Carol DEBY
10/12/2006
Il est évident que c’est cette branche européenne,
anglaise et puritaine au départ, qui se décompose
depuis la fin du XXème siècle..
La sécession d’avec le régime anglais, à la fin du XVIIIème siècle, n’était pas une révolution. L’ordre social n’était pas menacé.Avec une fortune basée au départ sur l’esclavagisme, ces gens n’ont jamais cessé de jouer aux vertueux tartuffes, tout en pratiquant un culte de l’ego devenu monstrueux.
Le développement de la technique n’est pas un obstacle à une vie spirituelle, mais à deux conditions : d’abord il faut retrouver le sens de la solidarité avec l’ensemble de l’humanité; ensuite,il est essentiel d’anéantir le culte du Veau d’Or, qui se cache derrière les monothéismes qui dominent l’Ouest,et qui s’étend dangereusement vers l’Est.
Félicitations pour votre article, mais restez optimiste, Monsieur Grasset.
Lambrechts Francis
09/12/2006
... Wii : la dernière des consoles de jeux vidéo de Nintendo fait un tabac ... 600 000 en une semaine aux Etats-Unis, 400 000 en vingt-quatre heures au Japon… En France, 90 000 ont été prévendues. Quatre millions seraient mises sur le marché mondial d’ici à la fin de l’année ...
En clair : la Wii permet de jouer dans son salon au tennis, au golf, au bowling, à la boxe, à l’escrime… en mimant les gestes adéquats ...
Essayons de décrypter le sens caché de ce nouvel engouement. Avec la Wii, l’individu gagne en apparente liberté. De mouvement, s’entend ... Il se coupe du monde, du toucher et de la chaleur de ses congénères. Libéré des énervements frénétiques des pouces sur les traditionnelles manettes de jeu (joysticks), il est plus présent à soi. Ce faisant, il entre, physiquement si l’on peut dire, dans le virtuel. ( NB : merveilleux)
Ce n’est pas rien, cela, de rentrer dans le virtuel. A l’expérimentation, Nintendo s’est vu contraint de rajouter une dragonne au poignet de sa télécommande : car, tout absorbés par leur jeu, des joueurs finissaient par lancer par inadvertance leur Wii provoquant un soudain (et probablement désagréable) retour au réel.
Fin de jouissance. Une quasi-débandade ludique.
Ainsi le joueur de Wii faisant ses gammes au royaume du virtuel, peut manifestement être tout à ses sensations. Cela semble être une particularité de l’homme contemporain que d’être tout à ses sensations.
Comme le remarquaient Dany-Robert Dufour, philosophe, et Patrick Berthier, chercheur en sciences de l’éducation, dans la revue Le Débat en 2003, les lois du marché l’y poussent, qui écartent de son univers ce qui n’a pas valeur marchande : les liens, les attachements, les sentiments.
Dans un monde où le consommateur est roi, le marché agit en stimulateur permanent de sensations pour développer la consommation et parvenir à disposer “d’individus, définis par rien d’autre que des besoins de consommation toujours élargis”.
La sociologue Claudine Haroche s’interroge de même : “Sentir ne tendrait-il pas maintenant à se confondre avec la seule sensation ?” Car les sentiments n’ont plus la cote. Ils impliquent trop la durée. Alors nous zappons. Tout semble se jouer comme si les formes extrémistes de l’individualisme vers lesquelles paraît tendre la société mondialisée allaient de pair avec le déclin de nos capacités de sentir. Ce n’est pas seul avec sa Wii a priori qu’on fera des rencontres. Mais c’est avec elle qu’on aura des sensations. Et donc accès à l’excès, au trop, au trop-plein, à l’encore plus fort.
... “Pourquoi c’est bien la Wii ? Ben, papa, parce que c’est trop !” ( LE MONDE 09.12.06 La Wii fait sensation, par Jean-Michel Dumay http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-843768,0.html )
CMLFdA
08/12/2006
First Report - Defence Procurement 2006
(Source: House of Commons Defence Committee; issued Dec. 8, 2006)
(Excerpt from body of report)
Procurement and MoD officials have made considerable efforts to ensure that the United States are fully aware of the information required by the UK on the Joint Strike Fighter to allow the aircraft to be operated independently. However, it is still uncertain whether the United States is prepared to provide the required information.
If the UK does not obtain the assurances it needs from the United States, then it should not sign the Memorandum of Understanding covering production, sustainment and follow-on development. Such an impasse on a procurement programme of such strategic importance to the UK would be a serious blow to UK-US defence equipment co-operation, which has hitherto been of such positive benefit to both our nations.
If the required assurances are not obtained by the end of the year, we recommend that the MoD switch the majority of its effort and funding on the programme into developing a fallback Plan B, so that an alternative aircraft is available in case the UK has to withdraw from the Joint Strike Fighter programme.
We must not get into a situation where there are no aircraft to operate from the two new aircraft carriers when they enter service. (Paragraph 64)
17. We are concerned to hear that possible changes to the early production of the Joint Strike Fighter aircraft programme could lead to an increase in the price for each aircraft. We look to the MoD to monitor this situation very closely and keep us informed of developments. (Paragraph 65). (ends)
Hephais VULLEKIN
08/12/2006
La savez-vous?
L’officier de tir sur les sous-marins britanniques est un officier américain.
Ha,ha,ha,ha,ha !
De qui Tony se moque-t-il ?
De tout le monde, même de G.W. (c’est facile!)
Le cynisme politique n’a plus de limites!
PHR
08/12/2006
Que les vestales faussement effarouchées se préparent à crier dans les gazettes.
La réponse est : 1789. 1789 en tant qu’aboutissement de la volonté d’insoumission à Rome.
Errare humanum est. Et la suite.
CHIBOLET Léon
07/12/2006
Clivage
Ce que vous décrivez me convient. Dans la volonté de pousser plus loin les feux de la guerre contre l’Iran, on retrouve l’expression d’une puissance, celle des USA, conçue comme infinie, héritière du “dieu des juifs et des chrétiens” comme dirait Pascal (les hommes de la modernité participent à la puissance du Dieu créateur, et ce, par leurs machines, leurs Etats, dixit le jeune Hegel 1803, Iéna), puissance dont la métaphore “réalisée” est celle des bombes thermonucléaires.
On retrouve aussi le diagnostic de Nietzsche à propos du “nihilisme européen”, ce mélange de jouissance destructrice (Schadenfreude) et de crétinerie cosmique, avec cette touche incomparable anglo-saxonne et israélienne d’aller au devant des pires catastrophes, dans la certitude radicale de détenir toutes les vérités, celles de l’empire du bien.
Un dernier ingrédient vient épicer ce ragoût funeste, les illusions d’une conscience clivée. Cette psyché malade veut terroriser l’adversaire, l’anéantir dans les feux du Dieu monothéiste et par ailleurs elle se veut humaniste, cette belle âme. Elle parachute des OGM aux paysans afghans et pleurniche devant la dureté et l’incompréhension des « sous-hommes » comme dirait Georges Frèche.
Bref ! Je suis partant pour le pari pascalien, « Que Dieu existe ou n’existe pas, la seule probabilité de son existence suffit à me mettre à genou pour le prier, au cas où il existerait ». Pascal a raison : le grand Dieu sabaoth existe à l’évidence et nous allons voir sûrement le feu du ciel tomber sur les « minables ». Nous avons de beaux jours devant nous.
Léon Chibolet, le 7.12.06
swisswatch
07/12/2006
Effectivement, tout a commencé quand les américains ont envahi l’Iraq! Lapalissade! :-)
Pour moi, c’est le sac de Bagdad, de ses universités et de son musée, qui a révélé ce que deviendrait l’Iraq de l’aprés-invasion. Un “peuple” pille, vole, saccage “son” passé historique, les créations de “sa” culture, les instruments de “son” avenir, et l’occupant, puissance “civilisée” laisse faire.
Peut-on parler d’un “peuple”, d’une “nation”? Dans le cadre de toutes les guerres que l’Europe a connu, je n’ai pas connaissance d’un évènement similaire. Même sous la révolution française, Versailles n’a pas été pillé. Les biens appartenant au roi ayant été vendus au profit de la République. Une nation ne se pille pas elle même. Un pays crée artificiellement, si.
Le sac de Bagdad a exposé l’état réel de l’Iraq: Des communautés n’ayant rien en commun, réunies dans un état factice.
La politique de l’occupant consistant a protéger le ministère du pétrole et dévoilant son impréparation totale devant les autres pillages indiquait clairement pour sa part la voie que suivraient les Etat-Unis.
Dès-lors, le tableau était brossé: Des factions indigènes poursuivant chacunes des buts antagonistes et un occupant en visant d’autres.
CMLFdA
07/12/2006
Defence Committee to Inquire Into the White Paper on the Future of the UKs Nuclear Deterrent
(Source: House of Commons Defence Committee; issued Dec. 6, 2006)
The Defence Committee welcomes the publication of the Governments White Paper on the future of the UKs nuclear deterrent. And it looks forward to a robust and thorough Parliamentary and public debate over the coming months.
With the intention of informing that debate, the Defence Committee has today launched its third-stage inquiry into the future of the UKs strategic nuclear deterrent, focusing specifically on the Governments White Paper.
This inquiry will consider the arguments put forward by the Government for the retention and renewal of the UKs current Trident system and will analyse the White Papers assessment of the role of nuclear deterrence in the 21st Century. It will also examine the Governments analysis of deterrent options, solutions and costs and will consider the respective merits of land-based, air-based, ship-based and submarine based options. And it will consider the international treaty implications of the Governments decision to retain and renew the deterrent and the possible impact of the decision on the UKs non-proliferation efforts.
The Committee intends to publish its conclusions before the House of Commons debates the future of the nuclear deterrent in March.
The Committee would welcome written evidence on these matters. This should be sent to the Clerk of the Defence Committee by Thursday 18 January 2007.
swisswatch
07/12/2006
J’ai besoin de précisions concernant l’“indépendance” nucléaire britanique et les “Tridents”.
Il est convenu que les “Tridents” sont des produit américains achetés par la GB pour en équiper ses sous-marins stratégiques. Ces “Tridents” sont constitués de deux parties: La tête nucléaire et le lanceur.
Question: Le lanceur est-il 100% américain? Cette question sous-entend la suivante, si oui, pourquoi? La GB n’est-elle capable ou non de le construire?
Autre question concernant le lanceur. Le lanceur a deux fonctions: La propulsion et le guidage. Si la propulsion n’est “que” affaire de carburant, le guidage, par contre, est l’“essence” du missile, sa raison d’être. Les britaniques sont-ils maîtres du guidage de leurs missiles? Plus précisément formulé, les britaniques peuvent-ils diriger leurs missiles sur les Etat-Unis si nécessaire? L’âpreté de la bataille concernant les codes du JSF semble indiquer que c’est la première fois que le problème de la liberté d’utilisation d’un matériel militaire stratégique “made in US” se pose. Si ce n’était pas le cas, il y aurait déjà des lignes de discussion et des protocoles d’entente éprouvés, qu’il suffirait de suivre et d’appliquer.
Concernant la charge nucléaire, je réitére les termes de ma première question.
Bien sur, je n’attend pas de réponse à mes questions, juste un échange de pensées. La GB est-elle une puissance nucléaire militaire au même titre que la Chine, l’Inde ou le Pakistan; ou n’est-elle qu’un “allié-vassal” des Etats-Unis.
Francis Lambrechts
06/12/2006
... Sen. Robert Byrd ... asked if he favored attacking Iran ... Gates plunged right in and said, basically, no. “We have seen in Iraq,” Gates replied, “that once war is unleashed, it becomes unpredictable.” The Iranians couldn’t retaliate with a direct attack on the United States, he said, but they could close off the Persian Gulf to oil exports, send much more aid to anti-American insurgents in Iraq, and step up terrorist attacks worldwide.
Byrd then asked about attacking Syria. “The Syrians’ capacity to do harm to us is far more limited,” Gates said, but an attack on Syria “would give rise to a significantly greater anti-Americanism” and “increasingly complicate our relationship with every country in the region.”
... When he was asked if invading Iraq was a good idea in retrospect, he paused, then said, “That’s a judgment the historians are going to have to make.”
When Michigan Sen. Carl Levin, the panel’s senior Democrat, asked if the United States was winning the war in Iraq, he said, “No, sir.” Later, when James Inhofe, R-Okla., asked if he agreed that we weren’t losing the war either, Gates replied, “Yes,” but added, “at this point.”
... In short, Gates may well be that entity that Washington has not seen for many years: a truly independent secretary of defense.
“I don’t owe anybody anything,” Gates told Sen. Edward Kennedy, the Massachusetts Democrat, when asked whether he’d be loyal to truth or to power.
... Gates noted that 2,889 Americans had died in Iraq “as of yesterday morning”—a sharp contrast (and, no doubt, an intentional one) to the time when then-Deputy Secretary of Defense Paul Wolfowitz ... did not know how many of his fellow citizens had been killed in the war that he helped put in motion.
... In other words, he was telling the panel: “Anoint me, for I am the anti-Rumsfeld.”
...But the main question, at this point, isn’t about Gates; it’s about Bush. For the past six years, there has been a tendency to blame this administration’s colossal mistakes on Donald Rumsfeld or Dick Cheney, but several former officials have told me that, on many occasions, Bush really has been “the decider.” Soon, Rumsfeld will be gone. Cheney will be isolated. We may find out what George W. Bush really thinks… ( Fred Kaplan, http://www.slate.com/id/2154941/nav/tap1/ )
damien
06/12/2006
Merci pour ce beau texte. Mille merci.
CMLFdA
06/12/2006
Future of the Nuclear Deterrent
(Source: UK Ministry of Defence; issued Dec. 5, 2006)
There has been blanket reporting of yesterday’s Government announcement of plans for the future of the UK nuclear deterrent. The MOD would like to clarify a number of points made in media reports:
MYTH The decision to maintain our nuclear deterrent beyond the 2020s does not need to be made yet.
Even with their lives extended our Vanguard Class submarines must leave service in the early 2020s, and experience has taught us it will take around 17 years to develop new submarines. Unless we start work now we risk leaving a dangerous gap in our continuous deterrence.
MYTH The UKs nuclear deterrent cannot be fired without permission from the United States of America.
Our deterrent is and always will be fully operationally independently. Only the Prime Minister can authorise the use of the UKs nuclear deterrent, even if the missiles are to be fired as part of a NATO response. Any instruction to fire would be transmitted to the Trident submarine using entirely UK codes and UK equipment. All the command and control procedures are totally independent. In short, decision-making and use of the system remains entirely and properly sovereign to the UK.
MYTH Maintaining the UKs deterrent breaches the Non Proliferation Treaty.
The UK is a recognised Nuclear weapons state and it is entirely lawful for us to possess nuclear weapons. The treaty does not establish a timetable for disarmament, nor does it prohibit maintenance or renewal of existing capabilities. We are committed to working towards a safer world in which there is no need for nuclear weapons and work towards total elimination if our nuclear weapons along with all others.
Stéphane
05/12/2006
Tony Blair has argued that Britain needs to buy a new generation of nuclear weapons because it might not be able to rely on the United States to protect it if it were attacked.
http://news.independent.co.uk/uk/politics/article2040163.ece
Maroussia
05/12/2006
Je suis etonnée de la légèreté avec laquelle la presse internationale a accueilli la témoignage de la soi disante universitaire Julia Svetlichnaja sur ses rencontres avec Alexandre Litvinenko. Pourtant bien des choses sont contradictoires dans ce texte. A commencer par le fait que Svetlinaja a écrit non pas un, mais deux articles sur le même sujet, de tonalité et de contenu fort différents. Le premier, co-signé par un chercheur anglais, relate leurs rencontres COMMUNES avec Litvinenko, et il n’y est aucunement fait mention de chantage. Ou est passé le collègue de Mademoiselle Svetlichnaja dans le deuxième article? Il n’est pas même mentionné! De plus, le sujet de recherche de cette jeune femme, qui n’est en réalité simplement qu’une étudiante en thèse, tel qu’il est décrit sur le site de son université, porte sur des questions d’esthétique en lien avec l’oeuvre du philosophe français Deleuze et ne concerne nullement la Tchétchénie.
Enfin on peut se demander quel intérêt aurait eu Litvinenko a partager ses informations et les profits attendus de ses soi disant chantages avec une personne quasiment inconnue. Peut-être se méfiait-il et lui a-t-il raconté cette histoire pour la mettre à l’épreuve? Ou bien était-ce simplement une plaisanterie? Enfin, comment cette étudiante spécialiste de philosphie esthétique aurait-elle éussi a identifier des documents venus du FSB? Elle qui, dans son commentaire aux photos qu’elle a transmises au journal, est incapable de reconnaître un sabre tchétchène d’une épée japonaise venue tout droit d’une boutique de souvenirs…
Il reste un arrière-goût très désagréable à la lecture de ce texte, ouvertement calommnieux envers une personne qui n’est plus là pour se défendre. Sans même parler du problème ethique que pose la transmission de photos privées d’un tiers à un journal à scandale. Il me semble que si cette personne possède des informations de quelque importance, c’est aux enquêteurs qu’elle devrait les communiquer, et non à un journal de réputation douteuse. A moins évidemment que le but ne soit précisémement d’entacher la réputation d’Alexandre Litvinenko et de faire diversion au moment où l’enquête officielle semble finalement bien s’orienter vers Moscou…
al bayaty hana
04/12/2006
La meilleure option française serait de reconnaitre la résistance irakienne, à la fois pour ses propres intérêts et ceux du peuple irakien.
Malheureusement avec une droite devenue sioniste et une gauche traditionnellement sioniste, il est difficile d’envisager dans cette époque d’opportunisme électoral, que nos représentants politiques défendront les valeurs et intérêts de la République.
La France devrait faire pression sur les Etats-Unis affaiblis pour reconnaitre la légitimité et la légalité de la résistance irakienne comme seule force représentant les désirs et intérêt du peuple irakien souverain et capable de rétablir la souveraineté et la stabilité de l’Iraq et de ses citoyens après le retrait des forces d’occupation. Tôt ou tard les Etats-Unis seront forcé de la reconnaitre, la France pourrait faire pression pour que cela se produise plutôt tôt que tard.
Mais Sarko joue toujours le Bushistes et Royal s’invite à Jerusalem et rencontre il y a quelques semianes à Paris l’homme irakien le plus méprisé (Talabani) y compris par la composante Kurde de la société irakienne.
La France!....Il ne reste que l’espoir que fidèle à sa culture et tradition, on la trouvera dans la rue.
en attendant. Nous enterrons nos morts.
bien à vous
hana al bayaty
membre du Comité Executif du BRussells Tribunal
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