Ursulon
11/01/2007
Sarkozy, le joker de Bush?
Article trouvé sur le blog http://blogs.lexpress.fr/nycoste/
Philippe Coste est le correspondant de lExpress aux Etats-Unis.
Merci à lui.
Sarkozy, le joker de Bush ?
Petit aparté pendant un dîner, voila quelques jours, avec un consultant politique Républicain de New York, qui me confie que selon des collègues proches des nouveaux conseillers de la Maison Blanche, seul Sarkozy peut sauver la postérité de George Bush.
Pour comprendre, il faut dabord rappeler que Bush, enlisé jusquau cou en Irak, et désavoué lors des dernières élections, sest résolu à appeler au secours les vieux briscards « réalistes » de léquipe de son père, dont James Baker, ex secrétaire dEtat de papa, chargé en ce moment de coprésider le Iraq Study Group ; un groupe consultatif censé aider le Président à sortir des « sables mouvants irakiens ».
Donc, à ce titre, et non sans une vache ironie, (car il était, comme presque toute lancienne équipe du père, opposé à la guerre dIrak du fils), Baker aurait dit à George W Bush de « prier pour que Sarkozy lemporte en 2007 ».
A lentendre, le Français, une fois à lElysée, serait peut-être prêt à soutenir un règlement international du chaos irakien qui, en offrant au moins lespoir dune solution, sauverait lhonneur de George Bush pendant sa dernière année à la Maison Blanche, atténuerait sa responsabilité face à lHistoire, et
faciliterait lélection dun président Républicain en 2008.
Toujours selon mon consultant, personne, à Washington, n’imagine que Chirac, d’ici là, lèvera le petit doigt pour éviter à Bush de porter seul léchec dIrak et dapparaître à jamais comme un crétin obtus dans tous les manuels scolaires de la planète ; Ségolène Royal nest pas non plus vue comme un recours fiable. Un détail : Nicolas Sarkozy, lui, nest peut-être pas encore informé des intentions quon lui prête à Washington.
Stéphane
10/01/2007
Plutôt Iran pour cacher Irak…
Jean
10/01/2007
En fait il y a deux choses:
1°)Les armes atomiques (ou plus exactement Nucleaire); qui explosent par fission ou fusion, que le president Israelien a dit qu’il pourrait utiliser avant de se retracter…
2°)Les Armes à Uranium apauvri, qui ont effectivement une capacité exeptionnelle pour ce qui est de perforer les blindages, le beton et les grandes profondeur, et que les Israeliens semblent avoir utilisés lors de la guerre du liban, l’été dernier.
L’idée des mini-Nuke (bombe atomique de faible puissance, de l’ordre de quelques kilotonnes), c’est justement d’utiliser des obus de perforation a l’uranium appauvri, afin que les mini-nuke puissent penetrer en profondeur avant d’exploser.
Et atteindre ainsi les bunkers (ou installations de recherche) profondement enfouie sous terre.
Enfin derniere chose, en aucun cas les armes a l’Uranium appauvrie ne sont considérés comme des armes conventionnelles, car leur repercution sur l’environement , l’ecologie , les hommes est terrifiante.
Pour le coup les guerres ou les americains ont utilisés ces armes auront de terribles consequences sur le tres long terme (Irak I et II essentiellement et aussi le Kosovo), vu le nombre de cancer que cela provoque (on se souviens du mal de la guerre d’irak I qu’ont attrapé les soldats US, le “syndrome de la guerre du Golfe”), vu le nombre de malformations que l’on dénombre sur les enfants qui sont nés dans ces zones, vu le nombre de bebes mort-nés, vu le nombres d’années ou cette polution va rester (ca se compte en siecle) on ne peux en aucun cas dire qu’il s’agit là, d’armes conventionelles…
Plus de renseignements ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium_appauvri
et ici:
K
09/01/2007
Votre analyse est bien sur trés pertinente.
Par contre, il me semble curieux de voir des adversaires, pourtant indiscutables, des néo-cons écrire, en parlant de ces derniers: “Incapables de comprendre, ils imposent leur propre compréhension.” (voir traduction d’un article du New York Review dans le Blog du monde diplo d’Alain Gresh a partir du forum2899)
Evidemment qu’ils comprennent…
Immarigeon J-Ph
09/01/2007
Nous sommes bien d’accord. La crise actuelle est celle d’une certaine pensée occidentale qui arrive en bout de course, celle représentée par ces gourous style Toeffler ou Attali, celle qui est dans le mur en Mésopotamie, celle qui témoigne, comme le disent malheureusement avec quelque raison les islamistes, d’un “monde égaré”. Vous trouverez ci-joint les liens avec un article que j’ai publié récemment dans Défense nationale , “Le monde selon Rand” :
http://www.blog.fr/srv/media/media_item.php?item_ID=1066581, ou dans sa version anglaise, http://www.blog.fr/srv/media/media_item.php?item_ID=1066582.
Bonne année et bonne continuation.
Jean-Philipp Immarigeon
Radisson
09/01/2007
Brooks, Krugman, Friedman, Dowd, Kristof et Rich ne sont pas des éditorialistes, mais des chroniqueurs. Dans la presse anglo-saxonne, les éditorialistes demeurent anonymes, c’est-à-dire que les éditoriaux ne sont pas signés. Un éditorial est censé refléter l’opinion du propriétaire du journal. Un chroniqueur parle en son nom seulement. D’ailleurs Brooks, Rich et Friedman divergent souvent d’opinion avec les éditoriaux du NYT.
Ces nuances sont importantes à savoir pour quiconque veut bien saisir la mentalité de la presse anglo-saxonne nord-américaine.
Jean-François Bourdin
09/01/2007
Bonjour,
Dans l’article
«La bienheureuse médiocrité de Menkel et de ses semblables»
Il y a une coquille systématique sur le nom d’Angela Merkel.
J’en profite pour vous féliciter et vous remercier pour la grande qualité de votre site.
Avec mes salutations amicales
Jean-François Bourdin
CD
09/01/2007
Le reportage du Sunday Times paru le 7 janvier et signé Uzi Mahnaimi, New York and Sarah Baxter, Washington
http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2089-2535310,00.html
révèlerait que les préparations militaires israéliennes sont très avancées. Après lancement de bombes perforantes guidées par laser, ouvrant des tunnels dans les cibles, des mini-bombes nucléaires seraient immédiatement lancées dans lusine à Natanz, explosant profondément sous la surface, ce qui réduirait le risque de retombées radioactives .
Comme l’affirme FF, les bombes perforantes comportent une “pointe” extrêmement dense (D = 19) d’uranium 238, non fissile. Mais l’article cite bien des bombes à fission qui emprunteraient les tunnels creusés par les précédentes. Même en 2007, cette incroyable précision me semble tenir du cauchemar plutôt que de la réalité, les Iraniens disposant d’une aviation qui devrait gêner le tir des Israéliens.
A moins que simultanément, les USA ne déclenchent une grande opération, ainsi que le prévoit un site américain, ce 9 janvier 2007 ” La guerre avec l’Iran est imminente”
http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=53669.
Les attaques israéliennes pourraient survenir après le “nettoyage” du ciel et des défenses anti-aériennes.
Lucio
09/01/2007
L’idée est vraiment troublante voir excitante… Je ne partage pas, en revanche, le choix de la cible nécessairement “internationale”... Car toutes ces organisations (Commission Européenne, et pourquoi pas l’ONU) ne sont que les portes-voix des états qui les composent (et de certains plus que d’autre). c’est comme assigner en justice une société écran alors qu’on connaît la société mère, ça me paraît peu judicieux… D’autant que certaines organisations sont justement très avancées sur les “alertes”. Le travail de recherche d’organisations ou de programmes rattachés au système onusien par exemple, est collocal et précurseur sur le sujet… Ils sont tout à fait légitime pour dire: “on a tiré la sonnette d’alarme, maintenant les détenteurs du pouvoir d’éxécution (qui n’ont pas assumé) sont les états!”
Bref, une “drôle” d’idée!
Lambrechts Francis
09/01/2007
... Les passages les plus émouvants de ce livre, fruit d’une dizaine d’années de travail, concernent la conquête russe du Caucase, qui a abouti à la déportation de centaines de milliers de personnes, au dépeuplement de zones entières et à la disparition de multiples peuples et de leurs langues. Qui se souvient encore que les Tcherkesses habitaient un vaste territoire du sud de la Russie allant jusqu’à Krasnodar et comprenant des localités aujourd’hui bien russes comme Sotchi, la perle du tourisme de la mer Noire ?
... L’emprise russe sur cette région ne faiblira que pendant la Deuxième Guerre mondiale, quand de nombreux peuples caucasiens, y compris les Cosaques, victimes de la terreur rouge et de la collectivisation, se rallieront à l’Allemagne de Hitler qui lance ses troupes en direction du pétrole de la Caspienne, de tout temps le véritable enjeu du «Grand Jeu».
... L’Union soviétique victorieuse leur fera payer très cher. La déportation des Tchétchènes, Ingouches et autres Balkars, déplacés dans les steppes du Kazakhstan, d’où ils reviendront en 1957, créera d’autres problèmes qui ressurgiront après l’éclatement de l’URSS et se perpétuent encore aujourd’hui.
La dissolution de l’ancien empire soviétique a remis en selle le «Grand Jeu». Réduit de fait à l’état de province enclavée pendant la période soviétique, l’Azerbaïdjan en est redevenu la pièce maîtresse, car il s’est toujours agi du même défi : transporter l’or noir de la Caspienne par une voie qui contourne la Russie. C’est chose faite depuis l’ouverture en 2006 de l’oléoduc Bakou-Ceyhan. ( Libération 2007-01-09, Le Caucase et le «Grand Jeu», L’histoire de nettoyages ethniques oubliés, par un spécialiste de la Russie, Hélène DESPIC-POPOVIC )
FrenchFrogger
09/01/2007
On nous sort que Israël veut utiliser des armes nucléaires contre l’Iran, plus exactement des armes à l’uranium appauvri. Mais, que je sache, les armes à l’uranium appauvri ne sont pas des armes nucléaires. Ce sont des armes “conventionnelles” (comme par exemple les obus anti-chars de type APFSDS). La bombe dont les journaux parlent est, je crois, une grosse bombe anti-bunker utilisant l’uranium appauvri.
L’uranium appauvri est utilisée parce qu’elle transperce plus facilement les blindages (et les murs) que les munitions qu’elle remplace…
SAMME
09/01/2007
“La culture, acteur central de la crise psychopolitique”
De grâce, envoyez cet excellent article à tous les intellectuels en vue et bien sûr aux hommes politiques.
J’aimerais bien connaître l’auteur.
dedefensa.org
08/01/2007
Sadate a été corrigé en Saddam comme l’avait bien vu notre lecteur AM, que nous remercions. Y avait-t-il lapsus et est-il révélateur? A vous de juger.
A.M.
08/01/2007
Etrange lapsus. Révélateur ? Vous avez écrit \“la pendaison de Sadate\”...
KNG
08/01/2007
The Sunday Times January 07, 2007
http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2089-2535310_2,00.html
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Revealed: Israel plans nuclear strike on Iran
Uzi Mahnaimi, New York and Sarah Baxter, Washington
ISRAEL has drawn up secret plans to destroy Irans uranium enrichment facilities with tactical nuclear weapons.
Two Israeli air force squadrons are training to blow up an Iranian facility using low-yield nuclear bunker-busters, according to several Israeli military sources.
The attack would be the first with nuclear weapons since 1945, when the United States dropped atomic bombs on Hiroshima and Nagasaki. The Israeli weapons would each have a force equivalent to one-fifteenth of the Hiroshima bomb.
Under the plans, conventional laser-guided bombs would open tunnels into the targets. Mini-nukes would then immediately be fired into a plant at Natanz, exploding deep underground to reduce the risk of radioactive fallout.
As soon as the green light is given, it will be one mission, one strike and the Iranian nuclear project will be demolished, said one of the sources.
The plans, disclosed to The Sunday Times last week, have been prompted in part by the Israeli intelligence service Mossads assessment that Iran is on the verge of producing enough enriched uranium to make nuclear weapons within two years.
Israeli military commanders believe conventional strikes may no longer be enough to annihilate increasingly well-defended enrichment facilities. Several have been built beneath at least 70ft of concrete and rock. However, the nuclear-tipped bunker-busters would be used only if a conventional attack was ruled out and if the United States declined to intervene, senior sources said.
Israeli and American officials have met several times to consider military action. Military analysts said the disclosure of the plans could be intended to put pressure on Tehran to halt enrichment, cajole America into action or soften up world opinion in advance of an Israeli attack.
Some analysts warned that Iranian retaliation for such a strike could range from disruption of oil supplies to the West to terrorist attacks against Jewish targets around the world.
Israel has identified three prime targets south of Tehran which are believed to be involved in Irans nuclear programme:
Natanz, where thousands of centrifuges are being installed for uranium enrichment
A uranium conversion facility near Isfahan where, according to a statement by an Iranian vice-president last week, 250 tons of gas for the enrichment process have been stored in tunnels
A heavy water reactor at Arak, which may in future produce enough plutonium for a bomb
Israeli officials believe that destroying all three sites would delay Irans nuclear programme indefinitely and prevent them from having to live in fear of a second Holocaust.
The Israeli government has warned repeatedly that it will never allow nuclear weapons to be made in Iran, whose president, Mahmoud Ahmadinejad, has declared that Israel must be wiped off the map.
Robert Gates, the new US defence secretary, has described military action against Iran as a last resort, leading Israeli officials to conclude that it will be left to them to strike.
Israeli pilots have flown to Gibraltar in recent weeks to train for the 2,000-mile round trip to the Iranian targets. Three possible routes have been mapped out, including one over Turkey.
Air force squadrons based at Hatzerim in the Negev desert and Tel Nof, south of Tel Aviv, have trained to use Israels tactical nuclear weapons on the mission. The preparations have been overseen by Major General Eliezer Shkedi, commander of the Israeli air force.
Sources close to the Pentagon said the United States was highly unlikely to give approval for tactical nuclear weapons to be used. One source said Israel would have to seek approval after the event, as it did when it crippled Iraqs nuclear reactor at Osirak with airstrikes in 1981.
Scientists have calculated that although contamination from the bunker-busters could be limited, tons of radioactive uranium compounds would be released.
The Israelis believe that Irans retaliation would be constrained by fear of a second strike if it were to launch its Shehab-3 ballistic missiles at Israel.
However, American experts warned of repercussions, including widespread protests that could destabilise parts of the Islamic world friendly to the West.
Colonel Sam Gardiner, a Pentagon adviser, said Iran could try to close the Strait of Hormuz, the route for 20% of the worlds oil.
Some sources in Washington said they doubted if Israel would have the nerve to attack Iran. However, Dr Ephraim Sneh, the deputy Israeli defence minister, said last month: The time is approaching when Israel and the international community will have to decide whether to take military action against Iran.
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