8119
28/06/2006
Ce qui se passe en ce moment dans le monde n’est rien d’autre que la mise en place de l’illégalité environnante à toute révolution !
C’était prévisible, en toute logique un système social (règles qui régissent la fabrication et de la distribution des biens et services) alternatif n’étant qu’un entendement collectif, celui-ci peut aisément avoir une infinité d’acceptions.
Il suffit pour cela de se demander quel pourcentage d’humanités vivant dans l’espace possèdent un système capitaliste ou utilisent de l’argent ?
Les créateurs de jeu de société (eh oui!) passent tout leur temps à concevoir de tels systèmes. Un système est un emboîtement de fonctionnalité dont émerge une logique, d’où le terme plus approprié de “logiciel”. Les programmeurs (dont je suis) passent toutes leurs journées et leurs nuits (rêves) à fabriquer des systèmes cohérents ; mais aussi toutes les sortes de stratèges militaires ou encore dans le commerce… Peu à peu les “masses corticales” augmentent de sorte qu’il devient visible pour la plupart combien il est aisé de concevoir un système en terme général.
Comment ce système s’est-il fondé est une question qui renvoie à la sédimentation culturelle. L’inconvénient est que rien n’est prévu à l’avance pour fonctionner mais que par la débrouille, une somme de règles permettent d’assurer une relative stabilité.
D’autre part une constante de la société en révolution permanente veut que les plus grandes innovations, les inventions les plus fondamentales (celles qui bouleversent le plus de de sens commun et d’idées reçues) sont par nature les plus difficiles et longues à faire admettre ; on peut dire qu’une manière de les détecter serait précisément la haine qu’elles déclenchent quand elles sont exposées pour la première fois au grand public incrédule…
En somme de quoi le projet de concevoir un système alternatif, lentement mais sûrement, fait son chemin.
D’une part les critiques du système actuel néo-libéral et néo-conservateur, car agrippé sur un sens commun devenu désuet et surtout non fonctionnel, irrationnel, illogique mais seulement habituel et culturel, sont de plus en plus flagrantes, nombreuses et virulentes,
et d’autre part la capacité d’imagination, la logique, le “bon sens”, sont en forte augmentation à une époque où il y a autant de scientifiques vivants en même temps qu’il y en aura eu dans toute l’histoire de l’humanité en les accumulant.
Prendre l’ancien système à son propre jeu
Le système capitaliste qui a prit le qualificatif de “libéral” (depuis que l’argent circulant s’est, le plus discrètement du monde, désolidarisé des valeurs réelles auxquelles il était associé en raison du principe d’inflation, signant ainsi un “changement de système” radical dont personne ne s’est fait l’écho) est fondé sur la libre concurrence, aromatisé de démocratie, justifié par une foi inébranlable en un équilibrage automatique qui serait une émergence de “l’offre et la demande”,
ce système : pourquoi ne serait-il pas lui-même objet de ce qu’il impose comme règle, c’est à dire “la libre concurrence des systèmes” ?
Ce que j’avais prédit arrive enfin, mais ça porte un nom différent car j’avais omis à quel point les révolutions sont des sujets qui fâchent, ça s’appelle des “systèmes informels”.
>> http://www.waronwant.org/downloads/informaleconomy.pdf
>> http://w4lk.net/home/index.php?read=1543
Le principe est simple : poussés dans la pauvreté et la misère, contingentés à l’immobilisme et à un retard éducatif, à des guerres incessantes qui en sont une conséquences, les peuples bien qu’affamés n’en sont pas moins aussi intelligents que ceux qui se vautrent dans la luxure. (Même, on a pu montrer que le fait d’être ageint activait une plus grande vivacité d’esprit, ce serait une fonction animale reliée au principe de survie…)
Au coeur des pays pauvres, chronologiquement le système capitaliste est venu déranger des systèmes autochtones fondés principalement sur la pratique religieuse, puis sont donc devenus des systèmes d’inactivité, de pauvreté, d’égoïsme, de maladies, de marché noir, etc etc….
Etant donné à quel point il est aisé de fabriquer un système social “Plus rentable” et plus efficace que le système capitaliste, permettant la prise en compte du fait que nécessairement la moitié des vivants sont de fait : inactifs (enfants, vieillards, malades, femmes enceintes, handicapés, etc…), un tel système alternatif peut aisément entrer en concurrence avec le système capitaliste fondé sur l’argent et la propriété privée (de façon conventionnelle culturelle et irrationnelle) et produire de bien meilleurs résultats !
Il suffit que de par et d’autre du globe la nécessité pousse les groupes sociaux laissés à l’abandon à s’organiser d’une manière rationnelle pour que le système qui en émerge soit concurrent au le système officiel mondial ; que ce système prouve son efficacité, pour que très vite à l’image d’une contagion (contagion positive) ce concept se propage à la vitesse d’une rumeur…
*
Je me demandais hier en écoutant les cris de joie provenant du bloc d’immeubles en face de ma fenêtre, alors qu’ils chantaient avec leurs klaxons chaque nouveau but marqué par leur stars fétiches, hurlaient, sautaient de joie, explosaient de bonheur,
je me demandais si à l’annonce d’un système permettant le fin de la pauvreté et de la misère dans le monde, ils chanteraient avec autant d’émotion le chant de leur hymne national.
-8119
MHB
28/06/2006
Cette affaire rappelle etrangement celle du A-12 - ce bombardier couteux si bien decrit dans le livre de James Stevenson (“the 5 billion dollars misunderstanding” Naval Institute Press-Annapolis Md. USA)
C est a dire ?
C est a dire que comme pour le A-12 le cout n a rien a voir avec la decision car comme le A-12 le JSF a un but inavoue ... et peut etre inavouable !!!
Jean
27/06/2006
Lut ce jour sur differents sites:
Libération:http://www.liberation.fr/page.php?Article=393528
Le Nouvel Obs: http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060627.FAP5614.html?1716
Bref tout ça pour dire que le silence radio de nos media sur le JSF, et ses consequences diplomatique, me semble quand meme bien curieux…
Est ce que le rafale a 45 Millions d’Euros (sans le devellopement) pourrait venir prendre de la place sur le marché mondial, en cas de berezina avérée du JSF?
Ce serait bien que “DeDefensa” explique a ses internautes qui ne sont pas de la partie, si le rafale est potentiellement un concurrent du F22 ou du JSF.
Est il techniquement aussi bon que ces deux avions?
Et encore un grand merci à toute l’equipe du site pour la qualitée de ses analyses.
PS: un petit merci à Jacques aussi pour ses infos sur la Z-Machine, tout les gens a qui j’ai donné l’info ce sont passionnés pour le sujet…
Clamacor
27/06/2006
Je suis un lecteur critique de DeDefensa… Toujours est-il que le jour où on verra ce genre d’article dans la presse “mainstream” française, qui témoignera de la connaissance par ses auteurs des véritables enjeux à la tête de la politique américaine, elle aura le début d’une chance de survivre à la crise probablement sans retour dans laquelle elle s’est engagée. Son incompétence convainc à peine ses lecteurs historiques, bientôt tous à l’âge de la retraite… alors les nouvelles générations…
Lambrechts francis
27/06/2006
The triumph of the east. Niall Ferguson
*** http://www.newstatesman.com/200606260034 ***
... the Second World War, far from marking the advent of the “American century”, was the decisive moment in the relative decline of the west ...
... Between 1950 and 1973 no economy grew faster than Japan’s ... economy was smaller than that of Italy. By the end ... second place behind the US ...
... 1968 the US per capita income, measured in current dollars, was still 120 times higher than that of east Asian countries ...
... Today, after 25 years of double-digit Chinese growth, the average American is just 30 times richer ... purchasing power parity, just eight times higher ...
... A forecast by Goldman Sachs has suggested that China’s GDP will overtake that of the US as early as 2041 ...
... The descent of the west is not to be dreaded if it is primarily the corollary of the ascent of Asia out of poverty.
At least we can hope to ensure that this next stage of the great east-west reconvergence is less marred by conflict than the first phase.
-8119
27/06/2006
Le système capitaliste en lui-même serait viable si les humains avaient une conscience des autres qui les pousseraient à redistribuer leurs richesses.
En effet au lieu de capitaliser au-delà de ce qui est utile pour la survie, si cet argent était en circulation les échanges de biens seraient plus nombreux et la pauvreté serait vite noyée sous cet manne.
Dans le principe initial et théorique, plus il y a de gens plus il y a de travail et donc d’argent, ce qui fait que le système est sensé s’auto-réguler en fonction du nombre d’habitants.
On pourrait juger le système en lui-même brillant si le fossé entre les riches et les pauvres ne se creusait pas chaque jour à une vitesse exponentielle, signalant ainsi une alarme évidente de rupture logique imminente.
Une chose immorale, consiste à puiser dans la Nature des biens qui sont revendus bien plus chers que le prix du simple travail ; c’est en s basant là-dessus que la plupart des systèmes économiques alternatifs préconisent une rémunération uniquement liée au temps de travail ; elle pourrait l’être aussi en fonction de l’effort relatif fourni, si on avait de meilleurs fondements sociométriques.
Dans un sens si ce système court à sa perte alors qu’il pourrait très bien fonctionner, c’est cohérent avec ce manque de morale qui tend à détruire les ressources vitales de la planète, ressources qui s’avèrent vitales d’autant plus qu’elles n’ont pas de prix.
Cette notion de “c qui n’a pas de prix” est entendue de façon radicalement opposée selon qu’on se place dans un système capitaliste où on transforme une partie de la Nature en richesse au lieu de son simple travail, et où en même temps on détruit ce qui n’a pas de valeur commerciale, comme la beauté d’un paysage, la biodiversité, l’espace vital, le bleu des fleuves et les arbres mêmes si on sait pertinemment qu’ils sont les seuls organes à pouvoir créer l’oxygène que nous respirons…
Mais “ce qui n’a pas de prix” fini par en avoir un dès lors que son absence se fait cruellement sentir, et dès lors se crée une opposition entre d’une part la survie de l’humanité et d’autre part la survie du système convenu entre eux qui permet la survie des hommes… les plus riches en tus cas.
Dans leur esprit d’auto-défense perpétuelle de leurs acquis idéologiques sur lesquels s’appuie toute leur philosophie comme sur des béquilles molles, les humains-capitalistes deviennent les sbires-défenseurs du système capitaliste qui les unit.
Ce système est dès lors qualifiable de “plus fort” que chaque humain, y compris s’ils se réunissent pour se battre contre lui, “le système” utilise toutes les failles de nos raisonnement pour imposer son injuste loi destructrice, exactement à l’image d’un virus qui s’adapte à sa victime afin de mieux le détruire.
Les humains eux-mêmes (les riches et les crédules) sont la main de fer de ce système, son porte-parole, et son armée, contre tout ce qui pourrait cause sa destruction.
Ainsi apparaît l’argument aristotélicien selon lequel, et cest parfaitement vrai, “ce système est bon” : ce n’est pas à lui qu’il faut s’en prendre.
Les vélléités de vouloir rénover ou refondre le système par un autre de façon brutale et sauvage, ont pour seul effet d’activer la sauvagerie au coeur du système en place, qui reste bloqué sur sa position avec raison.
En effet ce n’est pas le système qui est coupable mais les erreurs morales des humains. C’est comme si “le système” avait l’air de le savoir.
Dans cette lutte en pleine activation les erreurs morales vont en s’accroissant et la destruction aussi ; c’est une destruction entre humains qui ne remet en rien en cause “le système”. Quand tout sera détruit et 3 ou 4 des 7 milliards d’humains seront morts, le système sera encore en place, vaillant, le moins du monde égratigné (il en est ainsi aussi pour les virus).
On peut considérer être entrés dans un cycle infernal de destruction en augmentation exponentielle dès les premières heures de l’industrialisation.
Et pourtant c’est depuis cette période que les avancées les plus majeures dans la science et la compréhension des systèmes en général a elle aussi été en augmentation flagrante.
On peut déduire que c’est cette rivalité “systémique” qui est motrice d’évolution technologique, permettant de contrecarrer le moteur de cette évolution à savoir les injustices.
Ceux qui craignent que dan un monde où tous seraient payés assez pour vivre et même plus sans n’avoir aucun effort pour survivre prédisent, avec un médisant aristotélicisme, que les gens seront paresseux et que le système ne fonctionnerait pas ; à l’inverse le système actuel est pourtant sensé fonctionner en poussant les gens à travailler en raison de la nécessité de survie, tout autant que les pays riches sont poussés à la croissance s’ils veulent espérer s’en sortir, comme en avançant sur un tapis roulant qui roule dans l’autre sens de plus en plus vite.
On voit que le système actuel est en défaite, et j’essaie de dire ici que son contraire, la non-stimulation par l’obligation, n’est pas synonyme de ralentissement de la curiosité scientifique ou du nombre d’injustices qu’il sera nécessaire de résoudre.
Car la résolution des injustices est une tâche sans fin, on ne peut prétendre que dans une société où tous les humains auraient de quoi vivre de façon conventionnelle conduirait ce système à sa perte. Ceux qui disent cela prétendre que le système actuel ne conduit Pas à sa perte…
ce qui en soi aurait été vrai si les humains avaient été emplis de moralité. Tout comme l’autre face…
On peut trouver amusant qu’un système capitalise qui aurait pu fonctionner si la morale était plus grande et plus rigoureuse, aurait conduit également à un destruction quasi-complète du biotope c’est à dire de ce qui est à la source de la vie sur terre. Trouver amusant qu’il aura fallu attendre de s’en rendre compte pour pouvoir intégrer cela dans le système global.
Mais un des autres défauts dont souffrent les humains en plus d’avoir du mal à relier la morale avec le rationnel, est la lenteur excessive de ses changements.
Par exemple au temps des pharaons il fallait plusieurs générations après la mort ‘un roi pour que cesse l’extraordinaire importation de nourriture que sa grandeur nécessitait, donnant ainsi lieu à des mythes fondateurs.
De la même manière, qu’il faille trop longtemps pour absorber une compréhension nouvelle dans le système est imputable aux hommes et non au système, qui par lui-même permet de créer des lois absolument originales, comme on peut le voir facilement en ces temps de renie et dédain des Droits Fondamentaux.
Mais c’est ainsi que ça se passe, les compréhensions nouvelles apparaissent avec le besoin de rechercher la justice, et c’est ça le nouveau paradigme, ce besoin chez l’humain n’a pas besoin d’être stimulé par l’urgence, mais plutôt dans une forme d’urgence auto-immune fondée sur la recherche du bien de tous.
Pour cela il faudrait, et c’est primordial :
- que les concitoyens aient eux-mêmes la capacité à comprendre l’intérêt d’une innovation et de réfréner leur instinct premier qui consiste à nier toute supériorité intellectuelle,
- que la société ait la capacité d’intégrer rapidement des changements profonds et mesurés scientifiquement,
- qu’ils aient la capacité d’intégrer profondément dans leur psychisme les conclusions des acquis scientifiques, comme par exemple on peut voir l’inverse de cela, lorsque la recherche sur les reflex conditionnés furent initiés, les paradigmes nouveaux que cela a engendré n’ont eu aucune conséquence sur le traitement de la criminalité, où les humains sont toujours considérés de façon animale comme des animaux, brimés par brimade, rejetés avec la même force que le psychisme rejette les idées qui comportent une trop grande transformation de soi-même.
—
Ce qui va arriver
On peut faire une analyse prospective du futur proche et moyen, en partant de ces méta-données. Dans un sens des lois de plus en plus absurdes vont avoir tendance à faciliter la désolidarisation des peuples et de leur système, en générant une perte de foi en “la justice”, qui par effet confusion va au début prendre la tournure d’un rejet de toute moralité.
Dans le même temps les richissimes ont tendance à se replier sur les valeurs sûres même en cas de guerre, l’or, et à capitaliser mais en aucun cas faire la bêtise de relâcher dans la nature des valeurs boursières qui sont promises de toutes façon à s’effondrer. C’est irrationnel comme comportement puisque ça engendre l’effondrement encore plus vite, mais de toute façon il est inélucable sans moralité globale (je rappelle que morale = rationnel : chose difficile à prouver mais facile à croire pourtant).
Ce qui arrive aux humains avec l’expansion de la pauvreté arrive aussi aux états-nation. En temps de pénurie les valeurs des biens élémentaires augmentent de telle sorte que, comme au moyen-âge, c’est un combat pour l’appropriationd es terres qui sera livré (si on se demandait pourquoi il en était ainsi, eh- bien on va le découvrir).
L’appropriation des richesses a déjà commencé, les Etats-Unis ayant été “préventifs” dans le domaine en faisant mine de suspecter du terrorisme là où en fait, maintenant on peut le dire, le principal moteur était la terreur de la pauvreté future et inéluctable qui les attend, et qui nous attend tous.
Simplement ils ont été précurseurs et s’y sont pris de façon hypocrite, afin d’être les premiers lions accrochés à leur proie : le pétrole.
Pétrole qui d’autre part leur échappe en Amérique du sud, où les gens se réveillent soudain comme d’un mauvais rêve, après avoir été leurrés, insultés, mis en esclavage sans l’avouer par un colonialisme criminel autant pour les humains que pour la nature que pour la nature humaine.
Soudain les gens se disent, après que les subconscient aient été abreuvés de Westerns, deux choses opposées en raison de la dissension naissante :
- les américains, en plus d’avoir menti, on exterminé illégalement un peuple plus évolué qu’eux-mêmes ;
- “la mode western” n’a l’air de dater que des années 60 ce qui n’est pas si loin, (c’st l’époque des tournages et de leur gloire) si bien que le retour à “la mode western” ne semble pas un très grand pas à franchir ; époque à laquelle le shérif jugeait et exécutait sur-le-champs les “bandits”, époque à laquelle on mettait des affiches “Wanted for 2000 $” - (Zarkaoui), époque où les nègres étaient des outils pour la culture des champs. époque enfin où les bonnes gens allaient à l’église le dimanche de façon absolument immuable, repoussant avec dégoût les non-croyants.
J’aimerais que les américains sachent que c’est comme ça que nous les libertaires en Europe, les voyons. Quoiqu’à leur décharge, nous savons que Bush a été réélu en trichant sur plusieurs niveaux simultanément, la peur, les fausses vidéo juste la veille de l’élection, ainsi que l’arrêt du comptage des votes une fois “le bon score” atteint…
Mais bon nous savons aussi qu’il y a beaucoup de sbires cherchant leur maître, emprunts de fierté (pour les esprits simples fierté = conscience de la conscience = foi viscérale).
Nous en Europe à travers nos politicien ne sommes pas beaucoup mieux lotis, puisqu’en temps de créateurs des Droits de l’Homme, nous montrons hésitants ou emprunt d’immobilisme, seule défense contre les hésitation qui consiste à remettre en cause ces droits fondamentaux. De la même manière par la dialectique, ils ne semblent pas s’appliquer aux choses de l’esprit, à la morale ou à la psychologie, “le tyrannique” étant refoulé à une définition appartenant au passé mais étrangement ne semble aucunement applicable à la ségrégation par l’intelligence (principe d’immigration contrôlée, discrimination dite “positive”, loi DADVSI, etc).
—
Une idée toute simple pourrait faire croire qu’elle sauverait le monde du chaos immédiatement :
il suffirait de créer une loi qui oblige toutes les fortunes, dans le monde entier, à se désister de leur possessions au-delà de ce qui leur permettrait d’assurer leur survie jusqu’à la fin de leur vie.
Par exemple un milliardaire de 70 ans, n’aurait plus besoin que d’une habitation et d’une somme d’argent estimable facilement, le reste serait donné aux bonnes oeuvres.
Evidemment ce genre d’opération comporte le risque de voir cet argent mal utilisé, et de plus il faut que la loi soit internationale pour éviter les fuites par la peur de la pauvreté pour soi-même.
En plus il faudrait calibrer les prix sur toute la planète pour éviter l’inflation, ce qui rendrait inutile l’opération. Cette idée n’étant pas sans rappeler le communisme, et les esprits étant bloqués à la prononciation de ce mot, ce ne serait pas facile quoi que moins difficile qu’à une époque où l’nformatique n’existait pas.
Et de toutes manière pour le communisme aussi, le problème n’était pas le système mais la moralité des humains, perfectibles par nécessité d’apprendre.
Ou alors une autre idée : de façon plus globale on peut mettre toutes les richesses privées en un seul lieu public, chacun serait dépouillé de Tout, mais en contrepartie chacun serait rémunéré de façon égale relativement à leur environnement monétaire.
Mais bon ce ne sont que des idées intermédiaires, qui ne feraient que retarder l’inéluctable et fatidiquement bénéfique soulèvement de la conscience populaire que la nécessité pousserait à se rassemble pour prendre en main eux-mêmes leur propre destin, et créer un système plus juste.
Certainement, les idées citées auraient lieu d’être, mais elles seraient mieux appropriées si c’était au sein d’un monde entièrement rénové, ayant abandonné la bourse, le capitalisme, les banques, les finances, la publicité, remplacé tout le commerce par une fédération commerciale dont le but est d’assurer le transport de l’information commerciale.
Ce même système informatique assurerait la répartition des tâches professionnelles, mais tout en se basant de façon algorithmique (composée mathématiquement) entre deux contradictions que sont les besoins du système en ressources humaines et les désirs et compétences de chacun.
Un tel système, aurait pour prérogative d’évaluer ce dont les humains ont besoin, que ce soit au niveau matériel ou au niveau psychosocial ; si par exemple la moitié des humains deviennent artistes ou bien religieux, dans ce cas le système aurait pour prérogative de les faire vivre, plutôt que de se faire vivre lui-même en tant que “système”.
On en revient pour ainsi dire à ce fameux aristotélicisme, qui interdit de telles contradictions et impose des choix, tout en permettant la survie de celui qui impose les choix et la destruction de ceux qui choisissent, quels que soient leurs choix.
Le fondement de l’erreur paradigmatique est précisément celle qui donne naissance à l’idée de survie du système et non survie des humains (création d’un macro-virus), cette erreur consiste à conférer une définition et ne plus jamais avoir à refaire le travail intellectuel qui a donné lieu à cette définition.
Ce serait donc un système fondé sur la souplesse et l’évolution, un système fondé sur la recherche d’un équilibre impossible théoriquement mais dont on peut s’approcher perpétuellement.
Exactement le contraire du capitalisme (système théoriquement viable mais menant à la destruction globale).
Citoyen
26/06/2006
merci pour cet éclairage nouveau de la réalité anglo-saxone et du dualisme naturel entre souveraineté nationale et impérialisme.
Lambrechts Francis
26/06/2006
Rupert Murdoch Loves Hillary Clinton.
Conservative Media Mogul To Host Fundraiser For Liberal N.Y. Senator
... The mating ritual of the unlikely allies has been under way for months ...
—http://www.cbsnews.com/stories/2006/05/09/politics/main1600694.shtml
Un commentaire :
—http://www.dmiblog.net/archives/2006/05/hillary_clintons_mating_ritual.html
There’s a lot of talk from the media and the pundit class about “red and blue America,” supposedly increased political “polarization” - but as my new book, Hostile Takeover details, that narrative is a deliberate farce designed to hide the very tightly-knit, bipartisan consensus in the Establishment that makes sure Big Money interests and the power structure are protected…
Lambrechts Francis
26/06/2006
‘Opposer Chine riche à Chine pauvre ne suffit pas à expliquer l’avenir du pays. La rupture plus essentielle se fera entre la société civile qui émerge et le Parti qui refuse toute évolution politique’ par GUY SORMAN.
http://www.liberation.com/page.php?Article=370881
Fab
24/06/2006
Un article en première page de THE AUSTRALIAN :
http://www.theaustralian.news.com.au/story/0,20867,19570919-601,00.html
Le cas de l’ Australie sur ce dossier me semble assez intéressant car c’est un pays qui, bien que pouvant être qualifié d’ anglo-saxon (et membre de l’ AUSCANUKUS), a déjà fait montre d’une certaine “originalité” dans ces choix de fournisseurs d’armement :
- Mirages III dans les années 1960
- Plus récemment, hélicoptères TIGRE vainqueur contre l’ APACHE américain.
De plus, les australiens gardent un mauvais souvenir de leur dernière collaboration aéronautique avec les Etats-Unis, je veux parler du développement du F-111, appareil dont la mise au point fut beaucoup plus longue et plus coûteuse que prévue, pour obtenir au final un avion aux performances plutôt décevantes.
Alors, l’Australie, première à quitter le navire ?
Lambrechts Francis
23/06/2006
En référence à ‘Crise économique’, crash : SI, SI, ON en parle !
Voici un site financier ‘CONTRARIEN’ pour relativiser les ‘nouvelles’ financières, pour écrêmer et analyser en perpective historique.
La qualité des signatures, l’expérience, l’honnêteté, de la philo… volià qui fidélise.
Et, bien sur, gérer vos millions(ards).
*** http://www.la-chronique-agora.com ***
avec ‘La chronique du jour’ par Philippe Béchade (Parisien, co-fondateur de Cercle Finance, leader de l’analyse)
- ‘Nous sommes dans l’irrationnel le plus total’ (*)
- ‘L’étude de Merrill Lynch est un torchon.’
- ‘remettre les choses dans l’ordre à propos de votre modèle britannique’
(*) Tiens ? sans l’irrationnel que devient le rationnel ? Nos catégories nous enferment, est ce du virtualisme ?
CMLFdA
23/06/2006
Depuis la réunion du 15 juin entre US-UK pour tenter de trouver une application concrète à l’accord Bush-Blair, je ne trouve que des articles (Def News, par exemple) qui semblent insinuer que les problèmes de transfert de technologie et de “operational sovereignty” des Anglais ont été résolus, ou sont sur le point de l’être… tout est pour le mieux, semble-t-il. Les Anglais satisfaits signeront donc le MoU pour la phase de production et le contrat d’achat des F-35… Plus personne ne parle de la conversation entre Reid et Alliot Marie de Janvier et d’un possible procurement de Rafale M. Richard North s’est calmé...
Je suis en train de travailler sur le programme F-35 en Italie, et je demanderais à tous les lecteurs, et bien entendu également à Philippe Grasset et son équipe, de nous informer s’ils trouvent des informations hors des MSM ou ont des infos plus spécifiques sur les négotiations actuelles entre les Italiens (et autres partenaires) et les USA. Merci d’avance! L’Italie doit bientôt prendre une décision et je suis impliquée dans cette affaire. L’Aeronautica Militare Italiana et l’industrie (avec peut-être quelques reserves?) sont en train d’essayer d’imposer le contrat quasiment signé au nouveau gouvernment, je crains que le gouvernment Prodi ne tente même pas de mettre en question ce qui a été décidé d’avance par quelques personnages obscurs, derriere des portes fermées. Le parlement sera mis devant le fait accompli. Autre chose: l’Italie n’a même pas l’exigence de souveraineté operationnelle.. dans un recent article de Def News, un officier anonyme des forces armées disait (en gros): tout va bien pour nous dans le programme, nous sommes en train de préparer la base de Cameri pour accueillir la chaine de montage et le centre FACO (où les Hollandais viendront aussi, ammortissant ainsi les frais), et pour nous il n’y a aucun problème avec les Americains car nous ne demandons tout de même pas les “source codes” ni la recette de la technologie futive du JSF!!! Nous nous contenterons de ce que le Américains veulent bien nous dire (need to know basis) et nous les appellerons lorsque nous aurons besoin de faire qq chose à nos avions. D’ailleurs, des gens de Lockheed Martin viendront travailler avec nous à Cameri. Cela signifie-t-il que l’Italie n’a aucune envie d’être autonome sur ses avions et de pouvoir effectuer les upgrades et adaptations qu’elle désire? Rien de tout cela n’a été discuté en public, pas même dans les couloirs des bureaux du nouveau ministre de la défense et de ses sous secrétaires….. Bref, il faut agir vite, au moins tenter de lancer un débat. Merci d’avance de toute l’aide que vous pourrez nous apporter.
Poalo Scampa
22/06/2006
Résumé.
Lancées à très grande vitesse, les particules alpha ionisent les atomes qui leurs font obstacle en arrachant un ou plusieurs électrons à leur cortège électronique. Chez le vivant, les perturbations de la chimie cellulaire provoquée par lionisation des « atomes-bio » induisent le cancer. La dispersion aérienne de ces microscopiques bombes radio-biologiques à effet pathologique retardé sonne le glas de lhumanité et de la vie.
Les particules alpha.
Les particules Alpha sont des éclats datome composés de 2 neutrons et 2 protons accolés qui sont expulsés du cur de latome radioactif à la vitesse denviron 20.000 Km/s. Lancées à très grande vitesse, les particules alpha ionisent les milieux qui les freinent en arrachant un ou plusieurs électrons au cortège électronique des atomes ambiants. Normalement électriquement neutres ces atomes seront ainsi momentanément polarisés et, lorsquils participent à la construction atomique de la vie biologique, leur fonction moléculaire sen trouvera dès lors dangereusement troublée.
Faible pénétration mais forte irradiation.
Ces lourdes particules accélérées, électriquement chargées et trop « grosses » pour ne pas rencontrer dobstacles sur leur trajectoire, ioniseront les atomes percutés et environnants dautant plus intensément que leur freinage sera brusque. Cette distance de freinage dépendra bien sûr étroitement de la densité du milieu traversé. Plus le milieu sera dense, plus la distance de freinage sera courte et, en retour, plus lionisation locale de ce milieu sera forte; toute lénergie cinétique de la particule se dissipant alors sur un très faible volume de matière et datomes. Par conséquent plus la trajectoire du projectile sub-atomique est courte (ou mieux, plus elle est écourtée car cest le milieu atomique quelle parcourt qui la freine), plus chaque point de lespace traversé aura de probabilité de sen trouver ionisé.
Pour autant, dire que les capacités de pénétration dans la chair des particules alpha ne dépassent pas 50 micromètres (1/20ème de millimètre dans lequel il y a une dizaine de cellules biologiques empilées) cest par un certain côté en occulter le péril effectif. Le pouvoir de pénétration des particules alpha est, en effet, en quelque sorte inversement proportionnel à leur pouvoir de destruction. Moins les alpha iront loin, plus lionisation sera concentrée dans un espace réduit, plus la dévastation des cellules qui résident dans cet espace sera probable.
Lirradiation des molécules stimule le cancer.
Ce sont dès lors des particules particulièrement meurtrières lorsque tirées depuis lintérieur de lorganisme à proximité des cellules. Une fois installées in situ, les masses radioactives alpha peuvent alors concentrer leur pouvoir dionisation sur des cibles moléculaires infiniment petites mais vitales au niveau histologique. Lionisation des atomes des molécules affecte en effet très gravement les propriétés chimiques cellulaires et en particulier les propriétés chimiques de leur ADN en entraînant des « malformations cellulaires »: lirradiation induit dirréparables mutations cellulaires cancéreuses.
Cancer généralisé.
Les particules alpha émises par les radio-éléments comme luranium, le plutonium ou laméricium sont des particules infiniment petites et infiniment périlleuses lorsque tirées à proximité des cellules. Leur action nocive sur les êtres vivants opère à léchelle atomique de manière invisible et insensible. Ce sont des projectiles «radio-biologiques » de dimension sub-atomique qui attaquent des cibles de taille atomique. Elles nagissent pas au-delà de cette dimension. Elles ne perforent pas les tissus, ne trouent pas les cellules comme le fait une balle de fusil. Au sens premier du terme ce sont des bombes atomiques. Elles irradient dans linfiniment petit et ionisent les molécules. Elles perturbent le fonctionnement des « atomes de vie ». Ce sont des projectiles sub-atomiques « anti-molécules» qui attaquent les bases physiques et chimiques de la vie de la cellule. Les cellules entrent dans leur court mais dévastateur rayon daction dès lors que la taille des poussières radioactives qui les émettent se font si infinitésimales quelles envahissent sans difficulté lorganisme, sinstallent à proximité des cellules, les pénètrent même. Immobilisées dans les tissus ces poussières micrométriques voire nanométriques se transforment alors en de véritables bombes sales cellulaires à effet pathologique général retardé. Les poussières radioactives « alpha » sont en cela de véritables armes de destruction massive de taille microscopique qui contaminent chaque organisme qui les respire ou les ingère. La dispersion dinvisibles aérosols radioactifs par milliers de tonnes durant les dernières guerres « contre le terrorisme » sonne déjà au lointain le glas de lhumanité et de la vie. Il nest plus un mètre cube dair qui ne soit empoisonné. Les nanoparticules volent loin, beaucoup resteront en suspension à jamais. (Leur surface prend le dessus sur leur volume: elles « volent »). La biosphère est devenue une chambre à gaz radiologique à effet différé. Il suffit dun peu de patience. Le cancer généralisé se fait toujours attendre. Ce ne sont que de pauvres bombes à cancers à retardement.
Paolo Scampa
Vice-président de lAIPRI
Bibliographie.
Caracteristics of particles and particle dispersoids, C.E Lapple, Stanford Research Institute Journal, Vol 5, p.95, Third Quarter, 1961 In D.R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and physics, Taylor & Francis, CRC Press, USA, 2006.
Handbook of chemistry and physics CRC Press, USA, Edition 1972-1973, page B-25. “Because of the high rate of emission of alpha particles and the element being specifically absorbed by bone marrow, plutonium, as well as all the other transuranium elements except neptunium, are radiological poisons and must be handled with special equipment and precautions.”
Le bombardement du cytoplasme peut induire des mutations de l’ADN nucléaire, Charles Day. http://www.raraf.org/sites/larech.htm
Les rayonnements, lAdn et la cellule, Clefs CEA, printemps 2000. Sur web in http://www.cea.fr/fr/Publications/clefs2.asp?id=43
Plutonium, poumons et effets de proximité , M.E. André, in ETUDES & EXPANSION, n° 276, 1978. Sur web in http://users.skynet.be/mauriceandre/
The effects of nuclear weapons, S. Glasstone, J. Dolan, 1957. Voir chapitre Internal hazard http://www.princeton.edu/~globsec/publications/effects/effects12.pdf -The general biological effects of nuclear radiations from internally deposited sources are the same as those from the external sources. However, it should be noted that even a small quantity of radioactive material present in the body can produce considerable injury.-
Un nouveau panorama des risques sanitaires de luranium, B. Smith, A. Makhijani, in Énergie et Sécurité No. 32, Institute for Energy and Environmental Research, 2005, http://www.ieer.org/ensec/no-32/no32frnc/durisks.html - Luranium, y compris luranium appauvri (UA), est généralement plus dangereux pour une personne quand il pénètre à lintérieur du corps, que ce soit par ingestion, inhalation ou par des lésions de la peau (un contact prolongé peut aussi aboutir à une dose dirradiation externe significative). À lintérieur du corps, luranium crée des risques à la fois en tant que métal lourd toxique et en tant que matière radioactive.-
MHB
22/06/2006
Tout comme lors du (Premier) Congres de Vienne, ce Second Congres de Vienne - mal-nomme “Sommet Ransatlamntique de Vienne - a revele que les Dirigeants occidentaux n ont pas change ... pres de deux siecles apres.
Comme a dit Hawkins a Pekin: ” il va bientot faire tres chaud, il est temps de penser a changer de planete”.
Moralite: “reservez vos places et achetez vos billets des maintenant aupres de Virgin Inter-Galactic Spaceline”
maurizio@blondet.it
22/06/2006
peut etre ça va vous interesser: un autre “succes “de Dubya.
Russia, Italy to Create Bank
Russia and Italy agreed Wednesday to create a jointly owned merchant bank
for the promotion of economic relations between the two countries, the
Radiocor news agency said, citing the Italian prime minister, Romano Prodi.
The bank will be equally owned by Italian and Russian financial institutions
and will help increase investments between the two countries.
Banca Intesa, Italy’s second-largest lender, will coordinate the project on
the Italian side, Radiocor said, citing Prodi.
Other Italian companies interested in the project are Generali, Enel,
Finmeccanica and Indesit, according to Radiocor.
The Russian part of the venture will be coordinated by state-owned lender
Vneshekonombank, Radiocor said. (Bloomberg)
Vladimir Putin Passes the Energy Charter
// On his own terms
Russian President Vladimir Putin met with
Italian Prime Minister Romano Prodi yesterday in the Kremlin and told him
that Russia would observe the Energy Charter in relation to Italy without
the Russian parliament even passing it.
Kommersant special correspondent Andrey Kolesnikov was stunned by that
statement after listening to repeated criticism of the charter by Putin for
the past few weeks.
Prodi met with
Putin many times in the
capacity of chairman of the
European Commission, as Putin reminded him. The Russian president did not
look as though he were in a good mood. As the two leaders spoke about their
countries’ economic ties, Italian journalists moved progressively closer to
them. Finally, Prodi interrupted Putin to suggest that they be dismissed.
“I have informed my colleague in detail of my negotiations with the
president of Iran,” Putin said, changing the subject, “and we have agreed to
Russian-Italian consultations on that topic.”
“We no longer have energy relations as seller and client,” Prodi announced.
“After our negotiations, it is a matter of Italy’s presence on the Russian
market and the Russian presence on the Italian market.”
Kommersant was able to learn that the leaders
discussed relations between the Italian ENI and
Gazprom.
ENI along with the German BASF is to help Gazprom get access to the European
gas distribution system in exchange for the right to develop gas fields in
Russia. The leaders discussed those companies’ participation in the
construction of the Samsun-Ceyhan gas pipeline in Turkey to give Russian gas
access to Israel, Greece and the south of Italy.
“Of course, we are quite concerned that Ukraine is not pumping Russian gas
into its underground reservoirs,” Prodi said, a real political gift to
Putin. “We would like to avoid the risks that we faced last winter and we
will do everything we can so that the reservoirs are filled and we can meet
next winter calmly.”
“It is extremely important for us to hear about the possibility of Russian
energy companies gaining access to Italian markets,” Putin announced, “in
exchange for the participation of Italian companies working on the
electricity, oil and gas markets of Russia. In essence, that is the
implementation of the Energy Charter without its formal ratification by the
Russian parliament. We are ready to do that [observe the charter], but not
for everybody, only for those who consider us equal partners.”
That ended the formal part of the talks. A journalist asked about the talks
between the Russian and Iranian leaders in Shanghai.
“For Italy, Iran is trading partner number one,” Prodi stated. “Even though
we are not in the six,’ who are participating in the discussion of the
Iranian dossier, it is of vital importance to us.”
“We will consider Italy’s position in the course of the negotiation
process,” Putin added.
by Andrey Kolesnikov
All the Article in Russian
as of June 21, 2006 1992-2004 ZAO Kommersant. http://www.kommersant.com
Source: Xinhua UPDATED: 09:55, June 21, 2006
Russia, Italy agree to open energy markets to each other
Russia
n and Italian
leaders said on Tuesday their countries will open energy markets to each
other’s investors.
Following talks in the Kremlin, Russian President Vladimir Putin and Italian
Prime Minister Romano Prodi agreed on access by Russian energy companies to
the Italian market in exchange for access by Italian companies to oil and
gas extraction in Russia.
“In fact, we are implementing the Energy Charter’s supplementary protocol
without formally ratifying the document in parliament,” Putin was quoted by
the Itar-Tass news agency as saying.
Despite European pressure, Russia has not ratified the Energy Charter, a
document that would require it to open its export pipeline network and other
energy assets to foreign investors.
Prodi said Italy
and
Russia have opened “a new phase of energy cooperation.”
“We no longer have the relations of a seller and a buyer. Russia will be
present on the Italian market in the production of electric power,” the
Italian leader said.
The two leaders also witnessed the signing of an agreement between Russian
aircraft maker Sukhoi and Italian aerospace and defense company Finmeccanica
on cooperation in a civilian aircraft project.
________________________________________
http://www.gulf-times.com/site/topics/article.asp?cu_no=2&item_no=93167&vers
ion=1&template_id=48&parent_id=28
Russia, Italy agree to open markets
Publish Date: Wednesday,21 June, 2006, at 09:56 AM Doha Time
AFP
Russian president Vladimir Putin (right) shakes hands with Italian Prime
Minister Romano Prodi prior to their talks in the Kremlin in Moscow
yesterday
MOSCOW: Russian President Vladimir Putin and Italy’s Prime Minister Romano
Prodi announced yesterday they had agreed to open energy markets to each
other’s investors.
Speaking at the Kremlin, the two leaders said that Russian companies would
be allowed to invest in the Italian consumer market, while Italy’s energy
companies could take part in Russian production.
“We have started a new phase of collaboration in the energy sphere. This is
not only seller-to-buyer, but involves Italy’s presence in energy production
in Russia, as well as a Russian presence downstream in energy consumption in
Italy,” Prodi told journalists.
Putin said such cooperation was possible between Russia and any countries
“that come toward us and deal on an equal basis.”
The leaders gave no details about the agreement, which comes as Russia and
the European Union remain unable to agree on a wider-ranging deal known as
the
“energy charter.”
Europe is increasingly nervous about over-dependence on Russian gas and oil,
as well as being concerned that investment in Russia’s energy fields is
insufficient to guarantee needed output in the future.
The European Union in particular wants to see an end to state-run giant
Gazprom’s de facto monopoly on gas exports and greater access for European
energy companies to Russia’s gas market.
Moscow, which is enjoying the fruits of high energy prices, demands in
return greater access to EU markets, including in the gas retail sector.
Tensions between the European Union and Russia heightened in January when
Gazprom, which accounts for 26 percent of EU gas supplies, turned off the
taps to Ukraine in a price war that hit supplies some European countries.
Since then, a war of words has erupted as the EU reassessed its energy
policy and pledged to look toward other energy forms and suppliers. - AFP
_______________________________________________
http://www.kommersant.com/page.asp?idr=529&id=684020
June 21, 2006
Italians Find Way into Russian Aircraft Industry
The state
Sukhoi holding and the Italian
Finmeccanica have found a way to circumvent restrictions on foreign
investors’ participation in the authorized capital of Russian aviation
enterprises. The Italians have been allowed to buy 25 percent plus one share
in ZAO Sukhoi Civil Aircraft, which is creating the Russian Regional Jet,
one of three state-supported projects to replace the Tu-134 on
middle-distance flight. The exception was made as a part of an interstate
agreement between the two countries. No changes will be made in Russian
legislation, but it is possible that more deals of the type made for
Finmeccanica will be made in the future. There are a number of foreign
companies that would like access to the Russian aviation industry.
Sukhoi and Finmeccanica executives signed an
agreement on strategic cooperation in the RRJ project yesterday in the
Kremlin in the presence of
Russian President Vladimir Putin and Italian
Prime Minister Romano Prodi. Finmeccanica subsidiary Alenia Aeronautica will
purchase the Sukhoi Civil Aircraft stock and finance no less than 25 percent
of the business plan for the creation of the RRJ, which is estimated at $1.5
billion and is to be completed by 2008, including the manufacture of
Russian-French SaM 146 airplane engines. The company has yet to be assessed
by either side.
The deal will be approved by the Russian and Italian governments and sealed
by the end of the year, according to Sukhoi sources. The 1998 Russian law
“On State Regulation of the Development of the Aviation Industry,” the
maximum a foreign company, individual or affiliate of a foreign company can
own in Russian organizations that develop, produce, test, rebuild or use
aircraft technology is 25 percent minus one stock. The interstate protocol
to remove that restriction is still being discussed by Russian and Italian
government agencies, according to Sukhoi sources. The state Sukhoi holding
owns 95.85 percent of the stock in Sukhoi Civil Aircraft.
Finmeccanica SpA is Europe’s largest military aircraft producers. Its
turnover in 2005 was EUR11.5 billion and net profit almost EUR400 million. It is
developing both civil and military aircraft, including the ATR 42 and ATR
72.
by Sergey Ryzhkin, Konstantin Lantratov
_________________________________________________________
Wrap: Russian, Italian leaders focus on energy, Iran nuclear program
22:01
|
20/ 06/ 2006
Print version
MOSCOW, June 20 (RIA Novosti)-Russia and Italy reached an agreement Tuesday
on reciprocal access in the energy sphere and set out common positions on
Iran’s controversial nuclear programs.
After Kremlin talks on his first foreign visit since becoming Italy’s prime
minister in April, Romano Prodi said Russian companies would receive access
to Italy’s energy market in exchange for Italian companies’ obtaining access
to Russian oil and gas deposits.
Russian leader Vladimir Putin praised the idea, which comes against the
backdrop of suggestions from Russian energy companies, in particular natural
gas giant Gazprom, that access to European assets was being blocked and
European complaints that access to mineral deposits in Russia was being
denied under security considerations.
“It is extremely important to hear [proposals] on Russian energy companies’
access to the Italian market in exchange for our willingness to give Italian
companies access to oil and gas production on Russian territory,” Putin
said.
The president said Russia was ready to grant access to its mineral resources
to any countries that were prepared to engage in equal partnership, such as
Germany and its energy corporation BASF, which is a Gazprom partner in a
multibillion dollar project to build a gas pipeline direct from Russia to
Europe across the Baltic Sea.
“In essence, this is implementing the additional protocol to the Energy
Charter without the Russian Federation’s formal, legal ratification of this
document,” Putin said.
Putin said in May the Energy Charter meant free access to production and
transportation infrastructure, but added: “The question is what will we get
in return? We ask where your deposits and pipelines are. If [Europe] does
not have any, then we have to look for other areas of cooperation.”
The president said Russia was ready to open up its deposits to foreign
companies, but only from those countries that were ready to cooperate on an
equal footing.
Prodi, a former president of the European Commission, also said that Italy
would do everything possible to help Ukraine create natural gas reserve for
the winter. He said Italy was concerned by Ukraine’s failure to make a
strategic reserve and would like to avoid the risks it had faced last
winter.
In a dispute with Gazprom over the price it paid for Russian natural gas,
Ukraine took Russian gas bound for Europe from pipelines across its
territory after the Russian company cut off supplies destined for Ukraine,
which left European consumers, including Italy, facing shortfalls.
The two members of the Group of Eight industrialized nations also agreed to
work out a mechanism for consultations on Iran’s controversial nuclear
program.
“Italy is one of Russia’s most important partners in Europe. Interaction
with Iran is very important for the Italian Republic since the volume of
economic contacts is very large,” Putin said. “In formulating our positions
in the negotiating process [on Iran’s nuclear problem], we will take Italy’s
position into account.”
Russia has substantial interests in the Islamic Republic - it is building a
nuclear reactor in the country - and Prodi, a, said he had stated publicly
that Iran was Italy’s no.1 commercial partner.
With many countries pushing for economic sanctions to be imposed on Tehran,
Putin also spoke in favor of returning the issue to UN’s nuclear watchdog,
the International Atomic Energy Agency, in the wake of a meeting last week
in China with Iran’s president.
“In essence, the UN Security Council is already considering Iran’s nuclear
program, but our objective is to use the negotiating process between the six
countries and Iran to return this issue to the IAEA,” he said. “And judging
by what I heard from [our] Iranian partners in Shanghai, this is entirely
possible.”
V___________________________________
Meanwhile In Vienna, Bush feels the heat and the CFR worries and makes
things up…
http://www.cfr.org/publication/10940/for_useu_a_wary_embrace.html
* For U.S.-EU, A Wary Embrace
Updated: June 21, 2006
Prepared by:
Michael Moran
Determined to present a unified front to Iran on nuclear proliferation,
President Bush and the current leader of the European Union, Austria’s
Chancellor Wolfgang Schüssel,
warned Tehran (VOA) to
respond soon to a recent offer of political and economic inducements or face
a UN Security Council debate on economic sanctions. The two also cautioned
North Korea against sabre-rattling in East Asia.
But dissonance continued on other fronts and forced Bush to accept the
inclusion of language in the summit’s
joint
communique meant to address
European concerns
(Deutsche Welle) about a variety of moves in the U.S.-led “war on terror,”
including the detention without charge of hundreds in Guantanamo Bay, Cuba.
The leaders of the world’s two largest economic blocs failed to settle on a
formula to lower agricultural subsidies, an issue which threatens to
undermine the world trade talks due to resume in Geneva next week. While
Bush told a post-summit news conference he is
committed to a deal (BBC),
The Heritage Foundation’s Nile Gardiner notes “
it looks increasingly
unlikely that an agreement will be reached at the World Trade Organization
by the end of July as originally hoped.” The subsidy issue in the Doha trade
round is explained in this
Backgrounder.
CFR’s top analyst on Europe, Charles Kupchan, says unity on Iran far
outweighs other EU issues in American eyes right now. Kupchan tells Bernard
Gwertzman in an interview that transatlantic ties are much improved since
2003, when differences over the Iraq war created a major rift. Yet “
Bush remains very unpopular among
the European public,” Kupchan says, which means EU pressure for action on
the
status of detainees at
Guantanamo Bay, the probe into alleged Marine
revenge killings at Haditha in Iraq,
and the
rendition of terrorist
suspects. As the Financial Times notes, the United States ranks first in a
new
Harris poll that asked European citizens to name the country which poses the
greatest threat to world stability. The annual
Pew Research Center
survey showed America’s image abroad continues to deteriorate, as explained
in this
Backgrounder.
For all the disagreement, the communique does present a united front on
Iran, which is
mulling a U.S.-European inducement package (AP) aimed at getting it to
eschew nuclear weapons development. Both the European Union and the United
States stressed the importance of maintaining concerted pressure on Iran to
Russia, which has been reluctant to support sanctions against Iran, and
which hosts the annual Group of Eight (G-8) summit in St. Petersburg next
month.
In a meeting with Italy’s new prime minister, Romano Prodi, on Wednesday,
Russian President Vladimir Putin
favored continued IAEA
monitoring (RIA Novosti), but stopped short of supporting sanctions. He
noted the issue was discussed at last week’s meeting of the Shanghai
Cooperation Organization and stated, “our objective is to use the
negotiating process between the six countries and Iran to return this issue
to the IAEA. And judging by what I heard from [our] Iranian partners in
Shanghai, this is entirely possible.” Putin plans to discuss the Iran
situation with Bush during the
July meeting (FOX).
CFR’s
Russia Task Force Report
examines Moscow’s strained ties with Washington.
xxx
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