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Bush, Cheney in deep funk after Israel war performance

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Lambrechts Francis

  23/08/2006

http://www.insightmag.com/Media/MediaManager/Funk.htm

President Bush and Vice President Dick Cheney have been extremely disappointed by Israel’s failure to defeat Hezbollah.
Government sources said the Israeli failure has led to deep pessimism within the National Security Council and Pentagon regarding U.S. goals in the Middle East, particularly the effort to top Iran’s advance in Iraq and toward nuclear weapons. The sources said the Israeli experience has been used by the Pentagon to explain the U.S. difficulty in halting the deterioration of order in Iraq.
... Over the last week, Defense Secretary Donald Rumsfeld, who has avoided meeting Israeli leaders, held an unannounced session with visiting Israeli Vice Premier Shimon Peres.
Later, ... The Livni-Kissinger talks focused on Israel’s strategic position and the expected confrontation with Iran.

... It was very clear that the government began this war rapidly, without proper preparation, without proper training of the reserves.”

Mr. Bush and Mr. Cheney have sought to understand the implications of the Hezbollah war for the U.S. military presence in Iraq.  ... “This is certainly one of the toughest challenges we have faced in the last few years,” said Undersecretary of State Nicholas Burns, regarded as a leading architect of U.S. foreign policy in the Middle East. “We knew the consequences were very broad. We recognized this was not just a border war between Hezbollah and Israel.”
Mr. Rumsfeld is said to have assessed that Sunni and Shiite militias would use the Hezbollah model in the insurgency war in Iraq. ... If they can knock out the [Israeli main battle tank] Merkava, then they can certainly do the same with the Bradley, Stryker and even Abrams,” an official said. “This will be a priority for Rumsfeld and the army.”

Bush’s biggest concern is said to be Iran, which his advisers assert intends to dominate the Middle East through a takeover of Iraq, Lebanon and Syria. The president has ordered Ms. Rice to press hard for U.N. Security Council sanctions against Tehran over the next few weeks. ... “Syria is a tool of Iran today and it has been for some time,” former Secretary of State Alexander Haig said. “But it’s been a tool for other people, as well. Iran is the ideological core of our problem.”

At the same time, Mr. Bush has been urged by some of his advisers to prepare for a disengagement from the Middle East while focusing on homeland security.

... “America is safer than it has been, yet it is not yet safe,” Mr. Bush said. “The enemy has got an advantage when it comes to attacking our homeland: They got to be right one time and

we’ve got to be right 100 percent of the time to protect the American people.”

à 'Jean' : le pourquoi du comment. Quelques éléments ( *** )

Article lié :

Lambrechts Francis

  23/08/2006

Effectivement Chirac me semble bien ‘retraité’ dans tout ce show, effectivement Douste-Blazy me semble “mal préparé” mais ils nous épargnent les “spin doctor” ( que Coluche traduirait par ‘de la merde dans un ventilateur’ ).

LE MONDE 21.08.06 Aux Etats-Unis, seul George Bush défend la France, durement critiquée. Corine Lesnes
... Mal préparés ( *** ), la plupart des commentateurs ont vécu la décision française comme une reculade. Il n’en fallait pas plus pour rouvrir la boîte aux clichés et ranimer l’image du Français couard ( *** ) et prompt à la retraite.

LE MONDE 21.08.06 Les réticences des militaires français, hantés par le “syndrome Drakkar”. Ariane Chemin
... La résolution 1701 de l’ONU renforce et élargit le mandat de la Finul, sans lui donner aucun moyen ( *** ) supplémentaire. Cette force devient un otage” ( *** ), estime Serge Sur, directeur du centre de recherche Thucydide (Paris-II) et spécialiste de l’ONU. ... Tous savent que, parmi les 167 victimes au sein de la Force de protection des Nations unies (Forpronu) créée en 1992 pour imposer la paix dans les Balkans, la moitié était français. Et beaucoup se souviennent du sentiment d’impuissance ( *** massacre de Srebrenica, voir à la fin ) qu’ils avaient éprouvé en ex-Yougoslavie ... “L’armée française suit ce qui se passe en Irak et dans les zones fortement urbanisées, et voit combien c’est meurtrier et difficile”, ajoute un autre militaire. “Ce qu’Israël n’a pas pu faire ( *** ), comment le faire nous ?”  ... En outre, on ne peut pas répéter qu’il faut réduire les budgets ( *** ), et enjoindre aux militaires d’aller partout dans le monde”

Figaro : Bush pousse ( *** ) la France et l’Europe à envoyer davantage de troupes au Liban. Guillemette Faure
... Le New York Times reconnaît la légitimité des préoccupations françaises ( *** ) sur la sécurité de ses troupes, « vu l’absence d’une mission claire» prévue par la résolution onusienne. Mais, raille le quotidien, «peut-on rappeler que les Français ont participé à la rédaction de celle-ci ?» ( ont ils lu la 1701 ? *** )
Figaro : L’Italie prête à prendre la tête de la Finul. Alain Barluet
... C’est que la France exige des clarifications concernant le mandat de ses troupes au sein de la Force d’interposition au Liban (Finul). Elle n’est pas seule ( *** ). Romano Prodi a demandé hier soir une nouvelle résolution (*** ) de l’ONU en ce sens, avec «un mandat précis, des contenus précis, et une définition très claire des alliances». Sans remettre pour autant en question sa participation à l’application au Liban-Sud de la résolution 1701.
Figaro : Force internationale : l’Union européenne sous pression. Alexandrine Bouilhet
... Jusqu’ici, seules l’Espagne et l’Italie ont avancé des chiffres, mais aucun n’est définitif, car les chancelleries n’ont pas encore eu l’aval de leur Parlement ( *** ) , en vacances. L’Espagne a promis un bataillon, soit un millier de soldats environ. Les pays nordiques devraient se cantonner à un rôle maritime. Les Allemands resteront également au large, en soutien logistique à la Finul, car ils refusent d’engager des troupes de combat.

NOUVELOBS.COM 22.08.06 Paris ne “rougit” pas de son rôle au Liban
... “Nous avons une présence assez importante. Nous avons été les premiers à répondre ( *** ) aux besoins d’urgence exprimés par les autorités libanaises en envoyant 200 soldats de plus. J’observe qu’à ma connaissance c’est le seul renfort qui est sur le terrain ( *** ) aujourd’hui”, a-t-il fait valoir.
Asia Times : Clearing the path for US war on Iran. Gareth Porter
WASHINGTON - Israel has argued that the war against Hezbollah’s rocket arsenal was a defensive response to the Shi’ite organization’s threat to Israeli security, but the evidence points to a much more ambitious objective - the weakening of Iran’s deterrent to an attack on its nuclear sites. ( *** Qui placerait quelques soldats en otages au milieu du conflit US - IRAN = Hesbollah - Israel ... à la veille d’une explosion régionale pressentie )

Texte intégral de la résolution 1701 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies
18. Souligne qu’il importe et qu’il est nécessaire d’instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, sur la base de toutes ses résolutions pertinentes ( *** ) , y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1515 (2003) du 19 novembre 2003;
...  “toutes ses résolutions pertinentes” dont celles auxquelles Israel ne se “résoud” pas depuis si longtemps.

Libération : Bush reste fidèle à sa mission divine. Malgré ses échecs sur le terrain, il n’entend pas modifier sa politique au Moyen-Orient.  Philippe GRANGEREAU
... dans le New York Times, l’éditorialiste Frank Rich. La «tragique réalité» est que la politique «bâclée» de la Maison Blanche au Moyen-Orient, résume-t-il, «a renforcé l’Iran et le Hezbollah, tout en sapant Israël».
( *** “bacler” NOS soldats dans une “mission d’évangéliste”, encore utiliser la force , les mêmes erreurs contre-productives et “saper plus Israel” ?  Le courage et l’intelligence ne sont pas là sinon le ridicule. )

LE MONDE 23.08.06 Paris estime que les “règles d’engagement” de la nouvelle Finul vont “dans le bon sens”.
La France ... estime que ces textes - révélés par Le Monde du 23 août -, qui ont intégré bon nombre des “garanties” demandées par Paris, vont “dans le bon sens”. “On arrive à des règles d’engagement de soldat”, commente une haute source militaire. ( *** la “haute source militaire” serait notre “Dan Halutz” ? )
... Ce dernier point est cependant celui qui présente le plus de difficultés. “Les soldats français, résume ce général, ne veulent pas voir se renouveler le “cirque” ( *** ) qui s’est déroulé entre Akashi (Yasushi Akashi, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU en ex-Yougoslavie) et Janvier (le général français Bernard Janvier, qui commandait les forces des Nations unies), et qui a largement conduit au massacre de Srebrenica ( *** en juillet 1995, en Bosnie).” “Il faut une chaîne de commandement claire, précise et bien identifiée”, ajoute-t-il.
... “PRENDRE UN RISQUE MAÎTRISÉ”
( *** qu’Israel re-bombarde des observateurs de la FINUL comme récemment ... après leurs 10 coups de fil terrifiés, durant six heures si j’ai bonne mémoire.)

*** Conclusion : engagez vous comme Don Rumsfeld ! ( Ou planquez vous à la W.Bush, barrez vous comme D. Cheney )

Pew Research Center : Is France Doing a Better Job of Integration than Its Critics ∫ by Jodie T. Allen

Article lié :

Lambrechts Francis

  23/08/2006

http://pewresearch.org/obdeck/?ObDeckID=50

...  the French model can claim some success, however mixed. Some aspects of that relative success are especially striking when compared with the attitudes and experiences of Muslims in Great Britain,

etc. vaut la peine d’y surfer !

Article lié :

Jean

  23/08/2006

Merci a Rollin pour cette premiere “source” sur l’incroyable revirement Français.

Ce serait bien tout de meme qu’on ai quelques explications de nos dirigeants (je suis Français), sur le pourquoi du comment dans cette affaire.

Alors que nous etions les principaux instigateurs du “clan de la paix” lors des negociations sur le “cessez le feu” au liban, qu’a l’epoque on parlait du deploiment eventuel de 3000 soldats francais, d’un prise de commandement etc…

On se retrouve avec une offre de 200 (deja sur place) + 200 autres soldats… derisoire…et absolument aucune explication de la part de notre gouvernement!
Comme on est dans un pays ou l’on peu etre sure que les questions ne viendront surtout pas des journalistes , ni des medias en general, ce serait bien qu’on ai quelques sources sur la question; parceque en tant que simple citoyen Français, je me pose des questions…et quelque chose me dit que je doit pas etre le seul!

Re : Comment le WTC a-t-il été détruit le 11 septembre 2001

Article lié :

David d.

  23/08/2006

Chers amis lecteurs,

  j’ai pu remarquer un lien vers un site finlandais évoquant l’utilisation d’une bombe à Hydrogène (dir bombe H) pour détruire le WTC

Etant amateur de la chose militaire, permettez moi de donner un avis.
Les “conspirationnistes” soutiennent la thèse que le gouvernement des Etats Unis, ou un ennemi de l’intérieur, sont responsable de ces attaques et que les avions détournés ont servi de “leurres”.

La thèse n’est pas ridicule en soi, mais souffre de quelques faiblesses :
D’abord, le lien entre le 9/11 et le gouvernement US n’est jamais établie, hormis une phrase prêtée à Paul Wolfowitz évoquant un Pearl Harbor. Au pire un délit d’intention.
Ensuite, la thèse de la bombe : pour amorcer une bombe H, on a recourt à une bombe A, dont les plus petites ont une puissance de 150kt, suffisante pour souffler tout Manhattan. S’ajoute la réaction de fusion de l’hydrogène, qui raserait New York en grande partie. Nous sommes loin du compte, sans compter la radioactivité.

On a aussi évoqué des bombes termites pour couper les aciers, mais pourquoi les 50,000 employés des WTC n’ont-ils rien remarqué lors de l’installation de ces explosifs ?

Suez, Gdf, et la puissance française

Article lié :

maurice le vigan

  23/08/2006

Voici une intéressante opinion de Patrick Devedjian, UMP:

SUEZ-GDF : pourquoi un “plan C” ?
1.    La fusion est bonne pour la France : politique nucléaire, indépendance gazière, emploi.

Suez est une entreprise d’origine française dont les actionnaires belges sont devenus majoritaires à la suite de plusieurs fusions. A mon sens, ces actionnaires majoritaires n’obéiront pas à d’autre considération que leur intérêt financier et échappent donc à l’influence de l’Etat français, sans se soucier d’aucun patriotisme économique. En revanche la fusion de Suez avec Gaz de France donnerait au nouveau groupe une majorité française et l’Etat français y retrouverait une influence en détenant une part du capital.

Suez contrôle 9 centrales nucléaires, 7 en Belgique et 2 en France par des droits de tirage. Notre pays, leader mondial de l’énergie nucléaire, peut-il se désintéresser du devenir de ces centrales ?

Certes, l’acquéreur pourrait être nos amis italiens qui se sont interdit toute construction de nouvelle centrale nucléaire sur leur territoire en raison des pressions des écologistes… Leur devise est aujourd’hui : « écologiste chez soi mais nucléaire chez les autres », car l’Italie est déficitaire en production électrique et a besoin de fortes importations. C’est la raison pour laquelle elle cherche des capacités de production à l’étranger. Il est par ailleurs légitime que l’Italie prétende contrôler Suez avec la société ENEL car elle a accepté une forte implantation d’EDF qui contrôle désormais Edison.

Mais si l’acquéreur était Gazprom, société capable de mobiliser de gros moyens financiers et de payer très cher, ce serait beaucoup plus dangereux pour les Européens : non seulement Gazprom deviendrait un partenaire nucléaire au sein de l’Union européenne malgré les mauvais souvenirs laissés par l’URSS dans ce domaine, mais elle accroîtrait fortement son réseau de distribution pour le gaz qu’elle produit et qu’elle veut imposer à ses conditions (comme l’a montré encore récemment son bras de fer avec l’Ukraine).

Au contraire, la fusion Suez-Gaz de France permettrait au nouveau groupe de contrôler 20 % du réseau de l’Union européenne et de développer ainsi une véritable concurrence à  l’égard de Gazprom, notamment avec le gaz provenant du Maghreb.

En outre, la fusion Suez-Gaz de France ferait de la société  nouvelle un leader mondial dans le transport par méthaniers du gaz naturel liquéfié (GNL) et donc un concurrent sérieux à Gazprom, notamment pour fournir les Etats-Unis.

Le gaz sert aussi à fabriquer de l’électricité avec les centrales thermiques : le nucléaire et le gaz se trouvent ainsi de plus en plus liés. Comme il est impossible à GDF de fusionner avec EDF en raison du droit européen qui interdit les monopoles, la fusion Suez-GDF permettrait à la France d’avoir deux leaders mondiaux en matière électrique et gazière.

C’est surtout pour GDF que la fusion avec Suez-GDF est salutaire : car GDF est une entreprise fragile. Certes, elle détient un réseau important, une flotte de méthaniers, des terminaux gaziers et des entrepôts de stockage, mais elle ne produit que très peu de gaz. Elle achète au cours mondial, de plus en plus élevé (il a augmenté de 100 % depuis 2002) et vend au prix fixé par les pouvoirs publics qui, pour des raisons politiques, ne répercutent jamais la totalité de la hausse.

En outre, à partir du 1er juillet 2007, GDF aura l’obligation d’ouvrir ses réseaux à tous les vendeurs de gaz qui voudront l’emprunter et pourra donc être concurrencé par les autres entreprises gazières auprès de ses propres clients.

Pour la survie de GDF et la pérennité de ses emplois, comme pour le contrôle du nucléaire détenu par Suez, la fusion Suez-GDF est donc une excellente opération pour la politique industrielle et énergétique française.

2.  La fusion est bonne pour le consommateur français

La CGT n’a pas tort sur le plan industriel et commercial quand elle réclame la fusion d’EDF et de GDF, mais cela est impossible sur le plan économique et juridique. En effet, si EDF et GDF fusionnaient, cela constituerait un monopole ultra-puissant sur le marché français d’abord et sur le marché européen ensuite. La Commission européenne en raison du droit de la concurrence ne permettrait pas l’établissement de ce monopole sur le territoire français. Si nous passions outre, non seulement la justice européenne annulerait les dispositions prises mais elle nous condamnerait à céder à la concurrence plusieurs éléments importants de l’entreprise. Comme l’a parfaitement analysé la Commission Roulet, EDF devrait céder plusieurs centrales nucléaires à ses concurrents européens même si ces centrales sont sur le territoire français.

Si le droit européen est si hostile à ces monopoles puissants, c’est parce qu’ils ne sont pas souhaitables pour le consommateur : toute situation de monopole tend à provoquer des prix de vente élevés. Ces prix du gaz et de l’électricité, si indispensables à tous, ne peuvent pas en effet être fixés durablement par l’Etat car celui-ci ne peut agir que sur le territoire national, et l’énergie est un bien qui circule de plus en plus entre pays européens.

EDF aujourd’hui profite de son monopole de fait pour vendre l’énergie électrique au prix élevé imposé par l’Allemagne, qui produit l’électricité à partir de son charbon, extrait à des coûts très élevés (autour de 50 euros le mgw/h contre 28 euros le mgw/h pour EDF) et à partir d’éoliennes développées sous la pression des écologistes à des coûts également élevés.

Alors que les Français ont investi sur le nucléaire, ils ne profitent ni comme consommateurs ni comme industriels des coûts réduits auxquels l’électricité est produite. Cet avantage ne profite finalement qu’à la seule entreprise EDF, lui assure un train de vie exorbitant, dont profite son comité d’entreprise, et lui a permis des investissements à fonds perdus, en Amérique du Sud en particulier.

L’ensemble Suez-GDF constituerait un concurrent sérieux sur le marché français pour EDF et on conçoit bien qu’EDF ne voit pas d’un bon œil l’émergence d’un concurrent dont l’offre ferait baisser les prix.

La CGT ne voit pas non plus avec joie se couper en deux l’actuel comité d’entreprise EDF-GDF qu’elle contrôle (et sur lequel la justice enquête actuellement). La partie GDF du comité d’entreprise fusionnerait alors avec le comité d’entreprise de la nouvelle entreprise fusionnée et la CGT ne serait pas certaine d’y retrouver sa prépondérance historique.
Par ailleurs, la CGT n’est pas non plus favorable à couper à nouveau en deux le comité d’entreprise qui resterait à la seule EDF si l’on créait une société autonome pour gérer le réseau de transport de l’électricité (RTE), qui est aujourd’hui une filiale à 100 % d’EDF.

L’évolution économique va donc au rebours des intérêts de la CGT, dans la mesure où cette évolution a pour logique de développer la concurrence qui seule fait baisser les prix et disparaître les rentes de situation.

3. Mais la fusion pose un problème politique

Pour que cette fusion puisse avoir lieu, elle doit tout d’abord être acceptée par les actionnaires de Suez. Le Conseil d’administration de Suez a déjà donné son accord, il est fort probable que l’assemblée générale extraordinaire le donnera également.

Afin que GDF ne soit pas purement et simplement absorbé par Suez, la fusion doit se faire à égalité de valeur des sociétés bien que celles-ci soient différentes : la valorisation boursière de Suez est de 41 Mds€ (1.271.233.657 actions à 32.4 € /action), celle de GDF est actuellement de 27 Mds€ (983.871.988 actions à 27.9 €/action).

Cela pourrait être résolu, par exemple, par une distribution exceptionnelle de dividende. Il faut bien entendu qu’il n’y ait pas de surenchère qui pourrait venir d’ENEL voire de Gazprom ou d’autres. Mais, dès lors que l’Etat français est engagé dans le processus de fusion, on peut considérer qu’aucun gouvernement n’aura envie d’en agresser un autre, or ENEL comme Gazprom sont contrôlés par leurs Etats respectifs.

Des parlementaires français craignent que le Parlement français ne délibèrent pour rien : en effet, les actionnaires de Suez, réunis en Assemblée générale, ne prendront inévitablement et formellement leur décision qu’après le vote de la nouvelle loi. Si une surenchère survenait, ces actionnaires depourraient ne pas donner suite à la fusion avec GDF. Il faut donc que la loi soit adoptée rapidement pour éviter d’encourager les concurrents de GDF.
Il faut ensuite que le Parlement français accepte de réduire la participation de l’Etat dans GDF de manière à permettre la fusion des deux sociétés qui deviendront une société privée avec une participation minoritaire de l’Etat français. Il faut donc qu’il y ait une majorité politique pour cela face à l’opposition qui a promis de faire de l’obstruction systématique en déposant des dizaines de milliers d’amendements.

Les députés de la majorité sont traversés par plusieurs interrogations.

Ils craignent tout d’abord, comme une partie de l’électorat, que privatisation ne se conjugue avec augmentation des tarifs. Le passé a donné lieu à des augmentations du tarif électrique et du tarif gazier qui ont été concomitantes avec l’ouverture théorique du marché à la concurrence par l’Union européenne. Pour le gaz, j’ai expliqué que les prix mondiaux avaient augmenté de 100 % depuis 2002 à la suite du pétrole et pour l’électricité je répète qu’EDF n’a pas de réel concurrent sur le marché français et peut s’aligner sur le plus cher.

La majorité parlementaire est surtout traversée par l’idée que l’affaire est si complexe que l’opinion ne la comprend pas et que l’opposition virulente de la gauche et des syndicats n’est pas souhaitable dans une période pré-électorale pendant laquelle il vaut toujours mieux ne pas mobiliser l’adversaire.

Enfin, elle n’a pas oublié qu’elle avait voté en 2004 une loi qui prévoit que l’Etat garderait au moins 70 % de GDF. Elle considère que c’est un engagement pris à l’égard des partenaires sociaux.

Certes, l’esprit de cette disposition valait surtout pour EDF mais GDF était englobé dans le principe. Certes la mondialisation est un puissant accélérateur du changement et l’opportunité offerte par Suez était imprévue, mais cela ne fait que deux ans que la décision a été prise et par le même parlement.

Certes, la CGT de Suez est favorable à la fusion même si celle de GDF est hostile : on demande aux parlementaires de choisir entre deux fédérations de la CGT ?

Certes le gouvernement s’est maintenant fortement engagé mais depuis février 2006, il a trop longtemps laissé les choses aller.

Les parlementaires de la majorité préféreraient donc que ce débat soit renvoyé au-delà de l’élection présidentielle.

4. Une nouvelle proposition

Mon souci est de rassembler la majorité en soutenant le plan gouvernemental et en le complétant par une disposition qui permet de respecter l’engagement moral à 70 % pris en 2004.

Cette nouvelle proposition tient compte du droit de la concurrence et des exigences de Bruxelles qui vont être exprimées le 18 août prochain par une « lettre de griefs » qui répond à la notification du projet de fusion qui a été faite le 10 mai dernier.

Il s’agit de conserver le caractère public des réseaux de transport d’énergie tout en permettant la fusion complète Suez-GDF.

La politique européenne, qui veut supprimer les obstacles à la concurrence, souhaite rendre les réseaux de transport et d’énergie indépendants des producteurs ou des importateurs, et permettre ainsi à tous les producteurs de les utiliser.

En effet, si les producteurs et importateurs sont aussi propriétaires de réseaux de transport, ils sont tentés de limiter l’accès aux réseaux à leurs concurrents. C’est ce qu’on constate d’ores et déjà pour France Telecom avec l’accès à la boucle de cuivre qui lui appartient et permet la desserte par l’ADSL.

Je propose donc de réunir les réseaux de transport d’électricité et de gaz en une même société dont le caractère public serait assuré par la répartition du capital : 40 % pour Suez-GDF fusionné, 40 % pour EDF et 20 % pour la Caisse des Dépôts et Consignations. Cela fait 60 % du capital détenus par les deux entreprises publiques. Si l’on tient compte de ce que l’Etat sera présent dans Suez-GDF fusionné par sa participation ramenée à 34 % dans GDF, la participation de l’Etat dans le distributeur public d’énergie monte, par cet effet, de 60 % à 73 %.

Cette réorganisation des réseaux de transport électrique et gazier en une société publique et indépendante aurait lieu après la fusion de Suez et de Gaz de France car il y faut des délais techniques et il est évident qu’à trop faire attendre les actionnaires de Suez on prend des risques.

Ainsi, la fusion, indispensable à l’avenir de GDF, utile au consommateur, devient possible tout en respectant le choix de la majorité d’avoir au moins 70 % du capital contrôlé par l’Etat et respectant les exigences communautaires du droit de la concurrence.

Scarborough - Bush idiot ∫ (wasn't, became, let's stage the puppet)

Article lié :

Lambrechts Francis

  23/08/2006

The Backlash of Scarborough’s “Is Bush an ‘Idiot’?” by Jamie Holly *** http://www.crooksandliars.com/ 

... What is really interesting though is how defensive Holt gets over people questioning the mental capacity of Bush and denounces it by saying America doesn’t want to hear arguments asking if the President is an idiot or not. I wonder if he gave the same criticism when right wing pundits called our former President a rapist ? ( Clinton / Monica )

Scarborough : KEEP BUSH AWAY FROM THE PRESS. *** http://www.msnbc.msn.com/id/13345463/

... I have met more than a few world leaders and I can tell you our President seemed as mentally equipped as most leaders I have met. But the George Bush of 2006 seems to be a far cry from the man I spoke with in 2001, or the back-slapping governor who charmed the hell out of me when I visited him in the Texas governor’s mansion in 1999.

... And like Reagan, George W. Bush seems to be getting worse with age instead of better.

... Has anyone told him that making jokes about pig roasts after being asked about the bombing of the Beirut airport is not how a Commander in Chief acts in front of the international press corps ? Has anyone considered keeping the President away from the press altogether if he is no longer up to the task of answering questions ?

... If George Bush has lost his ability to give a commanding presser, then stage manage him differently ... Control Bush like Deaver controlled Reagan. Show him only in settings where he is in control.

proces militaire

Article lié : Oui ou non à la fin, est-il l’idiot du “global village” ?

yodalf

  23/08/2006

Est en train de se derouler a Seattle le proces Ermy Lt Ehren Warada, d’origine polynesienne, qui a refuse d’aller en Irak, et est defendu sous le theme que Bush fait une guerre inconstitutionnelle et rejetee par l’onu
l’affaire me semble devoir aller vers la cour supreme u n jour
Voir le site du Seattle Times…

War against terror

Article lié : Coopération dans l’“anglosphère”

PHR

  23/08/2006

Signaler : un article de Soros - dans le sens, à sa manière de votre analyse - basique, mais aujourd’hui, encore une fois, c’est ce qui manque le plus, sur la bêtise de ce concept : il y a des fous, mais les gens défenddent d’abord leur pays. On est en plein dans l’erreur wilsonienne des USA : ils ne comprennent pas que les autres aiment leur pays comme eux aiment le leur. Tout le monde devrait aimer le leur, selon eux. C’est de l’autisme narcissique.

JSF

Article lié : JSF : des compléments aux remplaçants

PHR

  23/08/2006

JE ne crois pas un instant au facteur tehcnique dans les relations entre nos vieux pays. Ceci dit, s’il appartient à l’actualité, pourriez-vous nous expliquer ce qu’est, à l(origien, le “JSF” dont vous assurez un feuilleton serré pour les béotiens, et le sens de l’évolution dont vous semblez vous gausser avec aise. D’avance merci de ce memo. Même si je vous le dis, comme je le pense, cela ne vaudra pas un bon cigare.

voir question ci-dessous

Article lié :

Anne Aujay

  22/08/2006

Bonjour,
A la question posée,
Comment le WTC a-t-il été détruit le 11 septembre 2001?

Le site que vous donnez en référence est inaccessible, dommage,
avez vous une autre adresse?
Merci

Tous les chemins mènent à ... Bruxelles

Article lié :

Rolling

  22/08/2006

A lire cet article sur Newropeans :

Ce n’est pas par hasard que la France est en train de perdre le leadership de la FINUL, dont elle avait pourtant négocié précautionneusement et de façon équilibrée, l’intervention au Liban, et pour laquelle elle avait avant tout exigé de la part d’Israël un cessez- le feu immédiat et complet et un respect scrupuleux des conditions de ce cessez-le-feu.

http://www.newropeans-magazine.org/index.php?option=com_content&task=view&id=4471&Itemid=110

Que la France ait elle-même sabordé son leadership avec ses tergiversations et ses atermoiements, c’est ce que les porte-parole institutionnels et médiatiques pro-américains et pro-israéliens voudraient bien laisser croire. D’abord en mettant l’accent sur la radinerie des Français. La proposition d’envoyer un premier contingent de 200 hommes au Liban a laissé perplexe et a été ressentie comme une provocation là où la communauté israélo-américaine attendait une France généreuse, et ses pairs européens, salvatrice. Prodi lui, promet dix fois plus et les enchères montent d’heure en heure! Ensuite, son attentisme laisserait douter de sa capacité à imposer et à coordonner les opérations avec rapidité et efficacité. Il est vrai qu’à ce jour, alors que l’accord est « vieux » d’une semaine, aucun soldat de la FINUL n’a encore mis le pied au Liban.

C’est ce que l’on voudrait faire croire.
En réalité, si la France perd le leadership de la FINUL au profit de l’Italie ou plus exactement de Prodi, c’est que les exigences d’un commandement français ne vont pas du tout dans le sens de la politique d’occupation d’Israël dans la région, encore moins de celle des Etats-Unis, qui devraient en fin de compte accepter de voir s’installer là de façon durable des contre-puissances à la politique géostratégique d’expansionnisme des intérêts israéliens et américains. Une intervention surtout qui ne tenait pas compte d’une autre tentative d’expansionnisme de la puissance américano-israélienne, beaucoup plus larvée celle-là : celle d’occuper enfin le terrain européen.

Car, simultanément à l’offre de Prodi de diriger la force de maintien de la paix de l’Onu au Sud-Liban, alors que l’affaire semblait être conclue avec la France, l’Italie vient de relancer le soutien et défendre la candidature d’Israël à l’Union Européenne… « seule garantie à une stabilité de la région, de réduire le terrorisme et de protéger l’état d’Israël de groupuscules terroristes comme le Hamas ou encore l’Iran ( !) - unique solution pour éviter une conflagration générale du Moyen-Orient qui pourrait avoir des répercussions violentes sur l’Europe »[1].  Et ce n’est certainement pas un hasard.

Et ce n’est pas non plus un hasard que l’affaire Günter Grass, que l’on peut fortement soupçonner, après avoir été un agent soviétique, d’être aujourd’hui un agent américain (on le sait les services secrets américains ne crachent jamais dans la soupe), vient réveiller d’anciens spectres de l’Allemagne nazie et saborder tout éventuel soutien de l’Allemagne à la France au sein d’une force d’intervention au Liban. En effet, qui peut croire que ce Prix Nobel ait pu cacher aussi longtemps son passé ténébreux ? Une affaire qui arrange - comme par hasard ? - les affaires de Merkel qui aurait été contrainte de se positionner contre Israël et donc contre son allié américain. Ce n’est pas par hasard non plus que l’on suspecte des terroristes « libanais », justement,  d’avoir voulu perpétrer des attentats en Allemagne.

L’UE remise clés en main à Israël et aux Etats-Unis. Les vers sont dans le fruit, Prodi, Merkel, Blair, en sont les principaux. Israël aura malgré tout gagné sa guerre, sur le dos des européens: tous les chemins mènent bien à ... Bruxelles…

Willy Bauer
Linz (Austria)

Article lié : Le nœud gordien de l’information

La marmotte

  22/08/2006

des nouvelles sources dont se contrefichent complètement les écoles de journalisme françaises : étudiante à l’IPJ “une des meileures écoles”, j’ai été (vite) formée au fil AFP et à la traditionnelle revue de presse. Ah pardon, on reçoit un cours de webjournalisme, dont la motié a sauté. On m’apprend à surfer sur le site de Ségolène. Waouh !

Comment le WTC a-t-il été détruit le 11 septembre 2001

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Leens

  22/08/2006

Un site finlandais présente une explication de la destruction du WTC par l’utilisation de bombes à hydrogène. Votre connaissance des affaires militaires permettra, sans doute, de valider cette explication?

Voir http://serendipity.li/wot/finn/military.htm
ou http://www.saunalahti.fi/wtc2001/military.htm

Deux vues du même événement (Misreading the Lebanon war & Hezbollah is not a terrorist organization)

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Lambrechts Francis

  22/08/2006

Ce genre d’analyse comparative me semble très démonstrative et rajeunissante par son côté “cycle secondaire”.
L’explication des Katiouchas tricotée par Lutwak me semble pertinente militairement (réminissences -dépassées- d’artilleur).  L’efficacité des “petites Catherines” est proportionelle à leur nombre (imprécision, distance), au vu de l’éparpillement l’Hesbollah a été assez maitrisé ... mais dans le monde binaire média-pentagonesque si on n’écrase pas tout c’est une défaite. Le général est bien entendu plus compétent, reste que la stratégie c’est, scolairement, l’étude du passé pour commettre de nouvelles erreurs sur le même terrain. 

L’étude “sur les méthodes de falsification qui sont la marque des affidés du système” m’intéresserait.

Il y avait une analyse très intéressante, que j’essaie de retrouver, comparant les deux stratégies d’un point de vue ‘moral’ : rééquilibrant, décapant et choquant ... malgré le critère de Gide (mesurer l’évidence d’une idée au déplaisir qu’elle cause) je n’ai pas stocké les références ! Et maintenant je pédale éperdumment dans la choucroute du WEB sans critère précis !