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Récurrence de l'Histoire dans le football

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8119

  10/07/2006

Bonjour,

j’espère que cet article n’est pas trop éloigné de votre prédilection ;
il est long, il parle de foot, mais aussi de sa dimension psychosociale et de l’histoire des civilisations, les guerres, la violence symbolique, et la morale.

w4lk 60710

La Grande Histoire du Football

Récurrence de l’Histoire dans le football

L’Histoire, ce sont des règles et des lois qui surpassent les humains et qui les animent.

L’humain, ne peut agir que sur “sa petite histoire” dans l’espoir que “la grande histoire” elle aussi s’aligne sur ses aspirations.

En analysant ce qui surpasse les humains, et qu’ils ne peuvent contrôler qu’à leur faible niveau, on peut sans faille décrire, en fait, ce que sont leur mentalités.
L’Histoire est une science très parlante des petites histoires ; et vice-versa.

Ce lois qui sont à l’oeuvre ne sont qu’à peine domptées par les hommes, à peine entrevues.
Certains, après s’y être hissés de par leur influence grandissante, marquent l’Histoire (la grande) avec leurs seules actions.
Ainsi les grand hommes sont ceux qui “marquent” leur temps.

Mais inversement, l’Histoire peut s’emparer de ces hommes.
Et ces lois sont rendues presque visibles, car elles sont à l’oeuvre à l’échelle miniature que constitue le football.
Bien que n’ayant jamais spécialement aimé le foot, je reconnais que c’est la “vision” de ce en quoi l’Histoire est à l’oeuvre, de façon presque visible, qui rend ce sport si populaire.

Voici donc mon point de vue historique sur les déroulements à l’oeuvre dans l’histoire de la coupe du monde 2006.

J’ai trouvé cela fascinant, d’y retrouver les mêmes déroulements et fonctionnements que dans l’Histoire des civilisation, car tout s’y retrouve, la justice, la gloire, mais aussi la bêtise, l’inconséquence due à l’ignorance, et ainsi donc, toutes les articulations qui font passer de l’un à l’autre.

La France, est un pays particulier dans le monde, car en tant que détenteur et créateur des Droits de l’Homme, elle n’a jamais voulu que ces lois soient réservées à eux-mêmes, mais qu’elles soient propagées, afin qu’ainsi jaillisse le sentiment de justice. Mais les autres pays ont chacun leur pierre à apporter à l’édifice, et ça, l’ignorer va à l’encontre de l’esprit des Droits de l’Homme.

Que ce soit en bien ou en mal, les actes des hommes permettent de tirer des leçons, et ce qui est flagrant dans l’Histoire, c’est l’ignorance de ce que les petits actes, pourtant acquis et ayant produit des enseignements, ne sont pas retenues de sorte que se reproduisent, parce que les circonstance sont nouvelles à chaque fois, les erreurs fondamentales dont ensuite on tire de nouvelles leçons.

Par la symbolique, Zidane atteint le sommet de sa carrière lors de son dernier match de foot.
Sa carrière, a consisté en 1998 à symboliser d’un coup d’un seul, la victoire de la France à “la Coupe du Monde”, alors même qu’il faisait partie des populations les plus stigmatisées et maltraitées en raison du stupide racisme.
Et soudain, c’est “tout le racisme” qui a semblé en prendre un coup.
Dans les rues, les gens criaient, chantaient, un hymne à la victoire de la fin du racisme.

Mais celui-ci, ainsi provoqué, s’est aussi réveillé à travers le monde, car ce qui se sent menacé, menace à son tour.
En ainsi juste après la victoire de 1998 les Champs-Elysées (nom du chemin qui mène au paradis = grande symbolique ! et également zone devenue internationale et pas seulement française) cette victoire laisse entendre que c’en serait fini du racisme, que désormais, une nouvelle étape était franchie, que désormais, ces basses histoires liées à l’égo et qui provoquent tant de malheurs dans le monde, seraient abandonnées, ralliées à une bêtise passée, par cet enseignement noble asséné avec force et évidence, où on avait pu voir, rien d’autre que, “un arabe sauver la France”.

C’était vraiment un acte historique, juste, et seulement le fait d’avoir percé des défenses véhémentes, d’avoir été seul contre un groupe entier, et d’avoir envoyé 1, 2, 3 bananes dans le panier, allait vouloir dire “tout ça”.

La joie fut immense et si on se contente de croire que le foot n’est qu’un sport parmi d’autres, alors on fait de l’agnosticisime, car en réalité il est aimé par beaucoup de gens, et très symbolique, très important, en fait, Historique.

En aparté je mettrais en évidence que cela est parfaitement égal au déroulement d’une guerre, et à son issue, hormis le patriotisme qui fait brandir les drapeaux et chanter les hymnes ancestraux, comme dans toute civilisation qui a évoluée, les guerres, peu à peu, sont toujours devenues des rituels de confrontation festive.
Ainsi chez les indiens des Amériques, les guerres entre tribus, millénaires, avaient lieu à date fixe, et étaient devenues des rituels guerriers, sans sang versé ni mort, mais ayant conservé leur portée symbolique.

Il se passe la même chose dans nos grands pays, tous reliés entre eux par la technologie, et ainsi, tous mis en contact au moyen de ces rencontres festives, que sont les jeux olympiques et surtout, le football.

Mais pour autant le pas à franchir dans l’autre sens, pour que la fête se transforme en guerre réelle, est très petit.
Cette vision historique permet d’envelopper à la fois les raisons subconscientes de l’engouement pour le foot, et à la fois la dimension sociale qui, par dégradation autour de ce pôle, tant à retourner en arrière dans l’Histoire en y faisant voir des guerres réelles, physiques, des confrontations.

C’est aussi cela qu’on appelle “la banlieue” ; la dimension subconsciente de ce positionnement (éloignement du pôle qui a évolué) signifie dans le sens profond un voyage dans le temps en arrière.
Il en est de même avec les modes vestimentaires comme langagières, elles naissent là où la population est la plus dense, là où la communication est la plus fluide, et se dégrade au fur et à mesure qu’on s’éloigne de ce pôle, de sorte que les plus lointains soient les plus en retard

En 2006 à 10 minutes du début du match, Zidane avait atteint le sommet de sa carrière.
Il marquait un but, dont l’instant en lui-même était comme symbolique de ce sommet, j’ai trouvé cela flagrant, la balle a frappé la barre du haut, puis a rebondi sur le sol à l’intérieur du but, puis est revenue exactement se cogner sur la barre, et est repartie en arrière dans l’autre sens !

A ce moment, soulèvement de joie dan la foule.
Peu après, égalisation de l’Italie.
Je me suis toujours demandé, à quel point le fait de marquer un but pouvait être une action mentale en premier lieu, en étant capable de voir dans l’agencement des joueurs entre eux, leur peur, leurs doutes, les hésitations individuelles qui laissaient transparaître dans leur organisation, leur état d’esprit.
Et ayant constaté ce qui déclenche le but, quasiment invisible, qui se situe dans le fait que l’ensemble du groupe soit mobilisé de façon cohérente et symbiotique.

Cela mérite un nouvel aparté, sur l’organisation militaire, qui elle aussi culturellement a fait créer des “légions”, agencées en rangs, de sorte que l’ennemi (historiquement) soit frappé par cette organisation qui fait croire à infaillible, et ainsi impressionné, et ainsi incliné à perdre ses moyens avant même de commencer leur guerre.

Cela pour dire combien l’organisation sociale est étroitement liée, si elle est laissée libre, à l’état d’esprit de chacun, qui conforme l’état d’esprit du groupe, qui à sont tour est une émergence non prévisible directement. On ne peut prévoir cet agencement que d’un point de vue tactique, mais en fait il est le résultat de l’action de groupe, qu’on appelle aussi la grégarité.

Ainsi, juste après le premier but, l’Italie est extrêmement vexée, boostée, stimulée, et comme “tout est dan la tête”, il n’aura fallu que quelques minutes pour qu’ils égalisent.

Si, juste après le premier but, “toute la France” se sentait pousser des ailes, était prête à en marquer un autre, dès que le but italien stimulé par cette première “agression” a eu lieu, en quelque sorte les ailes ont été coupées, le doute est revenu.

Ensuite pendant tout le match, on aura été dans une confrontation de dimension spirituelle, avec des hommes qui commençaient à sentir la fatigue physique prédominer, ou dit autrement, il perdaient en réalité leur confiance en eux.

__

Ce que j’ai commencé à expliquer au premier paragraphe, peut ainsi être continué en se basant sur exactement la même articulation logique.

A la suite de la coupe du Monde de 1998, c’est “le racisme” qui avait perdu, qui avait prit un but.

Et ainsi, alors qu’on le croyait perdu, que s’est-il passé dans le monde ? : exactement comme les Italiens, cet affront n’aura fait que de le “booster”.

Il s’en est suivi le 21 avril 2002, jour des élections présidentielles en France, ou dit autrement, “un autre sommet historique”, où cette fois il aura voulu prendre sa revanche.
Et de par le monde, le racisme et la cruauté néandertalienne n’a jamais été aussi répandue que depuis lors.
Tous les indicateurs s’accordent à dire que 2006 est loin de ressembler à 1998, la pauvreté dans le monde s’est considérablement accrue, la peur dans les peuples s’est répandue, la crainte des civilisations d’arriver à leur propre perte, en raison de leur inconséquence surtout écologique, est enfin apparue dans les esprits, alors pourtant que les indicateurs étaient déjà présents.

Jamais autant d’agressions contre les Droits de l’Homme n’auront été enregistrées que par les tristes temps qui courent.

Y compris les pays comme les Etats-Unis qui avaient une position de domination morale à l’époque, n’a plus qu’une position de domination physique à laquelle elle se raccroche, en diffusant dans le monde son idéologie terroriste, qui répand la peur irrationnelle, justement en faisant croire à un terrorisme, de manière défensive, là où on a aucune chance de voir où il se trouve en réalité, c’est à dire dans la bouche de celui qui le dénonce.

On peut dire alors, que cette explosion des idées racistes a été le contre-coup de son agression.

Car voyez-vous mon analyse : l’agression n’est pas la bonne méthode ; l’agression consiste à faire taire sans rien expliquer.
L’histoire a fait taire le nazime sans l’expliquer, en l’accusant par l’insulte brutale, alors, plus fort, il réapparaît, puisque ce n’est rien d’autre que sa méthode qui aura été utilisée.
En effet, ça fait peur,
mais à la fois, c’est un enseignement.

—-

Revenons à notre Coupe du Monde de 2006, colonne vertébrale des développements historiques.

Entre le premier but et le deuxième (le deuxième de Zidane, autrement nommé “le coup de boule”) nous avons vu le développement psychosocial qui a fait naître et perdre la confiance grégaire que le premier but avait déclenché.

A un moment, lors d’un corner, un joueur italien passe ses mains autour du corps de Zidane et le serre très fort contre lui, l’empêchant de bouger, l’immobilisant. Il se dégage par des coups de coude, mais l’action se termine.

Franchement je croyais que le contact physique était interdit. Mais ce n’est pas le plus grave, car ça n’a eu aucune incidence, ou plutôt si c’est le plus grave, car cette action sans conséquence a priori, a été le début de la fin.

C’est ce que Bourdieu appelle “la violence symbolique”. Et son importance est primordiale en vérité.
Elle fait croire qu’elle n’a aucune importance, mais en fait, elle est de prime importance. C’est le principe de ce qui est “vicieux”.
Ainsi ce vicieux était entré dans le jeu, il était advenu, et promit à se déployer, à venir influencer tout le déroulement (du match).

Car après les joueurs s’avancent pour se placer, mais le joueur italien dit quelque chose à Zidane, je crois, il le traite de “terroriste” !!!
Alors, la violence est devenue verbale, et dès lors, comme on est pas n’importe où mais au sein d’un déroulement historique de grande importance, que l’énergie est très puissante, le développement est très rapide : aussitôt la violence devient physique.

En une seule seconde, Zidane se retourne vers le joueur, et l’envoie à terre par un coup de boule.
A l’image, on ne le voit même pas, ce qu’on voit, c’est que l’italien recule violemment et tombe à terre.
Surtout que zidane frappe sur le bas du menton avec le sommet de son crâne…

Mais peu importe encore une fois, à ce moment-là, on est déjà dans l’autre versant de sa carrière, dont le sommet était juste avant, et la fin programmée pour la fin du match.
Zindane se prend un carton rouge, et sort du terrain, et moi, bien que non fan de foot, je verse une larme chaude pour lui.

Mais j’ai noté ce fait symbolique lui aussi, d’une grande importance, et même, d’une grande historicité, et même, comme un reflet surnaturel de l’histoire de l’humanité actuelle : l’arbitre était d’Amérique du Sud !

Notez en aparté ce qui se passe en ce moment en Amérique du Sud, parce que c’est très important.
Contre la violence symbolique et physique menée par les Etats-Unis sur ces pays pauvres, en les pillant, en les humiliant, les insultant, et en les traitant de terroristes, ceux-ci se sont conglomérés il y a peu en fédération de pays, créant leur propre constitution basée sur “Les Droits des Peuples”.

Versés à gauche, ils tendent à se réapproprier les richesses qui leur ont été dérobées, à les renationaliser, à faire croître leurs propres banques, et cela dans une ambiance entièrement dominée par des médias contrôlés par les américains, qui ne cessent de faire de la désinformation, et d’insulter ces “dictateurs de gauche”.
Mais les peuples sont de moins en moins dupes.
Récemment, au Mexique, la gauche a perdu les élection de justesse, à très peu de chose près, ce “très peu de choses” étant une tricherie évidente au scrutin, que les observateurs internationaux n’ont pas dénoncé.
lors que tous les pays d’Amérique de Sud, versent à gauche par esprit de sauvegarde d’eux-même.
(Mais ce n’est que partie remise)

“Même” en France, l’information est biaisée sur ce qui se passe actuellement en Amérique du sud, mais en vérité, c’est une REVOLUTION.

Et l’arbitre Argentin, intervient ici en étant presque désolé, mais soumis à l’obligation de mettre à l’oeuvre ce qu’on nomme “la Justice” : il dresse un carton rouge non pas à Zidane, mais à toute la communauté occidentale.

—-

Pour finir, les deux équipes sont à égalité, et arrive le moment où il faut les départager.

La séance du tir au but revêt elle aussi une dimension symbolique qui prend forme physique, de façon presque Magique, encore une fois.

Déjà, on peut se dire que d’un point de vue logique, de là où est tirée la balle, et vu la vitesse à laquelle elle est projetée, le gardien de but n’a plus qu’à se fier à son instinct néandertalien s’il veut avoir un chance de l’arrêter. Que le gardien arrête ou n’arrête pas la balle, ne tient à aucun talent, aucune capacité, et n’est le fruit d’aucun entraînement, pour la raison scientifique que la vitesse du shoot est inférieure à la vitesse de l’influx nerveux qui constitue le réflex : 3/4 de secondes.

C’est vraiment “la chance” ou “la malchance” qui est à l’oeuvre dans ce cas. Il n’y a plus rien de sportif, c’est juste, comme un tirage au sort.
Mais dira-t-on, c’est aussi une porte béante pour les actions symboliques, pour ce “hasard” qui n’en est pas vraiment un, pur que l’Histoire” (des lois qui dépassent tout) puisse avoir son mot à dire.

Ainsi la France a perdu (et non l’Italie a gagné) dès lors que le joueur français a raté son but, certainement soumis à une pression de type névrotique, puisque de toutes façons le gardien n’a aucune chance de contrôler quoi que ce soit ; même en l’envoyant doucement le gardien se serait allongé de l’autre côté...

Et voilà ce qui arriva : exactement le même schéma que la balle de Zidane !!
La balle, frappe la barre horizontale, rebondi au sol, mais cette fois, de l’autre côté de la ligne.

—-

La leçon de l’histoire, “la Morale”, c’est que même sous les insultes la meilleure réponse à apporter, ce n’est pas à soi-même de l’apporter, car cette réponse sera mauvaise et faible, mais au contraire, il vaut mieux laisser le soin à l’Histoire, de l’apporter.

Epilogue

Ce déroulement aura aussi un contre-coup.
Je pense, le plus sincèrement du monde, que c’est la meilleure chose qui pouvait se produire, à tous les niveaux.
Car suite à cette défaite, le contre-coup sera une future victoire.
Et cette victoire, je ne la souhaite pas dans le sport, mais encore à une dimension bien plus importante, cette de la politique.
Exactement de la même manière que la victoire de 98 a finalement stimulé la haine, cette fois, il sera question de réveiller les peuples contre les raisons obscures de la haine.

Zidane, exemplaire dans la lumière, ne l’est pas moins dans l’ombre.
Il était écrit qu’il devait marquer son époque, et il le fait.
Répondre par la violence, n’engendre que la défaite.
L’Histoire, c’est aussi la Justice qui est aussi la Morale.

Les Champs-Elysées ont été désertés.
Les “peuples”, ont pu assister à une victoire acquise grâce à la violence symbolique, c’est à dire, en toute illégitimité.
Une illégitimité si flagrante, que de deux équipes parfaitement égales en force, une est absolument victorieuse et folle de joie, et l’autre, totalement désemparée et déprimée.

N’est-ce pas de l’injustice ?
Comme si “le peuple spectateur” était atteint dans son ensemble (gagnants et perdants) d’une extrême bipolarité, qui est certainement la pire des maladies mentales qui puisse exister.
Le jeu ne veut-il pas que les deux, les perdants et les gagnants, fassent la fête ensemble ?

Déjà en France cet esprit est né, sa graine a été plantée, et il est promit à germer.
En effet, qui peut en vouloir au joueur qui a manqué son coup ? Ses compagnons, eux, restent proches de lui, dans les bons comme dans les mauvais jours ; comme le voulait leur mot d’ordre.

-8119

http://w4lk.net/home/article2008.html

Article lié : Lockheed Martin fait aussi désordre que son JSF

JFB

  10/07/2006

Je pense que vous n’êtes pas passé à côté de l’article sur Defense-aerospace.com intitulé “Sticker shock: estimating the real cost of modern fighter aircraft”.
Toutefois, je me permets de vous le rappeler.
Dont acte.
Cordialement

Film "United 93"

Article lié :

Manu Kodeck

  10/07/2006

Pour avoir un exemple concret du monde virtuel, virtualiste américain et de sa complète impuissance, je vous conseille d’aller voir le dernier film de Paul Greengrass “United 93”.

http://www.lecho.be/mes_loisirs/cinema/article.asp?Id=2325714

réponse

Article lié : Coup d’oeil sur le monde multipolaire, “Made In USA”

TIBON-CORNILLOT Michel

  09/07/2006

Cher Monsieur,
Je lis et apprécie bien des articles de votre site. Je voudrais cependant faire une remarque à
propos de votre commentaire intitulé “A propos d’un monde multipolaire”.
Je suis d’accord avec votre analyse de la “folie” néocons washingtonnienne(et en grande partie blanche-américaine) qui nous plonge dans une situation sans cesse plus inextricable. D’accord avec vos analyses du virtualisme et de toute cette parano mais me permettez-vous d’envisager une sortie de crise à la hauteur de cette horreur. Elle me vient de la lecture de quelques bons auteurs, Nietzsche par exemple qui place au centre de sa philosophie ce qu’il appelle le nihilisme européen, et aussi le rappel du cours implacable de l’histoire de l’Occident dont les USA ne sont qu’un avatar: les néocons ont une solution (qui ne leur est pas étrangère du reste si on en croit leurs alliances avec les évangélistes “apocalyptiques” ou bien les courants sionistes religieux)” l’armaggedon.
Je vous pose donc la question: pensez-vous que les folies américaines actuelles peuvent aller jusqu’à la mise en place d’attaques nucléaires.
Je ne peux quand à moi oublier que ce même pays a
payé pour faire les armes nucléaires.
Je me réjouis de vous lire et fais partie de ces intellectuels qui ne peut supporter la lecture des journaux papiers français.
Bien cordialement

De la violance réelle en Irak...

Article lié :

Jean

  09/07/2006

Article assez éloquant parut ce jour dans le figaro, et qui se refere a des données confidentielles de l’armée Americaine; c’est ici:

http://www.lefigaro.fr/international/20060708.FIG000000534_violences_a_bagdad_les_donnees_confidentielles.html

quelques morceaux choisis:

sur les chiffres officiels:

“«Ces chiffres paraissent invraisemblables, affirme un expert des questions de sécurité, familier de l’Irak, ils indiqueraient une situation en voie d’apaisement.» Or, il n’en est rien”

sur les chiffres réels:

“À Bagdad, la réalité est bien plus sombre. Selon des informations confidentielles de l’armée américaine, parvenues au Figaro, les chiffres pour les seules explosions d’engins artisanaux atteignent 260 en mai dans Bagdad élargi, et 120 pour les attaques au RPG ou à la grenade. Soit dix fois plus que les chiffres officiels. En juin, les attaques aux engins artisanaux n’ont jamais été aussi nombreuses : 170 au cours des quinze premiers jours.”

enfin un peu de technique:

“«Une nouvelle arme particulièrement dangereuse est apparue dans le sud d’abord, puis à Bagdad», explique au Figaro un haut responsable des Nations unies, qui requiert l’anonymat. Il s’agit d’une bombe, cachée par exemple dans un carton le long d’une route, qui contient trois mines antipersonnel surmontées – et c’est la nouveauté – d’un cône en cuivre capable de perforer des Humvee.”

Encore du grain a moudre pour les ingenieur “high-techiste” du pentagone.

La paille dans l'oeil du voisin

Article lié :

8119

  08/07/2006

w4lk - 60708
PALESTINIA UNDER NAZI ATTACK

Sans pouvoir m’avancer dans les débats qui ont l’air réservés à des connaisseurs d’un dossier sûrement compliqué, je n’en ai pas moins des yeux logés dans leurs orbites avec un cerveau qui y est relié.

Je sais reconnaître ce que les livres d’histoire présentaient comme une démarche Nazi, même si ne l’ayant pas vécu on n’en retire que de simple apparences : les crimes, la démence, l’obstination, la dureté, et des paroles récurrentes balancées à tout-va comme si c’était la seule et unique vérité, comme si elles étaient la preuve d’une grande sagesse et d’une grande supériorité que cette sagesse confère, et donc ainsi construite est la justification de la Raison.

Evidemment ne l’ayant pas vécu, c’est difficile à voir quand on le croise dans la rue, comme un visage dont on nous aurait parlé.
Mais, si caractéristique, il reste néanmoins possible de le reconnaître.

Dans ce cas, il apparaît soudainement évident que ce n’est pas à celui-là qu’il faut poser la question pour savoir s’il est apparenté aux Nazis, car il est certain qu’il répondra que non, et même, cela soulèvera sa rage et sa fureur.

Tout ce sur qui on peut compter dans ces moments-là ce sont les amis, les vrais, ceux qui, eux-aussi, ont reconnu la même chose, et avec lesquels il y a un commun accord.
Il ne faut pas non plus que ce commun accord soit lié à des idéologies immiscées dans la pensée par un environnement lui-même haineux, car voyez-vous c’est ainsi que ça fonctionne, le Nazi n’est pas seul responsable, c’est toute la société dans laquelle il est immergé qui est dupée par des idées délirantes, et par leur fonctionnement dont la principale caractéristique est la suivante : “le soulagement”.

Un soulagement, je le rappelle, qui est comme une drogue, un processus entropique, qui n’est jamais suffisant. Bref, une maladie mentale, aujourd’hui on a de bons neuropsychologues pour en attester scientifiquement avec des voyants qui s’allument sur leur IRM.

Dans ce “milieu” (la société délirante) les idées nocives pour d’autres, comme pour nous simple citoyens français manipulés toute l’année mais tellement indifférents, y vivre nous paraîtrait de la démence en soi, c’est sûr qu’on fuirais en courant, se dit-on. Mais pour ceux qui y sont immergés, ce milieu est le leur, l’exaspération qui les motive calme leur douleur, bref, ils sont devenus un danger pour tous les autres.
Et d’ailleurs, comme on dit dans les publicités : “on le voit toujours mieux chez les autres”.
Ou comme Jésus le dit aussi “la paille dans l’oeil du voisin, et une poutre dans le sien”.

C’est ainsi qu’on en arrive aux guerres.
Ce ne sont plus des livres d’histoire incommodes et fatigants, obscurs et réécrits, mais cette fois on peut le vivre et on peut en être témoins.

Ce qui est flagrant et c’est ça le triste de l’histoire, c’est que si ce développement pro-nazi avait été prévisible, on aurait prit les devants bien avant, mais voilà, ce qui arrive est simple comme bonjour :
CEUX QUI ONT ÉTÉ PERSÉCUTÉS, PERSÉCUTENT À LEUR TOUR.

C’est ainsi qu’il en va des maladies mentales intergénérationnelles, et on le découvre avec une demi-stupeur, il se passe la même chose à l’échelle de tout un peuple : la violence subsiste, tant qu’elle n’est pas comprise, et d’ailleurs elle subsistera toujours car il n’y a rien à y comprendre ; c’est pourquoi elle est injuste.

C’est ainsi qu’on peut prévoir avec le pragmatisme le plus froid : que les palestiniens, enfants nés dans la guerre, élevés dans la peur, atteints au plus profond de leur système neurologique, eux aussi, développeront la maladie mentale qui leur est transmise par les Israëliens, de la même manière que cette maladie mentale leur a été transmise par les Nazis.

Ainsi si on fait un calcul bref, et extrêmement injuste, exactement selon la même procédure que ce qui fait naître les arguments-excuses qui motivent le déferlement de la haine contenue par une injustice intérieure (mentale), on peut dire ceci :

“LES NAZIS AVAIENT RAISON”.
Que disaient-ils ? Ils disaient “Les Juifs sont sanguinaires et violents, tout ce qu’ils veulent c’est commettre des crimes sanglants” ... DONC… “nous devons les exterminer”.

Est-ce que cette fois j’ai été limpide ?
Non parce que ça fait des années que je le dis, c’est comme à la cours de maternelle l’analyse ne va pas plus loin que cela : “C’EST CELUI QUI DIT QUI Y EST”.

-8119

http://w4lk.net/home/index.php?read=1943#1943

Ukraine et autres "révolution" colorées

Article lié :

Struve

  07/07/2006

Je vous invite à lire “Parizhskaia Stengazeta” ou je me permets de faire lien vers deux de vos articles.
http://pagesperso.aol.fr/stengazeta/index.html
Cordialement.
S. P. Struve

Gallup World Poll about Muslim and West perceptions

Article lié :

Lambrechts Francis

  07/07/2006

John Esposito: Out of a cycle of ignorance, The Guardian
Anti-western feeling in the Muslim world isn’t about our values and way of life, but what we do.
*** http://www.guardian.co.uk/religion/Story/0,,1814726,00.html ***

Article lié : L’Irak leur montre leurs erreurs: ils avaient donc raison…

Frédéric

  07/07/2006

Avant de vous lancez dans des discourts alambiqué, je vous signale l’article ‘‘l’opération “Démocratie 101” ‘’ de M. Olivier Lemoine concernant le travail de la 101e division aéroporté à Mossoul. Exemple de ce que des officiers intelligents et des trouffions motivés yankees peuvent faire gagner “les coeurs et les esprits”.

Article lié :

jean

  07/07/2006

La pantalonade de “la guerre au terrorisme” commence a ce faire jour un peu partout:

Pour preuve ce commentaire de nos amis suisse, a l’occasion du triste anniversaire des attentats de londres; ce qui est nouveau c’est de lire un discour aussi ouvertement critique, sur le site d’un media audiovisuelle (donc de large audiance, qui plus est..)

c’est ici:

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=6874853

Article lié :

Convalescent

  05/07/2006

réponse à 8119:Psychanalyse de l’étatisme international - Le Nouveau Fascisme
Ce texte est intéressant, mal rédigé, parfois incompréhensible. Difficile à digérer sur ce site plutôt clair dans ses propos. Bref: à qui a-t-on affaire? je cherche encore…
En attendant mes conclusions: juste certaines questions!
- si Tatcher avait bombardé la république d’irlande et emprisonné les ministres chrétiens, après une prise d’otage, qu’aurions-nous fait?
-si le gouvernement espagnol avait bombardé la pays basque ou la catalogne y compris ses civils du fait d’actes terroristes (du fait de groupes hors contrôle), qu’aurions-nous dit?
Alors, sans avoir pu encore peser les propos de notre interlocuteur, quid de l’attitude israëlienne? Y aura-t-il un terme à la barbarie sioniste? Y aura-t-il un terme à la soutenance sans limite d’Israël par les USA?

L Amerique "pour" ou "contre" le reste du Monde ∫

Article lié : Cet étrange 4 juillet 2006

MHB

  05/07/2006

Dans une interview recente sur PBS on interrogeait le/les auteurs du brulot: “America against the World: how we are different or why we are disliked ?” “l interrogateur” a demande plusieurs fois a l auteur pourquoi le titre n etait pas plutot” The World against America ?”.
L auteur - du Pew Center - n a pas daigne repondre la question lui paraissant idiote compte-tenu de l importance des recherches et statistiques mentionnees dans l ouvrage.

Et la reaction du reste de la presse americaine est emblematique devant ce brulot qui donne beaucoup a reflechir et qui est etonnant dans l analyse des comportements de la societe americaine.

Dans la profondeur des analyses et la recherche des causes des comportements - a la limite anti-sociaux des americains envers le reste du monde - ont est loin du “travelogue” de BHL sur la piste de Lewis et Clark (ou il pousse le mimetisme jusqu a pisser au meme endroit que les illustres voyageurs).

Ce qui est remarquable dans l ouvrage tire des statistiques du Pew Research Center, c est la prudence avec laquelle les auteurs ont evite d engager leurs commentaires sur le plan politique.

L ouvrage bien sur est ignore par la press mais il semble etre devore dans les bibliotheques municipales: serait-ce un signe que quelques uns cherchent vraiment a comprendre ce qui se passe ?

en réponse à

Article lié :

Convalescent

  05/07/2006

en réponse à 8119:
Psychanalyse de l’étatisme international - Le Nouveau Fascisme    

je dois dire ...... que plein de choses m’énervent .... d’autres me plaisent. Besoin juste un peu de temps pour éclaircir les choses ... que ce texte brouille assez bien ... et c’est son intérêt.
Et ... je comprends assez mal d’autre part pourquoi ce site persiste à sembler indifférent à la situation. C’est pourtant un sujet important, international, où se mesurent les diplomaties qui “comptent”. Un lieu où, débarassé des sujets de pure intelligence matérielle, la psychologie a un rôle clef.

Psychanalyse de l'étatisme international - Le Nouveau Fascisme

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  04/07/2006

Psychanalyse de l’étatisme international

Le Nouveau Fascisme
w4lk - 60703

Ceux qui s’appelaient eux-mêmes des Nazis avec fierté déclenchaient-ils autour d’eux à leur époque la même révulsion qu’aujourd’hui ?
Non. Seul le recul historique permet d’associer ce terme avec celui de Génocide.
Quand l’un accuse l’autre de “Nazi” de nos jours, il l’accuse de se trouver à l’origine d’une apocalypse potentielle (si ses idées étaient déployées), et ce qu’il y a de plus violent dans ce qualificatif, ce n’est pas le mot “nazi” mais la supposée ignorance qui germe de façon dangereuse et aveugle.

Ainsi celui qui insulte se place supérieurement par rapport à l’autre et se fait lui-même accuser du même mal, non sans raison puisque le procédé que je viens de décrire est sous-jacent en vérité.
Sous-jacent, implicatif, et subconscient. C’est à dire qu’il est transféré dans l’autre cerveau, qui doit bien se défendre de ce transfert illicite, car il le considère comme inadmissible.

La question est double :
- était-ce si grave d’être nazi à l’époque
- qu’est-ce que le nazisme moderne ?

1. Il est certain qu’à l’époque il n’y avait pas seulement deux groupes de populations, les méchants et les gentils, le mal et le bien. Cette vision manichéenne n’a pour seule utilité que de faciliter le travail du cerveau paresseux et incapable.

On peut dire qu’il y avait ceux qui étaient immergés dans cette maladie pathopsychosociale, ceux-là, sont autant des victimes que les schizophréniques ou les tueurs ayant commis des crimes de guerre dès leur enfance.

Ceux qui se ralliaient à ce groupe par choix, eux sont un peu plus coupables, puisqu’ils ont préféré la soumission en toute conscience à une cécité mentale qui avait pour fonction, toujours la même, de faciliter la pensée réflective, de convenir socialement d’un catalyseur à leur névrose. Dans ces groupes dominant-dominés, les dominés remettent de façon inconsidérée la responsabilité de leur pensée au fou qui se masturbe mentalement devant eux, sous leurs applaudissements énergiques.

L’autre groupe “en face” pourrait être qualifié de résistants, car ils refusaient l’appropriation par autrui de ce qui conduisait leur développement psycho-affectif, dont personne à l’époque n’avait soulevé l’importance capitale, puisque c’est elle qui rééquilibre l’intelligence…
Aujourd’hui encore, bien que la science ai déjà conclu cela, les peuples l’ignorent, et continuent de croire en la véhémence de leurs chers politiciens.

Mais le principal groupe qui agissait sans le savoir était celui que les statisticiens nomment “les indécis” : ceux qui sont sans opinion, ou en fait, deux groupes distincts :
- ceux qui n’en pensent rien et qui donc n’agissent pas ;
- et ceux qui ont une pensée réflective personnelle élaborée mais qui se plient aux exigences de leur époque.

Ce grand groupe est finalement amplement majoritaire, impotent, manipulable facilement, et doux comme un agneau, bref comme n’importe quel peuple, sur n’importe quelle planète…

Sa non révolte, son indécision et son inexpérience sont finalement bien plus responsables de la libre montée du nazisme que leurs acteurs psychopathogéniques, en face desquels un groupe très minoritaire d’intellectuels désarmés et fuyants, opprimés, les résistants, n’ont que très peu de chances de s’en sortir, à moins qu’ils n’arrivent à stimuler un soudain réveil des masses.
Comme ce qui se passe, pour l’échelle mondiale, en ce moment en Amérique latine, consécutivement à plusieurs siècles de mensonges et de crimes orchestrés contre les “pauvres” (ceux qui vivent dans la forêts ou de leurs terres étant considérés de façon malsaine comme des pauvres).

2. Qu’est-ce que la fureur de nos jours ? Comment est-elle mise en oeuvre, en quoi consiste la tyrannie ?
Ces mots qui paraissent désuets, n’ont jamais été désactivés dans les faits. Seulement ils sont restés associés à ces époques lointaines et passées, révolues, résolues, faisant croire à une “modernité” qui montre patte blanche ; qui donne bonne conscience.

Quand une masse de licenciements a lieu par exemple, elle renvoie au suicide ou au minimum au choc psychologique tout un groupe de gens, en vertu d’une stratégie commerciale à laquelle ils ont pourtant participé. La violence morale peut alors se définir comme étant ce rapport entre la raison d’agir et l’acte.

Mais aussi, il y a pire, le déni de l’intégralité de l’acte accompli est une violence encore plus pernicieuse et douloureuse, “une deuxième couche”. Par exemple s’il demeure estimé que la mise en quarantaine des ouvriers n’est pas si grave, qu’ils n’ont qu’à trouver un autre job, que s’ils ne le font pas ils sont paresseux, cela tombe comme une insulte après le choc asséné.
Dans ce cas, on vient de décrire ce qui est licitement qualifiable de “brutalité” ou d"agression”.

Israël pratique cette violence morale d’une manière tout aussi démente envers ses frères Palestiniens. Nous, de loin on peut se dire qu’ils ont été stimulés, ou influencés, par la façon de faire dictatoriale des Etats-unis : cela est très visible. Mais avant d’en venir à la façon des les Etats-Unis motive Israël à se comporter comme eux, afin “de faire moderne”, tout en étant sans le savoir victimes d’une manipulation qui a pour but la vente d’arme orné d’un dédain d’autant plus dégueulasse que pendant ce temps, le focus des pensées est détournée d’Irak où l’intervention américaine a fait l’effet d’un véritable carnage (là aussi on a pu assister à la résurgence de la violence physique en plus de la psychologique), avant d’en venir là, on peut déjà étudier la violence israëlienne : comment elle se dissimule hypocritement.

En effet, bien que détenteur d’un millier de prisonniers palestiniens, parmi lesquels des hommes d’état, Israël trouve dans l’enlèvement d’un seul, oui un seul de ses soldats comme un affront qu’il ne peut supporter. Cela s’appelle du terrorisme, dans la mesure où la terreur, rend disproportionnées les raisons d’agir.

Dans le même temps ils accusent les autres de terrorisme, bien que ceux-ci ne fassent que se défendre avec des armes fabriquées artisanalement, là où Israël bénéficie du top de la technologie américaine.
Au grand dam d’EADS et de la France qui auraient bien aimé obtenir ce marché des avions de combat…

Voyons maintenant la terreur qu’ils répandent avec ces outils :
Outre le fait de tirer effrontément sur une plage palestinienne avec un navire de guerre, Israël niera avoir eu connaissance de ces agissements. Ce n’est pas tant le mensonge que l’affront qui constitue une violence morale. Cette violence, est bien plus terrible que si elle était physique, puisque les victimes, tout le peuple visé symboliquement, restent traumatisées par un incompréhensible illogisme inséminé dans leur pensée.

Quand une petite fille qui rentre de l’école est abattue dans le dos sous prétexte qu’elle est supposée porter une bombe dans son sac, l’émotion étrangle encore les palestiniens qui n’en sont pas encore à se demander pourquoi le militaire était en train de tirer tout en déclarant “le problème est réglé, OVER, ahaha!” ou même pourquoi alors, si il y avait une bombe dans le sac, a-t-il tirer au travers…

Une autre violence consiste à utiliser la technologie de pointe pour ne détruire les infrastructures qu’au moment où ils s’assurent qu’il n’y a plus personne dedans.
Non seulement la quantité de morts de parts et d’autres n’a aucune commune mesure (un rapport de 1000 peut-être), mais qui-plus-est, ils visent entre les gens.
De cette manière la communauté internationale ne relate que des destruction matérielle, sans grande portée sur les émotions des gens qui regardent la télé, ce qui permet de déguiser le crime commit : couper les routes, les ponts, la centrale électrique, les hôpitaux…

Tandis que l’agression sonore qui consiste à faire des “Bangs” (franchissement du mur du son) de façon continuelle, elle, n’a pas même sa place dans l’actualité tant ça semble “mineur”, alors que son but réel est la propagation de la terreur, empêcher de dormir (signifiant évident de la mauvaise conscience par procuration, c’est à dire dont l’agresseur se défait, et qu’il stimule chez sa victime).

Une autre forme de violence morale est visible dans un témoignage d’un voyageur s’étant rendu en Palestinienne puis en étant revenu : de très grande valeur, ce témoignage montre à la fois combien les “gadgets” électroniques sont “non soigneux”, mal étudiés, ou plutôt étudiés pour provoquer des ennuis, soucis, et diverses montées de stress : enfant bloqué entre deux porte pendant une heure, voix électronique odieuse laissant supposer qu’aucun humain ne veut faire ce travail de douane, etc etc…

Revenons à quelque pratiques made in USA (Mad in USA) utilisées à Guantanamo. Je pense à la diffusion d’une musique des Beatles, à un volume sonore rendant sourd, et en boucle pendant une durée faite pour rendre fou. Mais cela n’est pas aussi insidieux qu’ils n’en sont capables, à part le fait évidemment que cela soit difficile à relater, et que la lésion provoquée soit difficile à évaluer.
Le parallélisme avec l’opération “bangs dans la nuit” est flagrant ! Pourtant il est quasiment certain que ces deux émergences (solutions) ne soient pas liées par un même chef de guerre, mais par une même démence.

La violence psychologique est l’ensemble des moyens permettant d’obtenir des lésions dont les bourreaux eux-mêmes n’ont pas de réelle conscience ou connaissance, c’est surtout comme cela que je définirais le nouveau nazisme.
En fait par l’expérimentation quasi animale, “on dirait” que leur subconscient fait subir à autrui ce qu’ils refusent de subir eux-mêmes, comme pour voir l’effet que ça fait, et ainsi s’en sentir dégagés ; c’est à dire guéris.

Une des folies premières des civilisations modernes étaient l mauvaise gestion des déchets qui provoquait ensuite des maladies, ce qui a permit de découvrir l’existence des “microbes”.
Je pense que c’est la même chose qui se passe, mais dans une dimension psychologique. Ce sont des microbes, qui se développent parce que la mauvaise méthode pour s’en défaire consiste à les projeter sur autrui.
Cela est parfaitement cohérent avec le principe d’holocauste, c’est à dire qui est ce qui arrive si un seul se permet une ineptie, et (donc) si potentiellement tout le monde fait pareil.

Et non seulement cela est pratique de manière odieuse et inconséquente, mais cela est, comme dans tous les cas de psychopathologie, retourné contre les agressés, qui sont pointés du doigt comme étant des gens très mauvais et vilains.

Cette manière de procéder est caractéristique.
Elle a pour triple effet de minimiser les crimes commis à leur encontre, d’excuser ces crimes, et surtout de leur conférer une certaine logique : qui se répand dans les esprits candides dès lors que ceux-ci n’y voient que du feu. Et dès lors, il y adhèrent, du simple fait qu’il n’y soient pas opposés ou qu’ils n’ont pas les moyens de les critiquer, moyens qui procèdent d’une véritable science.

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Ainsi on peut revenir à l’apathie internationale face aux exactions commises sur des peuples sans défense et stigmatisés avec la complicité et la condescendance du groupe des apathiques, les “sans opinion”.

Ce même “journalisme” qui s’était fait pour lettre de noblesse de ne pas déformer l’information qui lui parvenait s’est retrouvée totalement accusable de complicité de crime contre l’humanité en raison justement du fait qu’ils n’ont pas su analyser l’information qui leur parvenait.
Ainsi ils distillaient dans la population les états d’esprit ou “idées programmantes” qui étaient à l’oeuvre de cette nouvelle forme de nazisme insidieux.
Ces “idées programmantes” étant un ensemble complexe et non liés entre eux de faits divers qui ont pour but inconscient la préparation à l’acceptation d’un mensonge grossier.
(le fait que j’utilise le passé dans cette phrase est à but thérapeutique, eh oui!)

Par exemple sans “terrorisme” + “AlQuaida” (qui est un mot inventé par la CIA, maintenant on le sait), + “axe du mal”, l’attentat du World Trade Centre (Centre Mondial du Commerce = “centre névralgique”) aurait tellement laissé perplexes que les arguments qui tendent à prouver que son origine est américaine en vérité auraient été visibles bien plus tôt.
Mais là aussi, peu importe la maltraitance morale, le foutage de gueule évident, le but de l’opération étant seulement qu’il faut 10 ans minimum aux peuples pour réagir, ce qui laisse le temps de s’approprier les marchés nécessaires à la survie du système capitaliste (ou à l’assouvissement de Pouvoir).

Si je racontais mon histoire personnelle vous verriez qu’elle est exactement la même que ce qui arrive au monde, sauf que cela m’a conduit à m’en isoler pendant de nombreuses années pour pouvoir y réfléchir longuement.

Le problème est que la communauté internationale n’aura pas ce luxe.
Déjà la Chine et la Russie adoptent, avec un train de retard, “pour être dans le coup”, les méthodes psycho-dictatoriales émises et instillées par les Etats-Unis.

En fait eux-mêmes ne sont pas directement responsables, mais ils représentent joliment sa figure si tant est que le capitalisme, l’attrait du pouvoir, l’alliage de celui-là avec l’Argent, sont le berceau de cette folie qui inonde l’humanité dans une nouvelle perte de raison collective.

Ce système étant ainsi vicié, il devient un macro-virus dans la mesure où son seul but est la destruction holistique du corps qui le contient.

Quel est ce corps?

-8119
http://w4lk.net/home/article1710.html

Pourquoi les USA risquent bien de frapper l’Iran

Article lié : Une Rice “kissingérienne” pour gérer le déclin

Antoine

  03/07/2006

Il est acquis que les forces armées Iraniennes ont un fort potentiel humain, mais contre une Campagne aérienne concentrée et de forte intensité, ce pays n’a pas les moyens de l’empêcher. Militairement, ce serait une victoire foudroyante et facile pour les USA. Les 29 systèmes Russes Tor M1 anti-aériens ne seront livrés qu’en octobre. Même cette capacité ne peut contrer la méthodologie et la supériorité technique de l’aviation américaine. Les bases US existent en Turquie, l’Irak à l’ouest et l’Afghanistan à l’est, sans compter les porte-avions.

Mais pourquoi les USA, qui risquent un plus grand isolement diplomatique et une crise pétrolière, le feraient ils ?

• GWBush, au plus bas dans les sondages, n’a rien à perdre, il serait celui qui aurait réaffirmé la supériorité militaire US, mise à mal par l’occupation de l’Irak, et de plus en plus, en Afghanistan. La capacité de nuisance des Etats-Unis ferait à nouveau trembler le monde.
• Les Israéliens et leur lobby à Washington ne peuvent souffrir l’acquisition de l’arme atomique par un pays qui les défie ouvertement. Les WASP on-t-ils vraiment le choix ?
• Le groupe Carlyle se frotte déjà les mains de tout ce matériel coûteux vendu, Papa Bush aura sa commission. 
• Les installations pétrolières ne seront pas endommagées et si l’Iran ferme le robinet, ce seront les Chinois qui trinqueront en premier. Les Saoudiens sunnites, et les autre roitelets du golfe, ennemis héréditaires des Iraniens Chiites, toucheront les dividendes de la frousse des marchés. Ils en reverseront tribut aux USA, comme lors de la première guerre du Golfe. Sultan Air Base (Arabie Saoudite) ne devra pas fermer.

Et les conséquences de cette nouvelle guerre ? Elles sont incalculables et imprévisibles, mais comme les dirigeants criminels de tous les temps, les Néocons s’en moquent.