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Effectivement

Article lié : Pourquoi pas la Troisième Guerre mondiale comme argument électoral ?

Radisson

  18/07/2006

La machine à propagande américaine s’est effectivement mise en branle autour de ce thème d’une nouvelle “guerre mondiale”.  D’ailleurs, un relevé effectué par Media Matters nous apprend que si la plupart des commentateurs conservateurs s’entendent maintenant pour parler d’une nouvelle guerre mondiale, personne ne s’entend pour savoir si il s’agit de la troisième, la quatrième ou la cinquième.
http://mediamatters.org/items/200607140017

Pour ma part, la première salve de cette offensive de propagande est venue du commentateur archi-conservateur Glenn Beck, qui a opposé le concept d’une troisième guerre mondiale à la lutte contre les changements climatiques - entendu qu’il faut choisir de faire l’une ou l’autre.
http://mediamatters.org/items/200607130006

La machine à propagande conservatrice américaine est particulièrement bien huilée.

Pourquoi pas la Troisième Guerre mondiale comme argument électoral ∫

Article lié : Pourquoi pas la Troisième Guerre mondiale comme argument électoral ?

serge caron

  18/07/2006

Les américains prétendent avoir gagné la guerre froide.  En la définissant comme une troisième guerre mondiale, ça leur permet d’ajouter une troisième coche à leur pistolet !

Voiture piégées américaines en Irak

Article lié :

Leens

  18/07/2006

Voici un article de Robert Fisk transmis par une amie qui fait froid dans le dos. Je n’ai pu vérifier, je l’envoie tel quel:

Des “Américains inconnus” en train de provoquer une guerre civile lundi 10 juillet 2006   Robert Fisk

Le célèbre reporter britannique Robert Fisk : Découverts via une loupe syrienne, des « Américains inconnus » sont occupés à provoquer une guerre civile en Irak. L’Amérique est piégée dans les sables sanglants de l’Irak et tente désespérément de provoquer une guerre civile autour de Bagdad afin de pouvoir réduire ses propres pertes militaires. 29avr06 « The Independent »—En Syrie, le monde semble de plus en plus sombre, vu par la lorgnette locale. Aussi sombre que les vitres fumées de la voiture qui m’emmène vers un bâtiment situé dans la zone occidentale de Damas et où un homme que je connais depuis quinze ans - appelons-le une « source sûre », pour reprendre les termes utilisés par les correspondants américains quand ils parlent de leurs puissants officiers de renseignements - m’attend avec son horrible récit du désastre irakien et des dangers au Moyen-Orient. Ce qu’il dépeint, c’est un portrait effrayant d’une Amérique piégée dans les sables ensanglantés de l’Irak et tentant désespérément de provoquer une guerre civile autour de Bagdad afin de réduire ses propres pertes militaires C’est un scénario dans lequel Saddam Hussein reste le meilleur ami de Washington, dans lequel la Syrie a répliqué aux insurgés irakiens avec une absence de pitié que les États-Unis préfèrent ignorer. Et dans lequel le ministre de l’Intérieur syrien, découvert mort par balle dans son bureau l’an dernier, s’est suicidé en raison de sa propre instabilité mentale. Les Américains, soupçonnait mon interlocuteur, tentent de provoquer une guerre civile en Irak de façon que les rebelles musulmans sunnites dépensent leur énergie à tuer leurs coreligionnaires chiites plutôt que les militaires des forces d’occupation occidentales. « Je vous jure que nous avons d’excellentes informations », me déclare ma source, lançant un index péremptoire devant lui. « Un jeune Irakien nous a raconté qu’il avait subi de la part des Américains un entraînement de policier à Bagdad et qu’il avait passé 70 pour 100 de son temps à apprendre à conduire et 30 pour 100 à s’entraîner avec des armes. Ils lui ont dit : ‘Reviens dans une semaine.’ Quand il est revenu, ils lui ont refilé un GSM et lui ont dit de rouler dans une zone très peuplée, à proximité d’une mosquée, et de leur téléphoner. Il a attendu dans le véhicule mais n’a pu obtenir le signal mobile adéquat. C’est ainsi qu’il est sorti de son véhicule pour avoir un meilleur signal. Et, à ce moment, son véhicule a explosé. » Impossible, me dis-je. Mais ensuite, je me rappelle le nombre de fois où des Irakiens, à Bagdad, m’ont raconté des histoires du même genre. On croit ces rapports, même s’ils paraissent invraisemblables. Et je sais où l’on peut glaner une bonne part des informations syriennes : parmi les dizaines de milliers de pèlerins chiites qui vont prier à la mosquée de Sayda Zeinab, à l’extérieur de Damas. Ces hommes et ces femmes viennent des quartiers déshérités de Bagdad, tels Hillah et Iskandariyah, de même que des villes de Najaf et Bassora. Des sunnites de Fallujah et Ramadi vont également visiter Damas pour y voir des amis et des proches et parler librement des tactiques américaines en Irak. « Il y avait un autre homme encore, entraîné par les Américains pour faire partie de la police. À lui aussi, on a donné un GSM et on lui a dit de téléphoner vers une zone où se massait une foule - peut-être une action de protestation - et de leur raconter ce qui se passait. Là non plus, le GSM ne fonctionnait pas. Il s’est donc servi d’un téléphone par fil et a appelé les Américains pour leur dire : ‘C’est moi, à l’endroit où vous m’avez envoyé, et je puis vous raconter ce qui se passe ici.’ Et, au même moment, il y a eu une énorme explosion à son véhicule. » Ma source ne m’a pas spécifié qui pouvaient bien être ces « Américains ». Dans le monde frappé par l’anarchie et la panique qu’est l’Irak, il y a de nombreux groupes américains - y compris les innombrables satellites supposés travailler pour l’armée américaine et le nouveau ministère irakien de l’Intérieur soutenu par l’Occident - qui opèrent au mépris de toutes lois et règles. Personne n’a pu être accusé de l’assassinat de 191 professeurs d’université et autres enseignants depuis l’invasion de 2003, ni du fait que plus de 50 anciens pilotes de chasseurs bombardiers qui ont attaqué l’Iran lors de la guerre irano-irakienne de 1980-88 ont été assassinés dans leurs villes de résidence en Irak ces trois dernières années. Au milieu du chaos, un collègue de ma source me demanda comment on pouvait escompter que la Syrie allait réduire le nombre d’attaques et d’attentats contre les Américains à l’intérieur de l’Irak. « Notre frontière n’a jamais été sûre », dit-il. « À l’époque de Saddam, les criminels et les terroristes de Saddam traversaient nos frontières pour attaquer notre gouvernement. J’ai construit un mur de terre et de sable le long de la frontière, à cette époque. Mais trois voitures piégées envoyées par des agents de Saddam ont explosé à Damas et à Tartous - c’est moi qui ai capturé les criminels responsables. Mais nous n’avons pu les empêcher d’agir. » Maintenant, me dit-il, le rempart longeant sur des centaines de milles la frontière entre la Syrie et l’Irak a été surélevé. « J’ai fait placer des barbelés au sommet et, jusqu’à présent, nous avons capturé quelque 1500 Arabes non syriens et non irakiens essayant de traverser et nous avons également empêché 2700 Syriens de franchir cette frontière… Notre armée est sur place - mais l’armée irakienne et les Américains ne sont pas présents de l’autre côté. » Derrière ces graves soupçons entretenus à Damas, il y a le souvenir de la longue amitié entre Saddam et les États-Unis. « Notre Hafez el-Assad [l’ancien président syrien décédé en 2000] avait appris qu’au début de son pouvoir, Saddam avait rencontré les Américains une vingtaine de fois en quatre semaines. Cela avait convaincu Assad que, en paroles, ‘Saddam était avec les Américains’. Saddam fut le principal assistant des Américains au Moyen-Orient (lorsqu’il attaqua l’Iran en 1980) après la chute du shah. Et il l’est toujours ! Après tout, c’est lui qui a amené les Américains en Irak ! » Ainsi, je débouche sur une histoire qui est plus déprimante pour mes sources : la mort par balle du général de brigade Ghazi Kenaan, ancien chef des renseignements militaires syriens au Liban - un poste particulièrement influent - et ministre syrien de l’Intérieur lorsque son suicide fut annoncé par le gouvernement de Damas l’an dernier. Des rumeurs très répandues à l’extérieur de la Syrie ont suggéré que Kenaan avait été soupçonné par les enquêteurs de l’ONU d’avoir été impliqué dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri lors d’un gigantesque attentat à la voiture piégée à Beyrouth, l’an dernier, et qu’il avait été « suicidé » par des agents du gouvernement syrien afin de l’empêcher de dire la vérité. Mais ce n’est pas vrai, a insisté mon premier interlocuteur. « Le général Ghazi était un homme qui croyait qu’il pouvait donner des ordres et que tout ce dont il rêvait pouvait se réaliser. Quelque chose s’est produit qu’il n’a pu digérer - quelque chose qui lui a fait comprendre qu’il n’était pas tout-puissant. Le jour de sa mort, il s’est rendu à son bureau au ministère de l’Intérieur, puis il est reparti et s’est rendu chez lui durant une demi-heure. Puis il est revenu avec un pistolet. Il a laissé un message à sa femme dans lequel il lui disait au revoir en lui demandant de veiller sur leurs enfants et il a dit également que ce qu’il allait faire, c’était ‘pour le bien de la Syrie’. Puis il s’est tiré une balle dans la bouche. » À propos de l’assassinat de Hariri, les officiels syriens aiment à rappeler les relations de l’homme avec l’ancien Premier ministre intérimaire irakien, Iyad Alawi - de son propre aveu, un ancien agent de la CIA et du MI6 - ainsi qu’un marché d’armes supposé, de 20 milliards de USD, entre la Russie et l’Arabie saoudite, marché dans lequel aurait été impliqué Hariri, toujours selon les dires des officiels syriens. Les partisans libanais de Hariri continuent à réfuter l’argument syrien en prétendant que la Syrie avait identifié Hariri comme étant le coauteur, avec son ami le président français Jacques Chirac, de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exigeait le retrait des Syriens du territoire libanais Mais si les Syriens - et cela se comprend - sont obsédés par l’occupation américaine de l’Irak, la longue haine qu’ils vouent à l’égard de Saddam - et cette haine, ils la partagent avec la plupart des Irakiens - est toujours intacte. Quand j’ai demandé à ma première source « sûre » quel serait le sort de l’ancien dictateur irakien, il m’a répondu, en frappant sa paume du poing : « Il sera exécuté ! Il sera exécuté ! Il sera exécuté ! »

© 2006 Independent News and Media Limited

Lech Walesa

Article lié : “Notre Méthode” face à la discorde européenne — Rubrique de defensa, Volume 21 n°15 du 25 avril 2006

www

  17/07/2006

Lech Wamesa a affirmé - propos rapportés par le Figaro il y a quelque temps - “un jour, nous dirons merci aux Français pour le 29 mai”.
Evidemment, les belles âmes européistes diront de lui ce que les Etats-Uniens dirent de Soljenitsyne lorsqu’il découvrit que le sysstème US n’était pas si libre que cela : c’est un réactionnaire. un traditionnaliste.

Et pourtant. Cecui est significatif : les idéologues du libéralisme façon anglo-saxonne aime bien ceux qui combattent pour la liberté jusqu’à ce qu’ils découvrent queleur conception de la liberté n’est pas celle qu’ils promeuvent, eux.
Et oui, le monde n’est pas et ne sera pas anglo-saxon. La question est très vieille : elle traverse les siècles. D’un côté, il y a le monde catholique, latin qui plus est : fondé sur la vraie liberté. D’un autre, il y a les ennemis de la liberté : qu’ils soient “démocrates” (c’te balgue, diraot ODette de Crécy, Proust, La REcherche) ou franchenment anti, façon Séoudie ou Maoie. Peu importe.
C’est un seul et même combat : et l’Eglise seule en a les clefs. Parce qu’elle seule est légitime à parler au nom de Dieu.

Israël

Article lié : Le Moyen-Orient est un piège

www

  17/07/2006

Relisons le Pain perdu de Claudel. La femme juive de cette pièce explique mieux que quiconque le problème que pose Israël.

notre pathétique europe

Article lié : Notre pathétique Europe : €1 milliard par an pour la traduction dans les organes de l’UE

brune

  17/07/2006

syndicaliste, j’appartiens à une organisation où la pratique des langues étrangères n’est pas si développée encore. Les interprètes nosu sont nécessaires, ils autorisent les débats que le mauvais anglais que certains utilisent parfois ne permettrait pas. Français je suis attaché à ma langue mais aussi à la diversité. Alors vive les interprètes et allons pour 2 milliards d’Euro.
Unis dans la diversité dirais je sans rire

la paille et la poutre

Article lié : Cet étrange 4 juillet 2006

Frédéric

  17/07/2006

Cela me fait sourire de lire ces lignes sur des commentaires spéculant l’éclatement des Etats-Unis d’Amérique.
On dirait que vous transferez le probléme de la dislocation des états d’Europe en fantasmant sur ce qui ce passe outre Atlantique.
Regardez bien les cartes politiques depuis 20 ans, de l’URSS à la Yougoslavie en passant par la Tchécoslovaquie, une vingtaine de parfois micro états ont émergé sur notre continent, et cela risque de continuer avec la Catalogne, la Corse, l’Italie du Nord sans compter bien entendu la Belgique.
Il y a plus de chance que les USA fétent leur tricentenaire que le Royaume de Belgique fétent son bicentenaire.
Je vous conseille ce livre de politique fiction “Le siége de Bruxelles”  de Jacques Neirynck qui parue en 1997 date la fin de la Belgique à 2007.
On verra en 2030 si ce pays né suite à une révolte due à un opéra sera toujours une entité viable.

UE et traductions

Article lié : Notre pathétique Europe : €1 milliard par an pour la traduction dans les organes de l’UE

serge caron

  16/07/2006

Je ne vois pas où est la nouvelle.  Pour le Québecois que je suis, l’action de l’UE est tout à fait correct.  Ce me semble être une question d’égalité entre les cultures.  Certes la perception des cultures dominantes peut être différente…

Opinion en Iran

Article lié : L’opinion iranienne non-conforme

Golgot

  14/07/2006

Bonjour,
Je suis belgo-iranien et connaissant “populairement ” et pas “scientifiquement” l’avis de ceux que je frequente, je peux vous dire ceci:
en effet 3/4 de la population iranienne est contre ce regime! les jeunes sont fatigués de la dictature-religieuse et les vieux vivent dans la nostalgie du regime du Shah! Malgré l’aversion pour le régime il sont contre une “colonisation americaine” semblable a l’Iraq.
Ils ont plus confiance aux USA ni aux Europeens… en regardant les tv d’oppostion a l’etranger on se rend compte qu’ils veulent de l’aide mais pas aux prix d’etre asservi.
bav,
Meta

Article lié :

Fred., de L.

  14/07/2006

Les attaques israéliennes se précisent. Israël va pouvoir attaquer officiellement l’Iran… La preuve, il parait que…

Dans Le Monde :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-794909@51-759824,0.html

Israël craint un transfert de ses prisonniers en Iran
Israël a exprimé, jeudi 13 juillet, la crainte que ses deux soldats faits prisonniers la veille par le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise ne soient transférés vers l’Iran. “Nous nous inquiétons qu’il puissent être transférés du Liban en Iran. Nos inquiétudes ont des fondements”, a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, Mark Regev. Le gouvernement iranien, qui soutient le mouvement chiite libanais, a aussitôt “catégoriquement démenti” l’hypothèse d’un tel transfert. Israël “profère maintenant de telles absurdités en raison de son désespoir, de son isolement croissant dans le monde ainsi que de la crise et des tensions internes”, a déclaré Hamid Reza Asefi, porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien.

Droit de se défendre

Article lié :

kami

  13/07/2006

Le droit de se défendre vient d’etre affirmé par GB pour justifier l’attaque israilienne contre Liban et c’est le droit réclamé par les palestinens et les libanais depuis longtemps enfin reconnu!!!

Article lié : Au fait, l’Iran, vous connaissez ?

Fred., de L.

  13/07/2006

Bonjour,

A noter dans le Figaro du matin (ou d’hier) que l’attaque du Hezbollah contre Israel a donné lieu à un rapprochement entre Hezbollah et Iran, rapprochement effectué suite à une déclaration américaine. D’ici à ce que les US envahissent l’Iran pour obtenir la libération des soldats israéliens… il n’y a qu’un pas… :-) Les ultras US n’ont pas encore laché le morceau… et la politique hyper-provocatrice d’Israel ne me semble pas très innocente, de ce point de vue là.

Halliburton - US Army : Rupture de contrat

Article lié :

Malk

  13/07/2006

“L’armée américaine a déclaré avoir décidé de mettre fin au contrat de plusieurs milliards de dollars la liant à une filiale du groupe de services pétroliers Halliburton, qui assure pour elle des prestations logistiques en Irak.”

http://challengestempsreel.nouvelobs.com/international/arti_52319_27435.html

Et ca rearme a tout va...

Article lié :

Jeran

  11/07/2006

Et au milieu des flons flons au flan de “la guerre contre le terrorisme”.

Voila que washington decide d’equiper Islamabad pour 5 milliard de dollars, il s’agirait de 36 avions…F16.

De quoi defendre Mousharaf, ce grand democrate, qui n’a vraiment rien a voir avec le terrorisme, comme nous le savons tous!

C’est ici:
http://www.marcfievet.com/article-3255124.html

prix réel des avions de combat

Article lié : Le prix des avions de combat occidentaux à la lumière de la réalité, — ou “le roi est nu”

Gapa

  11/07/2006

Trés instructif, mais l’article me semble faire une part trop belle au “Rafale” de Dassault. Cet appareil entre en service opérationnel en escadrille 20 ans après le premier vol du prototype ! Et encore dans des versions aux capacités air/air et air/sol incomplètes pour cause de restrictions budgetaires. Je crois que le coût unitaire réel de l’appareil est tellement élevé qu’il y a en France une véritable chappe de plomb sur la question. Rappel : l’armée de l’air devait au départ en acquérir dans les 350 je crois, et on ne parle plus aujourd’hui que d’une centaine d’appareils, au mieux, dont 70 seulement sont budgétés ! Cela donne une petite idée de la dérive budgetaire du programme ...
Il faudrait aussi inclure dans le coût final, par exemple, le prix des années d’essais au CEV (Centre d’Essais en Vol) de chacun des premiers appareils de série ou présérie, à raison de 150 millions d’euros mensuels ! Ou le laborieux “débuggage” des systèmes informatiques des premiers “Rafales” marine, Bugs tellement sévères qu’ils les rendaient à peu près inaptes au combat, plus de 10 ans après les vols de prototypes !
Je crois que le total des dépenses du programme a été soigneusement étalé dans le temps et “ventilé” budgetairement sur de multiples postes afin de rendre “présentable” au contribuable la facture de cet avion. Le coût de 62 millions de dollars l’unité pour un biréacteur “Rafale”, contre 68 millions au monoréacteur suédois “Gripen”, me paraît suspect. Le “Gripen”, lui, parvient à s’exporter, ce qui n’est pas le cas du “Rafale” qui s’est ramassé à chaque compétition, pour de bonnes ou mauvaise raisons. En 2012, quand le “Rafale” aura résolu tous ses problèmes de “jeunesse” et sera enfin aux standards opérationnels attendus, on pourra alors le mettre en préretraite et le remplacer par des Drones.