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On parle de cet article ici : http://www.air-defense.net/forum/viewtopic.php∫pid=131522#p131522

Article lié : La Hollande, le JSF et le 22 novembre

ZedroS

  10/11/2006

Tout est dans le sujet…

la majorite democrate c est quoi au juste ∫

Article lié : Autour de la victoire démocrate, la psychologie de la hantise protectionniste

MHB

  10/11/2006

La majorite democrate c est 49 plus 2 (independants dont l un est un “rejet” - d autres diront peut etre un “rejeton” - democrate, cad Lieberman !!)

Ca promet et surtout ce sera la cause surpreme du blocage parlementaire et le Moyen Orient lui, restera en panne ... comme toujours.

Donc, rien de nouveau sous le soleil

Bob Gates, "technicien bureaucrate" ∫

Article lié : La marée emporte Rumsfeld

en marge

  09/11/2006

Nous ne saurions vous dire combien nous apprécions l’intelligence documentée de vos analyses. Merci !
Permettez-nous cependant de diverger quand à la faiblesse du poids politique de Robert Gates, l’une des chevilles ouvrières de l’Iran-Contragate et vieil affidé de la dynastie Bush.
Plutôt que chercher à maîtriser l’incontrôlable Pentagone, l’administration Bush ne se contenterait-elle pas de le contourner, laissant les Démocrates s’en dépêtrer, tout en conservant via Robert Gates la haute main sur les opérations secrètes et la “sécurité” ?

Sources pour le regain d'intérêt de l'armée hollandaise pour le Rafale ∫

Article lié : La Hollande, le JSF et le 22 novembre

ZedroS

  09/11/2006

Bonjour

La bonne note du Rafale à l’évaluation hollandaise est de notoriété publique, toutefois le fait que l’armée de l’air hollandaise penche de plus en plus en sa faveur depuis peu l’est bien moins. Serait il possible d’avoir des sources pour étayer ces propos ?

Merci d’avance
ZedroS

Un coup de Maitre !!!

Article lié : La marée emporte Rumsfeld

MHB

  09/11/2006

J ai cru un moment que GWB II avait reussi un coup de maitre en remplacant Rummy par BILL GATES ....

jelas !!! il n en etait rien, c etait meme pire comme les prochaines semaines nous le diront, il ne s agissait pas de Bill.. mais de Robert !!

Ca fait quand meme du bien d esperer, ne serait-ce que pour une demie minute ...

recension sur : http://esprit-europeen.fr/lectures_esdl_geopo.html#immarigeon

Article lié :

  09/11/2006

Jean-Philippe Immarigeon, American parano. Pourquoi la vieille Amérique va perdre sa guerre contre le reste du monde,                  Bourin Éditeur, 2006, 235 pages, 20 €

    “Au secours, Bush s’en va et Hillary revient ! ” pourrait-on s’écrier en ce début novembre 2006 au vu des résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis. Sauf retournement, causé par exemple par une nouvelle “opportunité” terroriste de grande ampleur, les “neo-cons”, et avec eux le parti républicain au pouvoir ne passeront pas le cap des prochaines élections présidentielles dans deux ans. Du point de vue européen cela n’est pas une bonne nouvelle, car ce sont précisément la fureur et la bêtise guerrière de l’équipe en place, sa rigidité puritaine, sa difficulté à mettre de l’huile dans les rouages qui ont incité, un bref instant, les Européens à se ressaisir, à constituer un axe de résitance, Paris-Berlin-Moscou, pour dire non à Bush et à sa coalition de laquais atlantistes.

      Quel que soit le résultat de ces élections, une chose est sûre, une constante jamais démentie : c’est la continuité de la stratégie géopolitique étatsunienne, que la Maison Blanche et les chambres soient aux mains des Républicains ou des Démocrates. Cela s’est vérifié en 1961 lorsque John Kennedy, en autorisant l’attaque le la Baie des Cochons contre Cuba, appliquait une décision prise par le gouvernement de son prédécesseur, Eisenhower. Même chose avec Bill Clinton qui, vis-à vis de l’ex-Yougoslavie, a poursuivi la politique agressive de son prédécesseur, Georges Bush père, en attaquant la Serbie à propos du Kosovo. Idem pour l’Irak où il n’a pas déserré d’un cran l’étau des sanctions malgré les innombrables victimes de la famine.  Or cette politique est véritablement dangereuse pour le monde et tout à fait funeste pour la souveraineté des Européens qu’elle cherche à diviser pour mieux régner sur eux. Le sourire d’Hillary est un piège d’autant plus redoutable qu’il répond à la sympathie pro-américaine d’une Angela Merkel en Allemagne et surtout à celle des favoris des prochaines élections présidentielles françaises : M. Sarkozy, qui ne perd pas une occasion d’encenser le modèle américain, et Mme Royal qui vient de montrer qu’elle favorisait la politique insoutenable du gouvernement israélien en Palestine et qu’elle était prête à s’aligner sur Washington et Tel-Aviv pour faire de l’Iran un État délinquant au risque d’embraser un peu plus une région enlisée dans une guerre sans fin qui menace de déborder vers l’Europe. 

      Hillary-Angela-Sarko-Sego même combat ?  Le pitoyable combat d’une Europe qui n’en finit pas de s’incliner devant une Amérique ennivrée de sa propre puissance et désireuse de l’étendre toujours plus ?  Jacques Chirac, malgré ses humeurs et ses inconstances s’inscrivait encore dans cette tradition française qui cherchait à maintenir une un équilibre au Proche-Orient.  Avec ses successeurs potentiels, toutes les barrières de la prudence et de l’intérêt général européen semblent avoir sauté. Attention !

Il est d’autant plus urgent de lire et de faire lire l’ouvrage de J-P Immarigeon commenté ci-dessous. Pour comprendre pourquoi le mariage entre l’Europe et les États-Unis est une union contre-nature. Le divorce s’impose. Et il nous faut élire des dirigeants européens qui cessent de se laisser hypnotiser par les maîtres actuels du monde, qui cessent de s’aligner sur leur politique irresponsable et agressive. Des dirigeants qui aient une vision claire de l’Europe et de ce qu’elle peut apporter au monde.         

***
   
      La politique extérieure de l’hyper-puissance mondiale se nourrit de deux stimulants essentiels qui se rejoignent pour aboutir au dangereux manichéisme armé qui sert de principe à la politique internationale vue par la lorgnette de Washinton. Le premier sentiment est une peur collective face à tout mode de vie, à toute culture non conforme ou assimilable à son mode de vie propre. Le second est une haine tenace envers le vieux continent dont le “nouveau monde” est sorti sans parvenir à se détacher totalement du redoutable contre-modèle européen, ni à l’anéantir.
En méprisant toute référence historique qui ne lui appartient pas, c’est l’histoire du monde auquel les États-Unis opposent leur négationnisme fondateur. Et, si nous ne les arrêtons pas, de la même manière qu’ils ont exterminé les Indiens, brûlé les Allemands au phosphore, atomisé les Japonais, napalmisé les Vietnamiens et les Cambodgiens, pulvérisé la Serbie et l’ancienne Mésopotamie, c’est contre nous les Européens, après la Perse, la Russie et la Chine peut-être, qu’ils tourneront ce formidable arsenal de bonne conscience génocidaire.

      Jean-Philippe Immarigeon, avocat, collaborateur de la revue Défense nationale, connaît bien les États-Unis où il a vécu et exercé le métier de consultant. Sa vigoureuse critique de l’idéologie américaine s’inscrit dans une réflexion entamée par Tocqueville, qui est sa référence principale, et continuellement alimentée par une abondante littérature. *
Certes, depuis Tocqueville, tout a été dit sur la divergence foncière qui oppose l’Amérique états-unienne et l’Europe. Mais ces dires et ces redites sont sans cesse contredits de l’intérieur par les tenants d’un rêve américain de plus en plus illusoire sans avoir entamé significativement, toutefois, son pouvoir de séduction pour beaucoup de nos jeunes Européens, hélas. Car c’est le rêve des vainqueurs, imposé par la force des armes les plus puissantes, celle de la finance et de la culture triomphale diffusée par la mode, le cinéma, la musique, le sabir du bizness et du sport, le brain drain scientifique, la prétendue égalité des chances…
Il s’agit donc de parler avec encore plus de vigueur et d’amener des preuves irréfutables que l’euroricanisme est une impasse, une maladie mortelle pour l’Europe. Il est temps qu’elle se soigne. D’entrée de jeu, Jean-Philippe Immarigeon donne le ton :

      « Il est temps de nous rendre compte que l’Europe n’a rien à voir avec l’Amérique. Voilà l’enjeu, celui d’un découplage, et il est vital puisqu’il en va de notre identité et peut-être de notre survie (...) L’opinion européenne l’a intuitivement deviné, mais nos élites s’y refusent, sans doute par impossibilité de faire leur deuil de ce qui est devenu pour elles un mode de pensée. »

    La principale spécificité de l’Amérique états-unienne est son intolérance foncière vis-à-vis de tout ce qui diffère de son way of life, son incapacité à comprendre, et par conséquent, à admettre, à respecter, à coexister avec les autres cultures quelles qu’elles soient, même et surtout lorsqu’elles semblent parentes, comme c’est le cas pour la culture européenne.
      « [L’Amérique] constitue un monde per se, affranchi des règles. À la réalité tragique et tourmentée, mais aussi mesurée et diverse de la nature de l’univers, elle oppose la conception utilitaire, rationnelle et prédatrice de sa propre nature; à la relativité de l’histoire, elle oppose avec dédain l’absolutisme rassurant de son défi quasiment supra-historique.»

      La citation est de Philippe Grasset dans Le Monde malade de l’Amérique (éd. Chronique sociale, 1999), directeur de la revue De defensa et spécialiste des États-Unis auquel J.-P. Immarigeon se réfère fréquemment. Tout comme il n’hésite pas à recourir aux classiques que sont David-Herbert Lawrence, Proudhon, Sorel, Cioran, Georges Steiner, Ernst Jünger ou Jean Baudrillard pour étayer son argumentation.
Cette absence de tout sentiment tragique de la vie caractérise la politique américaine à la différence de la grande littérature américaine qui, de Jack London à John Steinbeck en passant par Eugene O’Neil, Margareth Mitchell, Henry Miller…  s’inscrit, elle, par contraste, dans la conception européenne du tragique. Mais que pèsent ces auteurs classiques face aux industries de la culture que sont Hollywood, Dysneyland et les chaînes de télévision ?
L’incapacité à comprendre et respecter l’autre en tant que tel transforme tous les conflits en guerres d’extermination du Mal par le Bien :

      «..les Américains, même quand ils font mal, restent des “gens bien”, et leur étonnement devant la haine que leurs mauvaises actions soulèvent dans le monde n’est ni feint ni exagéré (...) C’est ce que Philippe Grasset, un des plus pertinents analystes de la crise américaine depuis 2001, nomme l’inculpabilité, “cest-à-dire l’impossibilité absolue que l’américanisme puisse être coupable au sens d’un acte répondant à une intention, une appréciation, un jugement mauvais. Même des actes foncièrement mauvais (...) sont présentés dans un contexte tactique qui ne concerne en rien le fond de l’attitude américaine (...) il s’agit d’affirmer ad nauseam que l’Amérique est bien absolu et justice pure, et ne connaît par conséquent pas la notion de culpabilité.” »

      On n’ignore pas, lorsqu’on évoque les sévices d’Abu Ghraïb et de Guantanamo, que les États-Unis ne sont pas le premier État à pratiquer la torture, mais il faut souligner qu’ils sont les premiers à assumer sans complexes cette pratique, à la légitimer en l’exterritorialisant et en la sous-traitant pour contourner leur propre Constitution et bafouer impunément toutes les conventions internationales.
In fine, le 11 septembre, le terrorisme ne sont que des prétextes. Les guerres actuelles sont les épisodes d’un scénario beaucoup plus vaste :
      « [la] guerre que l’Amérique recherche depuis les origines du fait de son impossibilité à accepter un monde historique qu’elle prétend purifier et régénérer; une guerre qu’elle ne peut terminer autrement que par une victoire totale sur tout ce qui ne lui ressemble pas, par incapacité à pouvoir intégrer dans son système de pensée ce qui lui est différent; une guerre qui sera sans fin tant que l’Amérique s’obstinera dans son refus de cohabiter d’égale à égale avec d’autres pensées et d’autres civilisations, souvent millénaires et qui valent largement la sienne. L’Amérique a décidé de réduire l’histoire à cette guerre, qu’importe le nom de l’ennemi.»

      Mais le monde en général et l’Europe en particulier, ne veulent pas de ce “choc des civilisations” créé de toutes pièces pour convenir à celle qui s’érige en maîtresse du monde et voudrait écraser toutes les autres alors qu’elle n’a elle-même, dixit Henry Miller, “abouti qu’à créer un désert spirituel et culturel”  (Souvenirs, souvenirs, 1947).

      «Il va falloir que la jeune Europe se trouve à son tour des Washington et des Monroe. Elle devra les trouver ailleurs que dans la génération atlantiste au pouvoir ou dans celle qui y arrive et qui ne l’est pas moins.»

      Une Europe souveraine n’est certes pas à l’ordre du jour, ni aujourd’hui ni demain à en croire les priorités électorales en France, en Allemagne (l’indispensable noyau carolingien du continent) . Mais au fur et à mesure qu’on s’en éloigne, son besoin se fait plus pressant et on aime penser qu’une génération montante de liquidateurs du cauchemar américain se prépare,qu’elle fourbit ses armes dans l’ombre.

Patrick Keridan

*Notes

      Le domaine d’études et de recherches que le professeur New-Yorkais d’origine hongroise, Thomas Molnar, souhaitait voir reconnu comme discipline universitaire sous l’appellation d’“américanologie”, comme l’était à l’époque de la guerre froide ce qu’on appelait la “soviétologie”, comporte d’innombrables ouvrages. Nous ne mentionnons ici qu’une vingtaine de titres parus en langue française et se caractérisant par une critique sans concession du modèle américain et de la politique extérieure agressive des États-Unis, deux sujets de préoccupations constants dans la plupart des recherches en américanologie.
      Les apologies du modèle américain (du Défi américain de Jean-Jacques Servan Schreiber en 1967, jusqu’à L’obsession anti-américaine de Jean-François Revel en 2002) sont omises parce qu’elles relèvent plus d’une américanomanie que de l’américanologie, d’une part, mais aussi parce qu’elles ont pris des rides en même temps que leur modèle, la “vieille Amérique”.

º De la démocratie en Amérique ( Alexis Tocqueville, 1840)
º Devant l’obstacle. L’Amérique et nous (André Tardieu, 1927)
º Le cancer américain (Robert Aron et Arnaud Dandieu, 1931)
º La Pax Americana ( Ronald Steel, 1967)
º Il était une fois l’Amérique ( Robert de Herte et Hans-Jürgen Nigra, Nouvelle École n° 27-28, 1975)
º  Les mythes fondateurs de la nation américaine (Élise Marienstras, 1976)
º Une nation lunatique ( Henry Miller, 1978). Du même auteur : Le cauchemar climatisé (1945)
º Les États-Unis contre l’Europe (Frédéric Julien, 1987)
º Les Américains (Michel Jobert,1987)
º Requiem pour superman. La crise du mythe américain (Gérald Messadié, 1988)
º L’Américanologie. Triomphe d’un modèle planétaire ? ( Thomas Molnar,1991)
º Une Amérique qui fait peur (Edward Behr, 1995)
º Le cauchemar américain. Essai pamphlétaire sur les vestiges du puritanisme dans la mentalité américaine actuelle. (Robert Dôle, 1996)
º Le Monde malade de l ‘Amérique (Philippe Grasset, 1999)
º La planète de l’oncle Sam (Gérard Baudson, 2000)
º De la guerre comme politique étrangère des États-Unis (Noam Chomsky, 2001)
º Le Djihad américain (Lewis Lapham, 2002)
º L’ État voyou (William Blum, 2002)
º Après l’Empire. Essai sur la décomposition du système américain (Emmanuel Todd, 2002)
º États-Unis, la manipulation planétaire (Michel Bugnon-Mordant, 2003)
º Les guerres scélérates (William Blum, 2004)

Etats-Unis et au-delà

Article lié :

PHR

  08/11/2006

” Sans la justice […] les royaumes sont-ils autre chose que de grandes troupes de brigands ? Et qu’est-ce qu’une troupe de brigands, sinon un petit royaume ? Car c’est une réunion d’hommes où un chef commande, où un pacte social est reconnu, où certaines conventions règlent le partage du butin. Si cette troupe funeste, en se recrutant de malfaiteurs, grossit au point d’occuper un pays, d’établir des postes importants, d’emporter des villes, de subjuguer des peuples, alors elle s’arroge ouvertement le titre de royaume, titre qui lui assure non pas le renoncement à la cupidité, mais la conquête de l’impunité. C’est une spirituelle et juste réponse que fit à Alexandre le Grand ce pirate tombé en son pouvoir. ” A quoi penses-tu, lui dit le roi, d’infester la mer ? — A quoi penses-tu d’infester la terre ? répond le pirate avec une audacieuse liberté. Mais parce que je n’ai qu’un frêle navire, on m’appelle corsaire, et parce que tu as une grande flotte, on te nomme conquérant. “

Saint Augustin, La Cité de Dieu (Ve s.), livre IV, chap. IX, trad. L. Moreau revue par J.-C. Eslin, Ed. du Seuil, coll. ” Points sagesses “, 1994, p. 167.

Revirement des néo-conservateurs

Article lié :

Thierry Meyssan

  08/11/2006

Le revirement des néocons ne doit pas surprendre. Ils en sont familiers et on l’a oublié. La plupart d’entre eux ont commencé dans la mouvance trotskiste, sont entrés au cabinet du sénateur démocrate Henry Jackson, ont rejoint le parti républicain après l’échec de Jimmy Carter, sont revenus au parti démocrate pour soutenir Bill Clinton, sont repassé chez les républicains à la fin du premier mandat Clinton.

A titre d’exemple : le 16 août 1992, toute cette bande (Paul Nitze, le général Odom, Jeanne Kirkpatrick, Elliot Abrams, Laurent Muravchik, Samuel Huntington, Edward Luttwak, James Woolsey et… George Soros) achetait une demi-page de publicité dans le Washington Post pour expliquer que Bush père avait échoué en Irak et que Clinton était l’homme qu’il fallait pour conduire la guerre en Bosnie-Herzégovine.

De Charybde en Scylla (suite et fin)

Article lié :

CHIBOLET Léon

  08/11/2006

Résumé:
Malgré la violence simulée ou réelle, la plupart des tensions politiques ou sociales relèvent d’analyses en termes d’action-réaction. Chaque protagoniste revendique la différence mais s’inscrit dans le même champ. En bref, il n’y a pas de vrai altérité.
Suite et fin
Dans le cas des élections du “midterm”, ce 8/11/06, une victoire des démocrates ne signifie en rien une remise en question des tragiques orientations militaires, économiques, éthiques des Etats-Unis.
Bien au contraire, leurs mises en oeuvre risquent de devenir plus opaques, plus enveloppées dans une sorte d’emballage “ultra-média-com”, entrelardée d’horribles résidus éthico-compassionnels. Qui ne se souvient de Margareth Albright et des centaines de milliers d’enfants irakiens morts ou malades des pénuries provoquées par le blocus alimentaire de la superbe “communauté internationale” formatée USA, “le prix à payer pour que s’installe la démocratie”.
Il y avait et il y a un grand avantage dans la présence de G.W. Bush avec les énormes erreurs militaires qu’il a laissé filer au Moyen-Orient et la stupidité de son argumentaire justificatif. Cet assemblage cousu de fils grossiers a permis un affaiblissement de la puissance états-unienne et autorisé des ouvertures pour des politiques bien différentes. Tout cela était et est inespéré. Mais ce déclin n’est peut-être pas irréversible car les démocrates jouent mieux de la harpe “humanisme abstrait” qui est l’une des armes les plus remarquables des démocraties occidentales. Ce “monopole éthique” risque d’être relancé etil bien plus pernicieux que les rodomontades des neo-cons. Les démocrates au pouvoir ont contribué, au moins autant que les républicains, à la mise en place de guerres et de massacres mais ils ont accompagné ces pratiques de discours lénifiants et souvent terrifiants sur leurs ennemis, “les hors-la-loi, les non-humains”, etc. Ils ont fait savoir qu’ils étaient en accord avec G.W. Bush pour intensifier l’effort “démocratique” en Irak et ailleurs (comprenez plus d’homme, plus de matériel).
Au fond, ils ne leur manquent plus que de mettre en place avec les européens maintenant, des protocoles compassionnels avant de tuer les non-humains, ceux qui ne veulent pas vivre dans le contexte des Market-democracies.
La question centrale face à laquelle nous sommes confrontés est celle de l’existence d’un monstre
qui parcourt la planète, l’existence des Etats-Unis dans leur avatar actuel, monstre qui la pollue pour un quart, qui insulte les pays les uns derrière les autres, qui dominent complètement l’économie mondiale grâce à des engagements léoniens en faisant payer ses dettes et ses guerres par l’ensemble du reste planétaire. C’est cette question existentielle
mondialisée qui nous est posée et dont nous sommes sûrs qu’elle ne le sera pas grâce un éventuel retour des démocrates. Cette question qui est celle de notre impossible ou possible avenir sera plutôt occultée, enfouie par eux.
Cette question là ne circule pas dans le contexte
marqué par “action-réaction”; il y faut d’autres
foyers, d’autres affrontements autrement plus radicaux

Léon Chibolet, le 8/11/2006

de Charybde en Scylla

Article lié :

CHIBOLET Léon

  08/11/2006

Il est parfois utile d’utiliser certains concepts philosophique pour analyser une situation sociale ou politique. Un bon exemple concerne la pensée de Friedrich Nietzsche et tout particulièrement le thème d"action-réaction”. Ce qu’il désigne ainsi, c’est l’explicitation au sein de l situation conflictuelle des profondes parentés liant les parties apparemment opposées. Ainsi avait-il noté en 1887 que le socialisme n’était pas autre chose que “le frère fantasque” du système économique dominant les sociétés industrielles.
Il s’agissait bien de “développement” encore plus brutal, etc.
Si on applique les mêmes analyses à la situation politique américaine, celle du “midterm”, les choses prennent une autre tournure que la parole unique des MSM. Ainsi savons-nous tous que les démocrates étaient d’accord avec l’engagement en Irak, que les lobbys pro-israéliens sont encore plus puissants chez les démocrates que chez les républicains, que de nombreuses personnalités démocrates étaient et sont pour l’envoi de plus de moyens en Irak. Cerise sur le gâteau, de nombreux démocrates influents sont d’accord avec
Lieberman, pour la guerre contre l’Iran.
Dans ce jeu de dupe, la seule différence porte sur l’utilisation plus maligne des discours droit-de-l’hommiste, l’appel aux valeurs de la grande Nation…

EU Commission Uneasy To Suspend Turkey's Talks In Spite Of Ankara's Defiant Stance

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Stassen

  07/11/2006

Brussels set to give Turkey more time on Cyprus
07.11.2006 - 09:28 CET | By Mark Beunderman

The European Commission is unlikely to recommend a partial suspension of Turkey’s EU membership talks over the Cyprus issue in a key report on Wednesday, with individual commissioners reportedly divided over the matter.

The Financial Times wrote on Tuesday (7 November) that Brussels is set to postpone a recommendation on whether or not to freeze the talks until a later date ahead of an EU leaders summit in December.

The commission had been considering whether to already make this recommendation in Wednesday’s progress report on Turkey, according to the UK daily.

But a draft report endorsed by chiefs of the commissioners in a meeting on Monday merely says that “The commission will make relevant recommendations ahead of the December European Council.”

The paper writes that the commission itself is divided over the strategy towards Turkey, which launched EU accession talks last year, but still refuses to open its ports and airports to trade from Cyprus.

The Cypriot, Greek and French commissioners – whose countries are among the most sceptical about Turkish membership – have argued Brussels should already on Wednesday propose concrete consequences for Ankara’s defiant stance.

But other members of the EU executive – including commission chief Jose Manuel Barroso and enlargement commissioner Olli Rehn – reportedly want to give more space for the Finnish EU presidency to broker a deal between Turkey and Cyprus before the December summit.

The draft still needs to be rubber-stamped by commissioners on Wednesday.

Debate in Germany, Italy
The divisions within the commission reflect a similar rift within the German ruling coalition which is being highlighted by German media.

Edmund Stoiber, the leader of the Bavarian conservatives and a staunch opponent of Turkish EU membership, has urged a halt to the talks, but social democrat members of the German government – notably foreign minister Frank Walter Steinmeier – have said that “everything” needs to be done to find a compromise before the end of the year.

Meanwhile, Italian prime minister Romano Prodi has warned against stopping the negotiations with Turkey altogether, telling the Financial Times that the process will take time but “certainly you must not stop it.”

“There is an idea in some parts of Europe to stop it all,” he said. “But I think this is a great historical challenge.”

Free speech concession
In another development, the European Commission on Monday cautiously welcomed a fresh concession by Turkish prime minister Recep Tayyip Erdogan on freedom of expression - an issue which is set to be one of the main concerns in Wednesday’s progress report along with the Cyprus issue.

Mr Erdogan over the weekend said his government is willing to revise or lift the notorious article 301 of Turkey’s penal code, which penalises insults against “Turkishness”.

“We expect this stated intention to be followed by concrete deeds and we are thus waiting for concrete decisions,” a commission spokeswoman said.

On the basis of article 301, charges were brought against several journalists and novelists who raised the Kurdish issue or the Armenian genocide including Nobel Prize winner Orhan Pamuk.

Turkish NGOs have in the past few weeks pressed the government to reform the article.

http://euobserver.com/9/22803/?rk=1
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Brussels steps back from Turkey clash
By Daniel Dombey in Brussels
Published: November 6 2006 22:23 | Last updated: November 6 2006 22:23

The European Commission has stepped back from a confrontation with Turkey in a bid to give more time for diplomatic efforts to break the impasse over the country’s membership negotiations with the European Union.

In a meeting on Monday night, the top aides of the 25 commissioners supported plans to delay a Commission decision on the file, in spite of pressure from countries such as France and Cyprus to take a tough line with Ankara.

The Commission had been considering whether to recommend the partial suspension of Turkey’s membership talks because of its failure to open its ports to vessels from Cyprus, which is an EU member but does not have diplomatic ties with Ankara.

Cyprus has already said it will block all further progress in the negotiations unless Turkey accedes to the EU demand.

Markos Kyprianou, the Cypriot member of the Commission, has also argued that Brussels should spell out the consequences of Turkey’s defiance – as have his colleagues Stavros Dimas, of Greece, and Jacques Barrot, of France.
But José Manuel Barroso, Commission president, and Olli Rehn, enlargement commissioner, both believe it would be counter-productive to force a crisis so far ahead of a summit of EU leaders in December, which is likely to decide on the issue.
According to draft conclusions backed by the commissioners’ aides on Monday night, if Turkey does not relent “the Commission will make relevant recommendations ahead of the December European Council [of EU leaders]”. The draft added that if Turkey failed to open up its ports to Cyprus “the overall progress in the negotiations” would be affected.

The move, which still has to be endorsed by a meeting of the Commissioners on Wednesday, is intended to give another chance to an attempt by the Finnish presidency of the EU to broker a limited deal between Turkey and Cyprus.

Turkey says that it will not open up its ports to Cypriot ships while direct trade between the self-styled Turkish Cypriot republic and the rest of the EU is not permitted.
A meeting Finland had scheduled for last weekend to reach an accord was cancelled, largely because of the lack of enthusiasm among the Cypriot, Turkish Cypriot and Turkish delegations for the proposed compromise.

The Commission is due to release a largely critical report of Turkey’s preparations for EU membership tomorrow. But Mr Rehn welcomed a statement by Recep Tayyip Erdogan, Turkey’s prime minister, that Ankara was considering changing a Turkish law that Brussels says inhibits free speech.

http://www.ft.com/cms/s/d7a3d11e-6de0-11db-8725-0000779e2340,dwp_uuid=70662e7c-3027-11da-ba9f-00000e2511c8.html

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Prodi warns that EU enlargement is vital
By Quentin Peel and Tony Barber in London
Published: November 6 2006 22:18 | Last updated: November 6 2006 22:18
Enlargement of the European Union must continue by pressing ahead with negotiations for the countries that used to be part of Yugoslavia, as well as Turkey, Romano Prodi, the Italian prime minister, said in London on Monday.
Speaking just before the European Commission is due to publish a report on EU enlargement strategy, including the “absorption capacity” of the union, Mr Prodi warned that any attempt to halt the process for countries such as Croatia and Macedonia threatened to halt the entire exercise.

In an interview with the Financial Times, he warned that negotiations with Turkey would be slow “because it is a very complex negotiation”. “If you want to make it in a hurry it will fail,” he said. “But certainly you must not stop it.

“There is an idea in some parts of Europe to stop it all,” he said. “But I think this is a great historical challenge.”

Mr Prodi, who was formerly president of the European Commission, said he had told both Tony Blair, UK prime minister, and Gordon Brown, chancellor of the exchequer, that “if we want to have a dialogue with Turkey, we cannot miss our mission with the Balkan countries that are ready”.

“We cannot stop enlargement vis-a-vis Croatia and Macedonia, otherwise we stop everything. It is impossible to imagine a negotiation with Turkey going on if we stop negotiations with Croatia and Macedonia.”

He refused to be drawn on the suggestion that the on-going negotiations for Turkish membership be suspended in December, unless or until Turkey agrees to extend its customs union with the EU to include Cyprus.

“This will depend on short-term behaviour,” he said. “I have not [received] the report of the European Commission. If this report is absolutely negative, of course [negotiations] will be suspended. But I hope not.”

He said that Turkey must meet the same conditions in its enlargement negotiations as those expected of any other accession candidate. “We must treat Turkey like Poland or Hungary,” he said.

The Italian prime minister made it clear that a relaunch of the process of constitutional reform in the EU was an essential part of the continuing enlargement process, in the view of his government.
“Last year was the year of mourning [for the constitutional treaty],” he said. “This year is the year of reflection. Next year will be the launching.”

Germany, Italy and Spain would be vital players in the relaunch, he said, but France must also become involved after next year’s presidential election, “because it is impossible to have any progress without France”.

He admitted that he had not discussed the EU constitution with Mr Blair, although “we hinted to Gordon Brown that next year we will talk about it”. Instead, they talked about making practical progress on questions such as common strategies for energy and the environment.

He said that the weekend electricity blackout that affected Germany, France and Italy, among other European countries, was an example of the failure to agree on a common energy policy, and common procedures, to support the shared electricity grid.

“There was no warning from Germany [about the blackout] because there was no procedure,” he said. “This situation is absolutely unsustainable.

“If we have a common grid, we must have a common European [energy] authority.”
Mr Prodi said he also discussed European policies in the Middle East with Mr Blair, including both Lebanon and the Israel-Palestinian dispute.

Italy is contributing 3,000 troops to the expanded United Nations peacekeeping force in southern Lebanon, and was prepared to do more, he said, in conjunction with other EU member states.

http://www.ft.com/cms/s/5b44f7ae-6de2-11db-8725-0000779e2340.html
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Türkei
Stoiber: EU soll Verhandlungen über Beitritt einfrieren
Ranghohe EU-Politiker äußern Enttäuschung über die Haltung der Türkei in der Zypernfrage. Auch die Bundeskanzlerin greift den Ministerpräsidenten Erdogan an. Die Gespräche über einen möglichen Beitritt des Landes stocken.
Von Christoph B. Schiltz
Berlin/Brüssel - Die Verhandlungen über den Beitritt der Türkei in die Europäische Union (EU) sind in eine schwere Krise geraten. Unmittelbar vor der Veröffentlichung des EU-Fortschrittsberichtes über die Reformen in der Türkei am Mittwoch steigt der Druck auf Ankara.

CSU-Chef Edmund Stoiber forderte die EU auf, die laufenden Beitrittsverhandlungen einzufrieren: “Das muss die Konsequenz sein aus dem andauernden Vertragsbruch der Türkei gegenüber dem EU-Mitglied Zypern und dem negativen Bericht der EU-Kommission über Fortschritte in der Türkei. Das heißt konkret, dass bis zur Lösung dieser Fragen keine weiteren Verhandlungskapitel mehr eröffnet werden sollen”, sagte Stoiber, der auch bayerischer Ministerpräsident ist, WELT.de.

Zuvor hatte Bundeskanzlerin Angela Merkel mehr Bewegung von der Türkei gefordert. Sollte die Türkei nicht einlenken, werde es ein einfaches “Weiter so” in den Gesprächen nicht geben, warnte Merkel. EU-Erweiterungskommissar Olli Rehn will in seinem Fortschrittsbericht vor allem Defizite im Strafrecht, in der zivilen Kontrolle des Militärs und beim Schutz vor Folter kritisieren. Im Mittelpunkt seiner Kritik wird aber die andauernde Blockade türkischer Häfen für Schiffe aus dem von der Regierung in Ankara nicht anerkannten EU-Mitglied Zypern stehen. Hohe diplomatische Kreise in Brüssel rechnen allerdings bis zum Treffen der EU-Staats- und -Regierungschefs Mitte Dezember mit einer Einigung in der Zypern-Frage. “Das ist ein Pokerspiel, da wird gezockt und erst in letzter Minute entschieden”, sagte ein ranghoher Diplomat WELT.de.

Stoiber warf der Türkei vor, sich in der Zypern-Frage “krass vertragswidrig” zu verhalten. “Wenn die EU Recht und Gesetz jetzt nicht zum Durchbruch verhilft, dann kommt sie mit der Türkei auf eine gefährliche abschüssige Bahn.” Nach den Worten Stoibers haben sich die Beziehungen zwischen Ankara und der EU im vergangenen Jahr verschlechtert. “Nach einem Jahr bewusst ergebnisoffen geführter Verhandlungen neigt sich die Waagschale immer deutlicher gegen eine Vollmitgliedschaft der Türkei.” Bayerns Ministerpräsident verlangte zugleich, die Türkei künftig in eine “intensive Nachbarschaftspolitik” einzubeziehen, anstatt eine Vollmitgliedschaft anzubieten. “Die Türkei ist kein europäisches Land und kann deshalb am Ende der Verhandlungen auch nicht EU-Mitglied werden.”

Unterdessen hat die türkische Regierung auf die Kritik des Westens reagiert. Ministerpräsident Tayyip Erdogan zeigte sich bereit, doch noch Artikel 301 des Strafgesetzbuches zu ändern. Darin wird die Beleidigung des Türkentums unter Strafe gestellt. Die EU pocht auf eine Änderung, weil mit dieser Regelung gegen Publizisten ermittelt und prozessiert wird. EU-Erweiterungskommissar Rehn begrüßte gestern die Ankündigung Erdogans. “Damit bringt der Erweiterungskandidat seine Gesetzgebung auf europäisches Niveau”, sagte Rehn. Jetzt müssten aber konkrete Entscheidungen folgen, forderte Rehn. Bundesaußenminister Frank-Walter Steinmeier forderte, die Gespräche mit Ankara “mit Bedacht und Besonnenheit fortzusetzen”.

Hauptstreitpunkt zwischen Brüssel und Ankara ist die Ratifizierung des sogenannten Ankara-Protokolls. Laut Protokoll wird die seit 1996 zwischen der Türkei und der EU bestehende Zollunion auf jene zehn neuen Mitglieder ausgeweitet, die am 1. Mai 2004 der Union beitraten. Zu diesen Mitgliedern gehört auch Zypern, dessen Nordteil nach wie vor von türkischen Soldaten besetzt und international nicht anerkannt ist. Die Türkei weigert sich bisher, ihre See- und Flughäfen für den Handel aus der Republik Zypern zu öffnen. Die EU dringt nun auf eine Öffnung und will der Türkei im Gegenzug durch Öffnung eines Hafens eine Lockerung der internationalen Isolation des türkisch-nordzyprischen Teils der Insel anbieten.
Artikel erschienen am 07.11.2006

http://www.welt.de/data/2006/11/07/1101912.html

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INTERNATIONAL 11.07.2006 Tuesday - ISTANBUL 13:12
Article 301 Summit with Civil Society
By Abdulhamit Bilici, Isa Sezen
Sunday, November 05, 2006
zaman.com

Turkey’s business world and professional organizations have taken action to prevent any possible interruption in Turkey’s European Union membership process.

Leading non-governmental organizations in the country are preparing to meet with Prime Minister Recep Tayyip Erdogan to discuss the controversial Article 301 of the Turkish Penal Code.

More than 10 institutions, including the Turkish Union of Chambers and Commodity Exchanges (TOBB), Turkish Industrialists and Businessmen Association (TUSIAD), HAK-IS, and IKV have reached a consensus on what should be done about Article 301. The group began a study 15 days ago as Turkey’s EU process is reaching a critical stage over this issue.

The 10-page joint document, revised by jurists, will be submitted to Prime Minister Erdogan today. The document suggests a revision of the article in accordance with international standards, rather than an abolishment.

After intensive negotiations before reaching a final consensus, TOBB Chairman Rifat Hisarciklioglu said that the document would make an important contribution to the problem’s solution.
While representatives from some institutions stressed that Article 301 should be changed in accordance with international norms, other organizations insisted on the abolishment of the article.

Representatives will visit Erdogan today and submit the document. Turkey’s chief negotiator Ali Babacan and Justice Minister Cemil Cicek will also be available during this meeting.

Article 301 gained wide-spread notoriety after criminal lawsuits were filed against novelists Orhan Pamuk and Elif Shafak for “insulting Turkishness.” Both cases ended in the acquittal of the novelists.

A criminal charge under the Turkish Penal Code, the article has been used by some lawyers who take issue with what some writers and journalists have written or said; especially about Turkey’s ‘Kurdish question’ or an Armenian genocide.

http://www.zaman.com/?bl=international&alt=&hn=37972

SPIEGEL ONLINE - 07. November 2006, 06:38
EU-BEITRITT
Türkeifrage spaltet die Große Koalition
Neuer Zoff zwischen SPD und Union: Die Koalitionäre streiten sich über die Fortsetzung der EU-Beitrittsverhandlungen mit der Türkei. CSU-Chef Stoiber fordert, die Verhandlungen zu unterbrechen, Außenminister Steinmeier will sie fortführen.
Hamburg - Diskussionsstoff gibt es genug. Morgen will die EU-Kommission ihren Fortschrittsbericht zum möglichen EU-Beitritt der Türkei vorlegen. Aus Brüssel verlautete schon vorige Woche, dass der Report negativ ausfallen wird.

Edmund Stoiber warf der Türkei andauernden Vertragsbruch gegenüber Zypern vor. Die bisherige Nicht-Anerkennung des EU-Mitgliedes sei absolut inakzeptabel und krass vertragswidrig. “Es geht nicht, dass man so tut als sei nichts geschehen und gleichzeitig neue Verhandlungskapitel eröffnet, obwohl sich die Türkei offensichtlich vertragswidrig verhält”, sagte der bayerische Ministerpräsident.

Er bekräftigte seine Ablehnung einer EU-Vollmitgliedschaft der Türkei und forderte stattdessen, das Land in eine “intensive Nachbarschaftspolitik” einzubeziehen. “Die Türkei ist kein europäisches Land und kann deshalb am Ende der Verhandlungen auch nicht EU-Mitglied werden”, sagte er.

Stoiber forderte zudem einen neuen Verhandlungsstil in den Beitrittsgesprächen. “Ich warne vor einer schweren dauerhaften Beeinträchtigung in den europäisch-türkischen Beziehungen, wenn die EU und die Türkei im bisherigen Stil weiterverhandeln”, sagte er. Das Jahr habe gezeigt, dass sich die Beziehungen Europas zur Türkei nicht verbessert, sondern eher verschlechtert hätten.

Außenminister Frank-Walter Steinmeier (SPD) sagte, trotz Fortschritten seien in der Türkei noch erhebliche Reformanstrengungen nötig. “Klar ist aber auch: Wir wollen den Erfolg der Verhandlungen”, fügte er hinzu. Das solle für die Türkei ein Ansporn sein, den eingeschlagenen Weg mutig weiterzugehen. Der Minister warnte davor, die Verhandlungen in Frage zu stellen oder zu zerreden. “Manche in Europa scheinen ein Scheitern der Beitrittsverhandlungen regelrecht herbeireden zu wollen”, sagte er. In der Türkei verstärke das den Eindruck, in der EU nicht willkommen zu sein.
“Diesem Eindruck müssen wir entgegenwirken”, mahnte Steinmeier.

In der strittigen Frage einer Änderung des türkischen Strafrechtsparagraphen zur sogenannten “Beleidigung des Türkentums” begrüßte Steinmeier die jüngsten Äußerungen des türkischen Ministerpräsidenten Recep Tayyip Erdogan, der signalisiert habe, den umstrittenen Paragraphen zu ändern. Steinmeier sagte, hier gehe es um das Prinzip der Meinungsfreiheit, die für Europäer unverzichtbar sei. Nun werde es darum gehen, diese Ankündigung auch umzusetzen.

Zur ebenfalls heftig umstrittenen Anerkennung Zyperns durch die Türkei sagte Steinmeier: “Wir müssen alles dransetzen, noch in diesem Jahr einen fairen Kompromiss zu finden. Die Türkei muss ihre Häfen und den Luftraum auch für Zypern öffnen.” Gleichzeitig müsse die EU ihr Versprechen erfüllen, den direkten Handel mit dem international nur von der Türkei anerkannten Nord-Zypern zu ermöglichen. “Alle Seiten müssen jetzt zum Erfolg der finnischen Vermittlungsbemühungen beitragen”, sagte Steinmeier.

Vize-Kanzler Franz Müntefering (SPD) sieht in der Frage eines EU-Beitritts der Türkei indes keine Zerreißprobe für die Große Koalition während der EU-Präsidentschaft Deutschlands ab Januar. Die Koalition habe sich darauf verständigt, an das Thema konstruktiv heranzugehen, sagte Müntefering im Deutschlandfunk. Darüber werde dann verhandelt. Auf “solchen Strecken” sei zwar manches schwierig, aber “da muss es zu keinem Konflikt kommen”, sagte er.

Der SPD-Vorsitzende Kurt Beck sprach sich gegen einen Abbruch der EU-Beitrittsverhandlungen mit der Türkei aus. “Einen Abbruch der Gespräche hielte ich für einen schwerwiegenden Fehler”, sagte Beck.

“Wir sind in den Verhandlungen am Anfang und nicht am Ende eines Weges, der darüber entscheiden wird, ob die Türkei Mitglied werden kann”, sagte Beck. “Wir reden über Etappen, und wenn die nicht erreicht sind, muss man sich weiter bemühen, sie zu erreichen.”
asc/ddp

URL: http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,446855,00.html

"autorisation" DHS de sortir et rentrer pour les citoyens US

Article lié :

bituur esztreym

  07/11/2006

un projet de loi du Department of Homeland Security… tout citoyen US devra à partir de janvier 2007 avoir une “clearance” d’un organe du DHS pour sortir ou rentrer des US…
ça s’intègre comment dans l’analyse actuelle de la qualité de la “grande démocratie” ?...

—- liens avec courts extraits :
( les deux citent ce doc. (36pp.) en réf. :
http://hasbrouck.org/IDP/IDP-APIS-comments.pdf ..)

- http://sianews.com/modules.php?name=News&file=article&sid=3023

The U.S. Department of Homeland Security (HSA) has proposed that all airlines, cruise lines-even fishing boats-be required to obtain clearance for each passenger they propose taking into or out of the United States.

It doesn’t matter if you have a U.S. Passport - a “travel document” that now, absent a court order to the contrary, gives you a virtually unqualified right to enter or leave the United States, any time you want. When the DHS system comes into effect next January, if the agency says “no” to a clearance request, or doesn’t answer the request at all, you won’t be permitted to enter-or leave-the United States.

- http://papersplease.org/wp/2006/10/12/mother-may-i/

The Department of Homeland Security has proposed that airlines and cruise ships be required to get individual permission (”clearance”) from the DHS for each individual passenger on all flights to, from, or via the U.S. Unless the answer is “Yes” — if the answer is “no” or “maybe”, or if the DHS doesn’t answer at all — the airline wouldn’t be allowed to give you a boarding pass, or let you or your luggage on the plane or ship.

"Le Piege de Suez" (Livre de Poche)

Article lié : Retour sur l’Histoire (Suez, 1956)

MHB

  07/11/2006

C est peut etre le moment de relire “Le Piege de Suez” de Henri Azeau (dans le Livre de Poche), qui publiait un excellent “blog” de l epoque - c est a dire une ” Lettre Confidentielle” particulierement bien renseignee sur les affaires militaires.
Il avait meticuleusement suivi les voyages de tous les diplomates et autres politiques ou militaires de tous poils et en avait tire un livre remarquable

Henri Azeau a d ailleurs ete vite oublie mais son livre reste comme un pave dans le Canal.

volailles

Article lié : Une pendaison de circonstance, — l’“October Surprise” en novembre, l'avant-veille du 7…

CHIBOLET Léon

  06/11/2006

J’aime bien le ton de cet article. Tout ce fatras anglo-saxon est crépusculaire, façon “merdique”. Mais, patience,l’espoir remonte car cela flanche aux frontières de l’environnement et les sociétés industrielles
ont du “mou dans le manche”.

France-USA-OTAN

Article lié : Surprise ? France versus USA... Surprise ? A propos de l’OTAN

Gilles GAMECHE

  05/11/2006

Je ne sais pas si le sommet de “Rigan” est une
coquille volontaire ou non, mais en tous cas, je
la trouve savoureuse.

Commme disent nos amis italiens : “si non é vero,
é bene trovato” !