Stassen
12/12/2006
A l’arraché pour une adhésion ralentie
Rédaction en ligne 
lundi 11 décembre 2006, 21:35
Les ministres européens des Affaires étrangères ont trouvé ce soir un accord à l’arraché pour ralentir les négociations d’adhésion à l’UE de la Turquie, évitant ainsi que ce sujet ultra-sensible gâche le sommet européen de jeudi et vendredi.La présidence finlandaise est arrivée à un compromis sur une position commune de l’UE sur les négociations d’adhésion de la Turquie, a indiqué la présidence, déjouant ainsi les pronostics des analystes qui jugeaient un accord improbable lundi. 
L’accord des 25 comporte plusieurs points, a expliqué la ministre française des Affaires européennes Catherine Colonna. Les 25 se sont d’abord entendus pour suspendre huit des 35 chapitres qui jalonnent les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, ralentissant de facto la marche de ce grand pays musulman vers l’Union, déjà prévue pour durer au minimum 10 ou 15 ans. 
Ils ont aussi décidé de ne conclure aucun autre chapitre tant que la Turquie n’accepterait pas d’ouvrir ses ports et aéroports au trafic chypriote grec, son refus sur ce point étant à l’origine de la sanction des 25. Ils ont aussi trouvé un compromis pour réévaluer “si nécessaire” tous les ans jusqu’en 2009 les progrès que pourrait effectuer la Turquie, sanctionnée lundi pour son refus d’ouvrir ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs. 
Enfin, ils sont d’accord pour dégeler les chapitres suspendus “à tout moment” en cas de progrès turcs. Avec cet accord, les ministres évitent à leurs chefs d’Etat et de gouvernement un sommet qui s’annonçait épineux jeudi et vendredi à Bruxelles. 
Si l’accord n’était pas intervenu, ils risquaient de passer le plus clair de leur temps à se disputer sur la Turquie, dont la perspective d’adhésion à terme à l’UE divise profondément les 25. Reste à savoir comment Ankara accueillera cette décision. 
Dans une tribune publiée lundi dans l’International Herald Tribune, le ministre turc des Affaires étrangères a prévenu les 25 des “conséquences” d’un “déraillement” des négociations d’adhésion de son pays. 
La Turquie deviendra bientôt la sixième économie européenne, a fait valoir Abdullah Gül. Ce n’est pas le moment d’utiliser des prétextes pour faire dérailler (son) processus d’adhésion.
Pour adoucir leurs sanctions, les 25 ont fait un petit geste en reconnaissant avoir encore du travail pour mettre fin à l’isolement de la partie nord de Chypre, reconnue uniquement par Ankara, a souligné M. Tuomioja. La nécessité de reprendre ce travail devrait être formalisée dans des conclusions qui devraient être adoptées fin janvier par les 25. 
Cela pourrait permettre à la Turquie de sauver un peu la face, a estimé l’analyste Antonio Missiroli, du Centre de politique européenne à Bruxelles. 
Concrètement, la Turquie, qui a entamé en octobre 2005 ses négociations d’adhésion avec l’UE, se retrouve sanctionnée pour son refus d’appliquer le protocole dit d’Ankara qui étend son union douanière avec l’UE aux dix Etats entrés dans le bloc européen en 2004, dont la République de Chypre. Bien qu’ils aient signé cet accord en 2005, les Turcs refusent de laisser entrer dans leurs ports et aéroports les navires et avions de la République de Chypre, dont l’autorité ne vaut de facto que sur la partie grecque au sud de l’île divisée depuis 1974. 
Ils demandent que l’UE rompe au préalable l’isolement économique de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), reconnue uniquement par Ankara.
Les négociations avec Belgrade gelées 
Outre la Turquie, les ministres ont amorcé lundi une discussion sur la façon d encourager les forces démocratiques en Serbie en prévision des élections législatives du 21 janvier prochain. 
Les 25 ont gelé en mai les négociations avec Belgrade sur un accord d’association avec l’UE. Ils pourraient décider de réexaminer ce gel dès leur prochaine réunion le 22 janvier, soit au lendemain des élections.
(D’après AFP)
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2006/12/11/article_des_negociations_d_adhesion_ralenties.shtml
CD
12/12/2006
Chevènement s’est montré un adversaire actif du “oui” au Traité pour une constitution européenne.
Voici que Mme Royal, qui s’est agitée fièvreusement pour faire triompher ce “oui”, se rapproche de Chevènement.
Voici quelques lignes du “Figaro” de ce jour :
“Et si Ségolène Royal a donné jusquà présent des signes aux électeurs du non à la Constitution européenne, plutôt quà ceux du oui, cest que « dès lors quelle concevait sa candidature comme devant dépasser le oui et le non, il était normal quelle puisse démontrer quelle allait au delà de son propre oui », explique le premier secrétaire.”
——
Souvent femme varie….pourraient objecter les machistes. Je dirais plutôt que c’est le propre des politiciens. Kouchner communiste à vingt ans,
comme Jospin qui fut d’abord trotskyste, et, pire,
un certain Président qui commença sa carrière politique à Vichy.
Elle commence à me devenir sympathique, S.R.
Elle doit avoir lu plus attentivement les trois
chapitres de la fameuse constitution giscardienne.
Lambrechts Francis
12/12/2006
** Les Américains ont été si scandalisés, lorsque 
les Français ont refusé de se joindre aux attaques contre l’Irak, qu’ils ont failli leur déclarer la guerre. Les Français sont des traîtres, ont déclaré quelques experts. Les Français sont des lâches, ont dit d’autres. Les Français sont pires que des terroristes, ont dit d’autres encore. Le fantaisiste Thomas L. Friedman a déclaré dans l’un de ses navrants éditoriaux que les Etats-Unis étaient en fait “en guerre contre la France” ! 
* Les Français—et c’est tout à leur honneur—pensaient que la guerre finirait par devenir un lamentable désastre, et ils n’avaient pas peur de le dire.
* Dans les bureaux américains de la Chronique Agora, nous pensions que les Français avaient probablement raison. Et voilà qu’un ancien président US—Jimmy Carter—est du même avis. Idem pour un rapport provenant des Marines US : les Etats-Unis “ne sont plus capables” de vaincre les insurgés par la force militaire, déclare-t-il en substance. Et voilà qu’arrive le nouveau secrétaire à la Défense… qui affirme lui aussi que toute l’affaire dégénère.
* Les journaux ne manquent pas d’explications sur ce qui a mal tourné. Deux théories populaires s’affrontent : 
1) La version démocrate : la guerre était une bonne idée, mais la Maison-Blanche a mal géré. 
2) La version républicaine : la guerre était une bonne idée… nous avons fait de notre mieux, mais ces Irakiens n’arrivent pas à se mettre d’accord. 
* Eh bien, nous avons une troisième alternative à offrir, assez irritante : les Français avaient raison. La guerre était une mauvaise idée dès le départ. Les dieux de la guerre n’ont jamais été du côté américain ; ils favorisent rarement les attaquants.
11 décembre 2006 Bill Bonner, co-fondateur de La Chronique Agora ( http://www.la-chronique-agora.com/lca.php?id=990 )
Hephais VULLEKIN
12/12/2006
J’avais depuis un certain temps des doutes quant à votre bon sens, à votre raison… mais là quand vous voyez un signe politique derrière le ralliement du clown souverainiste Chevénement à la Royal Clown dans-le-sens-du-vent-comme-Sarko, ... ben alors ... ce sont plus des doutes!...
Chevénement viellit: il se rallie de plus en plus rapidement…Mais finira-t-il la campagne avec le PS ? Il y a quatre semaines le clown Chévénement expliquait qu’il se présentait, que son programme était fort différent de celui du PS, par ex. sur RMC. le 27.11.06, ... bref un simple Jack Lang, veste grise et non pas rose…
Ségolène Royal qui aurait un projet politique européen ou international ? Voir un projet tout court; d’ailleurs a-t-elle quoi que ce soit sinon un certain charme, quand on aime le boeuf. Qui faut-il être pour voir qu’elle a quelque chose ... finira-t-elle la campagne ? Et si oui, dans quel état ? Ah! ces affrontements avec Sarkozi et Le Pen, ha ouiche alors, ... on n’a pas parlé des écoles et des  collèges… ni des cantines…
Je vous lis depuis un certain temps, mais là...: de qui vous moquez-vous ? (ou pour qui travaillez-vous ?)
Ha! bien sùr pas ou peu sur Le Pen qui va ariver en tête  du premier tour ... étonnant non…
Il n’existe pas celui-là ? Le problème n’est pas son score, mais les raisons qui vont l’y porter…cela pourrait être nettement plus important que n’importe qu’elle guignolade du Clown médiatique et dangereux Georges. Comme s’il fallait suivre les appararitions du clown à chaque fois, comme s’il y avait un sens à chaque fois…
Super fort le Clown Georges, il vous aura bien occupé... Normal: c’est un clown surdoué, à un niveau tel dont ona pas encore idée: il doit d’ailleurs sa survie sociale dans son milieu à cette caractéristique; partout il faut être utile!
Et de plus, le F-22 ne volera pas ? ou comme un fer à repasser ? Les Anglais qui pourraient envisager d’acheter le Rafale; Chirac aurait une vision politique internationale pour la France (voir son attitude au Liban, vis à vis de la Syrie, l’envoie de troupes en Afghanistan, ses érections lorsqu’il nous faisait guerroyer contre la Serbie/Yougoslavie; d’ailleurs voit-il encore, dirige-t-il encore quelque chose depuis les émeutes de 2005… Quelle est la marque du balai sur lequel on l’agite?...
La France éternel modèle, archétype du pays politique,... dont les habitants sont finalement très soumis et se résignent assez bien à voter pour différentes marques de lessive…
 
Un conseil revenez sur terre aussi bien pour la qualité de vos analyses que pour équilibre mental…
Salutations.
HiV.
LonelyMaxx
11/12/2006
Hello. Prompt how to get acquainted with the girl it to me to like. But does not know about it 
I have read through one history 
Each of you has your personal story; it is your history. Keeping a diary or writing your feelings in a special notebook is a wonderful way to learn how to think and write about who you are—to develop your own identity and voice. 
 
People of all ages are able to do this. Your own history is special because of your circumstances: your cultural, racial, religious or ethnic background. Your story is also part of human history, a part of the story of the dignity and worth of all human beings. By putting opinions and thoughts into words, you, too, can give voice to your inner self and strivings. 
 
A long entry by Anne Frank on April 5, 1944, written after more than a year and a half of hiding from the Nazis, describes the range of emotions 14-year-old Anne is experiencing: 
 
“. . . but the moment I was alone I knew I was going to cry my eyes out. I slid to the floor in my nightgown and began by saying my prayers, very fervently. Then I drew my knees to my chest, lay my head on my arms and cried, all huddled up on the bare floor. A loud sob brought me back down to earth, and I choked back my tears, since I didn’t want anyone next door to hear me . . . 
 
“And now it’s really over. I finally realized that I must do my school work to keep from being ignorant, to get on in life, to become a journalist, because that’s what I want! I know I can write. A few of my stories are good, my descriptions of the Secret Annex are humorous, much of my diary is vivid and alive, but . . . it remains to be seen whether I really have talent . . . 
 
“When I write I can shake off all my cares. My sorrow disappears, my spirits are revived! But, and that’s a big question, will I ever be able to write something great, will I ever become a journalist or a writer? I hope so, oh, I hope so very much, because writing allows me to record everything, all my thoughts, ideals and fantasies. 
 
“I haven’t worked on Cady’s Life for ages. In my mind I’ve worked out exactly what happens next, but the story doesn’t seem to be coming along very well. I might never finish it, and it’ll wind up in the wastepaper basket or the stove. That’s a horrible thought, but then I say to myself, “At the age of 14 and with so little experience, you can’t write about philosophy.’ So onward and upward, with renewed spirits. It’ll all work out, because I’m determined to write! Yours, Anne M. Frank 
 
For those of you interested in reading some of Anne Frank’s first stories and essays, including a version of Cady’s Life, see Tales From the Secret Annex (Doubleday, 1996). Next: Reviewing and revising your writing
yespkorg
11/12/2006
Stassen
11/12/2006
EU ministers meeting tackles fate of Turkey talks
11.12.2006 - 09:22 CET | By Mark Beunderman
EUOBSERVER / BRUSSELS - EU foreign ministers are meeting in Brussels today for key discussions on the fate of Turkey’s EU membership talks.
They will try and reach a deal on which parts of the talks should be frozen after a last-minute Turkish gesture on Cyprus failed to gain support over the weekend.
The gesture made by Ankara on Thursday to open one port to trade from EU member state Cyprus - which would be a first step in meeting a key EU customs requirement - is unlikely to be seen by most ministers as enough of a concession by Ankara.
Finnish prime minister Matti Vanhanen, whose country holds the EU presidency, said on Friday “What Turkey has said is not enough ...Turkey has not fulfilled its commitments which is why we are now in the position where we have to make conclusions,’’ with Finnish officials indicating that a European Commission proposal to suspend the opening of eight chapters of Turkey’s 35-strong EU negotiations book remains on the table.
Cypriot foreign minister Yiorgos Lillikas said that “the move made ... by Turkey is an act designed to impress and we have been expecting it. It constitutes mockery towards the European Union, since it lacks serious content.”
His comments echoed similar remarks by his Greek counterpart Dora Bakoyannis who said Ankara’s move “obviously serves PR needs,” according to Athens news agency.
Although some EU capitals reacted more positively to Ankara’s eleventh-hour initiative, its strong rejection by others means that discussions are likely to re-focus on the commission’s proposal to sanction Turkey for not fully implementing the so-called Ankara protocol, which prohibits blocking trade from EU member states.
The UK, Sweden and Spain lead the camp of member states which believe the commission-proposed sanctions too hard, while Cyprus, Greece and Austria want more chapters frozen while also pushing for a “review clause” - a new deadline on Turkey to meet the Ankara protocol.
A “review clause” was earlier this month proposed but later withdrawn by German chancellor Angela Merkel, with German media reporting over the weekend that the German ruling coalition is internally strongly divided over the Turkey talks.
German papers also see divisions within the European Commission, with trade commissioner Peter Mandelson in a Sunday interview with the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung strongly welcoming Ankara’s last-minute ports offer, while enlargement chief Olli Rehn stressed that the commission proposal to suspend eight chapters remains valid.
The Turkey issue is seen as so sensitive that many EU diplomats expect no agreement to be reached by ministers on Monday, which means the topic will dominate an EU leaders’ summit on Thursday and Friday.
Meanwhile, foreign ministers will also prepare their leaders’ conclusions on the EU’s general enlargement strategy - also encompassing the Western Balkans - with discussions set to focus on the capacity of the union to welcome new members.
Ministers’ talks on external relations will cover the Balkans, Afghanistan, the Middle East peace process, Iran, the control of arms exports and the EU’s arms embargo on China.
http://euobserver.com/9/23068/?rk=1
——
EU holds to tough line over Turkey talks
By Daniel Dombey in Brussels and Vincent Boland in Ankara 
Published: December 10 2006 19:01 | Last updated: December 10 2006 19:01
Turkeys efforts to negotiate its way out of a crisis with the European Union were rebuffed on Sunday when EU officials declared that actions, not words, were needed to keep Ankaras membership talks from being largely put on hold.
EU officials said Turkey needed to carry out an immediate, dramatic step, such as opening a port to Cypriot ships  and that even such a move might not be enough.
The burden of proof is on the Turkish side, said Olli Rehn, EU enlargement commissioner, ahead of a key meeting on Monday of EU foreign ministers that was likely to be dominated by the issue of Turkey.
If Turkey opens one major seaport as a goodwill gesture, it is a step towards full implementation [of its commitments], he said.
Although Cyprus is a member of the EU, it is not diplomatically recognised by Turkey and Ankara does not permit Cypriot ships and aircraft to use its ports and airports.
The blocs tough line could anger and disappoint the Turkish government, which has been criticised at home for a compromise initiative last week that envisaged opening a port as part of a package.
At the weekend, the office of President Ahmet Necdet Sezer said that, in an apparent breach of protocol on sensitive foreign policy issues, he had not been informed that the government was preparing to make the offer. The army has also complained.
European Commission officials had earlier sought to persuade Turkey not to come up with a last-minute initiative, out of fear that failure could intensify bad feeling on both sides.
To do something temporary and partial at this late stage is simply not enough, said a French official. He added that under proposals to be considered by foreign ministers on Monday, a decision to suspend part of the negotiations could be reversed at any stage. The proposal also avoids setting Turkey a new deadline to comply with the EUs demands.
But diplomats said the row within Turkey sparked by the offer would hinder any further progress domestically on the issue as the country heads into a general election next year.
The EU draft also contains trenchant criticism of Turkey, noting that further efforts are required to strengthen freedom of expression, freedom of religion, womens rights, minority rights, trade union rights and civilian control of the military.
Finland, the current presidency of the EU, is highly likely to ask foreign ministers to back the Commissions recommendation to freeze the membership process on eight out of 35 negotiating chapters and rule out closing negotiations on any individual topics.
This issue is still dividing the EU. The UK believes that six to eight countries back its call to soften the measures on Turkey. But Cyprus, Austria and Greece are still holding out for tougher steps.
The Commission recommendation is still the basis for the presidency proposal, said a Finnish official. We dont expect to change that before Mondays meeting.
EU officials say they do not know whether the foreign ministers will be able to resolve the dispute today or whether it will be referred to a summit later in the week.
Carol DEBY
10/12/2006
Il est évident que c’est cette branche européenne,
anglaise et puritaine au départ, qui se  décompose 
depuis la fin du XXème siècle..
La sécession d’avec le régime anglais, à la fin du XVIIIème siècle, n’était pas une révolution. L’ordre social n’était pas menacé.Avec une fortune  basée au départ sur l’esclavagisme, ces gens n’ont jamais cessé de jouer aux vertueux tartuffes, tout en pratiquant un culte de l’ego devenu monstrueux.
Le développement de la technique n’est pas un obstacle à une vie spirituelle, mais à deux conditions : d’abord il faut retrouver le sens de la solidarité avec l’ensemble de l’humanité; ensuite,il est essentiel d’anéantir le culte du Veau d’Or, qui se cache derrière les monothéismes qui dominent l’Ouest,et qui s’étend dangereusement vers l’Est.
Félicitations pour votre article, mais restez optimiste, Monsieur Grasset.
Lambrechts Francis
09/12/2006
... Wii : la dernière des consoles de jeux vidéo de Nintendo fait un tabac ... 600 000 en une semaine aux Etats-Unis, 400 000 en vingt-quatre heures au Japon… En France, 90 000 ont été prévendues. Quatre millions seraient mises sur le marché mondial d’ici à la fin de l’année ...
En clair : la Wii permet de jouer dans son salon au tennis, au golf, au bowling, à la boxe, à l’escrime… en mimant les gestes adéquats ...
Essayons de décrypter le sens caché de ce nouvel engouement. Avec la Wii, l’individu gagne en apparente liberté. De mouvement, s’entend ... Il se coupe du monde, du toucher et de la chaleur de ses congénères. Libéré des énervements frénétiques des pouces sur les traditionnelles manettes de jeu (joysticks), il est plus présent à soi. Ce faisant, il entre, physiquement si l’on peut dire, dans le virtuel. ( NB : merveilleux)
Ce n’est pas rien, cela, de rentrer dans le virtuel. A l’expérimentation, Nintendo s’est vu contraint de rajouter une dragonne au poignet de sa télécommande : car, tout absorbés par leur jeu, des joueurs finissaient par lancer par inadvertance leur Wii provoquant un soudain (et probablement désagréable) retour au réel. 
Fin de jouissance. Une quasi-débandade ludique. 
Ainsi le joueur de Wii faisant ses gammes au royaume du virtuel, peut manifestement être tout à ses sensations. Cela semble être une particularité de l’homme contemporain que d’être tout à ses sensations.
Comme le remarquaient Dany-Robert Dufour, philosophe, et Patrick Berthier, chercheur en sciences de l’éducation, dans la revue Le Débat en 2003, les lois du marché l’y poussent, qui écartent de son univers ce qui n’a pas valeur marchande : les liens, les attachements, les sentiments.
Dans un monde où le consommateur est roi, le marché agit en stimulateur permanent de sensations pour développer la consommation et parvenir à disposer “d’individus, définis par rien d’autre que des besoins de consommation toujours élargis”.
La sociologue Claudine Haroche s’interroge de même : “Sentir ne tendrait-il pas maintenant à se confondre avec la seule sensation ?” Car les sentiments n’ont plus la cote. Ils impliquent trop la durée. Alors nous zappons. Tout semble se jouer comme si les formes extrémistes de l’individualisme vers lesquelles paraît tendre la société mondialisée allaient de pair avec le déclin de nos capacités de sentir. Ce n’est pas seul avec sa Wii a priori qu’on fera des rencontres. Mais c’est avec elle qu’on aura des sensations. Et donc accès à l’excès, au trop, au trop-plein, à l’encore plus fort.
... “Pourquoi c’est bien la Wii ? Ben, papa, parce que c’est trop !” ( LE MONDE 09.12.06 La Wii fait sensation, par Jean-Michel Dumay http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-843768,0.html )
CMLFdA
08/12/2006
First Report - Defence Procurement 2006 
 (Source: House of Commons Defence Committee; issued Dec. 8, 2006)
 (Excerpt from body of report)
 
Procurement and MoD officials have made considerable efforts to ensure that the United States are fully aware of the information required by the UK on the Joint Strike Fighter to allow the aircraft to be operated independently. However, it is still uncertain whether the United States is prepared to provide the required information.  
 
If the UK does not obtain the assurances it needs from the United States, then it should not sign the Memorandum of Understanding covering production, sustainment and follow-on development. Such an impasse on a procurement programme of such strategic importance to the UK would be a serious blow to UK-US defence equipment co-operation, which has hitherto been of such positive benefit to both our nations.  
 
If the required assurances are not obtained by the end of the year, we recommend that the MoD switch the majority of its effort and funding on the programme into developing a fallback Plan B, so that an alternative aircraft is available in case the UK has to withdraw from the Joint Strike Fighter programme.  
 
We must not get into a situation where there are no aircraft to operate from the two new aircraft carriers when they enter service. (Paragraph 64)  
 
17. We are concerned to hear that possible changes to the early production of the Joint Strike Fighter aircraft programme could lead to an increase in the price for each aircraft. We look to the MoD to monitor this situation very closely and keep us informed of developments. (Paragraph 65). (ends)  
Hephais VULLEKIN
08/12/2006
La savez-vous?
L’officier de tir sur les sous-marins britanniques est un officier américain.
Ha,ha,ha,ha,ha !
De qui Tony se moque-t-il ?
De tout le monde, même de G.W. (c’est facile!)
Le cynisme politique n’a plus de limites!
PHR
08/12/2006
Que les vestales faussement effarouchées se préparent à crier dans les gazettes.
La réponse est : 1789. 1789 en tant qu’aboutissement de la volonté d’insoumission à Rome.
Errare humanum est. Et la suite.
CHIBOLET Léon
07/12/2006
Clivage
Ce que vous décrivez me convient. Dans la volonté de pousser plus loin les feux de la guerre contre l’Iran, on retrouve l’expression d’une puissance, celle des USA, conçue comme infinie, héritière du “dieu des juifs et des chrétiens” comme dirait Pascal (les hommes de la modernité participent à la puissance du Dieu créateur, et ce, par leurs machines, leurs Etats, dixit le jeune Hegel 1803, Iéna), puissance dont la métaphore “réalisée” est celle des bombes thermonucléaires.
On retrouve aussi le diagnostic de Nietzsche à propos du “nihilisme européen”, ce mélange de jouissance destructrice (Schadenfreude) et de crétinerie cosmique, avec cette touche incomparable anglo-saxonne et israélienne d’aller au devant des pires catastrophes, dans la certitude radicale de détenir toutes les vérités, celles de l’empire du bien.
Un dernier ingrédient vient épicer ce ragoût funeste, les illusions d’une conscience clivée. Cette psyché malade veut terroriser l’adversaire, l’anéantir dans les feux du Dieu monothéiste et par ailleurs elle se veut humaniste, cette belle âme. Elle parachute des OGM aux paysans afghans et pleurniche devant la dureté et l’incompréhension des « sous-hommes » comme dirait Georges Frèche.
Bref ! Je suis partant pour le pari pascalien, « Que Dieu existe ou n’existe pas, la seule probabilité de son existence suffit à me mettre à genou pour le prier, au cas où il existerait ». Pascal a raison : le grand Dieu sabaoth existe à l’évidence et nous allons voir sûrement le feu du ciel tomber sur les « minables ». Nous avons de beaux jours devant nous.
Léon Chibolet, le 7.12.06
swisswatch
07/12/2006
Effectivement, tout a commencé quand les américains ont envahi l’Iraq! Lapalissade! :-)
Pour moi, c’est le sac de Bagdad, de ses universités et de son musée, qui a révélé ce que deviendrait l’Iraq de l’aprés-invasion. Un “peuple” pille, vole, saccage “son” passé historique, les créations de “sa” culture, les instruments de “son” avenir, et l’occupant, puissance “civilisée” laisse faire. 
Peut-on parler d’un “peuple”, d’une “nation”? Dans le cadre de toutes les guerres que l’Europe a connu, je n’ai pas connaissance d’un évènement similaire. Même sous la révolution française, Versailles n’a pas été pillé. Les biens appartenant au roi ayant été vendus au profit de la République. Une nation ne se pille pas elle même. Un pays crée artificiellement, si. 
Le sac de Bagdad a exposé l’état réel de l’Iraq: Des communautés n’ayant rien en commun, réunies dans un état factice.
La politique de l’occupant consistant a protéger le ministère du pétrole et dévoilant son impréparation totale devant les autres pillages indiquait clairement pour sa part la voie que suivraient les Etat-Unis.
Dès-lors, le tableau était brossé: Des factions indigènes poursuivant chacunes des buts antagonistes et un occupant en visant d’autres.
CMLFdA
07/12/2006
Defence Committee to Inquire Into the White Paper on the Future of the UKs Nuclear Deterrent 
 
(Source: House of Commons Defence Committee; issued Dec. 6, 2006)
  
  
The Defence Committee welcomes the publication of the Governments White Paper on the future of the UKs nuclear deterrent. And it looks forward to a robust and thorough Parliamentary and public debate over the coming months.  
 
With the intention of informing that debate, the Defence Committee has today launched its third-stage inquiry into the future of the UKs strategic nuclear deterrent, focusing specifically on the Governments White Paper.  
 
This inquiry will consider the arguments put forward by the Government for the retention and renewal of the UKs current Trident system and will analyse the White Papers assessment of the role of nuclear deterrence in the 21st Century. It will also examine the Governments analysis of deterrent options, solutions and costs and will consider the respective merits of land-based, air-based, ship-based and submarine based options. And it will consider the international treaty implications of the Governments decision to retain and renew the deterrent and the possible impact of the decision on the UKs non-proliferation efforts.  
 
The Committee intends to publish its conclusions before the House of Commons debates the future of the nuclear deterrent in March.  
 
The Committee would welcome written evidence on these matters. This should be sent to the Clerk of the Defence Committee by Thursday 18 January 2007.  
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