Lambrechts Francis
29/09/2006
... Il n’empêche : un certain mécontentement règne chez les officiers britanniques. Ils se plaignent en privé de l’insuffisance du soutien tactique et logistique. Une partie du matériel n’était pas destinée à ce genre de conflit. Les avions de reconnaissance sont trop peu nombreux et arrivent souvent trop tard. Les pièces détachées manquent.
Ces critiques ont été brutalement exprimées par le major James Loden, du 3e bataillon de parachutistes, dans un courrier électronique adressé à Londres il y a quelques semaines, et dont la publication a suscité un vif émoi. La Royal Air Force, y écrit-il, “est totalement inutile” en Afghanistan. Il donne notamment l’exemple d’une erreur où un pilote avait raté ses cibles et failli bombarder des soldats britanniques. Le chef d’état-major, le général Richard Dannatt, a réagi vivement à ce jugement qu’il a qualifié d’“irresponsable”. ( Le Monde Jean-Pierre Langellier 28/09/06 )
Lambrechts Francis
29/09/2006
La république des livres ( 29 sep.2006 http://passouline.blog.lemonde.fr/livres/ ) : ... Pour marquer une solidarité de principe, et non avec toutes les idées qui y sont défendues (on peut leur reprocher leur violence à dénoncer la violence, leur excès haineux, le goût de la provocation, leur manichéisme et une logique trop réductrice dans la vision de l’Islam). Quoi que l’on pense de son article, il est impossible de n’être pas solidaire de Robert Redeker car ne pas l’être reviendrait à défendre l’idée que sa “faute” mérite la mort. ...
... “J’ai exercé un droit constitutionnel, et j’en suis puni, sur le territoire même de la République. Cette affaire est aussi une attaque contre la souveraineté nationale: des lois étrangères, décidées par des fanatiques criminophiles, me punissent d’avoir exercé un droit constitutionnel français, et j’en subis, en France même, grand dommage.”
Lambrechts Francis
29/09/2006
... When you’re wounded and left on Afghanistan’s plains,
And the women come out to cut up what remains,
Jest roll to your rifle and blow out your brains
An’ go to your Gawd like a soldier.
Go, go, go like a soldier,
Go, go, go like a soldier,
Go, go, go like a soldier,
So-oldier _of_ the Queen! ( ‘The Young British Soldier’ Rudyard Kipling )
... In the context of this poem, it is a bit sobering to reflect on the British experience in Afghanistan, which they conquered three times but never held, despite vast improvements in British equipment and use of successively larger forces. This is worth telling in some detail.
... Britain had a fairly easy time taking Kabul during the first Afghan war of 1838, but by the end only a single man returned alive. Their invasion force consisted of 9,500 men of the East India Company and 6,000 men of Shah Shajan’s army, an individual who was deeply unpopular in Afghanistan, but whom the British were trying to install on the Afghan throne.
... The Second Afghan War of 1878-1879 was less disastrous, but involved setbacks that sound all too familiar today. ... the war begin Nov. 22, 1878 when a small British force of 37,500 invaded Afghanistan. The British fought their way through the high mountain passes and were able to take Kabul, where they installed a government friendly to Britain and signed a peace treaty. But on September 2, 1879 the British residency in Kabul was wiped out by a mob, with only a few able to escape.
... There was yet a Third Anglo-Afghan War in 1919. It begin when Afghan monarch Amanullah Khan decided to attack across the Indian border in May, 1919. The attack, described as a “Jihad”, was timed to take advantage of
the unrest in India (the massacre by the British at Amritsar had just taken place). It took the British by surprise and managed to capture a few towns.[4] The British responded with a massive invasion of Afghanistan through the Khyber Pass. This ground down to a stalemate where Amanullah was forced to sue for peace.
... As to the larger questions of whether all this past carnage or current military adventures are justified or achieved any lasting purpose, I leave that to the reader.
( The Wondering Minstrels : Anthology run by Abraham Thomas and Martin DeMello. http://www.cs.rice.edu/~ssiyer/minstrels/poems/1146.html avec des liens vers ces trois guerres afghanes )
mortimer
29/09/2006
Si les lacunes des médias et des politiques faisaient en sorte que se prolifère des tenants de thèses farfelues, il faut voir là, à mon sens, une démission de l’esprit critique inhérent à tout projet de societé.
MHB
29/09/2006
Que la Bulle soit coincee, il n y a pas de doute, mais c est quand meme sans compter sur la Defense type Watergate de GWB II qui s est toujours repose et retranche derriere la sempiternelle constation ” ...ils n ont rien demande d autre ..”
Dans ces conditions si les choses allaient mal il fallait le reprocher a ceux qui etaient “sur le terrain”.
D ailleurs Rumsfeld a toujours eu la meme reaction ... sauf dans le cas du predecesseur de Schoomaker.
Ce qui en dit long sur le calcul fait au tout debut de l operation irakienne.
Et maintenant avec la diffusion des NIE (un second, encore a l etat d ebauche, a ete identifie et quelques elus en demandent deja la publication) le president va faire une autre pirouette en disant qu avant la redaction de ces rapports il n avait pas les elements ... pour juger sereinement de la situation.
Peut etre qu il lisait encore “La Chevre de Monsieur Seguin”, mais en tous cas on ne peut pas lui reprocher de deviner ce que ses subordonnes ne savaient pas encore ...
C est d une clarte limpide et comme Thomas il va se rendre a l evidence ... qu il faut boucler les valises et rentrer au bercail ... pour defendre les frontieres nord et sud du pays puisque tout le monde le demande et qu il s agit d une demande impatiente de l electorat et que les elections sont si proches.
En fait les democrates sont tombes dans le piege du poker-menteur et en recentrant son action de General-en-Chef sur la securite interieure du pays il montre simplement que c est plus important que l Iraq qui apres tout n a que ce qu il merite puisque ces gens n ont rien compris a la Democratie.
Les implantations hispaniques dans le pays ont suffisamment effraye l americain moyen pour qu il oublie toutes les gaffes et soit reconnaissant d un quadrillage securitaire du pays qui permette de renvoyer les meteques chez eux.
En conclusion le debat sur les NIE, les droits de la defense des internes de Guantanamo et le factionalisme de l Irak ne sont la que pour amuser la galerie et occuper les journalistes. De meme Karzai et Musharaf ont ete renvoyes chez eux avec un pense-bete: “tapez dur et fort, on vous aidera ... et ne vous inquietez pas, les democrates ne passeront pas, ce sont des defaitistes et des emules de Chamberlain ...”
Voila au moins un president qui connait son Histoire ...
MHB
29/09/2006
J ai toujours regrette que dedefensa se cantonne aux articles d origine britannique ou americaine alors que les reste de la presse anglo-saxonne est tres riche en analyses.
Il serait quand meme interessant aussi - apres tout l Europe existe - que les articles “percutants” des autres pays non-anglosaxons soient au moins cites comme reference avec lien adequat.
Evidemment tout un chacun peut aller sur le site “journaux-du-monde.com” et choisir son journal et sa langue mais il manquera toujours la fine perception de dedefensa pour l analyse.
Quant a traduire les articles en francais c est d une part trop demander et il ne faut pas oublier : “tradutore, traditore !!”
Et puis comme dit l autre : “qu est ce que vous avez donc appris a l ecole ?”
Aguire
28/09/2006
La liberté comme A.A.D.M. (arme d’auto destruction massive) de l’occident -1-
Lambrechts Francis
28/09/2006
( NB : Le ‘libéralisme’ cité est à interpréter dans le sens américain : “plutôt de gauche”. Cet extrait pour insister sur l’EVOLUTION DE LA SOCIETE IRANIENNE ! 4 pages, Débat, Danny Postel http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=66474 )
COURRIER INTERNATIONAL : Le grand penseur iranien Ramin Jahanbegloo, qui vient de passer quatre mois en prison, revendique un dialogue égalitaire entre les cultures. Pour lui, l’universalisme ne doit pas être seulement fondé sur les valeurs occidentales. ...
Vous avez dit qu’une “renaissance du libéralisme” a lieu actuellement en Iran. ... Foroughi écrivait par exemple, en 1907 : “L’Etat a deux pouvoirs : celui de faire les lois et celui de les faire appliquer. Si le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont entre les mains d’une seule personne ou d’une seule instance, cela aboutit au despotisme… Par conséquent, un régime n’est constitutionnel que lorsqu’il a séparé ces deux pouvoirs et les a attribués à deux instances différentes.” L’idée de séparation des pouvoirs – et pas seulement de “séparation des factions”, comme c’est le cas aujourd’hui – est l’un des concepts clés du libéralisme iranien actuel.
... Mais leur conception est davantage liée à l’idée que l’humanité et la vérité sont par nature inachevées, incomplètes et mouvantes. Les principes du libéralisme iranien ne peuvent pas être fondés sur la vérité religieuse parce que l’idée même de libre arbitre telle qu’elle est comprise aujourd’hui par les libéraux de mon pays est contraire à toute forme de déterminisme, qu’il soit religieux ou historique. Dans un pays comme l’Iran, où la logique théologico-politique est encore toute-puissante et où il n’y a qu’une seule et unique valeur maîtresse, le principal objectif des libéraux est de défendre l’idée de l’incommensurabilité des valeurs, de la pluralité des valeurs morales et des manières d’être. Plus concrètement, les libéraux iraniens – militants des droits de l’homme, dirigeants d’ONG, intellectuels et étudiants – proposent de substituer au modèle révolutionnaire de citoyenneté un nouveau modèle fondé sur le renforcement du pouvoir [empowerment] de la société civile. Etc.
Lambrechts Francis
28/09/2006
... les commentateurs américains et arabes ironisent sur un rapport secret du renseignement américain ... “Mais de quel secret s’agit-il ?” demande l’éditorialiste d’Asharq Al-Awsat. “Pourquoi toute cette confidentialité autour d’un rapport qui annonce que la guerre en Irak a augmenté la menace terroriste ? Pour aboutir à cette conclusion, il suffit de lire la presse internationale, y compris la presse conservatrice américaine”, poursuit le quotidien saoudien. ... Pour l’éditorialiste, cette analyse est évidente et n’a pas besoin “des efforts conjugués et de l’intelligence de 16 agences de renseignements”.
... Le Washington Post veut surtout retenir l’une des conclusions du rapport :
“A terme, l’arme la plus puissante dans la guerre contre le terrorisme n’est pas un succès militaire en Irak, ni l’arrestation ou la liquidation des dirigeants d’Al-Qaida, mais l’attitude de la majorité silencieuse des musulmans. En effet, celle-ci rejette les solutions radicales proposées par Al-Qaida et ses alliés. Elle sera renforcée si les réformes démocratiques progressent dans les pays musulmans, si les problèmes de corruption et d’injustice trouvent une solution, et si la crainte d’une domination occidentale est écartée.” ( Scoop : la menace terroriste aurait augmenté depuis l’invasion de l’Irak, par Hoda Saliby, http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=66633 )
Ismaël
28/09/2006
Quelques commentaires sur le rapport entre modernes et antimodernes
C’est un sujet qui m’intéresse, et je vous écris à ce propos, mais avant tout pour vous remercier de votre travail utile.
Voici quelques-unes de mes remarques : je ne crois pas qu’il faille déplorer une ère à laquelle les brillants esprits qui ont su illustrer la modernité feraient défaut. A mon avis, notre histoire est faite ainsi que la plupart des histrions qui font l’esprit de notre temps ne paraissent plus qu’un pâle reflet quand les générations futures se penchent sur eux : la « crise » a toujours été permanente, même à l’époque de Bergson.
Vous opposez modernes et antimodernes : c’est être vraiment moderne que de dénoncer la modernité, et les vrais modernes en ont toujours fait ainsi (Baudelaire par exemple, il y a un livre qui s’intitule Philosophie par gros temps, de Vincent Descombes, où il montre que cette ambiguïté est fondamentale, et que même dans la fameuse querelle des anciens et des modernes, les « modernes » n’étaient pas toujours ceux qu’on croit).
Etre moderne, plus qu’un label comme « bio », c’est ne pas hurler avec les loups. Par contre, anti-moderne, cela me semble un peu trop proche de Bonald et de Maistre, dont la pensée est loin d’être négligeable et inintéressante, mais dont la compréhension du caractère irrémédiable de certains changements m’a toujours frappé. Mais c’est juste une question de vocable.
Postmoderne, c’est un terme fourre-tout. Vous mettez là-dedans toute cette « fausse » modernité, doublée de ce monde virtualiste et technologiste et américaniste (et d’une certaine façon, de cette crise, de cette américanisme, chacun de nous en est l’épicentre aussi bien que « l’Empire »). Pourtant, il me semble que c’est justement au nom du progrès et de l’efficacité du système que la bureaucratie du Pentagone agit comme elle le fait, ou les néo-conservateurs… (d’ailleurs, on parle bien d’une sorte de politique « wilsonienne » des néo-conservateurs, avec des « valeurs » modernes, puisque vous n’avez pas non plus la candeur de mettre leur appel à des “valeurs” sous la seule hypocrisie) : un retour aux valeurs, et un peu de la modernité véritable dans cette affirmation même (c’est pour cela aussi que le « néo-conservatisme », par ses échecs et ses excès, a un côté fascinant à observer).
Post-moderne, j’avais l’impression que c’était plutôt cette attitude qui consiste à critiquer ces doctrines soit-disant modernes de l’optimisme béat, du consensus forcené et du progrès nécessaire. En termes stratégiques, c’est bien le manque de pragmatisme, le manque de compréhension de ces courants souterrains qui unissent et divisent les peuples, la mystérieuse économie des ces forces silencieuses qui ont leur raison que la Raison, qui est un système idéologique forgé par la loi d’airain de la force, ignore.
Je citerais Michel Foucault, catalogué souvent comme post-moderne (quoi que cela veuille dire) :
« Je me demande si on ne peut pas envisager la modernité plutôt comme une attitude que comme une période de l’histoire. Par attitude, je veux dire un mode de relation à l’égard de l’actualité; un choix volontaire qui est fait par certains; enfin, une manière de penser et de sentir, une manière aussi d’agir et de se conduire qui, tout à la fois, marque une appartenance et se présente comme une tâche. »
Le château de cartes que vous percez à jour, c’est celui de cette fallacieuse modernité, qu’opère l’inertie. Il en fut pour dire en leur temps, « le fascisme est un humanisme ».
La médiocrité que vous observez, c’est celle que fabriquent les contraintes de la visibilité : pour être lu, entendu, compris, il faut être d’une certaine platitude. Un livre, un slogan, si l’on veut que cela marche. Pourtant, aujourd’hui même, beaucoup travaillent, dans des directions différentes, contre cette mystérieuse et impalpable machine qui nous enveloppe.
Bravo, et cordialement,
Ismaël
PHR
28/09/2006
Certes, ce n’était pas un livre dont Chateaubriand était le plus fier. Et pourtant. On y trouve, je m’en souviens - une analyse remarquable et méritant d’être relue de la perversion du langage imposée par les Terroristes de la “Révolution”.
Allez : les voici ces quelques lignes pour donner envie à d’autrs d’y aler voir en entier :
“Alors commencèrent les grandes saturnales de la royauté : les crimes, l’oppression, l’esclavage marchèrent d’un pas égal avec la folie. Toute liberté expire, tout sentiment honorable, toute pensée généreuse, deviennent des conspirations contre l’Etat. Si on parle de vertu, on est suspect ; louer une belle action, c’est une injure faite au prince. Les mots changent d’acception : un peuple qui combat pour ses souverains légitimes est un peuple rebelle ; un traître est un sujet fidèle ; la France entière devient l’empire du mensonge : journaux, pamphlets, discours, prose et vers, tout déguise la vérité. S’il a fait de la pluie, on assure qu’il a fait du soleil ; si le tyran s’est promené au milieu du peuple muet, il s’est avancé, dit-on, au milieu des acclamations de la foule. Le but unique, c’est le prince : la morale consiste à se dévouer à ses caprices, le devoir à le louer. Il faut surtout se récrier d’admiration lorsqu’il a fait une faute ou commis un crime. Les gens de lettres sont forcés par des menaces à célébrer le despote. Ils composaient, ils capitulaient sur le degré de la louange : heureux quand, au prix de quelques lieux communs sur la gloire des armes, ils avaient acheté le droit de pousser quelques soupirs, de dénoncer quelques crimes, de rappeler quelques vérités proscrites ! Aucun livre ne pouvait paraître sans être marqué de l’éloge de Buonaparte, comme du timbre de l’esclavage ; dans les nouvelles éditions des anciens auteurs, la censure faisait retrancher tous les passages contre les conquérants, la servitude et la tyrannie, comme le Directoire avait eu dessein de faire corriger dans les mêmes auteurs tout ce qui parlait de la monarchie et des rois. Les almanachs étaient examinés avec soin ; et la conscription forma un article de foi dans le catéchisme. Dans les arts, même servitude : Buonaparte empoisonne les pestiférés de Jaffa ; on fait un tableau qui le représente touchant, par excès de courage et d’humanité, ces mêmes pestiférés. Ce n’était pas ainsi que saint Louis guérissait les malades qu’une confiance touchante et religieuse présentait à ses mains royales. Au reste, ne parlez point d’opinion publique : la maxime est que le souverain doit en disposer chaque matin. Il y avait à la police perfectionnée par Buonaparte un comité chargé de donner la direction aux esprits, et à la tête de ce comité un directeur de l’opinion publique. L’imposture et le silence étaient les deux grands moyens employés pour tenir le peuple dans l’erreur. Si vos enfants meurent sur le champ de bataille, croyez-vous qu’on fasse assez de cas de vous pour vous dire ce qu’ils sont devenus ? On vous taira les événements les plus importants à la patrie, à l’Europe, au monde entier. Les ennemis sont à Meaux : vous ne l’apprenez que par la fuite des gens de la campagne ; on vous enveloppe de ténèbres ; on se joue de vos inquiétudes ; on rit de vos douleurs ; on méprise ce que vous pouvez sentir et penser. Vous voulez élever la voix, un espion vous dénonce, un gendarme vous arrête, une commission militaire vous juge : on vous casse la tête, et on vous oublie (...) les empires : en abusant de tous les moyens, en tuant les âmes encore plus que les corps, il amène tôt ou tard la dissolution et la conquête. Il n’y a point d’exemple d’une nation libre qui ait péri par une guerre entre les citoyens ; et toujours un Etat courbé sous ses propres orages s’est relevé plus florissant.”
Plus ? On le trouve sur le réseau électronique, à l’adresse suivante :
http://fr.wikisource.org/wiki/De_Buonaparte_et_des_Bourbons
PHR
28/09/2006
Croyez-vous la France si aveugle que cela sur le délire américaniste ?
La France, ce n’est pas Pierre Lellouche. Il y a 69,99999 millions d’autres Français.
Pourrait-on émettre l’hypothèse que la bonne frome de jacques Chirac en cette rentrée 2006 vient de son bon été : il a réussi à imposer “son” cessez-le-feu aux Etats-Unis. Faire reculer les Etats-Unis, par le droit seulement, il n’y a que la France qui sait le faire. Et qui le fait. Les autres pays adorent détester la France, mais ils ont bien contents qu’elle le fasse.
MHB
28/09/2006
Si on accepte ne serait ce que pour entamer la discussion que cette guerre annoncee avec tant de herauts et de fracas n est qu une comedie qui se deroule suivant le cadre des operettes a la Franz Lehar - ou a la limite une charade - i; est evident que la question posee par l Iran (a travers ce jeu de poker menteur introduit dans la region par Saddam Hussein dans les negociations diplomatiques) est uniquement une question de parite nucleaire.
Il est d ailleurs interessant de noter que l Iran ne reconnait pas l arme nucleaire pakistanaise comme ; equibalent de celle d Israel, ne serait ce qu a cause des doutes profonds que le regime de Teheran a sur la perennite du general-voyageur qui est alle s expliquer sur ses hesitations a Washington avec le president Karzai.
Alors, si on admet que c est au minimum une charade on est oblige de conclure que la pierre d achoppement n est autre que l Iran et que le reglement de la situation a la frontiere afghano-pakistanaise passe par une intervention iranienne qui jouerait le role d une FINUL d un nouveau genre puisqu il faut bien admettre que son intervention par milice interposee regle - brutalement - la situation en Iraq.
D ailleurs il suffit d avoir ecoute les commentaires du president iranien recemment sur le grand service rendu par les Etats-unis pour l avoir debarasse de Saddam pour en deduire qu il etait pret mainteant a s occuper d une autre situation conflictuelle.
Et on peut dire que la situation a la frontiere afghano-pakistanaise a besoin d une intervention exterieure (autre que celle representee par les puissances occidentales qui se sont precedemment frottees a ces afghans qui naissent avec 0 a la bouche - un fusil en guise de sucette.
Et puis peut etre meme que ces revoltes “epidermiques” ne sont non pas pour des raisons religieuses mais peut etre uniquement que pour des questions de peau - surtoit chez les afghans qui se sont mesure precedemment aux abglais et ensuite cent ans apres aux russes et les ont evince tous les deux.
La question reste entiere: une charade ou une comedie ?
Mais certainement pas une raison pour entretenir un climat de guerre permanent contre un soi-disant ennemi elusif, fasciste et qui sait pertinemment qu il n a pas besoin de menaces car il sait que derriere lui il n y a que l Age de Pierres.
Le seul qui a vraiment compris ce qui se passait c est ce “brave” general pakistanais - [resident d occasion d un pays ingouvernable dans la situation actuelle et qui le sous-entend dans son livre - qui vaut bien celui d un autre grand acteur, general lui aussi et qui a disparu prematurement (il s appelait Lebed et avait tres bien compres les Techtchenes - ses anciennes troupes d elite) - et qui ne tient pas a finir dans un accident d helicoptere.
Au fond ce n est ni une charade, ni une comedie, mais plutot une tragi-comedie.
... et nous sommes tous de bons spectateurs - surtout ce soir - ou tout le monde se regale a suivre sur CNN le crepage de chignons entre Karzai et Musharaf avec entre les deux GWB II qui preferait reprendre le conte pour enfants qu il lisait le 9 septembre dans cette petite ecole de Floride.
Ainsi va le Monde: “e finita la Comedia ?”
Lambrechts Francis
27/09/2006
( NB : le budget est prospectif, de nombreux investissements sont à long terme, des prévisions de ressources prudentes sont donc inévitables pour les planificateurs, la situation déjà tendue et déficitaire ne s’améliorera pas, les choix s’annoncent : “JSF in peril”, ravitailleurs… cela aura des impacts sur la défense et l’industrie de l’UE ! )
La Chronique Agora 2006-09-27 ( http://www.la-chronique-agora.com/lca.php?id=937 )
Bill Bonner : ... pour la première fois en 90 ans, les Etats-Unis paient plus à leurs créditeurs étrangers qu’ils ne reçoivent de leurs investisseurs étrangers. Selon le Wall Street Journal, ce phénomène pourrait présager d’une chute du niveau de vie américain.
Dr Kurt Richebächer : UNE RECESSION EST EN ROUTE : ... et un marché baissier des prix des actifs sont inévitables pour l’économie américaine. De récentes données économiques ne laissent aucun doute sur le fait que les deux sont en route.
... l’économie américaine dans son ensemble ressent déjà les effets du ralentissement de l’immobilier. ... Réfléchissez au fait que ce sont les dépenses de construction qui ont l’effet multiplicateur le plus élevé au sein de l’économie américaine, générant des emplois et des dépenses supplémentaires. Le commerce de détail et les constructions résidentielles représentent à eux deux 75% du PIB US. ... Aux Etats-Unis, seuls 5% environ des maisons existantes s’échangent chaque année. Les 95% restants se contentent de rester là, tandis que leur valeur théorique grimpe régulièrement. Les Américains appellent cela de la création de richesse. Moi pas. Cette richesse peut disparaître tout aussi facilement qu’elle est apparue. En fait, elle est déjà en train de s’évanouir. ... - En réalité, le propriétaire immobilier ne gagne qu’une chose : un nantissement plus élevé pour des emprunts plus élevés. L’utilisation imprudente des facilités d’emprunt—proportionnellement plus grandes—est la caractéristique centrale de toutes les économies de bulle. C’est ce qui s’est produit à la fin des années 20 aux Etats-Unis, et à la fin des années 80 au Japon… et c’est ce qui est en train de se produire aux Etats-Unis depuis quelques années.
PHR
27/09/2006
Du Mexique à la Hongrie, on voit bien ce qui se passe.
Je pense que l’”évènement” important qui va basculer le système vers sa dissoultion, définitive sera - car c’est le point central du système inter-national - les élections présidenteielles en France, en 2007.
Pour l’instant, les médias grossissent un duel Sarkozy-Roayl. Qui aura peut-être lieu. Et peut-être pas. C’est très puvert. Une seule chsoe est sûre : Dieu s’y retrouve, Lui.
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