Luc Delval
23/07/2006
La place prééminente accordée par les américains à l’aviation ne tient-elle pas pour une part au fait que l’aviation est l’arme la plus “intensive en capital”, par opposition avec l’armée de terre, plus “intensive en main d’oeuvre” ?
Le recours massif à l’armée de l’air permet de dégager un maximum de profit pour l’industrie U.S. sans pour autant nécessiter de mobiliser massivement les “boys” de la classe moyenne.
8119
23/07/2006
w4lk60720
Je crains que l’actualité et le travail intensif de RESF n’ait pour conséquence que l’on se dise que cette affaire est réglée ou en passe de l’être.
L’histoire le fera mieux qu’aujourd’hui, mais on peut déjà formuler des analyses sur la situation actuelle.
Dès le début, l’initiative populaire s’est accordée pour réitérer cette brèche ouverte par les acteurs de la paysannerie en colère, José Bové, nommée “désobéissance civile”.
Cet état de fait n’a pas été sans rappeler la Gestapo, et la résistance qui consistait à dissimuler des cibles, enfants, adultes, à la fureur des troupes armées.
Quoi que difficile à admettre la répétition de l’histoire est un fait établi.
Mais là ne se sont pas arrêtées les comparaisons et les adjectifs.
En premier lieu, le “racisme” consiste en gros en une inconséquence des actes et des paroles, une imprécision, un refus de réflexion et d’analyse soigneuse, pour retomber le plus rapidement possible sur la solution de la violence. A ce titre, le manque de considération pour le devenir de ces “sans papiers”, l’incertitude des raisons qui motivent leur expulsion, leur retour dans un pays qui sera le plus souvent en guerre ou dans une très grande misère, peut établir que cette décision légale soit “raciste”.
La logique sur laquelle elle se fonde, n’est jamais déclarée, mais on suppose qu’elle est économique.
Mais dans ce cas, les rétentions, les avions, les forces mobilisées - comme si la police n’avait pas déjà assez de travail - ont un coût.
A partir de là il est légitime de poser les questions :
- combien coûtent les “sans papier” à la communauté ?
- combien coûte leur expulsion ?
- quelle économie est attendue (par soustraction des deux précédents) ?
- et enfin, comparé à d’autres dépenses, est-ce que cela vaut le coup, est-ce que les français n’acceptent pas une telle charge au titre d’un motif de fierté historique de la France, et quitte à “bannir” d’autres dépenses, militaires par exemple ?
Enfin, par extension toujours dans le domaine économique :
- quelle charge supplémentaire cela va-t-il coûter aux pays qui les reçoivent ?
- le système économique n’était-il pas sensé s’équilibrer, comme il le fait de toutes manières avec le simple effet de démographie ?
Outre la dimension purement économique, une dimension morale et psychologique ne peut pas être occultée.
- Quel traumatisme engendrent ces expulsions et quelles peuvent être leurs conséquences ?
- Que ces réfugiés politiques, immigrés, aient cru en la France était-il une erreur ?
- n’est-ce pas injuste (inique) si les lois changent d’une façon que rien ne laissait prévoir ?
La migration des peuples qui fuient la misère et la guerre n’est pas un plaisir pour ces peuples, mais une nécessité de survie.
D’autre part le droit international est garant par les Droits de l’Homme, et par le bon sens, que chacun ait le droit de voyager, d’aller habiter où bon lui semble. Je veux dire que tout humain né sur Terre est en droit de s’attendre à cela, et il est légitime qu’il soit surpris si on lui annonce que certaines zones lui sont interdites, non en raison du danger qu’il y court, mais en raison du fait qu’il n’y soit pas le bienvenu.
Mais on ne peut occulter non plus que toutes ces questions sont loin des raisons qui ont fondées cette politique.
C’est à une fin électorale, que Sarkozy a préféré fédéré ainsi les le mouvement d’extrême droite à son avantage, en lui apportant satisfaction, et en se fixant de cyniques “objectifs”, tout comme des commerciaux ont des objectifs à poursuivre, afin de satisfaire les exigences de leur entreprise.
ela fait croire à une entreprise plus vaste que le simple Sarkozy. Il entend ainsi se défendre par anticipation des critiques qui peuvent lui être faites, en reportant la raison de ses actes sur des raisons supranationales.
Ce qui est peut-être vrai, mais alors, ce serait plus grave encore.
Mais revenons à une dimension qui ne peut être occultée non plus, celle de la stricte logique.
Au niveau politique, le problème est posé de sorte que la régularisation des sans papiers n’est pas possible pour la raison que cela va motiver les immigrations, sous-tendant que cela constitue un problème, mais quel problème ?
En effet seul un certain pourcentage peut être accepté, et à cela même ceux qui sont choqués par cette politique en arrivent à le croire. C’est travail de sapage moral qui est à l’oeuvre.
Alors se pose le problème de la méthode de sélection. De là, commencent des discussion sans fin, très compliquées, mais ayant toutes en commun de devoir faire l’impasse sur la dimension morale.
En effet si on sélectionne par l’intelligence, ou par le niveau de vie, ou par le fait de parler la langue française, ça devient cynique, et en tout état de cause, il s’agit toujours et jamais d’une “discrimination”.
En aparté, l’argument selon lequel la langue d’origine devait avoir été “oubliée”, bat tous les records de cynisme, puisque ça invite ceux qui veulent passer ce barrage à mentir, ou pire, à vraiment oublier leur langue natale. Cela, sans le moindre doute, est une agression psychologique d’une rare cruauté, inutilité, en fait, ça a tout d’un acte raciste pur et dur.
**
Mais revenons au “problème” : peut-on accepter tous les immigrants ?
Telle qu’est posée la question du choix de la discrimination, la réponse paraît être “non”, mais en toute logique : Pourquoi ?
En effet si tous les pays riches s’organisent, alors les immigrés peuvent très bien être dispatchés dans chacun de ces pays en mesure de la proportion de capacité d’accueil dont ils disposent les uns par rapport aux autres.
Notez bien cette idée qui est très forte, puisqu’ainsi il s’agit de faire naître un sentiment de justice, agencée de façon rationnelle. Si la capacité d’accueil de la France par rapport aux autres pays accueillants, est de 10%, alors 10% des immigrés dans l’ensemble de tous ces pays leur reviendrait. De cette manière il n’y aurait pas de disproportion, et aussi, il y aurait une homogénéité propre à équilibrer entre les pays riches l’accueil de ces immigrants, qui fuient la misère, faut-il le rappeler.
Dans le même temps, il conviendra d’opérer une légère auto-psychanalyse sur les raisons de fuir ces pays pauvres.
En effet, comme l’évidence le dit, si ces pays sont pauvres c’est en raison de l’activité qui les aura appauvri, c’est à dire, l’activité des pays occidentaux.
Donc de la même manière que Sarkozy (petit ministre qui est obnubilé par l’accession au pouvoir) entend “éduquer” le monde en lui faisant savoir que la France n’allait pas être un pays d’accueil pour tout le monde, il convient, le plus légitimement du monde, de vouloir procéder de la même sorte avec la France elle-même, en lui rappelant quelles sont ses responsabilités.
Notamment les responsabilités des pays riches sur les états souverains mais ruinés par les banques mondiales, surendettées, consiste en divers efforts sur lesquels là aussi, et surtout, il ne faut pas lésiner.
Parmi lesquels, certains qui sont gratuits, et d’autres qui sont de l’ordre de l’investissement.
C’est à dire qu’il n’y a rien à perdre à aider un pays pauvre à ne pas le rester.
Notez quand même que ces immigrants ne quittent jamais leur terre natale de gaité de coeur, fussent-elles en guerre ou sous le joux de dictatures injustes.
En premier lieu, faire stopper les injustices étatiques, est prioritaire, bien plus que d’y renvoyer ceux qui s’en sont évadés.
Ensuite, y développer des industries, n’a aucune raison de ne pas être profitable.
Enfin, y colporter une instruction, y implanter des écoles, des hôpitaux, qui emploient localement, ne peut qu’être salutaire.
Evidemment l’inconvénient de ce plan serait que la propriété de ces implantations resteraient étrangères de leur point de vue, mais quoi ? aucun pays ne se bat pour cela ?
Et est-ce réellement important si en échange, une économie est activée ?
En fait, plus sérieusement, je sais que cela serait une nouvelle forme de dictature, mais au moins, ça aurait l’avantage d’avoir tenté quelque chose. Et puis si ces industries sont nationalisées en France, à but non lucratif, ce serait seulement plus juste. Le gain resterait évident.
**
Pour l’heure, à quoi assiste-t-on ? A des rafles policières visant à dénicher les “sans papiers” afin de les expulser brutalement dans le pays d’accueil relatif à la tête qu’ils ont. Puisque leur nationalité n’est stipulée sur aucun papier légal…
Certains, sont renvoyés en Chine où ils passeront la fin de leur jour dans de véritables camps de travail, sans espoir de retour évidemment.
A ce propos, la déchirure que cela occasionne dans leur coeur, d’être séparés de leurs amis, de perdre tous les espoirs qu’ils se faisaient sur leur futur, et ce sur un “coup de tête étatique”, en l’espace de quelques mois voire quelques semaines, si cela n’est pas une composante politique, est un facteur extrêmement grave de diffusion de la haine.
Au moins, il serait malin, enfin la moindre des contre-réactions, qu’on crée des centres permettant de suivre l’évolution en permanence de ces exilés de force, ces “bannis de la France”, cela afin de suivre leur évolution et les conséquences de leur expulsion, au jour-le-jour.
Puisque la dimension économique est incalculable en vérité, celle-là, humaine simplement, est parfaitement réalisable.
Je trouve d’autant plus cynique de s’en prendre à des “sans papiers”, que ceux-ci les réclament et qu’on le leur refuse, comme si on les accusait d’un mal qu’on leur avait déjà fait subir, et non qu’ils avais commis.
Car en tout état de cause, une expulsion, (surtout vu comment elle a lieu : pieds et poings liés), est une condamnation d’ordre criminelle.
Du point de vue sémantique, si on nomme “nettoyage ethnique” le fait de tuer une population identifiée par son ethnie, le meurtre, c’est à dire le fait de faire disparaître, est moins douloureux que le fait de les rejeter, d’anéantir chez eux tout espoir. Dans cette mesure, il est approprié de nommer cette opération légalement mise en oeuvre par la folie d’un seul homme, Sarkozy, un véritable “nettoyage ethnique”.
Il faut bien noter qu’il avait cette idée en tête depuis un certain moment, bien avant que les médias ne nous mette, nous peuple, au courant.
En fait, c’est très clair maintenant, quand celui-là s’était déplacé dans une cité en hélicoptère entouré de gardes du corps et de caméras pour déclarer à la cantonade “On va nettoyer tout ça au Karchër, vous allez voir!”, maintenant on le sait, c’est à ce plan qu’il pensait.
Alors si la prononciation de ces mots avait soulevé un taulé général, que devrait-il en être maintenant qu’il passe à l’acte ??
-8119
john v. doe
22/07/2006
Vous dites que l’invasion d’Irak est un échec et vous en tirez argument pour dire que l’attaque aerienne du Hezbollah en est/sera un autre.
Et si l’invasion de l’Irak était une réussite ? S’il s’agissait de la première étape d’un remodelage généralisé du moyen-orient en petites entités ethnico-religieuses ruinées, séparées par des guerres civiles et qui dépendront de leurs patrons pour leurs approvisionnements… en échange de leur pétrole. En Irak, ce plan est proche d’être réalisé.
Et si le bombardement prévisible de l’Iran ne visait pas d’autres buts que de ruiner et déstabliliser le pays. Comme cela a été fait encore récemment à Gaza. Et si la destruction du Liban renaissant visait les mêmes buts d’appauvrissement, de destruction de l’autorité de l’état et de formenter la guerre civile ?
Devons-nous oublier l’idéologie de la destruction créative qui permet de remodeler à ses goûts la Nouvelle-Orléans, les zones ruinés par LE Tsunami, la Yougolavie et maintenant l’Irak ? Quand au Liban, Israel n’a jamais fait mystère de sa volonté de se créer une zone chrétienne à ses frontières et donc d’en chasser les musulmans. Que disent les tracts actuellement lancés sur le Sud-Liban ? En deux mots, c’est “barrez-vous”.
Je pense que mesuré à cette aune, les dernières attaques du Pentagone et de son annexe proche-orientales sont des réussites. Ceci dit, le fait qu’ils arrivent à leurs fins ne veut pas dire qu’ils ont améliorés la situation réelle des pays dont ils sont censés être l’émanation.
MHB
21/07/2006
William Lind est peut etre un expert en quelque chose mais certainement pas le gourou de la 4GW.
Cela il faudrait peut etre bien l etablir une fois pour toute car comment peut on etre le gourou de la 4GW avec une idee fixe: “c est la fautede la mentalite arabe et musulmane ” ?
C est un peu la meme attitude que GWB II et Rummy d ailleurs, de passer la responsabilite aux autres - une variante de la fameuse “deniability” de Nixon: on pretend soit ne pas avoir ete mis au courant, soit que les reponsables locaux (en Iraq ou ailleurs) ont la responsabilite de faire connaitre leurs problemes. Un peu d ailleurs ce qui vioent de se passer au Congres du NAACP ou GWB II a declare que ses amis republicains avaient du mal a se connecter avec les afro-americains ... pas lui bien sur, puisqu il etait la. Il a oublie d expliquer pourquoi il avait accepte l invitation d intervenir au Congres du NAACP ... apres avoir refuse cinq ans de suite d y participer.
Peut etre n avait il pas ete prevenu que ledit Congres avait lieu tous les ans .. allez donc savoir !!
Lind est du meme genre: il oublie purement et simplement de tenir compte des cahotements de l Histoire et il n est pas etonnat qu il ne tienne aucun compte de la notion (historique meme si cela a tourne mal en 1920) de la Grande Palestine GP).
Pourtant l idee de ramener le debat a la GP est sur la tables des discussions a venir parmi les intellectuels arabes et musulmans americains.
Lind oublie aussi qu il n y a pas que la religion et le Coran dans ces pays du Moyen Orient mais aussi une variante de l anti-clericalisme en Europe et en France en particulier.
Ces elements non religieux - on ne peut pas les qualifier d anti-clericaux car ils detentent autant les imams que les cures, sont en general des intellectuels qui n ont pas ete en mesure de donner leur point de vue dans le debat - et les conflits continuels de ces soixante dernieres annees.
L ami Lind ferait bien de se renseigner un peu plus au lieu de pontifier dans ses conceptions apocalyptiques.
Je ne l ecoute meme plus tellement il me fatigue mais il faut bien reconnaitre qu aux Etats-unis sous ses aspects de gourou du 4GW il reste un apotre d une autre aproche du probleme .... bien sur en oubliant toutes les autres considerations qui rendent l Histoire de ce conflit cointinuel si passionnant… et meurtrier.
Jean Paul SFEIR
21/07/2006
Ma reaction a votre analyse :
1)Devant la violence de l’agression israelienne, une veritable union
nationale “populaire"se cree au Liban comme si un feu dans une forge avait
fait fondre les differences pour produire une nouvelle societe Libanaise.
une nouvelle societe Libanaise purifiee des reflexes confessionnels(pas tout
a fait mais c’est en marche), des clientelistes et des defaitistes.Cette
union nationale se fait bien entendue au Liban aupres des gens qui ne
peuvent pas partir ou ne veulent pas partir. les leaders politiques et
religieux vont devoir suivre ce courant ou alors se marginaliser et laisser
la place a d’autres.
Cette nouvelle societe Libanaise soutien l’action de la resistance meme si
elle a (en partie) peur de la reaction rageuse d’israel. Mais il faut aussi
voir que cette rage israelienne cache un aveuglement politique et une
impuissance a mater notre resistance.
Cette nouvelle societe Libanaise commence a comprendre que nous sommes dans
une guerre de cent ans avec Israel! c’est dur de voir cette realite et ca
fait mal de voir tout nos reves de paix et prosperite s’evaporer. Mais cela
nous a ete impose.
2)Contrairement a ce que disent les detracteurs de la resistance ; les
resistants n’ont pour l’instant pas un comportement suicidaire(au contraire
ils se suicideraient le jour ou ils accepteraient de remettre les armes).
Ceux qui se suicident sont ceux qui font ou ont fait des megaprojets de
developpement immobiliers bases sur une pseudo-paix regionale et un afflux
de touristes du golfe .
Ceux la se trompent si ils croient qu’Israel nous laissera developper un
tourisme de masse
ceux la se trompent si ils croient qu’Israel nous laissera developper une
economie d’un pays en paix.
ceux la se trompent si ils croient pouvoir jouer au plus malin avec Israel
et signer une paix qui serait a notre avantage.
je me demande si Israel veux signer une paix avec nous?
3) Alors que faire si l’on en a encore pour 40 ans (en supposant que nous
avons deja passe 60 ans de cette guerre de cent ans).
Eh bien developpons un economie de guerre!
*Multiplions les petites industries dispersees sur tout le territoire et qui
ne s’arreteront pas de produire au premier obus (comme le ferait le
tourisme)
*Reexploitons les terres agricoles oubliees pour donner les matieres
premieres d’une industrie agroalimentaire, et nous aider a resister au
prochain blocus.
*Nos ancetres se refugiaient dans les montagnes lors des invasions;
construisons des abris souterrains dans ces montagnes; au lieu de laisser
nos femmes et nos enfants se faire dechiqueter sur les routes.
*decentralisons les depots de carburant et enterrons les egalement dans nos
montagnes.
*decentralisons la production electrique , utilisons le photovoltaique
(aucun blocus ne pourra empecher la production d’electricite solaire)
*etc etc..
Vous me dirais que cela coute cher et n’est pas viable economiquement, je
vous repond surement moins cher que les quarante milliards de notre
reconstruction passee et maintenant depassee.
4)Quand a ceux d’entre nous qui sont a l’etranger, une tache autrement plus
difficile les attend. Celle de contrecarrer la desinformation mondiale au
sujet du Liban et du Moyen Orient en general.
Notre diaspora a autant echoue que nos gouvernements passes; aveugles tous
qu’ils etaient par cette reconstruction immobiliere feerique.
Notre diaspora a ete tres dynamique dans ce secteur ; elle devra en faire
autant et plus dans le domaine de l’information et du lobbying politique.
Il semble que 2005 ne fut qu’un episode de notre independance, une bataille
bien plus dure pour notre independance se joue maintenant.
Bon courage et bonne chance.
Jean Paul
Jean
20/07/2006
C’est suffisament rare pour etre noté, je viens de voir l’emission “c’est dans l’air” de france 5, intitulée: “Israel accuse l’iran”.
On peu le voir en streaming a cette addresse:
http://www.france5.fr/cdanslair/index.cfm
Ou comment un ancien ministre libanais (George Corme), dit le “vrais” et demonte la dialectique virtualiste de la “guerre au terrorisme”.
Ca fait du bien et c’est à voir…
C.D.
20/07/2006
Vous écrivez :
“le pouvoir (larmée) israélien(ne) devenu(e) une annexe du Pentagone.”
Et si j’affirmais que depuis plus de 10 ans, les administrations successives des USA ont été sous la coupe de sionistes, que répondriez-vous ?
A analyser, ce problème.
Voyez l’adminitration Clinton, sous la domination de M.Albright.
Pour l’adm. Bush, l’influence de R. Perle, de Wolfie et d’autres est suffisamment connue pour la nier..
Qui pilote l’énorme et instable engin ?
davy
20/07/2006
Je ne vais pas composer une prose pour amener à dire l’idée géniale que le destin semble avoir eu pour nous…
Comment se déclenche une guerre : sur un coup de tête.
Comment mettre la honte à celui qui a tort : en s’excusant.
Bien sûr la transposition n’est pas aussi facile aussi je profite des vacances que me laissent cet article pour les développer.
Il est très important de savoir se dégager des appartenances, de son égo, bref de tout ce qui a motivé la guerre. De l’abandonner, de s’en absoudre.
Si sur le terrain de foot celui qui a apparemment lancé les hostilités pour une raison incompréhensible, Zidane, ne l’a finalement fait qu’en toute légitimité ; Au Moyen-Orient, celui qui a eu le “coup de tête” et qui l’a infligé, a prétendu que son ennemi n’avait eu aucune raison de commencer les hostilités, qu’il était simplement un “terroriste”.
Si on traite le football symétriquement à la façon dont les gouvernements et leurs petits chiens de la presse ont traité le conflit Israélien, on aurait tout simplement accusé Zidane d’être un fou-dangereux qui donne des coups de tête à tout le monde, le bannissant, et vénérant sans condition le gentil italien victime d’une injustice apparente…
Mais ne conservons que les fonctionnements, pour extirper les bonnes leçons.
- Sur le terrain de foot, nous avons finalement reconnu qu’il ne fallait pas se fier aux apparences et admis que la provocation, en réalité, avait été faite en amont : que l’italien avait injustement et gravement insulté Zidane, qu’il avait en réalité commencé les hostilités.
- Sur le terrain de guerre, nous pourrions facilement reconnaître que le massacre éhonté mis en oeuvre par Israël, n’est pas une réponse à une hostilité gratuite et sans raison, mais que c’en est une directement !!
Qu’aurait-on pensé si Zidane, par racisme, avait mit un coup de tête au premier venu parce que sa tête ne lui revenait pas ?
Comment l’affaire du football s’est-elle conclue ?
Zidane, malgré tout aimé, représentant une icône de ce sur quoi les enfants peuvent prendre exemple, malgré que les faits étaient contre lui, est allé s’excuser directement et sans conditions, laissant ainsi toute la charge négative au connard de raciste qui se prend pour un Dieu.
Devant les enfants, il a admis que la violence n’était pas une solution, et plutôt que de proclamer cela gratuitement, il parle réellement en connaissance de cause, en ayant vécu cela, et en l’ayant regretté, alors même que les faits finalement, étaient de son côté.
Comment le conflit au moyen-Orient peut-il se résoudre de la meilleure manière ?
Face à un ennemi (Israël) qui dans les faits et devant l’histoire qui sera bien contraint de l’admettre, plutôt que de vouloir convaincre l’opinion qu’elle est leurrée par ce qui est convenu de nommer un état fasciste, dément, irrationnel, et criminel, aura tout à gagner a garder scrupuleusement une posture de “Martyr”, en décidant de restituer sans condition les otages qui ont servi de prétexte officiel au déclenchement de la fureur.
Bien sûr, ce que les arabes craignent est que cette restitution ne serve à rien, et effectivement les buts des sionistes ont déjà muté, ils veulent la destruction du Hezbollah pour son affront, pour avoir osé intervenir pour sauver la Palestine opprimée.
Et bien sûr cette restitution n’aura pas les effets promis par Israël.
Mais de là, le monde sera témoin du carnage qui aura été occasionné pour la récupération de ses chérubins. Avoir tué des centaines de personnes, d’enfants, avoir détruit tout un pays, avoir fait versé tant de litres de larmes pour un objectif aussi dérisoire, ne mérite qu’une seule réponse : que cet objectif soit rempli.
Ce sera la manière arabe de “s’excuser”, alors même que les faits sont de leur côté.
-8119
Elias
20/07/2006
i tell israel to stop bommbing and to stop kill the lebanese child?
we love peace man we love peace
Fred., de L.
20/07/2006
Voici un texte que je trouve intéressant. Il m’a appris pas mal de choses. En particulier cette dépêche annonçant l’arrestation par la justice libanaise d’un groupe de terroristes libanais entraînés par le Mossad au mois de juin dernier.
http://tokborni.blogspot.com/2006/07/coup-dtat-au-liban.html
Coup d’État au Liban
Le piège des discussions politiques libanaises est, depuis longtemps, de croire et d’affirmer sans relâche que le Liban n’est qu’un intermédiaire livré aux enjeux régionaux. Certes, ces enjeux existent, mais ils ne sont pas, loin s’en faut, les seuls. Déjà, chaque jour, la propagande nous parle de la Syrie et de l’Iran. Quasiment tous les Libanais, sans adhérer évidemment à la propagande américaine et israélienne, se sont tout de même persuadés qu’ils ne sont qu’un pion dans une confrontation plus large, entre Israël-États Unis et Syrie-Iran.
(...)
Un autre événement aura échappé à nos médias occidentaux. Le 13 juin 2006 (oui, il y a à peine un mois), les Libanais ont démantelé un réseau terroriste agissant pour le compte du Mossad:
«Les services de renseignements de larmée libanaise ont arrêté Mahmoud Rafeh, à lorigine de lassassinat des frères Majzoub membres du Djihad Islamique le 26 mai dernier, à Saïda. Cet ancien FSI recruté par le Mossad a reconnu être impliqué dans dautres attentats à la voiture piégée qui ont eu lieu au cours des dernières années. Larmée qui a saisi de nombreuses preuves à conviction au domicile de Rafeh a afirmé que dautres membres de ce réseau terroriste avaient été arrêtés.
Ces derniers avaient effectué des stages de formation en Israël, une fois opérationnels, ils recevaient le matériel de communication et despionnage sophistiqué pour exécuter les ordres du Mossad. Ainsi, lattentat contre les frères Majzoub à Saïda et lassassinat de deux responsables du Hezbollah et de Jihad Ahmad Gibril, fils dAhmad Girbril (chef prosyrien du FPLP-CG) sont à mettre au compte de ce réseau, daprès les aveux de Rafeh.»
(...)
Manu Kodeck
19/07/2006
A lire sur Alternatives :
“Une initiative 100% israélienne
Les bombardements quotidiens israéliens à Gaza sont la cause de la guerre - une guerre globale de recolonisation.
de Michel WARSCHAWSKI 18 juillet 2006”
La suite ici :
http://www.alternatives.ca/article2643.html
Frédéric
19/07/2006
N’avez vous pas publiez un article avec comme titre :
Où est la crise si ce nest dans notre pauvre tête malade?
10 juillet 2006
Soyer cohérant avec voux méme. Pour le moyent orient, tout est relié et à facettes. Pour la Corée du Nord, les 5 on eu une position commune.
La gaffe des USA ont été de ne pas rentrer en Bagdag en 91, on aurait évité quelques problémes actuelles.
Marechal
19/07/2006
Voila le texte de Fisk en anglais que l’on peut retrouver sur son site.
Seen through a Syrian lens, ‘unknown Americans’ are provoking civil war in Iraq
By Robert Fisk - 28 April 2006
http://news.independent.co.uk/world/fisk/article360624.ece
http://www.informationclearinghouse.info/article12885.htm
In Syria, the world appears through a glass, darkly. As dark as the smoked windows of the car which takes me to a building on the western side of Damascus where a man I have known for 15 years - we shall call him a “security source”, which is the name given by American correspondents to their own powerful intelligence officers - waits with his own ferocious narrative of disaster in Iraq and dangers in the Middle East.
His is a fearful portrait of an America trapped in the bloody sands of Iraq, desperately trying to provoke a civil war around Baghdad in order to reduce its own military casualties. It is a scenario in which Saddam Hussein remains Washington’s best friend, in which Syria has struck at the Iraqi insurgents with a ruthlessness that the United States wilfully ignores. And in which Syria’s Interior Minister, found shot dead in his office last year, committed suicide because of his own mental instability.
The Americans, my interlocutor suspected, are trying to provoke an Iraqi civil war so that Sunni Muslim insurgents spend their energies killing their Shia co-religionists rather than soldiers of the Western occupation forces. “I swear to you that we have very good information,” my source says, finger stabbing the air in front of him. “One young Iraqi man told us that he was trained by the Americans as a policeman in Baghdad and he spent 70 per cent of his time learning to drive and 30 per cent in weapons training. They said to him: ‘Come back in a week.’ When he went back, they gave him a mobile phone and told him to drive into a crowded area near a mosque and phone them. He waited in the car but couldn’t get the right mobile signal. So he got out of the car to where he received a better signal. Then his car blew up.”
Impossible, I think to myself. But then I remember how many times Iraqis in Baghdad have told me similar stories. These reports are believed even if they seem unbelievable. And I know where much of the Syrian information is gleaned: from the tens of thousands of Shia Muslim pilgrims who come to pray at the Sayda Zeinab mosque outside Damascus. These men and women come from the slums of Baghdad, Hillah and Iskandariyah as well as the cities of Najaf and Basra. Sunnis from Fallujah and Ramadi also visit Damascus to see friends and relatives and talk freely of American tactics in Iraq.
“There was another man, trained by the Americans for the police. He too was given a mobile and told to drive to an area where there was a crowd - maybe a protest - and to call them and tell them what was happening. Again, his new mobile was not working. So he went to a landline phone and called the Americans and told them: ‘Here I am, in the place you sent me and I can tell you what’s happening here.’ And at that moment there was a big explosion in his car.”
Just who these “Americans” might be, my source did not say. In the anarchic and panic-stricken world of Iraq, there are many US groups - including countless outfits supposedly working for the American military and the new Western-backed Iraqi Interior Ministry - who operate outside any laws or rules. No one can account for the murder of 191 university teachers and professors since the 2003 invasion - nor the fact that more than 50 former Iraqi fighter-bomber pilots who attacked Iran in the 1980-88 Iran-Iraq war have been assassinated in their home towns in Iraq in the past three years.
Amid this chaos, a colleague of my source asked me, how could Syria be expected to lessen the number of attacks on Americans inside Iraq? “It was never safe, our border,” he said. “During Saddam’s time, criminals and Saddam’s terrorists crossed our borders to attack our government. I built a wall of earth and sand along the border at that time. But three car bombs from Saddam’s agents exploded in Damascus and Tartous- I was the one who captured the criminals responsible. But we couldn’t stop them.”
Now, he told me, the rampart running for hundreds of miles along Syria’s border with Iraq had been heightened. “I have had barbed wire put on top and up to now we have caught 1,500 non-Syrian and non-Iraqi Arabs trying to cross and we have stopped 2,700 Syrians from crossing ... Our army is there - but the Iraqi army and the Americans are not there on the other side.”
Behind these grave suspicions in Damascus lies the memory of Saddam’s long friendship with the United States. “Our Hafez el-Assad [the former Syrian president who died in 2000] learnt that Saddam, in his early days, met with American officials 20 times in four weeks. This convinced Assad that, in his words, ‘Saddam is with the Americans’. Saddam was the biggest helper of the Americans in the Middle East (when he attacked Iran in 1980) after the fall of the Shah. And he still is! After all, he brought the Americans to Iraq!”
So I turn to a story which is more distressing for my sources: the death by shooting of Brigadier General Ghazi Kenaan, former head of Syrian military intelligence in Lebanon - an awesomely powerful position - and Syrian Minister of Interior when his suicide was announced by the Damascus government last year.
Widespread rumours outside Syria suggested that Kenaan was suspected by UN investigators of involvement in the murder of the former Lebanese prime minister Rafik Hariri in a massive car bomb in Beirut last year - and that he had been “suicided” by Syrian government agents to prevent him telling the truth.
Not so, insisted my original interlocutor. “General Ghazi was a man who believed he could give orders and anything he wanted would happen. Something happened that he could not reconcile - something that made him realise he was not all-powerful. On the day of his death, he went to his office at the Interior Ministry and then he left and went home for half an hour. Then he came back with a pistol. He left a message for his wife in which he said goodbye to her and asked her to look after their children and he said that what he was going to do was ‘for the good of Syria’. Then he shot himself in the mouth.”
Of Hariri’s assassination, Syrian officials like to recall his relationship with the former Iraqi interim prime minister Iyad Alawi - a self-confessed former agent for the CIA and MI6 - and an alleged $20bn arms deal between the Russians and Saudi Arabia in which they claim Hariri was involved.
Hariri’s Lebanese supporters continue to dismiss the Syrian argument on the grounds that Syria had identified Hariri as the joint author with his friend, French President Jacques Chirac, of the UN Security Council resolution which demanded the retreat of the Syrians from Lebanese territory.
But if the Syrians are understandably obsessed with the American occupation of Iraq, their long hatred for Saddam - something which they shared with most Iraqis - is still intact. When I asked my first “security” source what would happen to the former Iraqi dictator, he replied, banging his fist into his hand: “He will be killed. He will be killed. He will be killed.”
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serge caron
19/07/2006
Pour l’exemple de Chicago, la National Guard pourrait se justifier en revendiquant le “droit à se défendre”.
Sérieusement, je crois que ce concept ne signifie rien.
jocelyn therrien
19/07/2006
le monde a besoin de changement radical..(comme si,cette époque étais perturbée(mélée))....cest juste ca en gros. lol bye
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