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Ciel ! Un atlantiste !

Article lié : Le choix de Ségolène

Carol DEBY

  24/11/2006

Il en existe donc encore un…et qui cite Brzezinski.
Pas une ride, l’ouvrage de ce Machiavel sauce USA ? Ouais, comme une pomme en décembre. Une place au Musée de l’Homme, vite !
Revenons au sujet.
Mme Royal a donc des projets de politique européenne, à défaut de construction
d’un véritable plan social. Auprès de qui cette néophyte va-t-elle prendre conseil ?
Mais d’Angela Merkel, voyons. Notre atlantiste devrait s’en réjouir . Pourquoi ?
Il le sait mieux que moi.
Mais quelle idée, pour un Européen lucide,  de vouloir s’opposer aux USA.Fatigue inutile.
Cet édifice obsolète, dès le départ, est en pleine décadence. Il suffit d’attendre quelques années (très peu). Si sa puissance s’arrête de chuter pour égaler celle de la Russie actuelle, les Puritains pourront estimer que leurs prières auront été exaucées.

CD

Rectification

Article lié : Retour à Verdun

A.M.

  24/11/2006

Pardon, dans le message précédent j’ai écrit “les enfants oubliés” alors que le titre de l’essai de Bernanos (titre qui, au reste, n’est pas de lui) était évidemment “Les enfants humiliés”. Vous aurez rectifié de vous-même. Ce lapsus est peut-être dû au fait que cet essai est aujourd’hui bien injustement oublié, lui, alors qu’il éclaire de façon tellement éclatante notre époque.

A.M.

Verdun, Péguy, enfants oubliés

Article lié : Retour à Verdun

A.M.

  24/11/2006

Cher monsieur Grasset,

Merci mille fois pour cette belle et étonnante méditation.

Comme vous avez bien fait de citer ce cher Péguy, dont la parole reste plus que jamais d’actualité. A ce propos, et pour éclairer un peu le “mystère” de la psychologie du Monde, on pourrait encore citer ces autres vers du même:

Vous regardez monter la lourde ingratitude.
Et ce dévêtement de la vénalité.
Vous voyez s’étaler l’immense platitude.
Et cet écrasement sous la banalité.

Mais votre article m’évoque aussi un autre écrivain de la même famille spirituelle que Péguy, et dont les réflexions sur le monde moderne, à l’aube de l’ère atlantiste, mériteraient, je pense, d’être revisitées aujourd’hui, car elles acquièrent, à la lumière des événements de ces 50 dernières années, un relief saisissant: je veux parler de Bernanos.

Vous savez que 14/18 et ses tranchées furent, dans la vie de cet écrivain, l’événement déterminant, celui qui hante toute son oeuvre. Aussi, je ne peux pas ne pas l’évoquer lorsque vous écrivez:

“Alors, soit, il reste un mystère commun à Verdun, outre le Mystère du lieu : comment tant de grandeur et d’abnégation ont-elles pu engendrer tant de médiocrité et de banalité? Comment Verdun avec ses champs de mort a-t-il permis que notre monde lui succède?”

D’une certaine manière, toute l’oeuvre bernanosienne, en particulier son essai majeur “Les enfants oubliés”, n’est finalement qu’une tentative pour répondre à cette question.

Il faut relire Bernanos. Il faut relire (je le relis chaque année) les Enfants oubliés, cet essai essentiel à la compréhension de notre temps.

Cordiales salutations,

A.M.

Virtualisme ou "isrealism"

Article lié :

Lambrechts Francis

  23/11/2006

“I am the defense minister of the State of Israel,” declared Amir Peretz on television earlier this week - as if he were trying to convince himself and the public that he really does hold that post. Had it not been for the media spotlights on his spat with the prime minister,..., it would have been possible to think that he had been forgotten in his office.

... His influence on decision making, in both the war in Lebanon and in the Gaza Strip, was and remains minimal ... His authority in defense matters is a sad joke: No one takes him seriously - not the government, not the army, not the public.

The only area in which Peretz has excelled as defense minister is in media spins and press headlines ... Nothing was actually implemented, and the impression that has been left is that “the minister’s orders,” assuming they are actually given, are thrown in the trash the minute the meeting is over. But Peretz does not care: It is easier to create a new headline. In any case, the media will not investigate what was and was not carried out, so long as it receives a new spin the next morning ...

When Olmert stuck Peretz in the Defense Ministry, he promised there would be nothing to worry about, because all the decisions were being made by the prime minister ... Olmert made good on his promise, and indeed did veto all of Peretz’s initiatives and decisions ...

The time has come to put an end to this farce. Israel’s defense minister is faced today with a Herculean mission: to rehabilitate the IDF in the wake of the war in Lebanon, to prepare it for a confrontation with Iran, and to restore public confidence in the army. Peretz is unable to do this ... (“Cut your losses and go” By Aluf Benn, http://www.haaretz.com/hasen/spages/791564.html )

( NB : Peretz sera t’il remercié comme Rumsfeld ?)

“One Market Under God”

Article lié : Notes sur le Manifeste Powell

olivier

  23/11/2006

J’ai lu avec interet l’article du Monde diplomatique sur le livre de Franck Thomas, je suis meme alle le voir a une conference a Paris. Son idee est interessante, mais sa “critique”
n’est que (trop platement) descriptive. Le livre m’est tombe des mains au bout de 20 pages.
L’impression que m’a donne Franck Thomas est celle de quelqu’un completement desabuse par son propre pays, pratiquement persuade qu’il n’y avait rien a faire pour changer le systeme.
Alors comme beaucoup d’americains, il aurait voulu vivre en France et attendait la chute de ce pays qui lui est cedenu etranger.

Du virtualisme

Article lié : Retour à 1914, en pire

AG

  23/11/2006

Bonjour,

Très intéressant article qui me donne envie d’essayer de définir plus avant l’origine du virtualisme.

Le virtualisme revient à créer une autre réalité qui soit adaptée à ses propres désirs. C’est un processus qui me paraît naturel chez l’humain : lorsque l’on ne contrôle par tout, on tente de voir le monde sous un angle qui nous convient. Pour en arriver là, il faut avoir les moyens de se convaincre soit-même que cette réalité existe. Avant notre époque toute technologique, la religion était un moyen de “contrôler” la réalité du monde.

Notre époque a vu progressivement se mettre en place de nouveaux moyens. Aujourd’hui tout est en place. J’en vois trois facteurs complémentaires :

* Tout d’abord, la présence de sources d’informations visuelles. Le simple fait de voir par sois-même ouvre une voie de conviction importante.

* Ensuite, la multiplicité des sources d’informations. Etant abreuvés d’une masse d’informations, on est dans l’obligation de choisir quelle information est pertinente ou non. Ce choix nous donne un premier pouvoir sur la réalité. La conviction de l’un d’être “plus intelligent” dans ses choix (de part sa formation, son poste hiérarchique, ...) conforte la pertinence de ce choix et de la réalité correspondante.

* Finalement, le fait de voir à distance, et d’avoir le contrôle sur ce que l’on voit (par l’intermédiaire des drones, des satellites, ...). De tels moyens mis à dispositions renforcent considérablement la conviction de la justesse des informations qui en proviennent, car on contrôle ces sources d’informations.

J’espère que vous saurez trouver cette analyse pertinente.

Cordialement,

AG

Quand les banquiers centraux doutent des bienfaits du libéralisme

Article lié :

Lambrechts Francis

  22/11/2006

Tous les ans, à la fin de l’été, les gouverneurs des banques centrales des grands pays se réunissent à Jackson Hole ... Ben Bernanke, le gouverneur de la Réserve fédérale américaine, a ouvert le bal ... En clair, nos élites politiques poussent depuis plus de vingt ans à la mise en œuvre d’un libéralisme économique auquel nous sommes sommés de nous adapter sous peine d’archaïsme mais dont personne ne peut mesurer les effets et que nous ne serons à même de connaître que dans longtemps …

Aujourd’hui, les effets redistributifs de l’ouverture internationale s’effectuent au détriment des travailleurs les moins qualifiés, mais inquiètent aussi les cadres, confrontés aux ressources humaines des pays de l’Est ou d’Inde bien formées et moins chères. La mondialisation économique suscite également des inquiétudes quant à ses effets sur l’environnement et la capacité des pays les plus pauvres à pouvoir en profiter, souligne Bernanke.

... Rajan (NB : l’économiste en chef du Fonds Monétaire International) récidive : « les pays en développement qui ont relativement plus recours aux capitaux étrangers n’ont pas crû plus vite sur le long terme et ont même crû mois vite » ! Mieux : on pourrait s’attendre au moins à ce que les capitaux aillent en priorité vers les pays qui croissent le plus vite, ceux qui sont le plus susceptibles de fournir de meilleures opportunités d’investissement. Il n’en est rien : « sur les trente dernières années, le montant net de capitaux étranger se dirigeant vers les pays croissant relativement plus vite a été inférieur à ceux allant vers les pays à croissance moyenne ou faible ». Avec, en point d’orgue de l’étude, la constatation qu’à l’inverse de toutes les prévisions de la théorie économique dominante, les pays du Sud exportent depuis plusieurs années plus de capitaux au Nord qu’ils n’en reçoivent de ce dernier.
Le moins que l’on puisse dire est que le ton de nos banquiers centraux n’est plus à l’euphorie en ce qui concerne les bienfaits innés de l’ouverture commerciale et financière ...

C’est dit : le libéralisme économique ne fait plus consensus. ( Editorial de Christian Chavagneux à http://www.alternatives-economiques.fr/ecopol/32-01_liberalisme.html )

la double question de l'énergie

Article lié : La question de la consommation de l’énergie face à l’irrésistible alerte du global warming

en.marge

  22/11/2006

Bravo encore et encore pour tous vos textes !
Cette réunion à Bruxelles est un bel exemple de la schizophrénie à laquelle conduit le “virtualisme” que vous dénoncez si souvent par ailleurs.
Il semble que ces numéros de grand écart se multiplient de nos jours, et que vos pertinentes analyses gagneraient à le mettre en valeur. Cette schizophrénie douce constitue en effet, avec la dépression, l’une des composantes majeures de la psychologie contemporaine - et nous ne sommes pas sans savoir que la psychologie importe à vos yeux !

Mort des usurpateurs

Article lié : Observation intéressée du Titanic en train de sombrer

PHR

  22/11/2006

Sincèrement, vous devriez aller faire un tour du côté du Livre de Jean-Philippe Immarigeon que vous recommande un intervenant sur votre “forum”.

En voici la critique de Lire :

Les funérailles de l’oncle Sam

par Philippe Delaroche
Lire, novembre 2006

Et si les Européens avaient lu Tocqueville à l’envers?

A la question de savoir si les Etats-Unis se renforcent ou s’ils déclinent, Bernard-Henri Lévy, l’auteur d’American Vertigo, n’a pas répondu. Pour le juriste Jean-Philippe Immarigeon, il n’y a pas à barguigner: l’empire américain reflue. Pire: retranché et sécuritaire en diable, il creuse lui-même son tombeau. Au terme d’une étourdissante démonstration, l’auteur d’American parano n’a plus qu’à jeter la poignée de terre. Et avertit. Depuis que l’oncle Sam s’est jeté dans une guerre d’Irak chaque jour moins justifiable sous l’angle du droit, des faits et de la raison, les Européens seraient bien inspirés de se préparer à sa chute.

La tragédie du 11 septembre 2001, sous couvert de se faire justice et d’assurer la démocratie et la sécurité, a donné l’occasion à l’Amérique d’engager une aventure militaire. En vérité, l’Amérique n’a fait que céder au principe de plaisir et à la pulsion d’autodestruction constitutifs de sa culture, une culture sur laquelle se méprennent totalement les Européens. L’Amérique, terre d’avenir? Forgée par de vieux Européens hostiles au libre arbitre et infiniment plus archaïques qu’il y paraît, l’Amérique est et demeure le passé, objecte Immarigeon. Affranchie de ses démons et projetée dans le futur, c’est l’Europe qui est l’avenir - dommage que cette thèse, trop exact contre-pied du pseudo-modèle américain, soit peu étayée.

En France, le malentendu remonterait autant à Tocqueville, sujet à de récurrentes méprises (il assimile tout trait américain au trait démocratique), qu’aux plus pressés commentateurs. Avec rigueur et humour, Immarigeon met en lumière textes et sous-entendus, allant jusqu’à emprunter ses illustrations au cinéma ou aux séries télé. Aux intellectuels français qui, outre qu’ils imaginent le démocrate moins américain que le républicain, montrent leur fascination pour la guerre, Immarigeon livre ce diagnostic de D.H. Lawrence: «Les plus grands démocrates, comme Abraham Lincoln, ont toujours eu dans la voix quelque chose du sacrificateur: l’autodestruction.» Sacrifier à la lecture d’American parano vivifie.

Tremblement de terre

Article lié : Le choix de Ségolène

PHR

  22/11/2006

Le jour de l’élection de Ségolène Royal comme candidate d’un groupe séditieux sur le territoire de la France, la terre trembla à Lourdes, lieu d’apparition de la Sainte Vierge.
Eginard rapporte dans sa Chronique que peu de temps avant la mort de Charlemagne des phénomènes physiques inexplicables eurent lieu près d’Aix-la-Chapelle. Il assure ne pas y apporter crédit. Mais alors, Bon Dieu, pourquoi en parler ?

America Scarier Than the Middle East, Tourists Say

Article lié :

Steven Rix

  22/11/2006

World travelers fear coming to the United States more than any other country because of strict entry policies, according to a survey released Monday by a group representing the travel and tourism industry.

“The U.S. entry process has created a climate of fear and frustration that is turning away foreign business and leisure travelers from visiting the United States,” said a survey released by the Discover America Partnership.

According to the survey of more than 2,000 people, 39 percent of travelers rate America’s entry process as the “world’s worst” and 64 percent say that U.S. immigration officials are “rude.”

The Middle East is the second-worst region to travel to, with 16 percent of travelers saying the region is the worst. Australia, Canada, Mexico and the Caribbean are the world’s most traveler-friendly destinations, according to the survey.

Seventy-one percent of respondents believe the U.S. “offers great freedom and opportunity to people living there” but almost as many, 70 percent, “worry about ... the way foreign visitors are treated by U.S. immigration officials and security officials when arriving or departing from U.S. airports.”

Terrorism and crime do not scare foreigners thinking of traveling to the United States, but dealing with the U.S. government does. According to the survey, 36 percent of travelers won’t travel to the U.S. because they fear they will be detained at the border because of a “simple mistake or misstatement.”

While many people said they feared traveling to the United States, 29 percent of those surveyed had traveled to the United States in the last 18 months, more than any other region.

And visitors like the United States. Among those who had traveled to the U.S., 76 percent had a favorable opinion of the country.

Europe consistently beat the United States when travelers were asked which regions offer good values, convenient travel options, and are generally “traveler-friendly.”

Fifty-five percent of travelers believe the U.S. visa application process is “unreasonably inconvenient” even though only 30 percent who had applied for visas had their request denied.

Discover America Partnership, launched in Sept. 2006 in an attempt to bolster the U.S. tourism industry, said “minor changes” in U.S. entry policy “would yield substantial gains.”

The group recommended more efforts to meet world travelers’ expectations of “clear communications, respect and courteous treatment” to start.

le choix de Segolène

Article lié : Le choix de Ségolène

Pallu

  21/11/2006

Enfin!!!Ainsi donc,comme à la bourse, les valeurs bidons(je suis de droite,donc atlantiste)ne monteraient finalement pas jusqu’au ciel!Attendons cependant la riposte des membres ou sympathisants -de Biderberg et de la Trilatérale, actionnaires ou à la tête de nos médias,ou encore qui sont tout simplement candidats à la présidence de la République.
Et aussi la réaction de tous ceux qui croieraient renier leurs valeurs de modernité en cherchant à  dégager   l’EU de sa soumission actuelle aux Etats-Unis.
Pour que l’UE devienne adulte, elle doit se prendre en charge, et devenir partenaire des Etats-Unis.Et ce partenariat fonctionnera beaucoup mieux que la situation actuelle de dépendance et decrise permanente,souvent accompagnées d’insultes de part et d’autre
totalement indignes.

Pour aborder et comprendre ces discussions qui seront vives et peut-être plus, il est nécessaire
d’avoir lu:
-Le grand échiquier, de Brzezinski,ancien conseiller du Président des USA(facile à lire il a été écrit en 1997 et n’a pas pris une ride)
-Faits et chroniques interdits au public de l’historien Pierre de Villemaret.

Peut-être va-t-on enfn avoir une campagne plus vraie.Et moins “people”,selon l’expression du moment.

Qq remarques sur l'OTAN

Article lié : Gulliver en danger, en Afghanistan

swisswatch

  20/11/2006

L’Afghanistan fossoyeur de l’OTAN? L’OTAN n’a pas besoin de fossoyeur! Elle est déjà morte mais personne ne le dit. On attend encore d’entendre le cri “le roi est nu!”

L’OTAN est une alliance militaire. MILITAIRE! C’est à dire, CONTRE un ennemi.

Pour ce que je connais de l’Histoire, une alliance se crée pour des MOTIFS, des DESSEINS. Motifs qui ne sont pas obligatoirement les mêmes, mais qui au momment donné de la signature de l’alliance, se rejoignent.
L’Empire français de 1870 fit la guerre sans allié. La IIIème République trouva (en payant) l’Alliance Russe et réussit à arracher à la Grande-Bretagne l’Entente Cordiale. En 1914 deux alliances militaires se faisaient face en Europe: l’Entente contre l’Alliance.
Les desseins changent, les alliances aussi. En 1939 l’alliance militaire l’Axe faisait face à l’alliance qui deviendra “les Alliés”.
Puis, vint l’OTAN, alliance militaire mêlant ex-partenaires des deux différentes alliances, Alliés et Axe, contre un ex-partenaire d’une des deux, l’URSS.
La France, vaincue en tant que pays, sortait vainqueur du conflit en tant que membre des Alliés, mais faible politiquement, économiquement et militairement, ne pouvait que souscrire à cette nouvelle alliance, en attendant des jours meilleurs…
L’OTAN est “vendu” (je veux dire enseigné ou “propagandé”) aux nouvelles générations sans sa connotation militaire. On parle de son “Elargissement” comme s’il s’agissait d’une oeuvre de bienfaisance. On a presque l’impression qu’on (“on”, c’est nous, l’OTAN!) leur apporte l’eau courrante, à ces nouveaux membres, ex-membres involontaires d’un système répressif et totalitaire, qui peuvent enfin accéder à notre niveau de vie.
Et là, justement EST le problème. Cet OTAN que l’on nous vend, c’est l’UE. C’est l’UE qui est relevante pour ce qui concerne le développement économique ou politique, c’est l’UE qui investit. L’OTAN nous est présenté par les MSM, amalgamé à l’UE. Il faut faire la différence entre l’UE, alliance économique, et l’OTAN, alliance militaire.
Pour en revenir à la France, si l’alliance militaire avec les USA et la GB, contre l’URSS, faisait sens en 1950, on peut se demander quelles sont les raisons qui la justifie en 2006. Une alliance militaire contre la Russie?...
Et qu’en est il pour l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, elles aussi tous canons dirigés contre la Russie?
L’UE tue l’OTAN autant que le manque d’adversaire. Personne n’en parle tant que tous en profitent.
Regardez les faits: La troisième puissance économique mondiale et ses 80 millions de citoyens, annonce à “son” alliance qu’elle ne peut pas mettre plus de 2500 soldats à sa disposition et qu’en outre, ceux-ci ne sont pas autorisés à combattre… ... Avec une telle alliance, moi, personnellement, je ne m’allierais pas!

Ségolène urges Britain to choose between Europe and America

Article lié :

P4

  20/11/2006

Ségolène urges Britain to choose between Europe and America

By David Rennie, Europe Correspondent
Last Updated: 12:44pm GMT 20/11/2006

Ségolène Royal, the Socialist candidate for the French presidency, wants Britain to choose between being a “vassal” of the United States, and embracing a French-led drive for European integration, her adviser on Europe has revealed.

Ségolène Royal had kept her EU policy under wraps

Throughout Miss Royal’s spectacularly successful campaign to sew up the Socialist nomination, she kept the details of her EU policy under wraps for fear of reopening deep splits within her party.

However, in the hours after her victory on Thursday, Gilles Savary, a French MEP and her spokesman and foreign affairs adviser, spoke exclusively to The Daily Telegraph, revealing her EU policies in detail.

He set out a vision of an ambitious new EU treaty, replacing the EU constitution which has been in limbo since French and Dutch voters voted against it last summer.

Britain would be asked to sign up to the new treaty, but if it rejected calls for increased protectionism, an EU foreign minister, convergence on tax rates and moves to create a European army, then France and her allies would agree a treaty among themselves, he said.

Tony Blair’s successor as prime minister, whether Gordon Brown or David Cameron, now faces an inevitable crisis over Europe after France chooses its next leader in April.

Nicolas Sarkozy, the centre-Right favourite for the presidency, recently set out his own plans for reviving Europe after the failed constitution, involving a “mini-treaty”, extracting elements from the defunct text. Miss Royal, who has no foreign policy experience and has only ever held junior ministerial posts, will seek the immediate support of Angela Merkel, the German chancellor, for her plans, and believes Spain and Italy can also be signed up.

Although Miss Royal “does not want a two-speed Europe,” Mr Savary said, he admitted her plans could lead to a “quartet” of nations leading the way, with others scrambling to catch up. He complained that Britain currently led an “ultra-Atlanticist” bloc within the EU.

“Great Britain is absolutely indispensable to the European Union. It is great nation, a global power. But the question the English have to answer is – do the English consider the English Channel to be wider than the Atlantic? We on the continent have the right to deplore the fact that Great Britain appears to consider the Channel is wider,” he said.

Miss Royal was confident that “Europe can be relaunched with Germany, Italy and Spain. It is perfectly possible to have treaties within the treaty, among four nations,” he said. “If other nations want to sign up, that’s good. But we cannot have a Europe where one part goes to war in Iraq, another part does not, and we all end up paying the bill.”

He demanded efforts to integrate foreign policy and cast that struggle in searingly anti-American tones. Mr Savary said: “The question that needs to be asked is – do we want to be vassals of the United States, do we want to be a 51st state?”

Miss Royal’s vision was for a new treaty that would address citizens’ demands for more protectionism in the face of competition from globalisation. “She believes, like all the French, that Europe should be more protective and should defend itself better,” Mr Savary said.

Miss Royal saw the difficulty of achieving unanimous agreement among 25 EU nations, soon to rise to 27 next year, which was why she would first seek support from a hard core of countries. Mr Savary said the goals should include convergence of tax and social security systems and talks on a “European army” that would not replace national armies.

He said: “The discussion needs to be about what we can do together. What do we want to do? If Great Britain says no, it does not wish to do more together, then we will be obliged to open a dialogue with a group of countries.”

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2006/11/20/wsego20.xml

La grande dépresion de notre temps

Article lié : La Grande Dépression de notre temps

MARINELLI Claude

  19/11/2006

Il est temps de mettre les points sur les I concernant les idées reçus de la psychiatrie qui est une science de pacotille, inventant des maladie qui n’existe pas pour gonfler leurs notes d’honraires. Depuis 40 ans il n’ont pas pu produire de preuve scientifique sur les maladies mentales et je pense qu’ils sont dans une voie sans issue. Nous n’avons pas une épidémie de maladies mentales mais une épidémie de psychiatrie, c’est ça la maladie que nous devons éradiquer. Pour de vraies informations http://www.geocities.com/psychiatrie_abus/
http://ccdh.asso.fr/actions-ccdh.php