swisswatch
07/12/2006
J’ai besoin de précisions concernant l’“indépendance” nucléaire britanique et les “Tridents”. 
Il est convenu que les “Tridents” sont des produit américains achetés par la GB pour en équiper ses sous-marins stratégiques. Ces “Tridents” sont constitués de deux parties: La tête nucléaire et le lanceur.
Question: Le lanceur est-il 100% américain? Cette question sous-entend la suivante, si oui, pourquoi? La GB n’est-elle capable ou non de le construire? 
Autre question concernant le lanceur. Le lanceur a deux fonctions: La propulsion et le guidage. Si la propulsion n’est “que” affaire de carburant, le guidage, par contre, est l’“essence” du missile, sa raison d’être. Les britaniques sont-ils maîtres du guidage de leurs missiles? Plus précisément formulé, les britaniques peuvent-ils diriger leurs missiles sur les Etat-Unis si nécessaire? L’âpreté de la bataille concernant les codes du JSF semble indiquer que c’est la première fois que le problème de la liberté d’utilisation d’un matériel militaire stratégique “made in US” se  pose. Si ce n’était pas le cas, il y aurait déjà des lignes de discussion et des protocoles d’entente éprouvés, qu’il suffirait de suivre et d’appliquer.
Concernant la charge nucléaire, je réitére les termes de ma première question.
Bien sur, je n’attend pas de réponse à mes questions, juste un échange de pensées. La GB est-elle une puissance nucléaire militaire au même titre que la Chine, l’Inde ou le Pakistan; ou n’est-elle qu’un “allié-vassal” des Etats-Unis.
Francis Lambrechts
06/12/2006
... Sen. Robert Byrd ... asked if he favored attacking Iran ... Gates plunged right in and said, basically, no. “We have seen in Iraq,” Gates replied, “that once war is unleashed, it becomes unpredictable.” The Iranians couldn’t retaliate with a direct attack on the United States, he said, but they could close off the Persian Gulf to oil exports, send much more aid to anti-American insurgents in Iraq, and step up terrorist attacks worldwide.
Byrd then asked about attacking Syria. “The Syrians’ capacity to do harm to us is far more limited,” Gates said, but an attack on Syria “would give rise to a significantly greater anti-Americanism” and “increasingly complicate our relationship with every country in the region.”
... When he was asked if invading Iraq was a good idea in retrospect, he paused, then said, “That’s a judgment the historians are going to have to make.”
When Michigan Sen. Carl Levin, the panel’s senior Democrat, asked if the United States was winning the war in Iraq, he said, “No, sir.” Later, when James Inhofe, R-Okla., asked if he agreed that we weren’t losing the war either, Gates replied, “Yes,” but added, “at this point.”
... In short, Gates may well be that entity that Washington has not seen for many years: a truly independent secretary of defense.
“I don’t owe anybody anything,” Gates told Sen. Edward Kennedy, the Massachusetts Democrat, when asked whether he’d be loyal to truth or to power.
... Gates noted that 2,889 Americans had died in Iraq “as of yesterday morning”—a sharp contrast (and, no doubt, an intentional one) to the time when then-Deputy Secretary of Defense Paul Wolfowitz ... did not know how many of his fellow citizens had been killed in the war that he helped put in motion.
... In other words, he was telling the panel: “Anoint me, for I am the anti-Rumsfeld.”
...But the main question, at this point, isn’t about Gates; it’s about Bush. For the past six years, there has been a tendency to blame this administration’s colossal mistakes on Donald Rumsfeld or Dick Cheney, but several former officials have told me that, on many occasions, Bush really has been “the decider.” Soon, Rumsfeld will be gone. Cheney will be isolated. We may find out what George W. Bush really thinks… ( Fred Kaplan, http://www.slate.com/id/2154941/nav/tap1/ )
damien
06/12/2006
Merci pour ce beau texte. Mille merci.
CMLFdA
06/12/2006
Future of the Nuclear Deterrent
 
(Source: UK Ministry of Defence; issued Dec. 5, 2006)
  
  
There has been blanket reporting of yesterday’s Government announcement of plans for the future of the UK nuclear deterrent. The MOD would like to clarify a number of points made in media reports:  
 
MYTH  The decision to maintain our nuclear deterrent beyond the 2020s does not need to be made yet.  
Even with their lives extended our Vanguard Class submarines must leave service in the early 2020s, and experience has taught us it will take around 17 years to develop new submarines. Unless we start work now we risk leaving a dangerous gap in our continuous deterrence.  
 
MYTH  The UKs nuclear deterrent cannot be fired without permission from the United States of America.  
Our deterrent is and always will be fully operationally independently. Only the Prime Minister can authorise the use of the UKs nuclear deterrent, even if the missiles are to be fired as part of a NATO response. Any instruction to fire would be transmitted to the Trident submarine using entirely UK codes and UK equipment. All the command and control procedures are totally independent. In short, decision-making and use of the system remains entirely and properly sovereign to the UK.  
 
MYTH  Maintaining the UKs deterrent breaches the Non Proliferation Treaty.  
The UK is a recognised Nuclear weapons state and it is entirely lawful for us to possess nuclear weapons. The treaty does not establish a timetable for disarmament, nor does it prohibit maintenance or renewal of existing capabilities. We are committed to working towards a safer world in which there is no need for nuclear weapons and work towards total elimination if our nuclear weapons along with all others.  
Stéphane
05/12/2006
Tony Blair has argued that Britain needs to buy a new generation of nuclear weapons because it might not be able to rely on the United States to protect it if it were attacked.
http://news.independent.co.uk/uk/politics/article2040163.ece
Maroussia
05/12/2006
Je suis etonnée de la légèreté avec laquelle la presse internationale a accueilli la témoignage de la soi disante universitaire Julia Svetlichnaja sur ses rencontres avec Alexandre Litvinenko. Pourtant bien des choses sont contradictoires dans ce texte. A commencer par le fait que Svetlinaja a écrit non pas un, mais deux articles sur le même sujet, de tonalité et de contenu fort différents. Le premier, co-signé par un chercheur anglais, relate leurs rencontres COMMUNES avec Litvinenko, et il n’y est aucunement fait mention de chantage. Ou est passé le collègue de Mademoiselle Svetlichnaja dans le deuxième article? Il n’est pas même mentionné! De plus, le sujet de recherche de cette jeune femme, qui n’est en réalité simplement qu’une étudiante en thèse, tel qu’il est décrit sur le site de son université, porte sur des questions d’esthétique en lien avec l’oeuvre du philosophe français Deleuze et ne concerne nullement la Tchétchénie.
Enfin on peut se demander quel intérêt aurait eu Litvinenko a partager ses informations et les profits attendus de ses soi disant chantages avec une personne quasiment inconnue. Peut-être se méfiait-il et lui a-t-il raconté cette histoire pour la mettre à l’épreuve? Ou bien était-ce simplement une plaisanterie? Enfin, comment cette étudiante spécialiste de philosphie esthétique aurait-elle éussi a identifier des documents venus du FSB? Elle qui, dans son commentaire aux photos qu’elle a transmises au journal, est incapable de reconnaître un sabre tchétchène d’une épée japonaise venue tout droit d’une boutique de souvenirs… 
Il reste un arrière-goût très désagréable à la lecture de ce texte, ouvertement calommnieux envers une personne qui n’est plus là pour se défendre. Sans même parler du problème ethique que pose la transmission de photos privées d’un tiers à un journal à scandale. Il me semble que si cette personne possède des informations de quelque importance, c’est aux enquêteurs qu’elle devrait les communiquer, et non à un journal de réputation douteuse. A moins évidemment que le but ne soit précisémement d’entacher la réputation d’Alexandre Litvinenko et de faire diversion au moment où l’enquête officielle semble finalement bien s’orienter vers Moscou…
al bayaty hana
04/12/2006
La meilleure option française serait de reconnaitre la résistance irakienne, à la fois pour ses propres intérêts et ceux du peuple irakien.
Malheureusement avec une droite devenue sioniste et une gauche traditionnellement sioniste, il est difficile d’envisager dans cette époque d’opportunisme électoral, que nos représentants politiques défendront les valeurs et intérêts de la République.
La France devrait faire pression sur les Etats-Unis affaiblis pour reconnaitre la légitimité et la légalité de la résistance irakienne comme seule force représentant les désirs et intérêt du peuple irakien souverain et capable de rétablir la souveraineté et la stabilité de l’Iraq et de ses citoyens après le retrait des forces d’occupation. Tôt ou tard les Etats-Unis seront forcé de la reconnaitre, la France pourrait faire pression pour que cela se produise plutôt tôt que tard.
Mais Sarko joue toujours le Bushistes et Royal s’invite à Jerusalem et rencontre il y a quelques semianes à Paris l’homme irakien le plus méprisé (Talabani) y compris par la composante Kurde de la société irakienne.
La France!....Il ne reste que l’espoir que fidèle à sa culture et tradition, on la trouvera dans la rue.
en attendant. Nous enterrons nos morts.
bien à vous
hana al bayaty
membre du Comité Executif du BRussells Tribunal
AI
03/12/2006
“In my view it is time for a major adjustment,” Rumsfeld wrote in a Nov. 6 memo to the White House. “Clearly, what U.S. forces are currently doing in Iraq is not working well enough or fast enough.”
Pas Assez ou pas Assez vite….
http://news.yahoo.com/s/ap/20061203/ap_on_go_ca_st_pe/us_iraq
PHR
03/12/2006
Intéressant. Ce qui fut en jeu à Verdun ce fut le combat de l’esprit et de la chair. L’esprit contre la chair. Non pas dans une façon puritaine protestante façon “USA”, mais chrétienne, c’est à savoir : la victoire de la vie sur les forces de mort. Il valait de mourir pour cela. Nos ancêtres l’on fait. Fort bien (avec l’aide des USA…).
Malheureusement, nous, Français, n’avons pas fait notre mea culpa : qui a innoculé le virus du “nationalisme” en Europe ? Et quand ? Je vous le demande. Tant que cette question ne sera pas tranchée, nous nous donnerons le beau rôle en jouant les “French doctors”, mais cela ne vaut rien. Mieux vaut prévenir que guérir. Peut-être que le moment est venu d’affronter cette question là.
Jean
02/12/2006
Le Daily Mail aujourd’hui:
“50,000 British jobs at risk if vital defence deal is lost “
Et en appel a son hero le brave Tony pour sauver ce qui peut l’etre du contrat yamamah….
C’est ici:
Robert
02/12/2006
Bonjour,
À propos de votre choix du mot “virtualisme” : je suis un peu perplexe. Ce mot vient, autant que je sache, du monde des informaticiens - en tout cas dans son acception actuelle à la mode - et a ensuite été récupéré par la culture plus populaire de l’Internet : les gens parlent à tort et à travers de “virtuel” - apparemment ça plaît, ça phantasme autour ...
Cependant, le travers psychologique que vous décrivez par ce mot, a été décrit depuis longtemps, simplement en parlant d’“illusion”, d’“enfermement dans l’illusion” - on peut présenter une nuance un peu différente en parlant de “fuite dans l’imaginaire”.
J’ai un peu de mal à saisir l’intérêt d’ajouter une couche linguistique supplémentaire pour désigner un trait de psychologie, alors que le langage pour le qualifier existait déjà ?
Cordialement
Robert
HENRY
02/12/2006
Pour COLINAS.
Quand le texte apparaît de manière incomplète à l’écran, il suffit de cliquer sur la commande “actualiser” pour voir apparaître la suite.
 Bonne lecture.
Lambrechts Francis
02/12/2006
Bien qu’elle ne soit pas membre de l’OTAN, la Finlande participe aux troupes d’intervention rapide en Afghanistan aux côtés des Allemands et des Néerlandais.
Björn Mansson voit cela d’un oeil critique. “Il faut savoir poser des limites. N’étant pas membre de l’OTAN, la Finlande ne devrait pas être autorisée à prendre part à de telles opérations. Celles-ci ne visent en effet pas seulement à fournir des aides humanitaires, elles ont également pour objectif de contraindre les parties en conflit à un accord de paix par des moyens militaires.
Ce que nous pouvons faire sous le drapeau de l’UE, mais pas sous celui de l’OTAN.”
Courrier International 01/12/2006, point de vue, Hufvudstadsbladet (Finlande)
bituur esztreym
01/12/2006
à mettre en rapport avec une étude de deux chercheurs universitaires anglais, dont l’un fut notamment directeur de l’Institut de criminologie de Mannheim :
Welfare and punishment - The relationship between welfare spending and imprisonment by Professor David Downes and Dr Kirstine Hansen http://www.crimeandsociety.org.uk/opus208/WelfareandPunishmentembargo.pdf
le billet d’Alexandre Delaigue : Protection sociale et prison sont-elles substituables?
sur http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2006/11/23/674
le dit remarquablement :
en voici le début :
On attribue à l’économiste Robert Solow l’aphorisme suivant : “la prison, c’est l’allocation chômage américaine”. Cette phrase trouve un fondement empirique avec une récente étude, citée par Mark Thoma à partir d’un article du Guardian, qui montre qu’il existe une corrélation inverse, significative, et sur une période longue, entre taux d’emprisonnement et niveau de protection sociale. En clair : plus le taux d’emprisonnement est fort, plus le niveau de protection sociale est faible, et inversement.
Les auteurs appuient leur démonstration sur deux analyses : premièrement, sur le territoire des Etats-Unis, les taux d’incarcération et les niveaux de protection sociale sont variables; entre Etats américains, la relation inverse entre taux d’incarcération et niveau de protection sociale est robuste. Elle est valide entre les Etats américains, et aussi au cours du temps (lorsque le taux d’incarcération change, le niveau de protection sociale change inversement).
Le résultat est également validé pour des comparaisons internationales : les pays à forte protection sociale sont aussi des pays à faible taux d’incarcération, et inversement, une faible protection sociale s’accompagne d’un grand nombre de personnes derrière les barreaux. 
________________________________
à croiser avec ceci adjoint en commentaire chez petaramesh par Fred, de L. :
http://www.ptb.be/international/article.phtml?section=A1AAABBP&object_id=3199
Le secteur des prisons est le second employeur des US. Presque 2 millions de prisonniers, plus de 500000 employés. Seul Général Motors fait mieux, comme le dit l’article, qui date de 2000. Oui, les prisons, c’est un métier d’avenir. D’ailleurs, l’Etat Français y investit pas mal.
CMLFdA
01/12/2006
The Rafale Air Takes to the International Stage
 
(Source: Safran Group; issued Nov. 28, 2006)
  
  
French Air Force Rafale F2 fighters sporting appropriate markings participated in this years Tiger Meet. (Safran Group photo)The NATO Tiger Meet is a NATO exercise that every year brings together squadrons that all have a tiger as an emblem. The 2006 event, which ran from September 25 - 30 on the Spanish base of Albacete, showcased some fifty combat aircraft from eleven nations. Among these were a dozen or so French combat aircraft, including two F2-standard Rafale two-seaters from the 05/330 “Côte d’argent” squadron.  
 
“Our presence satisfied a twin objective,” explains lieutenant-colonel Norbert Pages, commander of the 05/330. “This involved checking the operational added-value offered by the aircraft in an inter-ally context while validating the transfer of the maintenance files via a Syracuse satellite link.”  
 
This second part of the mission was a perfect success, with the results obtained by the self-testing of the aircraft being sent every day to the Rafale maintenance IT server in Saint Dizier (the Amasis IT system). The aircraft were 100% available throughout the week of exercises, and the M88-2 engines from Snecma (Safran Group) came through with flying colors across a wide range of missions: from supersonic interception at high altitude to low-altitude raids.  
 
The Rafales were engaged daily in two missions: aerial defense in the morning and offensive raids in the afternoon. An indisputable sign of their versatility was the fact that the two aircraft and their crews were able to switch seamlessly from one mission to the next.  
 
Total consistency  
 
“The first lesson to be learnt from these flights comes from the remarkable quality of the weapons system,” underlines lieutenant-colonel Pages. “We were able to verify that the sophisticated sensor fusion and the use of the L16 data link enabling the exchange of digital data without the use of the radio offered us significant superiority for understanding tactical situations.” The Frontal Sector Optronics (FSO), for which the infrared channel is supplied by Sagem Défense Sécurité (a branch of the Safran Group), is particularly appreciated by the crews, since it allows them to obtain positive identification of their targets from a far greater distance than with other aircraft and, in this business, distance is synonymous with safety.  
 
“The NATO Tiger Meet provided confirmation that the scope of the Rafale’s means of identification is totally consistent with the scope of its weaponry, particularly as far as the AASM guided missile on air-to-ground missions is concerned.” explain the pilots.  
 
The AASM Modular Air-Ground Missile, fitted with a hybrid GPS/inertia guidance kit from Sagem Défense Sécurité and a solid-propellant range enhancement kit, will enter into service with the French Air Force at the start of next year. However, the Rafale F2 fire controls already make it possible to simulate their use in complex air-to-ground scenarios.  
 
The operational flexibility and far superior range of the AASM compared to the JDAM (a GPS-guided bomb) and to laser-guided weapons surprised, if not to say disconcerted, more than one observer at Albacete. “With its modular weaponry, along with the possibilities offered by the sensor fusion and the data link, there is not much that we cannot do with this aircraft,” is the conclusion of the French crews.  
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier