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La sur la grande Histoire

Article lié : La grande Histoire est plus simple que nos petits experts

geo

  29/08/2006

Quoi qu’il en soit , le hezbollah ne peut pas vis à vis des libanais, revendiquer avoir provoqué pareille foudre sur le liban.

nihilisme

Article lié : Un débat qui nous vient de Mars

CHIBOLET Léon

  29/08/2006

Je voudrais revenir sur la question du nihilisme que j’avais déjà évoquée à propos de l’utilisation des armes atomiques (thermonucléaires) dans des conflits éventuels avec l’Iran, la Syrie ou la Corée du nord.

1. Je propose, après certains auteurs, d’accepter la présence de structures imaginaires collectives à l’oeuvre dans le fonctionnement du champ social. Il y a, me semble-t-il, dans les phases de préparation des grandes guerres des phénomènes de cristallisation et résonance qui permettent la formation d’adhésions collectives. Au risque de paraître peu “analyste rationnel”, je pense que ces phénomènes sont très profondément inconscients chez la plupart des gens mais que des groupes restreints d’individus peuvent élaborer des stratégies avec cela (ce qui demande de bonnes formations en psychologie collective, celle qu’on acquiert en tant que professionnel des médias, par exemple.)

Nous sommes dans une situation de cristallisation/concentration de ces structures imaginaires collectives (on les appellera dorénavant SIV) autour du projet de reconstruction du Moyen-Orient, le fameux re-building the Middle-East qui renvoie au projet grandiose de la RMA (revolution in Military Affairs ), le re-building the nations. C’est ce travail que les USA, Israel et les anglo-saxons doivent réussir à partir des principes des démocraties libérales (market-democratie”.

Ce projet vertigineux (et complètement cinglé) est explicité clairement chez les “néo-cons” et emprunte ses sources, via Léo Strauss, à Hegel.
Il s’agirait pour les USA et leurs alliés d’incarner le chemin douloureux mais dialectiquement splendide de l’Esprit Absolu, celui qui travaille la pâte humaine pour l’amener à construire une histoire.Comme le dit Hegel,la “Menschwerdung” est en même temps “Gottwerdung”.
On voit bien que se joue une alliance entre les présentations rationnelles de Hegel et ses lecteurs (Marx et tutta la famiglia),le messianisme électif sécularisé dans le sionisme et enfin les lectures bêtas et simplettes
des sectes “apocalyptiques” évangélistes, celles qui attendent et préparent l’armageddon (pour la bataille de Meggido, au nord de l’Israel actuel).

2. On ne saurait rire d’un tel amalgame car il puise ses forces dans des courants nihilistes dont les sources sont sans doute anciennes mais les développements typiquement européens. C’est plutôt un sentiment d’horreur qui paraît légitime car ce sont des hommes de cet acabit, animé par ces efrayantes compulsions qui sont maintenant au coeur du Pentagone et du gouvernement.

C’est ce nihilisme, cette volonté destructrice capable d’anéantir toutes les formes disponibles que le philosophe Friedrich Nietzsche a détecté, analysé et s’est proposé d’en faire la généalogie.L’une des sources se situe pour lui dans le développement des religions juives ET chrétiennes autour des concepts de création et d’incarnation.Ce philosophe fut si clairvoyant qu’il sut repérer et prédire les grandes guerres qui devaient selon lui surgir pendant le siècle suivant. Pour lui, le 21 ème siècle devait être sans doute le siècle de la fin des hommes.
Mais, n’allons pas plus avant et retenons que c’est dans ce contexte nihiliste propre aux sociétés contemporaines
- que peuvent apparaître des projets aussi déments que la reconstructions des nations du Moyen-Orient en fonction des critères des market-democratie;
- que l’emploi des armements thermo-nucléaires peut trouver une légitimité.
Mais n’est-il pas logique que ces armes soient utilisés par des hommes qui sont “formatés” de même manière que ceux qui les ont construits?

3. La question n’est pas seulement la mise en place des conditions de la guerre, de l’utilisation des armements atomiques mais des lendemains immédiats qui suivront cette guerre. Assistera-t-on à une prostration des petits hominidés qui seront enfin définitivement convaincus de leur horreur individuelle et collective, sauf, sans doute, des blancs américains, des Israéliens et des anglais installés dans leurs bunkers, ou (et sans doute en même temps), des révoltes meutrières).

J’ai seulement voulu dire que des forces imaginaires propres aux sociétés occidentales modernes, celles qui ont poussé ces sociétés à extirper des particules élémentaires, des énergies titanesques, les poussent maintenant à les utiliser.
Mais peut-être que cet autre philosophe, Heidegger,s’approche plus encore de notre vérité losqu’il reprend les vers du poète Hölderlin:
Mais là où est le danger, là aussi
croît ce qui sauve

Y' en a marre des pleurnicheurs!

Article lié :

Manu Kodeck

  28/08/2006

Haaretz, dimanche 27 août 2006
Par Gideon Levy

“Les gosses aux bougies” ont grandi et sont devenus le “mouvement de protestation” de cette guerre. La jeunesse confuse qui s’est assise en pleurant, avec ses guitares et ses bougies, sur la place de Tel Aviv, après l’assassinat de Rabin, est à présent assise dans le Jardin des Roses, en face du Bureau du Premier ministre, pas moins confuse, et semblant protester contre la guerre — bien sûr, après que celle-ci a cessé.

De la même manière qu’il était impossible, alors, de savoir ce que les enfants aux bougies voulaient, il est bien difficile de comprendre ce que veulent les réservistes et leurs familles endeuillées. La plupart de leurs plaintes devraient être tournées contre eux-mêmes : Où étions-nous jusqu’à maintenant ? Si tout ça n’a d’autre but qu’exiger de quelques responsables qu’ils rentrent chez eux, alors c’est une perte de temps, pour eux comme pour nous. Ceux qui auront été virés seront très vite remplacés par des clones et rien ne changera. Olmert, Peretz et Halutz rentreront chez eux et Netanyahou, Mofaz et Barak arriveront au pouvoir.

Après toutes ces années terribles pendant lesquelles nous avons tué et nous avons été tués, sans raison aucune, il y a, pour la première fois, des points d’interrogation qui planent sur le discours public. On devrait se réjouir de ce changement. Mais en regardant de plus près le contenu cette nouvelle protestation, on ne devrait pas se faire trop d’illusions. Les arguments des protestataires se résument à deux points, tous deux aussi étroits que le monde des réservistes : Un, les FDI n’étaient pas préparées pour la guerre ; et, deux, la guerre a été stoppée trop vite.

Sur le premier point, les responsables sont nombreux, et le deuxième ne justifie pas cette protestation. Des questions bien plus importantes et plus profondes nécessitent une réponse : Pourquoi avons-nous livré cette guerre ? Comment aurait-elle pu être évitée ? Pourquoi ne connaissons-nous que le langage de la guerre ? Quelles sont les limites de l’utilisation de la puissance et où allons-nous à présent ? Ce nouveau mouvement de protestation ne soulève pas ces questions.

Même si cette vague de protestation aboutit, qu’une commission d’enquête est établie et, même, si deux ou trois personnes sont écartées du pouvoir, rien ne changera. Exactement comme les protestations de 1973 n’ont pas apporté le changement désiré — sauf pour les quelques personnes écartées du pouvoir — les protestations de 2006 n’apporteront aucun changement réel et encore moins si elles évitent à tout prix les questions principales. Se lamenter après la guerre n’est pas à l’ordre du jour national. Par contre, si nous avons juste affaire à des protestataires-“orange”-contre-le-désengagement déguisés, alors, cela présage de nouveaux dangers.

Les signataires de la pétition et les protestataires qui font le sit-in dans le Jardin des Roses devraient se demander, par-dessus tout, où ils étaient jusqu’à maintenant. À part les “orange”, la plupart d’entre eux ont voté Kadima — voire Likoud ou Travailliste. Beaucoup ont servi dans la réserve, dans les territoires occupés, se sont occupés de leurs affaires personnelles et ont gardé le silence. Pendant six ans, ils ont pris part, directement ou indirectement, aux programmes nationaux inutiles — de la construction du mur à l’entreprise de colonisation — et ils ont aggravé l’occupation. Ils ont vu de leurs propres yeux comment les FDI ont été transformées en force de police d’occupation, cognant sur les faibles mais pas préparées à s’occuper des forts.

Ils ont protégé les colons, ils ont vu la souffrance causée par l’occupation, ils ont été les témoins ou ont participé à maltraiter les Palestiniens. Par conséquent, la responsabilité du manque de préparation des FDI est la leur, en partie à cause de ce qu’ils ont fait et en partie à cause de leur silence. À présent, ils ne peuvent pas prétendre que l’échec des FDI à exécuter leur mission les a surpris : Ils étaient là lorsque l’armée a changé de visage ! Toutes ces années, ils savaient que contrôler les identités aux barrages routiers, envahir les chambres, pourchasser les enfants dans les allées et démolir des milliers de maisons ne sont d’aucune préparation pour la guerre.

On pensait qu’ils avaient compris que ce sont les activités de l’armée d’occupation, dans les territoires, qui génèrent une telle haine contre nous ; que c’est la politique du refus, plus que toute autre chose, qui met en danger Israël ; et, que ce n’est pas dans les casbahs que l’armée doit être mise à l’épreuve. Le manque de préparation sur le front intérieur n’aurait même pas dû les surprendre : Un pays qui maltraite ses faibles en période de paix fera pareil en temps de guerre. Qu’y a-t-il de si neuf et de surprenant dans tout cela ?

Quant au deuxième point, l’arrêt des combats, il ne justifie certainement pas cette protestation mais, au contraire, un compliment. Alors qu’ils devraient demander pourquoi la guerre a éclaté, les manifestants demandent pourquoi elle s’est arrêtée. Si l’on doit attribuer un mérite au commandement, dans cette guerre, c’est bien pour son hésitation dans les dernières heures de la guerre. Et c’est dommage qu’ils n’aient pas hésité plus tôt ! Où en serions-nous exactement, si nous avions continué la guerre ? Les péchés originels contre lesquels la protestation devrait se tourner sont : La détermination, la prétention démesurée et la haine qui animaient le commandement dans les premiers stades de cette guerre.

Ce qui est déprimant par-dessus tout est de voir que pas un seul manifestant ne soulève de questions morales. Un mouvement de protestation qui ne dit rien sur la destruction terrible que nous avons infligée au Liban, qui se tait sur la manière dont nous avons tué des centaines de civils innocents et comment nous les avons transformés par dizaines de milliers en réfugiés, réduits à la pauvreté, n’est pas, par définition, un mouvement moral. Même après qu’il a été prouvé qu’elle n’était pas efficace, il n’y a pas eu de manifestation contre l’usage excessif de la force. Pendant encore combien de temps allons-nous rester repliés sur nous-même et ne voir que notre propre détresse ?

Est-ce trop demander aux manifestants, qui sont censés être les cadres de l’avant-garde, de regarder un moment ce que nous avons fait à une autre nation ? Comment se fait-il qu’après les massacres de Sabra et de Chatila, qui n’étaient même pas directement notre œuvre, les gens sont descendus en masse dans la rue et qu’aujourd’hui personne ne pipe mot sur la destruction que nous avons semée de nos propres mains au Liban? Et pour rien !

Avec de tels mouvements de protestation, Israël peut se passer du silence des agneaux qui l’a si bien caractérisé ces dernières années. Nous devrions en avoir marre de tels pleurnicheurs. Sur le champ de bataille, ils sont peut-être des soldats courageux, mais sur le terrain de la protestation ils ne sont rien d’autre que de lâches combattants.

Traduit de l’anglais par [JFG-QuestionsCritiques]
http://questionscritiques.free.fr/edito/haaretz/Gideon_Levy/protestataires_orange_270806.htm

Encore des incompétences sur Katrina ...

Article lié :

AG

  28/08/2006

Il faisait bon être prisonnier lors du cyclone.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-806908@51-807020,0.html

A.G.

Article lié :

Max

  28/08/2006

Un article fort intéressant de Pernille Rygg, du magazine norvégien Dagbladet…
(que l’on trouve traduit ici en anglais :
http://www.seabhcan.com/Dagbladet/index.html)
...intitulé « 9/11 Theories flourish » reflète parfaitement dans son introduction le sentiment confus que beaucoup doivent ressentir la première fois qu’ils se connectent (à l’abri des regards) au site 911Truth.org.
et pourtant…

“IT FEELS A BIT like entering a porn site. Forbidden, exciting, something for socially misfit gloaters. So I enter http://www.911truth.org with the brakes on, ready to back off in shame and with a giggle. What makes me hesitate to enter the homepage of USA’s biggest organization of 9/11 skeptics is the lustful concept of «conspiracy theory». For is it not just the high and stoned and very alternative who can bring themselves to believe something else than the official story of September 11? Wild radicals? Drug addicts?”

Duke Cunningham

Article lié : La chute de l'as, abattu par $2,4 millions

CANIZO

  28/08/2006

Je me souviendrai de Randall Cunningham comme un des plus grands as de la guerre aérienne du Viêt-Nam. Le 10 Mai 1972, avec son avion F-4J Phantom II (indicatif Showtime 100) il entre dans la légende après avoir remporté trois duels aériens pendant la même mission, dont le dernier particulièrement éprouvant contre l’as de la chasse Nord-Vietnamienne, le colonel Toon (13 victoires).  A son retour, il est quand même abattu par un Sam Nord-Vietnamien, mais il réussi à garder le contrôle de son avion pendant 80 Km et a s’éjecter et a être récupéré et ramené en hélicoptère sur l’USS Constellation. Son entrainement à la Top Gun lui a certainement sauvé la vie et la Paramount et Tom Cruise ne peuvent pas nier de lui avoir voulu lui rendre implicitement hommage en s’inspirant de ces faits de guerre. Pour moi il restera pour toujours le héros qui a bercé mes rêves de jeunesse. Ses faiblesses, comme sa profonde émotion, a peine retenue à l’évocation de ses souvenirs, comme ceux de ses camarades qui n’ont pas eu la même chance, en font quelqu’un de profondément humain et rien que pour cela, il aura toujours sa place dans mon cœurs, comme dans celle de milliers de passionnés d’aviation.

A/Sdes faits et commentaires du 28.8.2006

Article lié : Les Européens face au tabou

LARGUET

  28/08/2006

Vous avez mis en ligne une série d’articles ou il n’est que question de guerre de destruction et d’occupation de pays tiers. Il s’agit du Hezbollah et de l’iran.

Le Hezbollah que tout le monde traite de terroristes, sont des citoyens libanais qui luttent pour leur pays. Là nous voyons que des gens veulent faire l’amalgame entre le Hezbollah et l’Iran et la syrie. On sent la manipulation et de la désinformation.

Voici un exemple de la désinformation
(Sur injonction de la censure militaire israélienne, les agences de presse et médias ayant des journalistes accrédités en Israël ont renoncé à informer leurs lecteurs du lieu où les soldats israéliens ont été faits prisonniers.- réseau voltaire).

Pourquoi ces mêmes personnes trouvent –elles normale qu’Israël soit soutenu par les USA et même l’europe ? Et refusent ce même soutien au Hezbollah de la part d’un tiers pays.

Pourquoi refuser à l’Iran la technologie du nucléaire ? Alors que ces facilités ont été accordées récemment à d’autres pays.

Actuellement c’est une guerre déclarée au sommet entre les différents responsables américains. Ils veulent coûte que coûte trouver un motif quitte à l’inventer pour attaquer l’Iran. Et les gens trouvent cela normale. Pourquoi ?

REVEILLEZ VOUS !

N’avez vous pas remarqué que ces guerres se sont déclarées là où il y a de l’argent à gagner.

IRAK et IRAN -  il y a le pétrole.

L’AFGANISTAN -  il y a le pavot. Jamais la production du pavot n’a atteint un pic aussi important que ces dernières années 2004-2006.

Chaque fois quand le besoin se fait sentir, il vous envoie un os pour vous occuper. Des motifs bidons.

Irak : Motif avancé les armes de destruction massives et Ben Laden en sus.
Palestine du temps de Yasser Arafat :– il n’y avait aucune motif à donner. On laissait faire le massacre par Israël. Tout le monde se la bouclait.

Liban : L’armée libanaise est inopérante. Juste bonne pour les parades. C’est le peuple
Avec le Hezbollah qui défend son pays. Ils sont traités de terroristes.

Palestine avec le Hamas : C’est le Hamas qui est trait de terroriste. Tous ses cadres et
Dirigeants arrêtés. Tout le monde se la boucle.

Iran : Ici ils sont encore a chercher le type d’os qu’ils doivent vous jeter.(donc à suivre)

Au temps des romains quand Néron a mit le feu à Rome, personne n’osait le traiter de fou.
Bien des siècles après. Les gens avec du recul ont finit par l’admettre. C’était trop tard.
Rome a brûlé et les gens avec.

Nous sommes en 2006,  c’est l’Irak qui brûle. C’est l’Afghanistan qui brûle. C’est le Liban qui brûle. C’est au tour de l’Iran de brûler. Le nouveau Néron est en train de lui chercher un motif pour y mettre le feu.

Avec le temps certaines choses apparaissent et vous concernent vous européens :
« Vos citoyens européens sont parvenus à un tel degré  de standardisation »
« Au point que n’importe quelle pièce de mensonge s’insère sans forcer »

Méditez.

Bruits de bottes et énergie...

Article lié :

G. Doublet

  28/08/2006

U.S., Iran, usines nucléaires, bombardements massifs à la 194X, pétrole / énergie : voir “Iran and the US - Confrontation, Oil Disruption and the Impact” de Terance Ward à l’URL

http://www.oilposter.org/blog/2006/07/text-of-terance-wards-aspo-talk.html

(http://www.aspoitalia.net met à la disposition des internautes le reste des présentations de l’ASPO à San Rossore en Juin).

L'Europe a peur d'elle même.

Article lié : Les Européens face au tabou

BS

  28/08/2006

Je pense q’au fond, l’Europe a peur d’elle même. Après la traite des noirs, le colonialismes, deux guerres mondiales, le fachisme, le nazisme, les camps de concentration, le communisme, il y a de quoi. L’Amérique n’a pas eu ces états d’âme. Elle a continué dans cette logique sans trop se poser de question. il était facile de rester dans son ombre, traumatisé que nous étions !

Mais maintenant, l’histoire nous demande de reprendre le leadership de la planète. Et là, les doutes nous assaillent. Est-on légitime. Nos vieux démons vont-il nous reprendre ?

Finallement, je pense que ce doute est salutaire. Il montre notre consccience de la compléxité des choses et de la conscience de nos propre défauts et de la faiblesse humaine.

Mais il y a des moments aussi où nous devons nous engager. Je pense que nous ferons notre devoir, prudemment ...

leblogfinance.com : La Russie se détache du dollar. E.Studer. (et le train fou impérial)

Article lié :

Lambrechts Francis:

  28/08/2006

Le phénomène qui prévaut actuellement en Russie, conduisant la population à s’affranchir du dollar, montre un rythme trois fois plus rapide sur le premier semestre qu’un an plus tôt ...

... Marquée par les dévaluations successives du rouble pendant la récession économique qui a suivi la chute de l’URSS, puis la crise financière de 1998, la population russe avait pris l’habitude de conserver ses économies en devises et l’ensemble des acteurs économiques avaient adopté le dollar comme monnaie de référence.

... En 2007 les dépenses de l’Etat devront augmenter de plus de 26%. L’inflation est prévue au niveau d’environ 8%, donc l’accroissement réel des dépenses ne sera que de 16 à 17%. Mais cela dépasse considérablement la croissance prévue du PIB estimée à 6%. Autrement dit, les dépenses de l’Etat s’accroîtront 10 à 11% plus rapidement que l’économie russe. L’écart ne peut être comblé que par les surprofits pétroliers.

(NB : *** -26% dépensés + 8% d’inflation donne 16 à 17% de déficits environ *** on y lit bien que l’inflation est une des taxes hors parlement - donc non démocratique, pour financer “au noir” les dépenses d’état.

La manipulation de l’inflation - en laissant ‘filer M3’, vulgarisé en planche à billets, est caractéristique des régimes peu respectueux. Depuis quelques mois la FED de Bush ne publie même plus M3, là Bush crée le brouillard autour du “train fou impérial” ...

En euroland une inflation de 2% est la “souplesse”, ou la “caisse noire” que se sont “accordés” les pouvoirs politiques ...  traités d’états qu’ils se sont empressés de violer, sans prévenance, selon la loi des plus forts. Reste que c’est limité, que les politiques budgétaires nationales sont quand même plus sérieuses, que nous économisons les taux de changes et leurs coûts pour la majorité de notre commerce ... sans compter les dévaluations nationales répétées pour ceux qui ont de la mémoire ...)

Dollar/gold inflating to dollar/paper, 'imperialized' to dollar/oil : a US tax on global markets.

Article lié :

Lambrechts Francis

  27/08/2006

17 Jan 2006 http://www.energybulletin.net/12125.html  *** The Proposed Iranian Oil Bourse
by Krassimir Petrov

Economics of Empires : A nation-state taxes its own citizens, while an empire taxes other nation-states.

... For the first time in history, in the twentieth century, America was able to tax the world indirectly, through inflation. It did not enforce the direct payment of taxes like all of its predecessor empires did, but distributed instead its own fiat currency, the U.S. Dollar, to other nations in exchange for goods with the intended consequence of inflating and devaluing those dollars and paying back later each dollar with less economic goods - the difference capturing the U.S. imperial tax.

... Economically, the American Empire was born with Bretton Woods in 1945. The U.S. dollar was not fully convertible to gold, but was made convertible to gold only to foreign governments. This established the dollar as the reserve currency of the world.

... However, the guns-and-butter policy of the 1960’s was an imperial one : the dollar supply was relentlessly increased to finance Vietnam and LBJ’s Great Society. Most of those dollars were handed over to foreigners in exchange for economic goods, without the prospect of buying them back at the same value.

The increase in dollar holdings of foreigners via persistent U.S. trade deficits was tantamount to a tax - the classical inflation tax that a country imposes on its own citizens, this time around an inflation tax that U.S. imposed on rest of the world.
... The U.S. Government defaulted on its payment on August 15, 1971 ... in reality the denial to pay back in gold was an act of bankruptcy by the U.S. Government.

Essentially, the U.S. declared itself an Empire. It had extracted an enormous amount of economic goods from the rest of the world, with no intention or ability to return those goods, and the world was powerless to respond- the world was taxed and it could not do anything about it.

... the United States had to force the world to continue to accept ever-depreciating dollars in exchange for economic goods and to have the world hold more and more of those depreciating dollars. It had to give the world an economic reason to hold them, and that reason was oil.

In 1971, as it became clearer and clearer that the U.S Government would not be able to buy back its dollars in gold, it made in 1972-73 an iron-clad arrangement with Saudi Arabia to support the power of the House of Saud in exchange for accepting only U.S. dollars for its oil. The rest of OPEC was to follow suit and also accept only dollars. Because the world had to buy oil from the Arab oil countries, it had the reason to hold dollars as payment for oil.

... Even though dollars could no longer be exchanged for gold, they were now exchangeable for oil. ... If, for any reason, the dollar lost its oil backing, the American Empire would cease to exist. ... If someone demanded a different payment, he had to be convinced, either by political pressure or military means, to change his mind.

The man that actually did demand Euro for his oil was Saddam Hussein in 2000.

... When other countries, like Iran, wanted payment in other currencies, most notably Euro and Yen, the danger to the dollar was clear and present, and a punitive action was in order.

Bush’s Shock-and-Awe in Iraq was not about Saddam’s nuclear capabilities, about defending human rights, about spreading democracy, or even about seizing oil fields; it was about defending the dollar, ergo the American Empire.

... Benefits from Iraqi oil fields are hardly worth the long-term, multi-year military cost. Instead, Bush must have went into Iraq to defend his Empire. Indeed, this is the case: two months after the United States invaded Iraq, the Oil for Food Program was terminated, the Iraqi Euro accounts were switched back to dollars, and oil was sold once again only for U.S. dollars. No longer could the world buy oil from Iraq with Euro.

Global dollar supremacy was once again restored. Bush descended victoriously from a fighter jet and declared the mission accomplished-he had successfully defended the U.S. dollar, and thus the American Empire.

( NB : le nucléaire Iranien est donc moins dangereux que l’or noir vendu en Euro, roubles… ?  Explique des lenteurs. Vu la dispersion et la hausse DES matières premières les digues de l’empire ne peuvent que céder sous “Katrina” ... incarnant le rejet essentiel des “marchés” d’une rançon d’empire)

9/11, arguments et preuves...

Article lié :

Max

  27/08/2006

Conférence diffusée en vidéo d’un ingénieur du MIT, ici : http://video.google.com/videoplay?docid=1822764959599063248&q=wtc&hl=en

A noter que de nombreuses vidéos sur le thème 9/11 ou WTC sont visibles sur ce nouveau service “video” de Google.com
Ces images pourront venir en contrepoint efficace au grand Show prévu ce prochain 11 septembre par CNN
Pour cet anniversaire la chaîne américaine verra son accés exceptionnellement gratuit sur le cable.

psychologie et civilisations

Article lié :

Castel

  27/08/2006

Un article susceptible de vous intéresser (psychologie et civilisations):
“Mutations dans le champ symbolique occidental” de: © Véronique Hervouët
http://www.contrepointphilosophique.ch
Rubrique Philosophie
8 juillet 2006
avec l’espoir de prolonger votre réflexion, qui ne cesse d’ouvrir la nôtre.

Battle of Britain was not won by the RAF but by the Royal Navy. T.Harding

Article lié :

Lambrechts Francis

  27/08/2006

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2006/08/24/nbattle24.xml

... They contend that the sheer numbers of destroyers and battleships in the Channel would have obliterated any invasion fleet even if the RAF had lost the Battle of Britain.
The idea that a “handful of heroes saved these islands from invasion” was nothing more than a “perpetuation of a glorious myth,” the article suggests.

Telegraph : Echec du multi-cuturalisme anglais (l'apartheid adouci ∫)

Article lié :

Lambrechts Francis

  27/08/2006

Leader :  http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml;jsessionid=EOB5X3L3EY1WNQFIQMFCFFWAVCBQYIV0?xml=/opinion/2006/08/27/dl2701.xml

By common consent, Britain faces a more serious threat from home-grown Islamic terrorists than the United States or any other European country.

Britain also has a less integrated Muslim community than any other Western nation. In part, this is the result of more than 20 years of multiculturalism, an official ideology of separating cultures which has encouraged communities to follow their own customs and beliefs, irrespective of the extent to which they may conflict with the fundamental political and social principles which define Britain today: the secular basis of political institutions, the equality of the sexes, freedom of speech, and the central value of toleration.

The intellectual tide has now turned against multiculturalism, which is recognised to have been a catastrophe for cohesion and integration.

Institutionally, however, multiculturalism is still dominant: thousands of public sector workers depend for their livelihood on “diversity projects”, and on isolating ethnic and religious communities and enabling them to “flourish separately”.

It is that institutional juggernaut which will have to be dismantled if the policy of multiculturalism is to be ended in fact, rather than merely in words. It is to the great credit of Ruth Kelly, the Department for Communities and Local Government Secretary, that she has taken the first tentative steps in that direction. In a speech last week, she said “our ideas and policies should not be based on special treatment for minority or faith communities as a society we have to have the confidence to say no to certain suggestions from ethnic groups”. In the past, the inability to say No has been precisely the problem. The fear of being labelled “racist” or “Islamophobic” for voicing criticism of Islam has meant that radical mullahs preaching prejudice and hate have been allowed to flourish and this has created the climate terrorism needs in order to recruit followers.

There are dozens of examples of double-standards: conduct which, if it came from secular Britons, would be investigated and prosecuted, but which, when it emerges under the cover of “religion” or “ethnicity”, is tolerated, or even encouraged. As a consequence of this apparent official sanction for their activities, extremists have been able to colonise some of the immigrant communities which should, instead, have absorbed British values and been integrated into British society.

The Government must have the confidence to say no to the religious and multicultural extremists, and their demand that, for instance, some Mulsim communities should be able to follow Sharia rather than UK law. If the Government has the courage of its new-found convictions, there is a chance that Ruth Kelly’s Cohesion Commission will succeed in facilitating the greater integration of religious and ethnic communities which is so desperately needed.