI comme lattaque la plus lointaine à partir du territoire national.
«Les FAI ont investi dans laugmentation de leur allonge. Une attaque dune telle portée impliquerait très certainement un ravitaillement en vol à mi-parcours. Mais vous devez vous rappeler que lespace aérien au-dessus de lIrak a maintenant changé. Je ne peux pas dire si cest en mieux ou en pire», souligne Rom, aujourdhui directeur de lAgence Juive.
Dispersion des cibles iraniennes
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Lancien Ministre de la Défense Moshé Arens estime que lIran a tiré les leçons de lattaque sur Osirak et a dispersé ses installations à travers le pays. «Nous avons la capacité datteindre lIran, mais on ne peut attendre dune frappe unique quelle puisse stopper le programme iranien», dit Arens, qui était en fonction lorsque la décision a été prise dacheter les chasseurs-bombardiers à longue portée F-16I.
Arens écarte les annonces dune frappe préemptive israélienne «à ce stade de la partie», en maintenant quIsraël devrait à cet instant se retrancher derrière les efforts diplomatiques. Mais comme il le souligne, une frappe unique ne parviendrait pas à accomplir une telle mission. Si Israël avait vraiment la volonté de mettre un terme au programme nucléaire de lIran, une attaque prolongée sur de multiples cibles dans tout cet immense pays serait nécessaire.
Ce qui inclut bien entendu le réacteur de Bushehr, un site vulnérable, fixe et hautement visible sur la côte sud exposée de lIran. Durant la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988, les réacteurs jumeaux ont été pris pour cibles de manière répétée par Irak, qui a bombardé six fois la centrale. Ces attaques ont détruit toute la zone centrale des deux réacteurs.
Une autre cible potentielle serait lusine deau lourde secrète près dArak, qui est nécessaire à la production de plutonium. Une troisième cible serait probablement la grande centrifugeuse à gaz de Natanz, à environ 100 kilomètres au nord dIspahan, sur la vieille autoroute Natanza-Kashan. Le renseignement militaire israélien appelle le site «Kashan», et il est paraît-il enterré sous plusieurs couches de béton armé.
Un autre objectif serait peut-être lAciérie Nationale Iranienne à Ispahan, puisquelle est susceptible de fournir un certain nombre de produits métallurgiques liés au nucléaire. Mais une autre cible principale pourrait être le site de conversion dhexafluoride duranium (UF6) au Centre de Recherche Nucléaire de Rudan, près de Shiraz.
Selon lanalyste militaire Michael Knights, les cibles sont nombreuses et le secret du succès est didentifier les plus difficiles à remplacer. «Des attaques sur des nuds essentiels retarderaient le développement darmes nucléaires iraniennes dau moins quelques années», affirme Knights, un chercheur en défense à lInstitut de Washington pour la Politique du Proche-Orient.
Frapper les centrifugeuses serait plus tactique que stratégique, car les Iraniens pourraient les réparer et les remettre en marche ailleurs assez rapidement. «Pour Israël, la cible la plus commode serait le réacteur de Bushehr. Il est au-dessus du sol et relativement vulnérable, car il est situé juste sur la côte. Les forces aériennes ne devraient pas trop pénétrer lespace aérien iranien», déclare Knights.
«Linstallation deau lourde dArak et celle dUF6 sont également accessibles, mais elles sont plus proches du centre de lIran. Bien que les défenses aériennes ont de nombreux vides en raison des montagnes, ce serait une mission très difficile. Une frappe sans lendemain serait plutôt inutile pour Israël. Imposer un retard de quelques années est le mieux quil puisse espérer, et le contrecoup entraînerait bien des remous dans la région ainsi quavec les Etats-Unis», souligne Knights. «Sans même parler des réponses directes ou indirectes de lIran.»
Les possibilités israéliennes
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Des personnages familiers avec les opérations aériennes affirment que si Israël lance une frappe préemptive unique, elle passerait très probablement par une route contournant la Jordanie par le sud au-dessus des déserts saoudiens puis débouchant sur le Golfe Persique. Ce qui exigerait au moins deux ravitaillements en vol. Mais si une attaque soutenue était choisie, il y aurait aussi loption dutiliser un corridor à travers lespace aérien jordanien, voire même syrien ou irakien tout en empêchant des missiles sol-air ou des chasseurs ennemis dengager dautres éléments des forces aériennes.
Bien entendu, Israël préférerait frapper à partir dun point de départ situé à lintérieur de lespace aérien ami de la Turquie, mais cela nécessite également une grande dextérité diplomatique. De plus, comme la plupart des cibles se trouvent au sud et au centre de lIran, une frappe aérienne israélienne à partir du sol turc aurait besoin de voler exactement au-dessus de la ligne de front des défenses aériennes iraniennes.
«Il faut se frayer un passage», souligne Michael Knights, qui suggère une route alternative à partir de la côte érythréenne à même de supprimer 1000 kilomètres de la distance que les chasseurs-bombardiers devraient franchir. Ils voleraient au-dessus dOman et du Yémen, qui ont tous deux de faibles défenses aériennes, et «dont aucun na de raison de partager des renseignements avec lIran.»
Lun des principaux défis pour une telle frappe aérienne nest pas la distance, mais la capacité à maintenir le contact avec les bases en Israël. LIran nest pas dans larrière-cour, où des jets pourraient atteindre le front en quelques minutes. Le groupe de bombardement devrait par conséquent être autonome.
Giora Rom affirme que lun des scénarios à prendre en considération est le besoin de secourir léquipage dun appareil endommagé. Il na pas détaillé la manière avec laquelle cela pourrait être fait. Mais Janes Intelligence Review suggère quIsraël déploierait probablement un groupe de forces naval dans la Mer dArabie à cet effet, avec un navire marchand reconverti servant de porte-hélicoptères et une escorte de corvettes Saar 5.
Selon la même source, les FAI peuvent mener chaque jour plus de 300 sorties dattaque et descorte à très longue portée, appuyées par des avions de guerre électronique, de renseignement électronique, de ravitaillement ainsi que des systèmes aériens dalerte et contrôle, tout en maintenant une forte réserve contre toute intervention des Etats arabes. Chaque mission dattaque pourrait comporter lengagement de missiles Popeye [d’une portée de 75 km, note du traducteur], de bombes à guidage laser ou électro-optique, avec une protection supplémentaire fournie par des leurres Samson.
Malgré la puissance des défenses aériennes, les cibles statiques iraniennes sont pour lessentiel impossibles à défendre contre des armes de précision larguées à distance. Le F-15I tant vanté peut également transporter, daprès certaines sources, un missile de croisière à longue portée, relativement furtif et à propulsion ramjet. Le rayon daction standard du F-15I sélève à 1450 kilomètres, ce qui lui permet datteindre nimporte quel point du Moyen-Orient et de revenir sans ravitaillement. Mais les capacités de ravitaillement en vol lui donnent dans ce contexte un rayon daction de 4000 kilomètres.
En létat actuel des choses, seuls les 25 F-15I basés dans le Néguev sont capables de frapper lIran par une opération directe. Les chasseurs F-16 de tous types (A, B, C et D) devraient tous être ravitaillés les F-16 qui avaient bombardé le réacteur irakien en 1981 navaient pas été ravitaillés et ont regagné la base avec leurs dernières gouttes de carburant. Mais en décembre, le premier des 100 F-16I quIsraël a achetés pour la somme astronomique de 4,5 milliards de dollars devrait être livré.
Ces F-16 améliorés auront des réservoirs orthomorphiques qui augmenteront leur portée et lamenant à celle du F-15I, ce qui leur permettra datteindre lIran et de revenir sans ravitaillement. Selon des sources militaires, toutefois, il faudra au moins une année pour que le premier escadron de ces chasseurs-bombardiers devienne opérationnel.
Texte original: Arieh O’Sullivan, “Strike while the ions are hot”, Jerusalem Post, 28.8.2003
Traduction et réécriture: Maj EMG Ludovic Monnerat
etheia
07/05/2006
il se trouve que l’effet au bout du développement du processus lancé par la fabrication d’un complot est devenu immaîtrisable..par leurs auteurs
l’exemple le plus manifeste a été le vote anti-Aznar après les attentats de Madrid , dont la presse n’a jamais rapporté les résultats de l’enquête deux ans après les événements;ses auteurs étaient autochtones et ne relevaient pas d’une nébuleuse pilotée par de fanatiques islamistes..
L’opinion n’est pas manipulable aussi aisément que cela.
Ce qui nous est servi de façon continuelle, le mensonge , la propagande et les petites phrases “assassines” comme unique forme de programme et de pensée politique ne peuvent être continûment opérants.
par un effet, je vais dire un mot grossier, de la dialectique de l’histoire.
Au fai, qui est au Directoire du Monde? qui a permis la dernière fuite et l’estocade finale?
Fred
06/05/2006
Je sais c’est énorme.
Straw viré. Blair peut continuer à bêler avec Bush…
Villepin viré... Sarko ou équivalent à sa place… et on se retrouve avec un vrai gvt pro-ricain à la place. Certains ont mis certains propos franchement agressifs de la part de Douste sur le compte de sa bétise. Mais si finalement, il avait tenu ces propos parce qu’on lui avait dit de les tenir et que la suite n’avait été que tentatives pour récupérer “le coup” ? Et si finalement, ce silence sur l’Iran suite à la conf’ de presse mensuel, ce n’était que parce que Villepin, on n’en a plus pour longtemps… car l’affaire ClearStream devrait en venir à bout rapidement ?
Ca fait encore une fois théorie du complot. Comme pour l’affaire des caricatures.
jean-louis peyraut
06/05/2006
L’ obscur journaliste J. O’Sullivan a pourtant laissé une marque indélébile dans l’ Histoire : le 31 mai 1845, il proclame à Boston sa définition de la “mission divine” de la nation américaine devant James Polk, le Président en exercice et un parterre d’industriels ( le sinistre “complexe” déjà ) :le ” manifest destiny” doit imposer la liberté et la démocratie sur tout le continent, puis porter la lumière du progrès au reste du monde et en assurer le leadership ... puiqu’elle constitue la seule nation libre su terre !...
J’ai dit, ugh ; fermez le ban , amen ...
Cette “opinion” enthousiasmante va permettre de justifier la Ruée vers l’Ouest et l’invasion du Mexique ( mettre à la Raison les papistes “graisseux” ).
Aujourd’hui, manifestement, le fascisme ... pardon , la “mission” continue !...
jean-louis peyraut
06/05/2006
Bonjour,
c’est en faisant une recherche sur “pogo” le premier VTOL des années 40 que j’ai découvert votre site, qui a commencé par me faire rire , ce qui devient rare ( pour Louis XIV aussi, si on croit Molière !) : ce pauvre super-pilote coincé dans son cockpit et héroïquement délivrés, lui et sa vessie malmenée, par une facture de 180000 $ de tronçonneuse…
L’a-t-on présenté aux crevures US présentes, “rouges” de confusion ?... Triste péripétie pour une “soucoupe volante” ratée : après le “raptor”, quid du ptérodactyle ?... ( lui, au moins, il volait !).
jean-louis peyraut
06/05/2006
L’analyse de Hamre sur l’état psychopathologique de GWB me permet d’emettre un commentaire en ” conformité ” avec l’esprit de votre site : absence de fanatisme , juste de l’intelligence critique, qui s’exprime avec humour et ironie .
Ce (pseudo)“Président” est un éthylique notoire qui n’a manifestement jamais décroché : je possède toujours une vidéo où il est manifestement ivre à un point-Presse, en compagnie de Tony Blair.
Mais, après tout, c’est normal pour un pochard de voir des éléphants roses ; sauf que pour lui, ces animaux sont couverts de taches sombres et qu’elles gagnent en surface !...
Fram
06/05/2006
La culpabilisation de tous les autres : Rest of the world.
en marge
06/05/2006
On aimerait lire la suite mais le défilement s’arrête à la ligne :
“maladie, etc., toutes ces choses qui participent à un moment ou lautre au développement de lHistoire, voire à “
C’est ici ou chez vous ?
Première partie alléchante…
Kovy
05/05/2006
Un colonel de L’USAF répond aux questions des internautes norvégiens.
Bonnes nouvelles !
le jsf ne coute que $47 million (ou 65 millions avec 20 ans de pieces de rechange), le programme n’a aucun retard, 5000 avions seront construits sur 30 ans, la version export aura les memes caractéristiques que la version américaine et, cerise sur le gateau, ce sera le meilleur avion du monde loin devant l’eurofighter, le gripen et l’autre avion français dont le colonel ne connait pas le nom.
A lire ici : http://www.dagbladet.no/nyheter/2006/05/01/464964.html
CD
05/05/2006
Mark Gaffney a lancé un cri d’alarme à propos du Sunburn russe
http://www.rense.com/general59/theSunburniransawesome.htm
Dans son long texte, empreint d’un pathos désagréable, il y a ces phrases éclairantes sur
l’état d’esprit matamoresque des States :
” Le problème est que beaucoup d’entre nous (Américains) souffrent de deux grandes erreurs de jugement. La première provient de notre hypothèse que la Russie est faible militairement, suite à l’effondrement de l’URSS. Actuellement, cela est vrai, mais ne rend pas compte des complexités (de la situation). Alors que la flotte (de guerre) russe se rouille dans les ports et que l’armée russe est en désordre, dans certains domaines-clé , la technologie russe est actuellement supérieure à la nôtre. Et c’est particulièrement vrai dans la sphère vitale de la technologie des missiles anti-navires, où les Russes ont au moins dix ans d’avance sur les USA. La seconde erreur réside dans notre assurance excessive envers les missiles en tant qu’armes, (suffisance) attribuable aux performances lamentables des Scuds de Saddam Hussein, durant la première guerre du Golfe : voilà une dangereuse illusion qu’il nous faudrait essayer de rectifier.”
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Une image de lancement du Sunburn est visible sur le site :
http://www.newprophecy.net/Sunburn_launch_in_the_Pacific.jpg
<proteus
05/05/2006
Le nom de domaine hoaxbuster.com a été déposé par le fondateur du site en 1999, alors qu’il suivait une année d’études aux Etats-Unis. Sur quelle base peut-on affirmer qu’il y a une quelconque relation entre hoaxbuster et la CIA ? Comment peut-on aussi honteusement exploiter une information sans aucun sens ?
L’adresse postale indiquée quand on fait une recherche whois sur le propriétaire du site est l’adresse d’un particulier, pas d’une organisation, et surtout pas l’adresse d’une quelconque officine de la CIA à Kansas City.
Mes affirmations sont vérifiables très facilement : trouvez le nom du fondateur du site HoaxBuster et cherchez son CV sur Google. Je trouve absolument insupportable de voir tous ces gens à l’esprit étriqué se masturber en lisant des articles foireux sur différentes théories du complot.
Croco
04/05/2006
Sur l’utilisation des chiffres de Coolsaet et, plus généralement, sur l’utilisation des statistiques en études de sécurité, voir le texte de Dumoulin et Henrotin dans La Libre Belgique, exemplaire d’une démarche critique :
Opinion - TERRORISME
L’idéologie des chiffres
Mis en ligne le 04/05/2006
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Gonflée la menace terroriste? C’est ce que révélerait l’étude des chiffres du terrorisme. En la matière, l’utilisation des statistiques reste pourtant un exercice très délicat, voire trompeur.
André DUMOULIN- Ecole royale militaire
Joseph HENROTIN - Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux
Une récente étude rédigée par le socialiste néerlandophone Rik Coolsaet (Université de Gand et IRRI) et Teun Van de Voorde (UGent) a tenté de démonter, chiffres à l’appui, que le terrorisme international ne représente pas une menace d’envergure existentielle. Dès lors, selon les auteurs, il convient «de considérer le terrorisme international davantage comme un défi que comme une menace». Aussi, la thèse apparaissant en filigranes dans la contribution proposée est que les Occidentaux en général et les Européens en particulier peuvent dormir sur leurs deux oreilles, les musulmans étant les principales victimes du terrorisme dit «domestique» (Irak) et que la perception occidentale des menaces est biaisée. L’objectif de ce type d’études étant bien évidemment de contrer la rhétorique américaine de la «guerre contre le terrorisme» mais aussi les politiques de sécurité intérieure des pays occidentaux et européens en particulier.
Les conclusions seraient implacables si elles n’étaient complètement biaisées, faisant dire aux chiffres tout et son contraire. L’utilisation des statistiques dans le contexte des sciences politiques et, plus particulièrement, des études stratégiques et de sécurité reste un exercice délicat. Dans le contexte de cette étude, c’est le cas pour cinq grandes catégories de raisons.
-Primo, la distinction entre terrorisme extérieur et intérieur est artificielle et fallacieuse, en particulier dans un contexte de mondialisation. C’est pourtant ce que font les auteurs en différenciant les actes de Madrid (2004, considéré comme relevant du terrorisme international) et ceux de Londres (2005, considérés comme du terrorisme intérieur).
-Secundo, la diminution du nombre de morts occidentaux à la suite d’attentats ne signifie pas l’absence de menace car bien des tentatives d’attentats ont été déjouées par les services de renseignements et les procès de terroristes qui eurent lieu ces derniers mois dans certains pays démontrent que les pays européens sont encore des cibles réelles. Les mailles du filet resteront toujours trop larges pour tout arrêter, quand bien même les Occidentaux disposent de quelques protections que ne possèdent pas les milliers de victimes civiles de guerres internes.
-Tertio, qu’aujourd’hui, l’Europe n’a pas construit «une culture de la peur» comme il est écrit mais plutôt une stratégie de précaution dictée par un environnement sécuritaire mouvant et incertain où les terroristes sont organisés en cellules locales pouvant viser des objectifs à haute valeur symbolique. C’est d’autant plus le cas que de nouvelles orientations stratégiques occidentales, prenant appui sur la théorie de la résilience, cherchent à éviter de plonger les sociétés occidentales dans l’abîme de la paranoïa sont actuellement en cours de développement et peuvent même être considérées comme prioritaires.
-Quarto, ladite stratégie de précaution contenue entre autre dans la Stratégie européenne de sécurité qui a été adoptée par les représentants des vingt-cinq Etats membres est le moins que l’on puisse faire et est assurément l’expression d’une prise de conscience des autorités politiques face à leur responsabilité citoyenne, à l’antithèse des illusions académiques gantoises. L’Europe ne fait pas de «guerre contre le terrorisme» à la mode américaine mais s’engage dans une «défense antiterroriste» pluridimensionnelle. Notons au passage que la prise en compte des questions sécuritaires par les Etats-membres de l’Union comme par l’Union elle-même renvoie à une prérogative régalienne: elle est non seulement légale mais elle est aussi éthique. La non-prise en compte de ces questions ne pourrait-elle pas, en effet, aboutir à nourrir tous les extrémismes?
-Quinto, les auteurs font fi de l’idée qu’une victime du terrorisme est un être humain innocent et que les chiffres doivent baisser la garde face à la valeur de la vie, quelle qu’elle soit, même si, effectivement et comme ils l’écrivent, «les musulmans sont les principales victimes du terrorisme perpétré au nom de l’Islam». Chaque mort est un mort de trop et la statistique ne doit pas être un argument d’optimisme parce que l’on veut prouver que les victimes sont loin de nous. Il n’y a pas d’éthique à géométrie variable.
-Sexto, les auteurs ne prennent pas en compte les centaines de blessés dont les nombreux handicapés à vie, victimes «indirectes» des attentats, créant autant de drames personnels, familiaux, affectifs et psychologiques. Les chiffres ne «disent» pas tout: si les médias se focalisent sur les morts, la réalité apparaît plus glauque -brûler, estropier, aveugler, éviscérer, effets qui semblent ignorés par lesdits auteurs de l’étude-, marquant ainsi à vie les corps et surtout les esprits. Et c’est là aussi que réside le centre de gravité de l’arme du terrorisme: générer des effets psychologiques plus étendus dans le champ social que les effets physiques des explosions. Or, la quantification statistique de tels effets s’avère plus que délicate.
Ceci est à mettre en parallèle avec l’analyse que Rik Coolsaet avait avancée en 2003 sur le contenu de la Stratégie européenne de sécurité, où il estimait que «la priorité accordée au terrorisme et à la prolifération paraît encore toujours exagérée; la probabilité que ces menaces se réalisent reste infime». Cet optimisme, complètement en porte à faux par rapport à la géopolitique moyen-orientale, se heurtera à la réalité mortifère des méga-attentats islamistes de Madrid en mars 2004, en attendant ceux de Londres de juillet 2005. Leitmotiv d’une vision idyllique et parfois naïve de l’environnement international, volonté obsessionnelle de marquer une hostilité résolue face à l’administration Bush, refus idéologique face à la nécessité de mieux protéger les citoyens face à certaines faiblesses sécuritaires structurelles, discours «munichois» particulièrement irresponsable, cette étude pourrait bien cacher des objectifs idéologiques sous couvert d’une présentation mathématique en apparence incontestable.
L’utilisation des chiffres en études stratégiques et de sécurité reste donc bien délicate. Les bean counters de la guerre froide collationnant mathématiquement les matériels soviétiques et en multipliant les chiffres obtenus par des ratios de charges militaires avaient abouti à des perceptions biaisées de la menace, alors complètement surestimée. Les facteurs qualitatifs et structurels au sein des institutions décisionnelles et militaires n’avaient pas alors été pris en ligne de compte. Au Vietnam, les conclusions de stratèges américains par trop mathématiciens avaient abouti à ce que l’on considère la guerre comme gagnable.
En réalité, les exemples d’une utilisation biaisée des statistiques abondent dans l’histoire stratégique, récente comme plus ancienne. Ne nous y trompons cependant pas: les statistiques sont éminemment utiles en analyse de défense et y compris dans le champ du terrorisme. Mais c’est précisément parce qu’elles sont intrinsèquement des sciences du chaos que les sciences sociales et les études stratégiques et de sécurité ne peuvent se contenter de la seule analyse mathématique, par trop linéaire dans un monde qui ne l’est, c’est le moins que l’on puisse dire, absolument pas.
Ce texte n’engage pas lesdites institutions.
© La Libre Belgique 2006
JeFF
04/05/2006
mais il a été annoncé récemment par les milieux d’enquêtes britanniques que les attentats de Londres ne pouvaient être imputés à la structure Al Qaida.
Tout au plus cette organisation n’aura servi que de bannière, n’offrant aucun soutien logistique et/ou financier. Et il semble qu’il en soit de même pour Madrid.
Et comme il n’y a pas de raison de ‘noter’ la source Napoleoni plus haut que ces milieux d’enquête, son raisonnement ne tient pas. Et il ne tiendrait effectivement que si l’on pouvait considérer Al Qaida uniquement telle qu’elle nous est présentée par les milieux officiels US, càd une structure très ... euh, structurée, organisée, voire centralisée.
Fram
04/05/2006
C’est un thème majeur car il remet en cause toute l’organisation du monde selon les vues “US” : une “nation” “d’immigrés” qui refuse tout d’un coup ceux qui arrivent après eux.
Samuel Huntington avait levé le lièvre dans son dernier livre sur l’identité US. Elle est protestante : c’est-à-dire particulière et non universelle, contrairement à ce qu’elle prétend.
Tout ceci sonne le glas de l’universalisme abstrait tant vanté par les “clercs” germano-pratins. Et pour cause : il s’oppose à la logique de l’Incarnation qu’annonce, seule, l’Eglise catholique.
L’“homme” n’existe pas : seul existe le “prochain”. “Plus j’aimais l’humanité, moins j’aimais mon prochain”, constatait Dostoïevski.
Ceci devrait plaire à l’“anti-moderne”.
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