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Psychanalyse de l'étatisme international - Le Nouveau Fascisme

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  04/07/2006

Psychanalyse de l’étatisme international

Le Nouveau Fascisme
w4lk - 60703

Ceux qui s’appelaient eux-mêmes des Nazis avec fierté déclenchaient-ils autour d’eux à leur époque la même révulsion qu’aujourd’hui ?
Non. Seul le recul historique permet d’associer ce terme avec celui de Génocide.
Quand l’un accuse l’autre de “Nazi” de nos jours, il l’accuse de se trouver à l’origine d’une apocalypse potentielle (si ses idées étaient déployées), et ce qu’il y a de plus violent dans ce qualificatif, ce n’est pas le mot “nazi” mais la supposée ignorance qui germe de façon dangereuse et aveugle.

Ainsi celui qui insulte se place supérieurement par rapport à l’autre et se fait lui-même accuser du même mal, non sans raison puisque le procédé que je viens de décrire est sous-jacent en vérité.
Sous-jacent, implicatif, et subconscient. C’est à dire qu’il est transféré dans l’autre cerveau, qui doit bien se défendre de ce transfert illicite, car il le considère comme inadmissible.

La question est double :
- était-ce si grave d’être nazi à l’époque
- qu’est-ce que le nazisme moderne ?

1. Il est certain qu’à l’époque il n’y avait pas seulement deux groupes de populations, les méchants et les gentils, le mal et le bien. Cette vision manichéenne n’a pour seule utilité que de faciliter le travail du cerveau paresseux et incapable.

On peut dire qu’il y avait ceux qui étaient immergés dans cette maladie pathopsychosociale, ceux-là, sont autant des victimes que les schizophréniques ou les tueurs ayant commis des crimes de guerre dès leur enfance.

Ceux qui se ralliaient à ce groupe par choix, eux sont un peu plus coupables, puisqu’ils ont préféré la soumission en toute conscience à une cécité mentale qui avait pour fonction, toujours la même, de faciliter la pensée réflective, de convenir socialement d’un catalyseur à leur névrose. Dans ces groupes dominant-dominés, les dominés remettent de façon inconsidérée la responsabilité de leur pensée au fou qui se masturbe mentalement devant eux, sous leurs applaudissements énergiques.

L’autre groupe “en face” pourrait être qualifié de résistants, car ils refusaient l’appropriation par autrui de ce qui conduisait leur développement psycho-affectif, dont personne à l’époque n’avait soulevé l’importance capitale, puisque c’est elle qui rééquilibre l’intelligence…
Aujourd’hui encore, bien que la science ai déjà conclu cela, les peuples l’ignorent, et continuent de croire en la véhémence de leurs chers politiciens.

Mais le principal groupe qui agissait sans le savoir était celui que les statisticiens nomment “les indécis” : ceux qui sont sans opinion, ou en fait, deux groupes distincts :
- ceux qui n’en pensent rien et qui donc n’agissent pas ;
- et ceux qui ont une pensée réflective personnelle élaborée mais qui se plient aux exigences de leur époque.

Ce grand groupe est finalement amplement majoritaire, impotent, manipulable facilement, et doux comme un agneau, bref comme n’importe quel peuple, sur n’importe quelle planète…

Sa non révolte, son indécision et son inexpérience sont finalement bien plus responsables de la libre montée du nazisme que leurs acteurs psychopathogéniques, en face desquels un groupe très minoritaire d’intellectuels désarmés et fuyants, opprimés, les résistants, n’ont que très peu de chances de s’en sortir, à moins qu’ils n’arrivent à stimuler un soudain réveil des masses.
Comme ce qui se passe, pour l’échelle mondiale, en ce moment en Amérique latine, consécutivement à plusieurs siècles de mensonges et de crimes orchestrés contre les “pauvres” (ceux qui vivent dans la forêts ou de leurs terres étant considérés de façon malsaine comme des pauvres).

2. Qu’est-ce que la fureur de nos jours ? Comment est-elle mise en oeuvre, en quoi consiste la tyrannie ?
Ces mots qui paraissent désuets, n’ont jamais été désactivés dans les faits. Seulement ils sont restés associés à ces époques lointaines et passées, révolues, résolues, faisant croire à une “modernité” qui montre patte blanche ; qui donne bonne conscience.

Quand une masse de licenciements a lieu par exemple, elle renvoie au suicide ou au minimum au choc psychologique tout un groupe de gens, en vertu d’une stratégie commerciale à laquelle ils ont pourtant participé. La violence morale peut alors se définir comme étant ce rapport entre la raison d’agir et l’acte.

Mais aussi, il y a pire, le déni de l’intégralité de l’acte accompli est une violence encore plus pernicieuse et douloureuse, “une deuxième couche”. Par exemple s’il demeure estimé que la mise en quarantaine des ouvriers n’est pas si grave, qu’ils n’ont qu’à trouver un autre job, que s’ils ne le font pas ils sont paresseux, cela tombe comme une insulte après le choc asséné.
Dans ce cas, on vient de décrire ce qui est licitement qualifiable de “brutalité” ou d"agression”.

Israël pratique cette violence morale d’une manière tout aussi démente envers ses frères Palestiniens. Nous, de loin on peut se dire qu’ils ont été stimulés, ou influencés, par la façon de faire dictatoriale des Etats-unis : cela est très visible. Mais avant d’en venir à la façon des les Etats-Unis motive Israël à se comporter comme eux, afin “de faire moderne”, tout en étant sans le savoir victimes d’une manipulation qui a pour but la vente d’arme orné d’un dédain d’autant plus dégueulasse que pendant ce temps, le focus des pensées est détournée d’Irak où l’intervention américaine a fait l’effet d’un véritable carnage (là aussi on a pu assister à la résurgence de la violence physique en plus de la psychologique), avant d’en venir là, on peut déjà étudier la violence israëlienne : comment elle se dissimule hypocritement.

En effet, bien que détenteur d’un millier de prisonniers palestiniens, parmi lesquels des hommes d’état, Israël trouve dans l’enlèvement d’un seul, oui un seul de ses soldats comme un affront qu’il ne peut supporter. Cela s’appelle du terrorisme, dans la mesure où la terreur, rend disproportionnées les raisons d’agir.

Dans le même temps ils accusent les autres de terrorisme, bien que ceux-ci ne fassent que se défendre avec des armes fabriquées artisanalement, là où Israël bénéficie du top de la technologie américaine.
Au grand dam d’EADS et de la France qui auraient bien aimé obtenir ce marché des avions de combat…

Voyons maintenant la terreur qu’ils répandent avec ces outils :
Outre le fait de tirer effrontément sur une plage palestinienne avec un navire de guerre, Israël niera avoir eu connaissance de ces agissements. Ce n’est pas tant le mensonge que l’affront qui constitue une violence morale. Cette violence, est bien plus terrible que si elle était physique, puisque les victimes, tout le peuple visé symboliquement, restent traumatisées par un incompréhensible illogisme inséminé dans leur pensée.

Quand une petite fille qui rentre de l’école est abattue dans le dos sous prétexte qu’elle est supposée porter une bombe dans son sac, l’émotion étrangle encore les palestiniens qui n’en sont pas encore à se demander pourquoi le militaire était en train de tirer tout en déclarant “le problème est réglé, OVER, ahaha!” ou même pourquoi alors, si il y avait une bombe dans le sac, a-t-il tirer au travers…

Une autre violence consiste à utiliser la technologie de pointe pour ne détruire les infrastructures qu’au moment où ils s’assurent qu’il n’y a plus personne dedans.
Non seulement la quantité de morts de parts et d’autres n’a aucune commune mesure (un rapport de 1000 peut-être), mais qui-plus-est, ils visent entre les gens.
De cette manière la communauté internationale ne relate que des destruction matérielle, sans grande portée sur les émotions des gens qui regardent la télé, ce qui permet de déguiser le crime commit : couper les routes, les ponts, la centrale électrique, les hôpitaux…

Tandis que l’agression sonore qui consiste à faire des “Bangs” (franchissement du mur du son) de façon continuelle, elle, n’a pas même sa place dans l’actualité tant ça semble “mineur”, alors que son but réel est la propagation de la terreur, empêcher de dormir (signifiant évident de la mauvaise conscience par procuration, c’est à dire dont l’agresseur se défait, et qu’il stimule chez sa victime).

Une autre forme de violence morale est visible dans un témoignage d’un voyageur s’étant rendu en Palestinienne puis en étant revenu : de très grande valeur, ce témoignage montre à la fois combien les “gadgets” électroniques sont “non soigneux”, mal étudiés, ou plutôt étudiés pour provoquer des ennuis, soucis, et diverses montées de stress : enfant bloqué entre deux porte pendant une heure, voix électronique odieuse laissant supposer qu’aucun humain ne veut faire ce travail de douane, etc etc…

Revenons à quelque pratiques made in USA (Mad in USA) utilisées à Guantanamo. Je pense à la diffusion d’une musique des Beatles, à un volume sonore rendant sourd, et en boucle pendant une durée faite pour rendre fou. Mais cela n’est pas aussi insidieux qu’ils n’en sont capables, à part le fait évidemment que cela soit difficile à relater, et que la lésion provoquée soit difficile à évaluer.
Le parallélisme avec l’opération “bangs dans la nuit” est flagrant ! Pourtant il est quasiment certain que ces deux émergences (solutions) ne soient pas liées par un même chef de guerre, mais par une même démence.

La violence psychologique est l’ensemble des moyens permettant d’obtenir des lésions dont les bourreaux eux-mêmes n’ont pas de réelle conscience ou connaissance, c’est surtout comme cela que je définirais le nouveau nazisme.
En fait par l’expérimentation quasi animale, “on dirait” que leur subconscient fait subir à autrui ce qu’ils refusent de subir eux-mêmes, comme pour voir l’effet que ça fait, et ainsi s’en sentir dégagés ; c’est à dire guéris.

Une des folies premières des civilisations modernes étaient l mauvaise gestion des déchets qui provoquait ensuite des maladies, ce qui a permit de découvrir l’existence des “microbes”.
Je pense que c’est la même chose qui se passe, mais dans une dimension psychologique. Ce sont des microbes, qui se développent parce que la mauvaise méthode pour s’en défaire consiste à les projeter sur autrui.
Cela est parfaitement cohérent avec le principe d’holocauste, c’est à dire qui est ce qui arrive si un seul se permet une ineptie, et (donc) si potentiellement tout le monde fait pareil.

Et non seulement cela est pratique de manière odieuse et inconséquente, mais cela est, comme dans tous les cas de psychopathologie, retourné contre les agressés, qui sont pointés du doigt comme étant des gens très mauvais et vilains.

Cette manière de procéder est caractéristique.
Elle a pour triple effet de minimiser les crimes commis à leur encontre, d’excuser ces crimes, et surtout de leur conférer une certaine logique : qui se répand dans les esprits candides dès lors que ceux-ci n’y voient que du feu. Et dès lors, il y adhèrent, du simple fait qu’il n’y soient pas opposés ou qu’ils n’ont pas les moyens de les critiquer, moyens qui procèdent d’une véritable science.

—-

Ainsi on peut revenir à l’apathie internationale face aux exactions commises sur des peuples sans défense et stigmatisés avec la complicité et la condescendance du groupe des apathiques, les “sans opinion”.

Ce même “journalisme” qui s’était fait pour lettre de noblesse de ne pas déformer l’information qui lui parvenait s’est retrouvée totalement accusable de complicité de crime contre l’humanité en raison justement du fait qu’ils n’ont pas su analyser l’information qui leur parvenait.
Ainsi ils distillaient dans la population les états d’esprit ou “idées programmantes” qui étaient à l’oeuvre de cette nouvelle forme de nazisme insidieux.
Ces “idées programmantes” étant un ensemble complexe et non liés entre eux de faits divers qui ont pour but inconscient la préparation à l’acceptation d’un mensonge grossier.
(le fait que j’utilise le passé dans cette phrase est à but thérapeutique, eh oui!)

Par exemple sans “terrorisme” + “AlQuaida” (qui est un mot inventé par la CIA, maintenant on le sait), + “axe du mal”, l’attentat du World Trade Centre (Centre Mondial du Commerce = “centre névralgique”) aurait tellement laissé perplexes que les arguments qui tendent à prouver que son origine est américaine en vérité auraient été visibles bien plus tôt.
Mais là aussi, peu importe la maltraitance morale, le foutage de gueule évident, le but de l’opération étant seulement qu’il faut 10 ans minimum aux peuples pour réagir, ce qui laisse le temps de s’approprier les marchés nécessaires à la survie du système capitaliste (ou à l’assouvissement de Pouvoir).

Si je racontais mon histoire personnelle vous verriez qu’elle est exactement la même que ce qui arrive au monde, sauf que cela m’a conduit à m’en isoler pendant de nombreuses années pour pouvoir y réfléchir longuement.

Le problème est que la communauté internationale n’aura pas ce luxe.
Déjà la Chine et la Russie adoptent, avec un train de retard, “pour être dans le coup”, les méthodes psycho-dictatoriales émises et instillées par les Etats-Unis.

En fait eux-mêmes ne sont pas directement responsables, mais ils représentent joliment sa figure si tant est que le capitalisme, l’attrait du pouvoir, l’alliage de celui-là avec l’Argent, sont le berceau de cette folie qui inonde l’humanité dans une nouvelle perte de raison collective.

Ce système étant ainsi vicié, il devient un macro-virus dans la mesure où son seul but est la destruction holistique du corps qui le contient.

Quel est ce corps?

-8119
http://w4lk.net/home/article1710.html

Pourquoi les USA risquent bien de frapper l’Iran

Article lié : Une Rice “kissingérienne” pour gérer le déclin

Antoine

  03/07/2006

Il est acquis que les forces armées Iraniennes ont un fort potentiel humain, mais contre une Campagne aérienne concentrée et de forte intensité, ce pays n’a pas les moyens de l’empêcher. Militairement, ce serait une victoire foudroyante et facile pour les USA. Les 29 systèmes Russes Tor M1 anti-aériens ne seront livrés qu’en octobre. Même cette capacité ne peut contrer la méthodologie et la supériorité technique de l’aviation américaine. Les bases US existent en Turquie, l’Irak à l’ouest et l’Afghanistan à l’est, sans compter les porte-avions.

Mais pourquoi les USA, qui risquent un plus grand isolement diplomatique et une crise pétrolière, le feraient ils ?

• GWBush, au plus bas dans les sondages, n’a rien à perdre, il serait celui qui aurait réaffirmé la supériorité militaire US, mise à mal par l’occupation de l’Irak, et de plus en plus, en Afghanistan. La capacité de nuisance des Etats-Unis ferait à nouveau trembler le monde.
• Les Israéliens et leur lobby à Washington ne peuvent souffrir l’acquisition de l’arme atomique par un pays qui les défie ouvertement. Les WASP on-t-ils vraiment le choix ?
• Le groupe Carlyle se frotte déjà les mains de tout ce matériel coûteux vendu, Papa Bush aura sa commission. 
• Les installations pétrolières ne seront pas endommagées et si l’Iran ferme le robinet, ce seront les Chinois qui trinqueront en premier. Les Saoudiens sunnites, et les autre roitelets du golfe, ennemis héréditaires des Iraniens Chiites, toucheront les dividendes de la frousse des marchés. Ils en reverseront tribut aux USA, comme lors de la première guerre du Golfe. Sultan Air Base (Arabie Saoudite) ne devra pas fermer.

Et les conséquences de cette nouvelle guerre ? Elles sont incalculables et imprévisibles, mais comme les dirigeants criminels de tous les temps, les Néocons s’en moquent.

end of the road

Article lié : Comment GW a abandonné l’option nucléaire

matthieu bultelle

  03/07/2006

Un autre extrait interessant:
A retired four-star general, who ran a major command, said, “The system is starting to sense the end of the road, and they don’t want to be condemned by history. They want to be able to say, ‘We stood up.’ ”

Les Etats-Unis ne sont plus un symbole d'espoir pour les Britanniques

Article lié :

Jean Vinatier

  03/07/2006

Les Etats-Unis ne sont plus un symbole d’espoir pour les Britanniques (sondage)
AFP 03.07.06 | 04h08

Consultez les dossiers, l’analyse approfondie des grands sujets d’actualité.
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es Etats-Unis ne sont plus un symbole d’espoir en Grande-Bretagne et les Britanniques ne leur font pas confiance pour gérer les affaires de la planète, selon un sondage paru lundi dans le Daily Telegraph.

77% des personnes interrogées ne considèrent pas les Etats-Unis comme “un symbole d’espoir pour le monde”, selon ce sondage YouGov réalisé pour le 230e anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis, le 4 juillet. Seuls 11% répondent par l’affirmative, et 12% ne se prononcent pas.

 
De même, 83% des personnes interrogées affirment avoir peu ou pas “confiance en la capacité des Etats-Unis à gérer raisonnablement les problèmes actuels” du monde, contre 12% qui disent le contraire.

Dans un sondage Gallup réalisé en 1975, 27% des personnes interrogées disaient faire confiance aux Etats-Unis pour gérer les problèmes de la planète contre 55%, précise le journal.

Pour autant, le sondage ne montre pas de désamour des Britanniques vis-à-vis des Américains. 70% les aiment bien ou beaucoup, contre 21% qui ne les aiment pas beaucoup ou pas du tout.

Interrogés sur le président Bush, seuls 16% des Britanniques estiment qu’il est un “grand leader” ou un dirigeant “raisonnablement satisfaisant”. Mais 77% le considèrent comme un “mauvais” ou un “très mauvais” dirigeant.

65% des personnes interrogées pensent que ses actions rendent le monde moins sûr, tandis que 22% estiment que le monde est meilleur grâce à lui. Et ils sont seulement 15% à croire que M. Bush veut véritablement créer un monde plus démocratique, contre 72% qui pensent qu’il ne fait que défendre les intérêts des Etats-Unis.

Dans l’ensemble, 58% des Britanniques considèrent les Etats-Unis comme “essentiellement une puissance impérialiste” tandis que 28% ne partagent pas cet avis.

A propos de l’Irak, les Britanniques pensent majoritairement (67%) que les troupes américaines ne font pas ce qu’il faut pour gagner le coeur et les esprits des Irakiens, contre 13% qui pensent le contraire. Un peu plus de la moitié (54%) pensent également que l’action des Américains en faveur de l’édification d’une démocratie en Irak est négative, contre 24% qui pensent le contraire.

Sur le plan culturel, 36% des Britanniques estiment que la culture américaine (fast-food, cinéma hollywoodien et musique rock) apporte des bienfaits au monde, tandis que 52% pensent le contraire.

Enfin, le sondage montre que les Britanniques estiment majoritairement que les Américains sont insensibles (60%), peu cultivés (56%) et vulgaires (65%), se moquent de ce que pense le reste du monde (83%) et sont ignorants du reste du monde (73%). Ils pensent également que la société américaine n’offre pas de véritable égalité des chances (52%), est divisée par classes (63%) et selon des critères raciaux (71%) et est confrontés à une importante violence criminelle (90%).

Les personnes interrogées estiment que les Américains sont préoccupés par l’argent (84%) et que leur pays est dominé par les grandes entreprises (90%).

Le sondage a été réalisé en ligne du 26 au 28 juin auprès de 1.962 adultes en Grande-Bretagne.


L'arsenal nucléaire américain

Article lié :

Francis Gazel

  02/07/2006

L’arsenal nucléaire américain vieillirait il mal?
ou bien est ce un moyen de redonner du travail au lobby militaro industriel?

cordialement

Bush seeks new nuclear weapons
Arsenal outdated, unreliable, officials say.

Published Sunday, July 2, 2006

http://www.columbiatribune.com/2006/Jul/20060702News023.asp
LIVERMORE, Calif. (AP) - The scientists who crack open the nation’s nuclear weapons for a living are never quite sure what they will find inside.

Many of the warheads were designed and built 40 years ago, and their plutonium and other components are slowly breaking down in ways that researchers do not fully understand. With no new bombs in production, the government spends billions of dollars each year tending to its aging stockpile.

The Bush administration wants to revamp the entire arsenal with a weapon now on the drawing board named the Reliable Replacement Warhead.

The redesigned weapon is needed to ensure “a safe, secure, reliable and effective nuclear deterrent for the indefinite future,” said Linton Brooks, chief of the National Nuclear Security Administration.

The administration ordered up a competition between Lawrence Livermore National Laboratory near San Francisco and Los Alamos National Laboratory in New Mexico. The two laboratories submitted their proposals for the weapon in March. The White House plans to pick a winner by November.

As envisioned, the next-generation nuclear weapon would have the same destructive power as existing ones but be durable enough to last for decades.

The next bomb is also meant to be so secure that it has jokingly been dubbed the “nuclear doorstop” - useless for any other purpose, should it fall into the wrong hands.

The government and the labs refuse to discuss details of the two designs, citing national security. But they describe both proposals as “conservative” blueprints meant to assure reliability without violating a moratorium on full-scale nuclear testing in place since 1992. “We’re not going to come up with anything cutting-edge and stick it in the stockpile without testing,” said David Schwoegler, spokesman for Lawrence Livermore’s nuclear weapons program.

The United States has not built a nuclear warhead since 1991. The government spends about $5 billion a year maintaining the weapons, and engineers have patched problems by opening up warheads that were never meant to be opened. The accumulation of tiny engineering changes meant the bombs moved incrementally away from their original designs, with unknown effects.

The White House believes designing a replacement warhead is vital to preserving the nation’s nuclear edge, particularly amid looming questions about North Korea, which reportedly possesses several nuclear weapons, and Iran, which the administration fears wants them.

The redesign project “means making sure that aging phenomena don’t cause us any questions about nuclear reliability,” Brooks said in a telephone interview with The Associated Press. “It means making sure that we incorporate safety and security and use-control in a way we didn’t know how to do when we designed the stockpile.”

Critics, including some former nuclear weapons scientists, question the need to resume nuclear weapons production, at a cost of billions of dollars, when they believe the current stockpile is safe and reliable and can remain so for years.

They also question whether a next-generation bomb can improve reliability and safety if it cannot be tested. Congress has financed the research on the condition that the redesigned weapon reduce the need for testing.

Opponents fear the project could send the wrong signal to the world at a time when the United States and its allies are trying to curb the spread of nuclear technology.

Brooks said North Korea and Iran play into the project only “indirectly,” explaining that the administration would press for the program, anyway. “We didn’t sit down and say, ‘Look, there’s problems in Iran. Let’s go and invent a new design,’ ” he said.

The project also aims to improve safeguards against accidental detonation or use of the weapons by terrorists, Brooks said. It marks the first time that a U.S. nuclear bomb has been designed with those goals as the top priority.

Proponents say a revamped weapon could help the United States to reduce the number of warheads held in reserve in case other weapons are found to be faulty.

EADS in USA

Article lié :

Malk

  01/07/2006

J’attire votre attention sur la vente par Eurocopter de 352 hélicoptère UH-145 à l’US Army.

http://permanent.nouvelobs.com/economie/20060701.OBS3701.html

M

Article lié : Philanthropie de crise

cotte

  01/07/2006

Les “commentateurs” avertis des chaines francaises nous depeignent avec ravissement et envie les largesses de Gates ou Buffet, pour eux l’americanisme est la solution, la seule, ce mélange de piété de cynisme qui fait les beaux jours de la pensée Sarkozy/Blair, rien n’a de valeur morale, la morale c’est l’échange marchand ou il doit OBLIGATOIREMENT y avoir un vainqueur et un vaincu, tout le reste n’est que litterature, perte de temps, le droit c’est l’argent et celui qui s’oppose est par définition un insensé, ergo; Bush a le pouvoir ET l’argent Donc il est sensé et bon, ce n’est pas possible autrement…
Les problémes sociaux et ecologiques se stabiliseronr voire se regleront d’eux même “la
main invisible, et Dieu; le leur.

Hollande crise gouvernementale, Ayan irsi ali

Article lié : Une crise qui n’en cache pas une autre, — la Hollande, sa crise gouvernementale et leur JSF

Drouville

  30/06/2006

Bonjour, à ma connaissance les mensonges de cette personne ne portaient que sur son age et son nom( elle aurait utilisé celui de son grand-père) mais non pas les circonstances qui l’ont amené à demander le droit d’asile en Hollande; la preuve en est que sa nationalité vient de lui être rendue!
La lecture de votre article suggère une critique plus dure du personnage que ne le méritent ces mensonges de circonstance.
C’est l’utilisation politicienne par une ministre qui me semble le plus important! Merci.

la theorie de l exception ...

Article lié : AP laisse ses gants au vestiaire

MHB

  29/06/2006

Il ne faudrait pas oublier que dans le contexte americain l exception a toujours existe.

D ailleurs une tres grande partie, sinon la majorite et peut etre apres tout, l ensemble des textes legislatifs et constitutionnels americains ont toujours laisse la porte ouverte a l exception.

C est ce qui a assure la main-misae de la corporation legale (juges, avocats et legistes de tous poiils) sur l ensemble de la gouvernance du pays. Il suffit de compter le nombre de gens de ces especes au Senat ou a la Chambre des Representants pour se convaincre de l inanite de s opposer a leurs raisonnements.

Dans ce contexte il n est donc pas etonnant que l administration actuelle ait decide d utiliser la doctrine de l exception tous “azimuths”.

C est quand meme une methode plus elegante dans ce pays ou “la Loi prevaut” que celle qui consiste a declarer: “la question ne sera pas posee” (cf. proces BB) ... et qui a quand meme quelques beaux antecedents (par exemple lors du Watergate: “to the best of my recollection” ou pour l Iraq: “le President fournira aux troupes ce que leurs chefs demanderont” (Rumsfeld puis GWB II).

La Doctrine de l exception n est qu une suite logique de celle du Parapluie.

Et surtout ce n est que la version actualisee de la Conquete vers l Ouest: “la Loi c est Moi” disait celui qui avait ete elu dans ces recoins sordides qui n ont connu la paix que lorsque les Indiens, les Bisons, les Pigeons voyageurs ont ete elimines du continent ou remises dans des Reserves.

Et pour finir, si personne n a encore compris: “l Amerique - ce super-continent qui epatait Tocqueville, “c est une exception” .

C est d ailleurs ce que se tuent a dire tous les jours les eminents representants du peuple qui siegent au Congres.

A cote de cela, le “Deutschland uber Alles”, c est de la roupie de sansonnet ou encore comme disait Beru, “de la bibine”.

A votre sante !!

Philantropie

Article lié : Philanthropie de crise

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  29/06/2006

“Si vous donnez à ceux qui vous donne, quelle récompense en aurez-vous ? Les païens n’en font-ils pas autant. Non, vous, aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent”.
Ceci va aux racines du Mal : ce que Benoît XVI (encyclique Deus Est Caritas) a nomme le “sentimentalisme philantropique”.
Différence éternelle entre foi catholique et hérésie protestante. Cela les met autant en rogne qu’au XVIème siècle. Ils sont dans l’erreur, cela n’a pas changé. Sauf la dimension : une puissance impériale (iste).
Dominus Iesus : seule l’Eglise catholique est l’Eglise. Comme cela, c’est le pape qui décide des “guerres justes”. Et si l’on n’est pas d’accord, on s etait et on obéot. L’Eglise est mystique, pas poltique.

De la preparation des Nouvelles forces Irakiennes.;

Article lié :

jean

  28/06/2006

je viens de lire l’article de J.Buchanan recommandé dans “Nos Choix”.

Dans le meme site (American conservative), on peu trouver un article un peu plus loint tout a fait edifiant sur la realité de la formation des forces irakiennes, c’est ici:

http://www.amconmag.com/2006/2006_07_03/article.html

Il s’agit d’un temoignage direct d’un officier qui etait chargé de la formation des forces Irakienne, et ça vaut le detour, les annecdotes racontées et les faits relatés laissent songeur…

Encore un bel example de la difference entre les discour ronflant de l’administration Bush sur ce sujet, et une realité nettement moins reluisante.

"... reduire les tensions qui menacent le systeme ..."

Article lié : Philanthropie de crise

MHB

  28/06/2006

Juste en passant ..... vous pouvez ajouter l apparition (depuis le tsunami) du tandem Clinton/Bush Pere en ce qui concerne ce desir de “reduire les tensions qui menacent le systeme global de l americanisme”.

Dans le temps on appellait ca (Gates/Buffett - Clinton/Bush Pere) les “apparantements terribles”.

Bien sur c etait l epoque ou on pouvait encore rigoler.

Malheureusement maintenant nous avons depasse meme le stade de la Globalisation on a plutot l impression d approcher l epoque de la Goulagisation.

Mais comme l a souligne un commentateur radio (US) ces derniers jours: “les gens n ont que ce qu ils meritent…”

Et d ailleurs comment peut il en etre autrement car si l on suit le raisonnement de Tocqueville sur “le seul lien qui unisse les differentes parties de ce vast corps ... l interet” il est bien evident de constater que l interet a ete transforme par les deux ou trois jobs que tout un chacun doit avoir pour survivre.

Les Tristes Tropiques ont demenage !!

Sience nucléaire sur le continent ∫

Article lié :

Lambrechts francis

  28/06/2006

*** http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=63956 ***

La déclaration du ministre travailliste Gordon Brown en faveur du renouvellement de l’arsenal nucléaire britannique a fait l’effet d’une bombe dans les rangs de son parti. La presse anglaise commente ce sujet majeur de sécurité internationale sur fond de luttes politiques internes.

“Nos dirigeants sont en train de plonger en douce la nation britannique dans un nouvel âge nucléaire.” Pour l’éditorial de The Independent, c’est “le défi nucléaire”.

Blair né néocon 'Christ in, Marx out'

Article lié :

Lambrechts Francis

  28/06/2006

‘Blair had led a revolution in the British left : Christ in, Marx out’
*** http://www.sideshow.connectfree.co.uk/blairtheory.htm ***
... The common feature in each of them was the strength of the link that Murdoch forged with Blair. It was a complex relationship that had been evolving for three years. The key to understanding it is the more complicated set of relationships between Blair, Murdoch, and the American who had become so influential on both of them, Irwin Stelzer ... 
In the summer of 1996 Stelzer wrote a remarkable tribute to Blair for Public Interest, a conservative journal edited by Irving Kristol ...

un extrait d'un article paru sur la Chronique Agora

Article lié :

jean vinatier

  28/06/2006

** Si nous consacrons quelques petits chapitres à Eurotunnel. c’est parce que nous nous demandons si nous n’avons pas sous les yeux l’ébauche du scénario qui se profile pour les Etats-Unis dans un avenir relativement proche et pour des raisons plutôt similaires.

Nous découvrons des citoyens aveuglés par l’illusion de la suprématie commerciale de l’Amérique dans les domaines de pointe (comme Eurostar par rapport au vieux lien maritime trans-Manche)... surfant sur l’effet de richesse que leur procure leur patrimoine immobilier et les futurs loyers qu’ils en attendent (le Tunnel, ce sera une rente éternelle !)... un train de vie qui repose intégralement sur le crédit (le Tunnel ne fut jamais autre chose qu’une bulle de dette)... alors que le pays livre une guerre qu’il ne peut gagner (analogie avec les questions de “sécurité” qui ont coûté si cher à Eurotunnel) avec un argent qu’il ne possède pas (il suffit d’imprimer des dollars, comme des titres de créance Eurotunnel sans valeur), au profit de quelques obligés de la Maison-Blanche, qui sont également les principaux fournisseurs du Pentagone, aux frais des contribuables.

Toute la question revient à déterminer à partir de quel moment la restructuration de la dette américaine sera jugée définitivement impossible, et quelle forme de transmutation le dollar devra subir pour que ses détenteurs (les créanciers les plus naïfs) ne fassent pas faillite avec l’entreprise Amérique.

Aujourd’hui, les créanciers des Etats-Unis se laissent encore séduire par les T-Bonds américains comme autrefois les gérants de fond obligataires par les 250, puis les 300, et enfin les 750 points de prime (par rapport au taux “marché”) offerts par les émissions de la société Eurotunnel (TML).

Actuellement, la décote atteint 90% sur certaines tranches : qui peut encore croire que la hausse des rendements aux USA pourrait, en cas de crise, constituer une garantie contre le risque ?

Qui peut encore croire qu’un “putsch des actionnaires”—des contribuables américains, déjà personnellement endettés à 150%—pourrait sauver la situation ?

Assistera-t-on à la création d’un nouveau dollar sur la base de 40 anciens, avec la conversion à terme de la dette américaine en titres Google ou Chevron-Texaco ?

Philippe Béchade,
Paris