Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Rumsfeld memo: Iraq tactics not working

Article lié :

AI

  03/12/2006

“In my view it is time for a major adjustment,” Rumsfeld wrote in a Nov. 6 memo to the White House. “Clearly, what U.S. forces are currently doing in Iraq is not working well enough or fast enough.”

Pas Assez ou pas Assez vite….

http://news.yahoo.com/s/ap/20061203/ap_on_go_ca_st_pe/us_iraq

La "Grande guerre"

Article lié : La Grande Guerre avant la parenthèse monstrueuse

PHR

  03/12/2006

Intéressant. Ce qui fut en jeu à Verdun ce fut le combat de l’esprit et de la chair. L’esprit contre la chair. Non pas dans une façon puritaine protestante façon “USA”, mais chrétienne, c’est à savoir : la victoire de la vie sur les forces de mort. Il valait de mourir pour cela. Nos ancêtres l’on fait. Fort bien (avec l’aide des USA…).

Malheureusement, nous, Français, n’avons pas fait notre mea culpa : qui a innoculé le virus du “nationalisme” en Europe ? Et quand ? Je vous le demande. Tant que cette question ne sera pas tranchée, nous nous donnerons le beau rôle en jouant les “French doctors”, mais cela ne vaut rien. Mieux vaut prévenir que guérir. Peut-être que le moment est venu d’affronter cette question là.

Quand la presse MSM compte sur tony pour sauver 50.000 Emplois

Article lié :

Jean

  02/12/2006

Le Daily Mail aujourd’hui:

“50,000 British jobs at risk if vital defence deal is lost “

Et en appel a son hero le brave Tony pour sauver ce qui peut l’etre du contrat yamamah….

C’est ici:

http://www.dailymail.co.uk/pages/text/article.html?in_article_id=418481&in_page_id=1770&in_main_section=News&in_sub_section=&in_chn_id=1469

débat lexical

Article lié :

Robert

  02/12/2006

Bonjour,

À propos de votre choix du mot “virtualisme” : je suis un peu perplexe. Ce mot vient, autant que je sache, du monde des informaticiens - en tout cas dans son acception actuelle à la mode - et a ensuite été récupéré par la culture plus populaire de l’Internet : les gens parlent à tort et à travers de “virtuel” - apparemment ça plaît, ça phantasme autour ...
Cependant, le travers psychologique que vous décrivez par ce mot, a été décrit depuis longtemps, simplement en parlant d’“illusion”, d’“enfermement dans l’illusion” - on peut présenter une nuance un peu différente en parlant de “fuite dans l’imaginaire”.
J’ai un peu de mal à saisir l’intérêt d’ajouter une couche linguistique supplémentaire pour désigner un trait de psychologie, alors que le langage pour le qualifier existait déjà ?

Cordialement

Robert

forum

Article lié :

HENRY

  02/12/2006

Pour COLINAS.
Quand le texte apparaît de manière incomplète à l’écran, il suffit de cliquer sur la commande “actualiser” pour voir apparaître la suite.
Bonne lecture.

La Finlande doit revoir sa collaboration avec l'OTAN

Article lié :

Lambrechts Francis

  02/12/2006

Bien qu’elle ne soit pas membre de l’OTAN, la Finlande participe aux troupes d’intervention rapide en Afghanistan aux côtés des Allemands et des Néerlandais.

Björn Mansson voit cela d’un oeil critique. “Il faut savoir poser des limites. N’étant pas membre de l’OTAN, la Finlande ne devrait pas être autorisée à prendre part à de telles opérations. Celles-ci ne visent en effet pas seulement à fournir des aides humanitaires, elles ont également pour objectif de contraindre les parties en conflit à un accord de paix par des moyens militaires.

Ce que nous pouvons faire sous le drapeau de l’UE, mais pas sous celui de l’OTAN.”

Courrier International 01/12/2006, point de vue, Hufvudstadsbladet (Finlande)

intéressant aussi sous l'angle économique et social :

Article lié : Un Américain sur 32 est en prison ou en liberté conditionnelle

bituur esztreym

  01/12/2006

à mettre en rapport avec une étude de deux chercheurs universitaires anglais, dont l’un fut notamment directeur de l’Institut de criminologie de Mannheim :

Welfare and punishment - The relationship between welfare spending and imprisonment by Professor David Downes and Dr Kirstine Hansen http://www.crimeandsociety.org.uk/opus208/WelfareandPunishmentembargo.pdf

le billet d’Alexandre Delaigue : Protection sociale et prison sont-elles substituables?
sur http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2006/11/23/674
le dit remarquablement :

en voici le début :

On attribue à l’économiste Robert Solow l’aphorisme suivant : “la prison, c’est l’allocation chômage américaine”. Cette phrase trouve un fondement empirique avec une récente étude, citée par Mark Thoma à partir d’un article du Guardian, qui montre qu’il existe une corrélation inverse, significative, et sur une période longue, entre taux d’emprisonnement et niveau de protection sociale. En clair : plus le taux d’emprisonnement est fort, plus le niveau de protection sociale est faible, et inversement.

Les auteurs appuient leur démonstration sur deux analyses : premièrement, sur le territoire des Etats-Unis, les taux d’incarcération et les niveaux de protection sociale sont variables; entre Etats américains, la relation inverse entre taux d’incarcération et niveau de protection sociale est robuste. Elle est valide entre les Etats américains, et aussi au cours du temps (lorsque le taux d’incarcération change, le niveau de protection sociale change inversement).

Le résultat est également validé pour des comparaisons internationales : les pays à forte protection sociale sont aussi des pays à faible taux d’incarcération, et inversement, une faible protection sociale s’accompagne d’un grand nombre de personnes derrière les barreaux.
________________________________

à croiser avec ceci adjoint en commentaire chez petaramesh par Fred, de L. :

http://www.ptb.be/international/article.phtml?section=A1AAABBP&object_id=3199

Le secteur des prisons est le second employeur des US. Presque 2 millions de prisonniers, plus de 500000 employés. Seul Général Motors fait mieux, comme le dit l’article, qui date de 2000. Oui, les prisons, c’est un métier d’avenir. D’ailleurs, l’Etat Français y investit pas mal.

Rafale attends Tiger Meet

Article lié :

CMLFdA

  01/12/2006

The “Rafale Air” Takes to the International Stage
 
(Source: Safran Group; issued Nov. 28, 2006)
 
 
French Air Force Rafale F2 fighters sporting appropriate markings participated in this year’s Tiger Meet. (Safran Group photo)The NATO Tiger Meet is a NATO exercise that every year brings together squadrons that all have a tiger as an emblem. The 2006 event, which ran from September 25 - 30 on the Spanish base of Albacete, showcased some fifty combat aircraft from eleven nations. Among these were a dozen or so French combat aircraft, including two F2-standard Rafale two-seaters from the 05/330 “Côte d’argent” squadron.  
 
“Our presence satisfied a twin objective,” explains lieutenant-colonel Norbert Pages, commander of the 05/330. “This involved checking the operational added-value offered by the aircraft in an inter-ally context while validating the transfer of the maintenance files via a Syracuse satellite link.”  
 
This second part of the mission was a perfect success, with the results obtained by the self-testing of the aircraft being sent every day to the Rafale maintenance IT server in Saint Dizier (the Amasis IT system). The aircraft were 100% available throughout the week of exercises, and the M88-2 engines from Snecma (Safran Group) came through with flying colors across a wide range of missions: from supersonic interception at high altitude to low-altitude raids.  
 
The Rafales were engaged daily in two missions: aerial defense in the morning and offensive raids in the afternoon. An indisputable sign of their versatility was the fact that the two aircraft and their crews were able to switch seamlessly from one mission to the next.  
 
Total consistency  
 
“The first lesson to be learnt from these flights comes from the remarkable quality of the weapons system,” underlines lieutenant-colonel Pages. “We were able to verify that the sophisticated sensor fusion and the use of the L16 data link enabling the exchange of digital data without the use of the radio offered us significant superiority for understanding tactical situations.” The Frontal Sector Optronics (FSO), for which the infrared channel is supplied by Sagem Défense Sécurité (a branch of the Safran Group), is particularly appreciated by the crews, since it allows them to obtain positive identification of their targets from a far greater distance than with other aircraft and, in this business, distance is synonymous with safety.  
 
“The NATO Tiger Meet provided confirmation that the scope of the Rafale’s means of identification is totally consistent with the scope of its weaponry, particularly as far as the AASM guided missile on air-to-ground missions is concerned.” explain the pilots.  
 
The AASM Modular Air-Ground Missile, fitted with a hybrid GPS/inertia guidance kit from Sagem Défense Sécurité and a solid-propellant range enhancement kit, will enter into service with the French Air Force at the start of next year. However, the Rafale F2 fire controls already make it possible to simulate their use in complex air-to-ground scenarios.  
 
The operational flexibility and far superior range of the AASM compared to the JDAM (a GPS-guided bomb) and to laser-guided weapons surprised, if not to say disconcerted, more than one observer at Albacete. “With its modular weaponry, along with the possibilities offered by the sensor fusion and the data link, there is not much that we cannot do with this aircraft,” is the conclusion of the French crews.  

Le néo-Kriegsspiel ou la disparition de l\'ennemi

Article lié : Le F-22 “Raptor” est-il un fer à repasser abracadabrantesque ?

CHIBOLET Léon

  01/12/2006

Vous terminez votre article sur le nouvel intercepteur US F-22 Raptor par une remarque à propos de laquelle je voudrais revenir. Vous dites en effet à propos des développements hypersophistiqués et très lourds de l\‘appareil \“Dans tous les cas, il s?agit d?une hypothèse intéressante, qui soulève une fois de plus le problème radical de l?avancement technologique. Celui-ci conduit de plus en plus les systèmes dans un monde automatisé complètement virtualiste. La perte de contact du réel peut devenir radicale.\”
Il me semble que la question centrale de cet article est précisément celle-là: qu\‘en est-il de l\’évolution des objets techniques? Pourquoi y aurait-il forcément un progrès dans ces évolutions? Et vers quel horizon?

Cette question est au c?ur de mes séminaires sur les techniques contemporaines et je la présente à partir de ce constat : jamais un empire, celui des USA, aspirant à une vocation \“universelle\”, n\‘a subi une défaite multiforme aussi rapide. En trois ans, les USA se sont
1. militairement « plantés » en Irak,

2. ils sont bloqués dans un piège multimachoire qui ne leur permet pas de quitter le terrain, même en \“cut and run\”, c.à.d. en déroute.

3. les USA ne peuvent utiliser leurs armes de destructions massives (ATM): le champ de bataille est trop près de leurs alliés (Damas-Jérusalem, 2 heures de route, Amman est à côté). Si d?aventure, des retombées d\‘uranium appauvri (ou enrichi) aterrissaient à Tel-Aviv, quelle panique. Ayant commencé la guerre irakienne par des mensonges concernant d\‘hypothétiques ATM, voilà que les USA rêvant d\‘utiliser leurs ATM bien réels, ne le peuvent pas facilement. Comme disait Charles de Gaulle \“Quels cons!\”

Avoir réussi aussi magistralement à se mettre dans ce piège incroyable me semble directement lié à des approches stratégiques de type \“onaniste\”, c\‘est à dire, fondées sur des simulations par ordinateurs. On voit bien des salles entières du Pentagone peuplés de crétins devant leurs ordinateurs puissants,participant tous au néo-Kriegsspiel. On voit bien le type de réductionnisme à l\‘oeuvre grâce au nouveau type de virtualisme informatisé, virtualisme au sein duquel l?ensemble des réactions de l\‘adversaire peuvent être intégré en tant que paramètres, peuvent être aussi prévus ainsi que les ripostes les mieux adaptées. Voyez, Messieurs le scénario 1, ou scénario 2, ou le 3,ou le 4
mais non, le 256ème est encore meilleur.

Tout cela, bien concocté, présenté avec de bons \“powerpoints\” (la présentation pour débile faite par des débiles) aux responsables généraux puis sans doute à G.W.Bush, ne pouvait qu\‘entraîner l\‘adhésion enthousiaste. L\‘ennemi est déjà \“anéanti\”. Mais voilà; il suffit de lire \“l\‘art de la guerre\” de Sun Tzu (environ 500 ans avant notre ère) pour apprendre que l\‘adversaire est d\‘abord opaque, que l\‘on ne peut en aucune manière se mettre à sa place par imagination. Ce qui est vraiment autre ne saurait être réduit par des représentations, des fictions. Dans le chapitre 4 ,\“Disposition\”, Sun Tzu dit:
\“Il s\‘ensuit que les hommes versés dans l\‘art de la guerre peuvent se rendre invincible eux-même, mais ne sauraient provoquer la vulnérabilité de l\‘adversaire\”.
\”(commentaire de Mei Yao Ch\‘en)\”: je peux faire ce qui dépend de moi, mais ce qui dépend de l\‘ennemi n\‘est jamais assuré\”.

Par ailleurs, l\‘un des thèmes récurrents de l?art de la guerre de Sun Tzu concerne l\‘arrogance: il entraîne toujours des catastrophe militaire. C\‘est cette arrogance que l\‘on retrouve si profondément ancré dans tous les secteurs des élites américaines au pouvoir, démocrates et républicains, main dans la main.

En un mot,il me paraît évident, qu\‘il faut aussi lire dans les défaites actuelles des USA la conséquence de ce narcissisme du \“Wargame informatisé\” selon lequel l?adversaire est réduit à des paramètres sans que jamais ne soit conçu la pointe essentielle de la stratégie, l?imprévu, l?improbable. C\‘est précisément cela qui fait retour.

Léon Chibolet, le 30/11/2006

Le néo-Kriegsspiel ou la disparition de l'ennemi

Article lié :

CHIBOLET Léon

  01/12/2006

Le néo-Kriegsspiel ou la disparition de l’ennemi

Vous terminez votre article sur le nouvel intercepteur US F-22 Raptor par une remarque à propos de laquelle je voudrais revenir. Vous dites en effet à propos des développements hypersophistiqués et très lourds de l’appareil “Dans tous les cas, il s’agit d’une hypothèse intéressante, qui soulève une fois de plus le problème radical de l’avancement technologique. Celui-ci conduit de plus en plus les systèmes dans un monde automatisé complètement virtualiste. La perte de contact du réel peut devenir radicale.”
Il me semble que la question centrale de cet article est précisément celle-là: qu’en est-il de l’évolution des objets techniques? Pourquoi y aurait-il forcément un progrès dans ces évolutions? Et vers quel horizon?

Cette question est au cœur de mes séminaires sur les techniques contemporaines et je la présente à partir de ce constat : jamais un empire, celui des USA, aspirant à une vocation “universelle”, n’a subi une défaite multiforme aussi rapide. En trois ans, les USA se sont
1. militairement « plantés » en Irak,
2. ils sont bloqués dans un piège multimachoire qui ne leur permet pas de quitter le terrain, même en “cut and run”, c.à.d. en déroute.
3. les USA ne peuvent utiliser leurs armes de destructions massives (ATM): le champ de bataille est trop près de leurs alliés (Damas-Jérusalem, 2 heures de route, Amman est à côté). Si d’aventure, des retombées d’uranium appauvri (ou enrichi) aterrissaient à Tel-Aviv, quelle panique. Ayant commencé la guerre irakienne par des mensonges concernant d’hypothétiques ATM, voilà que les USA rêvant d’utiliser leurs ATM bien réels, ne le peuvent pas facilement. Comme disait Charles de Gaulle “Quels cons!”

Avoir réussi aussi magistralement à se mettre dans ce piège incroyable me semble directement lié à des approches stratégiques de type “onaniste”, c’est à dire, fondées sur des simulations par ordinateurs. On voit bien des salles entières du Pentagone peuplés de crétins devant leurs ordinateurs puissants,participant tous au néo-Kriegsspiel. On voit bien le type de réductionnisme à l’oeuvre grâce au nouveau type de virtualisme informatisé, virtualisme au sein duquel l’ensemble des réactions de l’adversaire peuvent être intégré en tant que paramètres, peuvent être aussi prévus ainsi que les ripostes les mieux adaptées. Voyez, Messieurs le scénario 1, ou scénario 2, ou le 3,ou le 4…mais non, le 256ème est encore meilleur.

Tout cela, bien concocté, présenté avec de bons “powerpoints” (la présentation pour débile faite par des débiles) aux responsables généraux puis sans doute à G.W.Bush, ne pouvait qu’entraîner l’adhésion enthousiaste. L’ennemi est déjà “anéanti”. Mais voilà; il suffit de lire “l’art de la guerre” de Sun Tzu (environ 500 ans avant notre ère) pour apprendre que l’adversaire est d’abord opaque, que l’on ne peut en aucune manière se mettre à sa place par imagination. Ce qui est vraiment autre ne saurait être réduit par des représentations, des fictions. Dans le chapitre 4 ,“Disposition”, Sun Tzu dit:
“Il s’ensuit que les hommes versés dans l’art de la guerre peuvent se rendre invincible eux-même, mais ne sauraient provoquer la vulnérabilité de l’adversaire”.
“(commentaire de Mei Yao Ch’en)”: je peux faire ce qui dépend de moi, mais ce qui dépend de l’ennemi n’est jamais assuré”.

Par ailleurs, l’un des thèmes récurrents de l’art de la guerre de Sun Tzu concerne l’arrogance: il entraîne toujours des catastrophe militaire. C’est cette arrogance que l’on retrouve si profondément ancré dans tous les secteurs des élites américaines au pouvoir, démocrates et républicains, main dans la main.

En un mot,il me paraît évident, qu’il faut aussi lire dans les défaites actuelles des USA la conséquence de ce narcissisme du “Wargame informatisé” selon lequel l’adversaire est réduit à des paramètres sans que jamais ne soit conçu la pointe essentielle de la stratégie, l’imprévu, l’improbable. C’est précisément cela qui fait retour.

Léon Chibolet, le 30/11/2006

La Lune a échappé à un bombardement nucléaire !

Article lié :

Lambrechts Francis

  30/11/2006

Le Dr Leonard Reifel exerçait comme physicien pour le compte de l’Armour Research Foundation de Chicago, laquelle fait aujourd’hui partie de l’Illinois Institute of Technology, au service notamment de l’armée de l’air américaine à l’époque de la guerre froide. Agé de 78 ans, il confirme certains faits jusqu’ici considérés comme des rumeurs.

... Le chercheur et son équipe se sont alors vu confier la mission de réaliser une charge nucléaire suffisamment compacte pour être lancée vers la Lune et y exploser, mais dont la puissance aurait rendu l’explosion aisément visible à l’œil nu depuis la Terre. Elle devait produire un cratère lunaire ainsi qu’un nuage de poussière qui, suite à l’absence d’atmosphère, se serait répandu très rapidement dans toutes les directions au lieu de former l’habituel nuage en forme de champignon.

... Finalement, les fonctionnaires de l’armée de l’air ont réalisé que les risques de l’opération l’emportaient sur les avantages, notamment en cas d’échec au lancement ou de retombée du missile sur une zone habitée, et ont abandonné l’idée. Mais l’argument décisif fut qu’il n’était absolument pas souhaitable, d’un point de vue scientifique, de ruiner l’environnement naturel primitif de la Lune.

par Jean Etienne, http://www.futura-sciences.com/news-lune-echappe-bombardement-nucleaire_10037.php

Relation Blair - Bush

Article lié :

Greney Eric

  30/11/2006

Bush: Blair…qui?...quoi?

‘London’s bridge is falling down’

Tom Baldwin in Washington and Philip Webster, Political Editor

In a devastating verdict on Tony Blair’s decision to back war in Iraq and his “totally one-sided” relationship with President Bush, a US State Department official has said that Britain’s role as a bridge between America and Europe is now “disappearing before our eyes”.

Kendall Myers, a senior State Department analyst, disclosed that for all Britain’s attempts to influence US policy in recent years, “we typically ignore them and take no notice — it’s a sad business”.

He added that he felt “a little ashamed” at Mr Bush’s treatment of the Prime Minister, who had invested so much of his political capital in standing shoulder to shoulder with America after 9/11.

Speaking at an academic forum in Washington on Tuesday night, he answered a question from The Times, saying: “It was a done deal from the beginning, it was a onesided relationship that was entered into with open eyes . . . there was nothing. There was no payback, no sense of reciprocity.”

His remarks brought calls from British politicians last night for the special relationship to be rethought, but also attracted scathing criticism from one close supporter of the Prime Minister.

Dr Myers had hard words for his own Administration’s record in the Iraq war: “It’s a bad time, let’s face it. We have not only failed to do what we wanted to do in Iraq but we have greatly strained our relationship with [Britain].”

Dr Myers, a specialist in British politics, predicted that the tight bond between Mr Bush and Mr Blair would not be replicated in the future. “What I think and fear is that Britain will draw back from the US without moving closer to Europe. In that sense London’s bridge is falling down.”

The extraordinarily frank remarks will be seen as further evidence of the long-standing unease felt within some parts of the State Department over the direction of White House policy. They may also be an indication of the weakness of President Bush as he struggles to stop Iraq sliding into civil war and faces a Democrat-dominated Congress elected this month.

Sir Menzies Campbell, the Liberal Democrat leader, said: “These remarks reflect a real sense of distaste among thinking Americans for Mr Blair’s apparent slavish support for President Bush . . . The special relationship needs to be rebalanced, rethought and renewed.”

But Denis MacShane, Labour MP for Rotherham and a former Foreign Office minister, who supported the Iraq war, said: “After the Republican defeat in the midterm election, every little rat who feasted during the Bush years is now leaving the ship. I would respect this gentleman, who I have never heard of, if he had had the guts to make any of these points two or five years ago.”

Last night Dr Myers, who is thought to have attended the discussions over the infamous Downing Street memo in 2002 before the Iraq war, was disowned by the State Department. Terry Davidson, a spokesman, said: “The US-UK relationship is indeed a special one. The US and the UK work together, along with our allies in Europe and across the world, on every issue imaginable. The views expressed by Mr Myers do not represent the views of the US Government. He was speaking as an academic, not as a representative of the State Department.”

Privately, US officials are furious about the comments made by a man not even involved in the policymaking process, which can only rock relations at a time of high-wire tension in international diplomacy. Dr Myers himself was said to be considering early retirement.

He said on Tuesday that Mr Blair had been left “ruined for all time” by the Iraq war and that if he had “only read a book” on the last British invasion of Iraq in the 1920s, “he might have hesitated”.

http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2-2478925,00.html

Article lié :

colinas

  29/11/2006

Bonjour,
J’apprécie énormément votre site qui m’apprend beaucoup. Deux reproches : a) : souvent l’article s’il est long, cesse de défiler sur mon écran et je ne peux lire la suite te j ereste sur ma faim. Pourquoi?
b) : Trop souvent vos citations, en anglais, sont, pour moi, illisibles vu mon niveau déplorable en anglais. Suis-je le seul dans ce cas? Ne peut-on pas résumer en français au moins l’essentiel de la citation en anglais?

Retour aux sources de l'OTAN

Article lié : Puisque l’OTAN ne sert plus à rien, pourquoi ne servirait-elle pas à l’essentiel ressuscité ?

Thierry DELFORGE

  29/11/2006

En Europe, l’OTAN est un instrument de guerre civile. Une bonne part de ses activités contre-révolutionnaires, anti-subversives et anti-sociales s’est renforcée, qu’il s’agisse de réseaux de type “stay-behind”, de lobbying, de relations publiques, de renseignement ou du contrôle de toutes les activités civiles, de recherche et de contrôle de l’activité économique.
Les nouveaux axes de communication et de transport de l’énergie sont à finalité militaire.
La coopération policière avec la Turquie, un pilier de l’alliance, connait un bond qualitatif et quantitatif.
Sous l’égide de l’OTAN, l’industrie d’armement européen connaît défaites sur défaites.
La tentative de coloniser l’“Est”, sous couvert de réformes libérales, après quelques succès, devient désormais une classique lutte pourles zones d’influence, sous tous ses aspects. Cet échec partiel, en Ukraine, en Biélorussie, en Asie centrale, devient une classique confrontation militaire.

Article lié : Flahaut avant Riga : les pieds dans le plat

Thierry DELFORGE

  29/11/2006

L’idée d’une résistance aux injonctions étatsuniennede la part de Flahaut surprend. Le ministre de la Défense soigne ses relations publiques et l’image d’une ABL “humanitaire”. Il faut craindre qu’à Riga, Flahaut n’ait pas exactement tenu la même position que dans le “Vif-l’Ewpress”. En promettant des drones pour l’Afghanistan et les servants qui vont avec, par exemple. Ce qui pourrait aussi constituer un élément du Plan Marshmal wallon.
D’autre part, on est surpris du désintérêt des deux chambres pour les questions de “défense”.
Un courrier du CRISP avait confirmé ce fait, établissant que la grande majorité des interventions en commissions de la Défense étaient le fait du VB, qui se pose en défenseur syndicaliste des militaires. Effet pervers du “cordon ombilical” que le fait de l’absence de débat en séances plénières ?
On a, en tout cas, un parlement croupion pour tout ce qui concerne nos “obligations” vis-à-vis de l’OTAN. L’adhésion de principe à l’OTAN est une caractéristique de tous les partis dits “démocratiques. En témoigne aussi le pieux silence, lors des débats “citoyens sur le projet de TCE, sur le chapitre de la “défense européenne”. Lequel chapitre fait de cette défense un appendice de l’OTAN (cfr. le dernier article de ce chapitre).