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Hollande crise gouvernementale, Ayan irsi ali

Article lié : Une crise qui n’en cache pas une autre, — la Hollande, sa crise gouvernementale et leur JSF

Drouville

  30/06/2006

Bonjour, à ma connaissance les mensonges de cette personne ne portaient que sur son age et son nom( elle aurait utilisé celui de son grand-père) mais non pas les circonstances qui l’ont amené à demander le droit d’asile en Hollande; la preuve en est que sa nationalité vient de lui être rendue!
La lecture de votre article suggère une critique plus dure du personnage que ne le méritent ces mensonges de circonstance.
C’est l’utilisation politicienne par une ministre qui me semble le plus important! Merci.

la theorie de l exception ...

Article lié : AP laisse ses gants au vestiaire

MHB

  29/06/2006

Il ne faudrait pas oublier que dans le contexte americain l exception a toujours existe.

D ailleurs une tres grande partie, sinon la majorite et peut etre apres tout, l ensemble des textes legislatifs et constitutionnels americains ont toujours laisse la porte ouverte a l exception.

C est ce qui a assure la main-misae de la corporation legale (juges, avocats et legistes de tous poiils) sur l ensemble de la gouvernance du pays. Il suffit de compter le nombre de gens de ces especes au Senat ou a la Chambre des Representants pour se convaincre de l inanite de s opposer a leurs raisonnements.

Dans ce contexte il n est donc pas etonnant que l administration actuelle ait decide d utiliser la doctrine de l exception tous “azimuths”.

C est quand meme une methode plus elegante dans ce pays ou “la Loi prevaut” que celle qui consiste a declarer: “la question ne sera pas posee” (cf. proces BB) ... et qui a quand meme quelques beaux antecedents (par exemple lors du Watergate: “to the best of my recollection” ou pour l Iraq: “le President fournira aux troupes ce que leurs chefs demanderont” (Rumsfeld puis GWB II).

La Doctrine de l exception n est qu une suite logique de celle du Parapluie.

Et surtout ce n est que la version actualisee de la Conquete vers l Ouest: “la Loi c est Moi” disait celui qui avait ete elu dans ces recoins sordides qui n ont connu la paix que lorsque les Indiens, les Bisons, les Pigeons voyageurs ont ete elimines du continent ou remises dans des Reserves.

Et pour finir, si personne n a encore compris: “l Amerique - ce super-continent qui epatait Tocqueville, “c est une exception” .

C est d ailleurs ce que se tuent a dire tous les jours les eminents representants du peuple qui siegent au Congres.

A cote de cela, le “Deutschland uber Alles”, c est de la roupie de sansonnet ou encore comme disait Beru, “de la bibine”.

A votre sante !!

Philantropie

Article lié : Philanthropie de crise

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  29/06/2006

“Si vous donnez à ceux qui vous donne, quelle récompense en aurez-vous ? Les païens n’en font-ils pas autant. Non, vous, aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent”.
Ceci va aux racines du Mal : ce que Benoît XVI (encyclique Deus Est Caritas) a nomme le “sentimentalisme philantropique”.
Différence éternelle entre foi catholique et hérésie protestante. Cela les met autant en rogne qu’au XVIème siècle. Ils sont dans l’erreur, cela n’a pas changé. Sauf la dimension : une puissance impériale (iste).
Dominus Iesus : seule l’Eglise catholique est l’Eglise. Comme cela, c’est le pape qui décide des “guerres justes”. Et si l’on n’est pas d’accord, on s etait et on obéot. L’Eglise est mystique, pas poltique.

De la preparation des Nouvelles forces Irakiennes.;

Article lié :

jean

  28/06/2006

je viens de lire l’article de J.Buchanan recommandé dans “Nos Choix”.

Dans le meme site (American conservative), on peu trouver un article un peu plus loint tout a fait edifiant sur la realité de la formation des forces irakiennes, c’est ici:

http://www.amconmag.com/2006/2006_07_03/article.html

Il s’agit d’un temoignage direct d’un officier qui etait chargé de la formation des forces Irakienne, et ça vaut le detour, les annecdotes racontées et les faits relatés laissent songeur…

Encore un bel example de la difference entre les discour ronflant de l’administration Bush sur ce sujet, et une realité nettement moins reluisante.

"... reduire les tensions qui menacent le systeme ..."

Article lié : Philanthropie de crise

MHB

  28/06/2006

Juste en passant ..... vous pouvez ajouter l apparition (depuis le tsunami) du tandem Clinton/Bush Pere en ce qui concerne ce desir de “reduire les tensions qui menacent le systeme global de l americanisme”.

Dans le temps on appellait ca (Gates/Buffett - Clinton/Bush Pere) les “apparantements terribles”.

Bien sur c etait l epoque ou on pouvait encore rigoler.

Malheureusement maintenant nous avons depasse meme le stade de la Globalisation on a plutot l impression d approcher l epoque de la Goulagisation.

Mais comme l a souligne un commentateur radio (US) ces derniers jours: “les gens n ont que ce qu ils meritent…”

Et d ailleurs comment peut il en etre autrement car si l on suit le raisonnement de Tocqueville sur “le seul lien qui unisse les differentes parties de ce vast corps ... l interet” il est bien evident de constater que l interet a ete transforme par les deux ou trois jobs que tout un chacun doit avoir pour survivre.

Les Tristes Tropiques ont demenage !!

Sience nucléaire sur le continent ∫

Article lié :

Lambrechts francis

  28/06/2006

*** http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=63956 ***

La déclaration du ministre travailliste Gordon Brown en faveur du renouvellement de l’arsenal nucléaire britannique a fait l’effet d’une bombe dans les rangs de son parti. La presse anglaise commente ce sujet majeur de sécurité internationale sur fond de luttes politiques internes.

“Nos dirigeants sont en train de plonger en douce la nation britannique dans un nouvel âge nucléaire.” Pour l’éditorial de The Independent, c’est “le défi nucléaire”.

Blair né néocon 'Christ in, Marx out'

Article lié :

Lambrechts Francis

  28/06/2006

‘Blair had led a revolution in the British left : Christ in, Marx out’
*** http://www.sideshow.connectfree.co.uk/blairtheory.htm ***
... The common feature in each of them was the strength of the link that Murdoch forged with Blair. It was a complex relationship that had been evolving for three years. The key to understanding it is the more complicated set of relationships between Blair, Murdoch, and the American who had become so influential on both of them, Irwin Stelzer ... 
In the summer of 1996 Stelzer wrote a remarkable tribute to Blair for Public Interest, a conservative journal edited by Irving Kristol ...

un extrait d'un article paru sur la Chronique Agora

Article lié :

jean vinatier

  28/06/2006

** Si nous consacrons quelques petits chapitres à Eurotunnel. c’est parce que nous nous demandons si nous n’avons pas sous les yeux l’ébauche du scénario qui se profile pour les Etats-Unis dans un avenir relativement proche et pour des raisons plutôt similaires.

Nous découvrons des citoyens aveuglés par l’illusion de la suprématie commerciale de l’Amérique dans les domaines de pointe (comme Eurostar par rapport au vieux lien maritime trans-Manche)... surfant sur l’effet de richesse que leur procure leur patrimoine immobilier et les futurs loyers qu’ils en attendent (le Tunnel, ce sera une rente éternelle !)... un train de vie qui repose intégralement sur le crédit (le Tunnel ne fut jamais autre chose qu’une bulle de dette)... alors que le pays livre une guerre qu’il ne peut gagner (analogie avec les questions de “sécurité” qui ont coûté si cher à Eurotunnel) avec un argent qu’il ne possède pas (il suffit d’imprimer des dollars, comme des titres de créance Eurotunnel sans valeur), au profit de quelques obligés de la Maison-Blanche, qui sont également les principaux fournisseurs du Pentagone, aux frais des contribuables.

Toute la question revient à déterminer à partir de quel moment la restructuration de la dette américaine sera jugée définitivement impossible, et quelle forme de transmutation le dollar devra subir pour que ses détenteurs (les créanciers les plus naïfs) ne fassent pas faillite avec l’entreprise Amérique.

Aujourd’hui, les créanciers des Etats-Unis se laissent encore séduire par les T-Bonds américains comme autrefois les gérants de fond obligataires par les 250, puis les 300, et enfin les 750 points de prime (par rapport au taux “marché”) offerts par les émissions de la société Eurotunnel (TML).

Actuellement, la décote atteint 90% sur certaines tranches : qui peut encore croire que la hausse des rendements aux USA pourrait, en cas de crise, constituer une garantie contre le risque ?

Qui peut encore croire qu’un “putsch des actionnaires”—des contribuables américains, déjà personnellement endettés à 150%—pourrait sauver la situation ?

Assistera-t-on à la création d’un nouveau dollar sur la base de 40 anciens, avec la conversion à terme de la dette américaine en titres Google ou Chevron-Texaco ?

Philippe Béchade,
Paris

Ce qui se passe en ce moment dans le monde n'est rien d'autre que la mise en place de l'illégalité environnante à toute révolution !

Article lié :

8119

  28/06/2006

Ce qui se passe en ce moment dans le monde n’est rien d’autre que la mise en place de l’illégalité environnante à toute révolution !

C’était prévisible, en toute logique un système social (règles qui régissent la fabrication et de la distribution des biens et services) alternatif n’étant qu’un entendement collectif, celui-ci peut aisément avoir une infinité d’acceptions.
Il suffit pour cela de se demander quel pourcentage d’humanités vivant dans l’espace possèdent un système capitaliste ou utilisent de l’argent ?

Les créateurs de jeu de société (eh oui!) passent tout leur temps à concevoir de tels systèmes. Un système est un emboîtement de fonctionnalité dont émerge une logique, d’où le terme plus approprié de “logiciel”. Les programmeurs (dont je suis) passent toutes leurs journées et leurs nuits (rêves) à fabriquer des systèmes cohérents ; mais aussi toutes les sortes de stratèges militaires ou encore dans le commerce… Peu à peu les “masses corticales” augmentent de sorte qu’il devient visible pour la plupart combien il est aisé de concevoir un système en terme général.

Comment ce système s’est-il fondé est une question qui renvoie à la sédimentation culturelle. L’inconvénient est que rien n’est prévu à l’avance pour fonctionner mais que par la débrouille, une somme de règles permettent d’assurer une relative stabilité.

D’autre part une constante de la société en révolution permanente veut que les plus grandes innovations, les inventions les plus fondamentales (celles qui bouleversent le plus de de sens commun et d’idées reçues) sont par nature les plus difficiles et longues à faire admettre ; on peut dire qu’une manière de les détecter serait précisément la haine qu’elles déclenchent quand elles sont exposées pour la première fois au grand public incrédule…

En somme de quoi le projet de concevoir un système alternatif, lentement mais sûrement, fait son chemin.
D’une part les critiques du système actuel néo-libéral et néo-conservateur, car agrippé sur un sens commun devenu désuet et surtout non fonctionnel, irrationnel, illogique mais seulement habituel et culturel, sont de plus en plus flagrantes, nombreuses et virulentes,
et d’autre part la capacité d’imagination, la logique, le “bon sens”, sont en forte augmentation à une époque où il y a autant de scientifiques vivants en même temps qu’il y en aura eu dans toute l’histoire de l’humanité en les accumulant.

Prendre l’ancien système à son propre jeu

Le système capitaliste qui a prit le qualificatif de “libéral” (depuis que l’argent circulant s’est, le plus discrètement du monde, désolidarisé des valeurs réelles auxquelles il était associé en raison du principe d’inflation, signant ainsi un “changement de système” radical dont personne ne s’est fait l’écho) est fondé sur la libre concurrence, aromatisé de démocratie, justifié par une foi inébranlable en un équilibrage automatique qui serait une émergence de “l’offre et la demande”,
ce système : pourquoi ne serait-il pas lui-même objet de ce qu’il impose comme règle, c’est à dire “la libre concurrence des systèmes” ?

Ce que j’avais prédit arrive enfin, mais ça porte un nom différent car j’avais omis à quel point les révolutions sont des sujets qui fâchent, ça s’appelle des “systèmes informels”.
>> http://www.waronwant.org/downloads/informaleconomy.pdf
>> http://w4lk.net/home/index.php?read=1543

Le principe est simple : poussés dans la pauvreté et la misère, contingentés à l’immobilisme et à un retard éducatif, à des guerres incessantes qui en sont une conséquences, les peuples bien qu’affamés n’en sont pas moins aussi intelligents que ceux qui se vautrent dans la luxure. (Même, on a pu montrer que le fait d’être ageint activait une plus grande vivacité d’esprit, ce serait une fonction animale reliée au principe de survie…)

Au coeur des pays pauvres, chronologiquement le système capitaliste est venu déranger des systèmes autochtones fondés principalement sur la pratique religieuse, puis sont donc devenus des systèmes d’inactivité, de pauvreté, d’égoïsme, de maladies, de marché noir, etc etc….

Etant donné à quel point il est aisé de fabriquer un système social “Plus rentable” et plus efficace que le système capitaliste, permettant la prise en compte du fait que nécessairement la moitié des vivants sont de fait : inactifs (enfants, vieillards, malades, femmes enceintes, handicapés, etc…), un tel système alternatif peut aisément entrer en concurrence avec le système capitaliste fondé sur l’argent et la propriété privée (de façon conventionnelle culturelle et irrationnelle) et produire de bien meilleurs résultats !

Il suffit que de par et d’autre du globe la nécessité pousse les groupes sociaux laissés à l’abandon à s’organiser d’une manière rationnelle pour que le système qui en émerge soit concurrent au le système officiel mondial ; que ce système prouve son efficacité, pour que très vite à l’image d’une contagion (contagion positive) ce concept se propage à la vitesse d’une rumeur…

*

Je me demandais hier en écoutant les cris de joie provenant du bloc d’immeubles en face de ma fenêtre, alors qu’ils chantaient avec leurs klaxons chaque nouveau but marqué par leur stars fétiches, hurlaient, sautaient de joie, explosaient de bonheur,
je me demandais si à l’annonce d’un système permettant le fin de la pauvreté et de la misère dans le monde, ils chanteraient avec autant d’émotion le chant de leur hymne national.

-8119

http://w4lk.net/home/article1544.html

le A-12 retrouve le JSF

Article lié : Lockheed Martin fait aussi désordre que son JSF

MHB

  28/06/2006

Cette affaire rappelle etrangement celle du A-12 - ce bombardier couteux si bien decrit dans le livre de James Stevenson (“the 5 billion dollars misunderstanding” Naval Institute Press-Annapolis Md. USA)

C est a dire ?

C est a dire que comme pour le A-12 le cout n a rien a voir avec la decision car comme le A-12 le JSF a un but inavoue ... et peut etre inavouable !!!

Le F35 existe dans la presse Française finalement!

Article lié :

Jean

  27/06/2006

Lut ce jour sur differents sites:

Libération:http://www.liberation.fr/page.php?Article=393528
Le Nouvel Obs: http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060627.FAP5614.html?1716

Bref tout ça pour dire que le silence radio de nos media sur le JSF, et ses consequences diplomatique, me semble quand meme bien curieux…

Est ce que le rafale a 45 Millions d’Euros (sans le devellopement) pourrait venir prendre de la place sur le marché mondial, en cas de berezina avérée du JSF?

Ce serait bien que “DeDefensa” explique a ses internautes qui ne sont pas de la partie, si le rafale est potentiellement un concurrent du F22 ou du JSF.
Est il techniquement aussi bon que ces deux avions?

Et encore un grand merci à toute l’equipe du site pour la qualitée de ses analyses.

PS: un petit merci à Jacques aussi pour ses infos sur la Z-Machine, tout les gens a qui j’ai donné l’info ce sont passionnés pour le sujet…

Et pendant ce temps, Le Monde, Libération, Le Figaro...

Article lié : Perle est de retour

Clamacor

  27/06/2006

Je suis un lecteur critique de DeDefensa… Toujours est-il que le jour où on verra ce genre d’article dans la presse “mainstream” française, qui témoignera de la connaissance par ses auteurs des véritables enjeux à la tête de la politique américaine, elle aura le début d’une chance de survivre à la crise probablement sans retour dans laquelle elle s’est engagée. Son incompétence convainc à peine ses lecteurs historiques, bientôt tous à l’âge de la retraite… alors les nouvelles générations…

Changer de système et de paradigme : c'est en cours !

Article lié :

Lambrechts francis

  27/06/2006

The triumph of the east. Niall Ferguson
*** http://www.newstatesman.com/200606260034 ***
... the Second World War, far from marking the advent of the “American century”, was the decisive moment in the relative decline of the west ...
... Between 1950 and 1973 no economy grew faster than Japan’s ... economy was smaller than that of Italy. By the end ... second place behind the US ...
... 1968 the US per capita income, measured in current dollars, was still 120 times higher than that of east Asian countries ...
... Today, after 25 years of double-digit Chinese growth, the average American is just 30 times richer ... purchasing power parity, just eight times higher ...
... A forecast by Goldman Sachs has suggested that China’s GDP will overtake that of the US as early as 2041 ...
... The descent of the west is not to be dreaded if it is primarily the corollary of the ascent of Asia out of poverty.
At least we can hope to ensure that this next stage of the great east-west reconvergence is less marred by conflict than the first phase.

Contrecarrer la misère et la pauvreté - agir par anticipation - changer de système et de paradigme

Article lié :

-8119

  27/06/2006

Le système capitaliste en lui-même serait viable si les humains avaient une conscience des autres qui les pousseraient à redistribuer leurs richesses.
En effet au lieu de capitaliser au-delà de ce qui est utile pour la survie, si cet argent était en circulation les échanges de biens seraient plus nombreux et la pauvreté serait vite noyée sous cet manne.

Dans le principe initial et théorique, plus il y a de gens plus il y a de travail et donc d’argent, ce qui fait que le système est sensé s’auto-réguler en fonction du nombre d’habitants.

On pourrait juger le système en lui-même brillant si le fossé entre les riches et les pauvres ne se creusait pas chaque jour à une vitesse exponentielle, signalant ainsi une alarme évidente de rupture logique imminente.

Une chose immorale, consiste à puiser dans la Nature des biens qui sont revendus bien plus chers que le prix du simple travail ; c’est en s basant là-dessus que la plupart des systèmes économiques alternatifs préconisent une rémunération uniquement liée au temps de travail ; elle pourrait l’être aussi en fonction de l’effort relatif fourni, si on avait de meilleurs fondements sociométriques.

Dans un sens si ce système court à sa perte alors qu’il pourrait très bien fonctionner, c’est cohérent avec ce manque de morale qui tend à détruire les ressources vitales de la planète, ressources qui s’avèrent vitales d’autant plus qu’elles n’ont pas de prix.
Cette notion de “c qui n’a pas de prix” est entendue de façon radicalement opposée selon qu’on se place dans un système capitaliste où on transforme une partie de la Nature en richesse au lieu de son simple travail, et où en même temps on détruit ce qui n’a pas de valeur commerciale, comme la beauté d’un paysage, la biodiversité, l’espace vital, le bleu des fleuves et les arbres mêmes si on sait pertinemment qu’ils sont les seuls organes à pouvoir créer l’oxygène que nous respirons…

Mais “ce qui n’a pas de prix” fini par en avoir un dès lors que son absence se fait cruellement sentir, et dès lors se crée une opposition entre d’une part la survie de l’humanité et d’autre part la survie du système convenu entre eux qui permet la survie des hommes… les plus riches en tus cas.

Dans leur esprit d’auto-défense perpétuelle de leurs acquis idéologiques sur lesquels s’appuie toute leur philosophie comme sur des béquilles molles, les humains-capitalistes deviennent les sbires-défenseurs du système capitaliste qui les unit.
Ce système est dès lors qualifiable de “plus fort” que chaque humain, y compris s’ils se réunissent pour se battre contre lui, “le système” utilise toutes les failles de nos raisonnement pour imposer son injuste loi destructrice, exactement à l’image d’un virus qui s’adapte à sa victime afin de mieux le détruire.

Les humains eux-mêmes (les riches et les crédules) sont la main de fer de ce système, son porte-parole, et son armée, contre tout ce qui pourrait cause sa destruction.

Ainsi apparaît l’argument aristotélicien selon lequel, et cest parfaitement vrai, “ce système est bon” : ce n’est pas à lui qu’il faut s’en prendre.

Les vélléités de vouloir rénover ou refondre le système par un autre de façon brutale et sauvage, ont pour seul effet d’activer la sauvagerie au coeur du système en place, qui reste bloqué sur sa position avec raison.

En effet ce n’est pas le système qui est coupable mais les erreurs morales des humains. C’est comme si “le système” avait l’air de le savoir.

Dans cette lutte en pleine activation les erreurs morales vont en s’accroissant et la destruction aussi ; c’est une destruction entre humains qui ne remet en rien en cause “le système”. Quand tout sera détruit et 3 ou 4 des 7 milliards d’humains seront morts, le système sera encore en place, vaillant, le moins du monde égratigné (il en est ainsi aussi pour les virus).

On peut considérer être entrés dans un cycle infernal de destruction en augmentation exponentielle dès les premières heures de l’industrialisation.
Et pourtant c’est depuis cette période que les avancées les plus majeures dans la science et la compréhension des systèmes en général a elle aussi été en augmentation flagrante.

On peut déduire que c’est cette rivalité “systémique” qui est motrice d’évolution technologique, permettant de contrecarrer le moteur de cette évolution à savoir les injustices.

Ceux qui craignent que dan un monde où tous seraient payés assez pour vivre et même plus sans n’avoir aucun effort pour survivre prédisent, avec un médisant aristotélicisme, que les gens seront paresseux et que le système ne fonctionnerait pas ; à l’inverse le système actuel est pourtant sensé fonctionner en poussant les gens à travailler en raison de la nécessité de survie, tout autant que les pays riches sont poussés à la croissance s’ils veulent espérer s’en sortir, comme en avançant sur un tapis roulant qui roule dans l’autre sens de plus en plus vite.

On voit que le système actuel est en défaite, et j’essaie de dire ici que son contraire, la non-stimulation par l’obligation, n’est pas synonyme de ralentissement de la curiosité scientifique ou du nombre d’injustices qu’il sera nécessaire de résoudre.

Car la résolution des injustices est une tâche sans fin, on ne peut prétendre que dans une société où tous les humains auraient de quoi vivre de façon conventionnelle conduirait ce système à sa perte. Ceux qui disent cela prétendre que le système actuel ne conduit Pas à sa perte…
ce qui en soi aurait été vrai si les humains avaient été emplis de moralité. Tout comme l’autre face…

On peut trouver amusant qu’un système capitalise qui aurait pu fonctionner si la morale était plus grande et plus rigoureuse, aurait conduit également à un destruction quasi-complète du biotope c’est à dire de ce qui est à la source de la vie sur terre. Trouver amusant qu’il aura fallu attendre de s’en rendre compte pour pouvoir intégrer cela dans le système global.

Mais un des autres défauts dont souffrent les humains en plus d’avoir du mal à relier la morale avec le rationnel, est la lenteur excessive de ses changements.
Par exemple au temps des pharaons il fallait plusieurs générations après la mort ‘un roi pour que cesse l’extraordinaire importation de nourriture que sa grandeur nécessitait, donnant ainsi lieu à des mythes fondateurs.

De la même manière, qu’il faille trop longtemps pour absorber une compréhension nouvelle dans le système est imputable aux hommes et non au système, qui par lui-même permet de créer des lois absolument originales, comme on peut le voir facilement en ces temps de renie et dédain des Droits Fondamentaux.

Mais c’est ainsi que ça se passe, les compréhensions nouvelles apparaissent avec le besoin de rechercher la justice, et c’est ça le nouveau paradigme, ce besoin chez l’humain n’a pas besoin d’être stimulé par l’urgence, mais plutôt dans une forme d’urgence auto-immune fondée sur la recherche du bien de tous.

Pour cela il faudrait, et c’est primordial :
- que les concitoyens aient eux-mêmes la capacité à comprendre l’intérêt d’une innovation et de réfréner leur instinct premier qui consiste à nier toute supériorité intellectuelle,
- que la société ait la capacité d’intégrer rapidement des changements profonds et mesurés scientifiquement,
- qu’ils aient la capacité d’intégrer profondément dans leur psychisme les conclusions des acquis scientifiques, comme par exemple on peut voir l’inverse de cela, lorsque la recherche sur les reflex conditionnés furent initiés, les paradigmes nouveaux que cela a engendré n’ont eu aucune conséquence sur le traitement de la criminalité, où les humains sont toujours considérés de façon animale comme des animaux, brimés par brimade, rejetés avec la même force que le psychisme rejette les idées qui comportent une trop grande transformation de soi-même.

Ce qui va arriver

On peut faire une analyse prospective du futur proche et moyen, en partant de ces méta-données. Dans un sens des lois de plus en plus absurdes vont avoir tendance à faciliter la désolidarisation des peuples et de leur système, en générant une perte de foi en “la justice”, qui par effet confusion va au début prendre la tournure d’un rejet de toute moralité.

Dans le même temps les richissimes ont tendance à se replier sur les valeurs sûres même en cas de guerre, l’or, et à capitaliser mais en aucun cas faire la bêtise de relâcher dans la nature des valeurs boursières qui sont promises de toutes façon à s’effondrer. C’est irrationnel comme comportement puisque ça engendre l’effondrement encore plus vite, mais de toute façon il est inélucable sans moralité globale (je rappelle que morale = rationnel : chose difficile à prouver mais facile à croire pourtant).

Ce qui arrive aux humains avec l’expansion de la pauvreté arrive aussi aux états-nation. En temps de pénurie les valeurs des biens élémentaires augmentent de telle sorte que, comme au moyen-âge, c’est un combat pour l’appropriationd es terres qui sera livré (si on se demandait pourquoi il en était ainsi, eh- bien on va le découvrir).

L’appropriation des richesses a déjà commencé, les Etats-Unis ayant été “préventifs” dans le domaine en faisant mine de suspecter du terrorisme là où en fait, maintenant on peut le dire, le principal moteur était la terreur de la pauvreté future et inéluctable qui les attend, et qui nous attend tous.

Simplement ils ont été précurseurs et s’y sont pris de façon hypocrite, afin d’être les premiers lions accrochés à leur proie : le pétrole.
Pétrole qui d’autre part leur échappe en Amérique du sud, où les gens se réveillent soudain comme d’un mauvais rêve, après avoir été leurrés, insultés, mis en esclavage sans l’avouer par un colonialisme criminel autant pour les humains que pour la nature que pour la nature humaine.

Soudain les gens se disent, après que les subconscient aient été abreuvés de Westerns, deux choses opposées en raison de la dissension naissante :
- les américains, en plus d’avoir menti, on exterminé illégalement un peuple plus évolué qu’eux-mêmes ;
- “la mode western” n’a l’air de dater que des années 60 ce qui n’est pas si loin, (c’st l’époque des tournages et de leur gloire) si bien que le retour à “la mode western” ne semble pas un très grand pas à franchir ; époque à laquelle le shérif jugeait et exécutait sur-le-champs les “bandits”, époque à laquelle on mettait des affiches “Wanted for 2000 $” - (Zarkaoui), époque où les nègres étaient des outils pour la culture des champs. époque enfin où les bonnes gens allaient à l’église le dimanche de façon absolument immuable, repoussant avec dégoût les non-croyants.

J’aimerais que les américains sachent que c’est comme ça que nous les libertaires en Europe, les voyons. Quoiqu’à leur décharge, nous savons que Bush a été réélu en trichant sur plusieurs niveaux simultanément, la peur, les fausses vidéo juste la veille de l’élection, ainsi que l’arrêt du comptage des votes une fois “le bon score” atteint…
Mais bon nous savons aussi qu’il y a beaucoup de sbires cherchant leur maître, emprunts de fierté (pour les esprits simples fierté = conscience de la conscience = foi viscérale).

Nous en Europe à travers nos politicien ne sommes pas beaucoup mieux lotis, puisqu’en temps de créateurs des Droits de l’Homme, nous montrons hésitants ou emprunt d’immobilisme, seule défense contre les hésitation qui consiste à remettre en cause ces droits fondamentaux. De la même manière par la dialectique, ils ne semblent pas s’appliquer aux choses de l’esprit, à la morale ou à la psychologie, “le tyrannique” étant refoulé à une définition appartenant au passé mais étrangement ne semble aucunement applicable à la ségrégation par l’intelligence (principe d’immigration contrôlée, discrimination dite “positive”, loi DADVSI, etc).

Une idée toute simple pourrait faire croire qu’elle sauverait le monde du chaos immédiatement :
il suffirait de créer une loi qui oblige toutes les fortunes, dans le monde entier, à se désister de leur possessions au-delà de ce qui leur permettrait d’assurer leur survie jusqu’à la fin de leur vie.
Par exemple un milliardaire de 70 ans, n’aurait plus besoin que d’une habitation et d’une somme d’argent estimable facilement, le reste serait donné aux bonnes oeuvres.

Evidemment ce genre d’opération comporte le risque de voir cet argent mal utilisé, et de plus il faut que la loi soit internationale pour éviter les fuites par la peur de la pauvreté pour soi-même.

En plus il faudrait calibrer les prix sur toute la planète pour éviter l’inflation, ce qui rendrait inutile l’opération. Cette idée n’étant pas sans rappeler le communisme, et les esprits étant bloqués à la prononciation de ce mot, ce ne serait pas facile quoi que moins difficile qu’à une époque où l’nformatique n’existait pas.

Et de toutes manière pour le communisme aussi, le problème n’était pas le système mais la moralité des humains, perfectibles par nécessité d’apprendre.

Ou alors une autre idée : de façon plus globale on peut mettre toutes les richesses privées en un seul lieu public, chacun serait dépouillé de Tout, mais en contrepartie chacun serait rémunéré de façon égale relativement à leur environnement monétaire.

Mais bon ce ne sont que des idées intermédiaires, qui ne feraient que retarder l’inéluctable et fatidiquement bénéfique soulèvement de la conscience populaire que la nécessité pousserait à se rassemble pour prendre en main eux-mêmes leur propre destin, et créer un système plus juste.

Certainement, les idées citées auraient lieu d’être, mais elles seraient mieux appropriées si c’était au sein d’un monde entièrement rénové, ayant abandonné la bourse, le capitalisme, les banques, les finances, la publicité, remplacé tout le commerce par une fédération commerciale dont le but est d’assurer le transport de l’information commerciale.

Ce même système informatique assurerait la répartition des tâches professionnelles, mais tout en se basant de façon algorithmique (composée mathématiquement) entre deux contradictions que sont les besoins du système en ressources humaines et les désirs et compétences de chacun.

Un tel système, aurait pour prérogative d’évaluer ce dont les humains ont besoin, que ce soit au niveau matériel ou au niveau psychosocial ; si par exemple la moitié des humains deviennent artistes ou bien religieux, dans ce cas le système aurait pour prérogative de les faire vivre, plutôt que de se faire vivre lui-même en tant que “système”.

On en revient pour ainsi dire à ce fameux aristotélicisme, qui interdit de telles contradictions et impose des choix, tout en permettant la survie de celui qui impose les choix et la destruction de ceux qui choisissent, quels que soient leurs choix.

Le fondement de l’erreur paradigmatique est précisément celle qui donne naissance à l’idée de survie du système et non survie des humains (création d’un macro-virus), cette erreur consiste à conférer une définition et ne plus jamais avoir à refaire le travail intellectuel qui a donné lieu à cette définition.
Ce serait donc un système fondé sur la souplesse et l’évolution, un système fondé sur la recherche d’un équilibre impossible théoriquement mais dont on peut s’approcher perpétuellement.
Exactement le contraire du capitalisme (système théoriquement viable mais menant à la destruction globale).

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http://w4lk.net/home/article1513-1.html

Excellent article

Article lié : Une question souveraine

Citoyen

  26/06/2006

merci pour cet éclairage nouveau de la réalité anglo-saxone et du dualisme naturel entre souveraineté nationale et impérialisme.