Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Comme pour la Syrie...

Article lié : L’ombre bienvenue du KGB

Fred., de L.

  27/11/2006

...on se pose la question : à qui profite le crime ?

Et voilà. Il profite à tous sauf à celui qu’on accuse publiquement.

Etrange logique des choses.

Article lié :

Stephane

  26/11/2006

Vous connaissez ce site..?

http://bnarchives.yorku.ca

Il s’y trouve quelques articles récents qui sont trés intéressants.

Cordialement,

Stephane

Ca pourrait aussi arriver aux Français...

Article lié : Yamamah qui continue à chauffer et les Saoudiens qui parlent même du Rafale

ZedroS

  26/11/2006

Bonjour

Ce genre d’évènement est intéressant à plus d’un titre.

En effet, des poursuites judiciaires pour des contrats douteux peuvent aussi arriver en France si je ne m’abuse (comme pour certaines frégates par le passé).

Bref, les Saoudiens ne doivent pas être dans une situation facile, riches exportateurs du wahhabisme aux moeurs délétères. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Enfin, la vision de Dassault et Chirac désespérés de vendre leur avion fait pâle figure pour l’industrie aéronautique militaire française, même si au demeurant ils ne sont sans doute pas aussi désespérés…

++
ZedroS

Yamamah chauffe...

Article lié :

FrenchFrogger

  26/11/2006

F-22 ∫

Article lié : Le F-22 “Raptor” est-il un fer à repasser abracadabrantesque ?

T. Linn

  25/11/2006

Dur de croire que le F-22 vole essentiellement le contribuable américain ;-)
Opinion peu surprennante de Pierre Sprey, qui prétend que les progrès en matière de chasseurs ont été très faible, voire négatif depuis le F-86 des années 50, à part son bébé le F-16…

rectificatif concernant le texte "Les dieux rendent fous.."

Article lié : La confusion du “piège” irakien et la crainte des désordres populaires (aux USA)

CHIBOLET Léon

  25/11/2006

Le texte précédent est un premier brouillon du texte définitif que l’on peut ci-dessous:

Les dieux rendent fous ceux qu’ils veulent perdre

De nombreuses analyses révèlent clairement qu’en 3 années, l’un des grands empires à vocation mondiale, doté d’un armement incroyable, s’en est allé se « planter » militairement dans un assez petit pays, l’Irak, écrasé depuis plus de dix ans par une guerre puis un blocus de la “communauté internationale” dans sa version USA. Faut-il ajouter que ce pays « baasiste » c’est-à-dire laïc avait commis l’erreur impardonnable d’écouter les démocraties occidentales, d’accepter leurs armes, tout cela pour attaquer sans préavis l’Iran de Khomeini.

Exit donc, Saddam Hussein, pauvre pantin crédule qui a cru dans la modernité occidentale et s’est fait jeter par elle ; ce pauvre malheureux qui croyait sans doute que sous le label « laïcité », il pourrait entrer dans le club occidental, cette pensée laïque qui a servi par ailleurs de caution (sous ses avatars « jeunes turcs », bolchevik, robespierriste, etc) à des massacres aussi considérables que ceux commis au nom de jésus (par dizaines de millions de morts).

Trois ans seulement, et la 2ème guerre d’Irak est perdue! Mais ce constat ne suffit pas; non seulement la guerre est perdue mais il est effectivement très difficile pour les Etats-Unis de sortir du bourbier irakiens. Partant de ce constat confirmé par les résultat des dernières élections « midterm », certains auraient pu croire que les attitudes pourraient changer, que les soldats et officiers américains arrêteraient les massacres, les tortures et pourraient faire amende honorable.

Il s’agit là d’une idée ridicule qui est aussi une erreur d’analyse ! La puissance de l’empire est encore suffisamment grande, le découragement et la démoralisation de franges importantes des populations les plus informées, les plus responsable, sont si avancés que les contre-poids ne sont plus disponibles. Les démocrates sont par ailleurs si impliqués dans les guerres du Moyen-Orient que plus rien ne peut arrêter la recherche d’une issue par le haut, c’est-à-dire par des guerres encore plus exterminatrices. Il nous faut bien plutôt nous remémorer
l’argumentaire des “âmes"terrifiantes des évangélistes américains : “Dieu nous bénit et l’Iran est là pour être écrasé. Dieu l’a mis là pour que sa disparition soit le témoignage de sa gloire”.

En fait, je propose de lire dans les assassinats actuelles au Liban la trace des complôts de nos bidouilleurs internationaux, Mossad et/ou CIA, sous la houlette de John Negroponte par exemple. C’est bien le diable si l’on n’arrive pas à relancer la guerre civile au Liban, surtout avec le clan Gemayel et ses casseroles Sabra et Chatila ou encore son larbinat pro-israélien. A partir de telles relances et provocations des assassins occidentaux, la Syrie peut être attaquée à n’importe quel moment. On connaît la suite du dream israélo-américains ; après la Syrie, c’est l’Iran tout cela accompagné en même temps du démarrage de guerres locales, Turquie-kurdistan irakien, golfe persique, etc. Tout devient superbe pour ces monothéistes qui attendent Armageddon avec tant d’impatience.

Je pense personnellement que jamais nous n’avons été aussi proches du franchissement de nouveaux rubicons. Face à l’intoxication « virtualiste », le sentiment de toute-puissance et l’assurance américaine folle de détenir la Vérité « éthique », on ne perçoit aucune trace politique tant soit peu organisée permettant une auto-évaluation, aucune reconnaissance du moindre échec. Seule reste l’incroyable arrogance d’élites américaines incultes. Telles sont les raisons qui m’amènent à prévoir dans un délai très court la réalisation du pire des scénarios.

Léon Chibolet, le 25.11.06

Les dieux rendent fous ceux qu'ils veut perdre

Article lié : La confusion du “piège” irakien et la crainte des désordres populaires (aux USA)

Chibolet Léon

  25/11/2006

Les analyses révèlent assez clairement qu’en 3 années, un des grands empires à vocation mondiale, doté d’un armement incroyable, s’en est allé se planter militairement dans un assez petit pays, écrasé depuis plus de dix ans par un blocus de la “communauté internationale”. Faut-il ajouter que ce pays baasiste c’est-à-dire laïc avait commis l’erreur impardonnable d’écouter les démocraties occidentales d’accepter leurs armes pour attaquer sans préavis
l’Iran de Khomeini.

Exit donc l’imbécile Saddam, pauvre pantin crédule qui a cru dans la modernité occidentale et s’est fait jeter par elle par tous les boûts. Pauvre malheureux qui croyait sans doute que la laïcité pouvait le faire entrer dans le club occidental, alors qu’au nom de la pensée athée et laïque,il y eut autant de morts qu’au nom de Jésus (par dizaines de millions de morts).

3 ans seulement et la 2ème guerre d’Irak est perdue! Mais ce constat ne suffit pas; non seulement la guerre est perdue mais il est effectivement très difficile de sortir du bourbier. Partant de ce constat, du résultat des dernières élections, on pourrait croire que des attitudes vont changer, que les soldats et officiers américains vont arrêter de massacrer, torturer

Je pense que c’est là une erreur d’analyse; la puissance de l’empire est encore suffisemment grande, le découragement et la démoralisation de franges importantes de la population la plus responsable, sont si avancés que les contre-poids ne sont plus disponibles. Les démocrates sont par ailleurs si impliqués dans les guerres du moyen-Orient que rien ne peut plus arrêter la
recherche d’une issue par le haut, c’est-à-dire par une guerre encore plus exterminatrice. Mais que Dieu nous bénisse, l’Iran est là pour être
écrasé. Dieu l’a mis là pour que sa disparition soit le témoignage de sa gloire.

En fait,je propose de lire dans les assassinats actuelles au Liban les pattes de nosbidouilleurs internationaux, Mossad et/ouCIA, sous la houlette de John Negroponte par exemple. C’est bien le diable si on n’arrive pas à relancer la guerre civile, surtout avec le clan Gemayel et ses casseroles Sabra et Chatila et son larbinat pro-israélien. A partir de cette relance des assassins occidentaux, la Syrie peut être attaquée à n’importe quel moment. Puis la suite
s’enclenche.

Je pense personnellement que jamais nous n’avons été aussi proches du franchissement des nouveaux rubicons. Entre le virtualisme, le sentiment de toute-puissance et la découverte subite de l’échec subi, le retour d’on ne sait quel bon sens jamais rencontré jusque là, aucune hésitation n’est possible: il faut s’attendre à la réalisation du pire des scénarios.
Léon Chibolet
qui ne fut jamais présent

Ciel ! Un atlantiste !

Article lié : Le choix de Ségolène

Carol DEBY

  24/11/2006

Il en existe donc encore un…et qui cite Brzezinski.
Pas une ride, l’ouvrage de ce Machiavel sauce USA ? Ouais, comme une pomme en décembre. Une place au Musée de l’Homme, vite !
Revenons au sujet.
Mme Royal a donc des projets de politique européenne, à défaut de construction
d’un véritable plan social. Auprès de qui cette néophyte va-t-elle prendre conseil ?
Mais d’Angela Merkel, voyons. Notre atlantiste devrait s’en réjouir . Pourquoi ?
Il le sait mieux que moi.
Mais quelle idée, pour un Européen lucide,  de vouloir s’opposer aux USA.Fatigue inutile.
Cet édifice obsolète, dès le départ, est en pleine décadence. Il suffit d’attendre quelques années (très peu). Si sa puissance s’arrête de chuter pour égaler celle de la Russie actuelle, les Puritains pourront estimer que leurs prières auront été exaucées.

CD

Rectification

Article lié : Retour à Verdun

A.M.

  24/11/2006

Pardon, dans le message précédent j’ai écrit “les enfants oubliés” alors que le titre de l’essai de Bernanos (titre qui, au reste, n’est pas de lui) était évidemment “Les enfants humiliés”. Vous aurez rectifié de vous-même. Ce lapsus est peut-être dû au fait que cet essai est aujourd’hui bien injustement oublié, lui, alors qu’il éclaire de façon tellement éclatante notre époque.

A.M.

Verdun, Péguy, enfants oubliés

Article lié : Retour à Verdun

A.M.

  24/11/2006

Cher monsieur Grasset,

Merci mille fois pour cette belle et étonnante méditation.

Comme vous avez bien fait de citer ce cher Péguy, dont la parole reste plus que jamais d’actualité. A ce propos, et pour éclairer un peu le “mystère” de la psychologie du Monde, on pourrait encore citer ces autres vers du même:

Vous regardez monter la lourde ingratitude.
Et ce dévêtement de la vénalité.
Vous voyez s’étaler l’immense platitude.
Et cet écrasement sous la banalité.

Mais votre article m’évoque aussi un autre écrivain de la même famille spirituelle que Péguy, et dont les réflexions sur le monde moderne, à l’aube de l’ère atlantiste, mériteraient, je pense, d’être revisitées aujourd’hui, car elles acquièrent, à la lumière des événements de ces 50 dernières années, un relief saisissant: je veux parler de Bernanos.

Vous savez que 14/18 et ses tranchées furent, dans la vie de cet écrivain, l’événement déterminant, celui qui hante toute son oeuvre. Aussi, je ne peux pas ne pas l’évoquer lorsque vous écrivez:

“Alors, soit, il reste un mystère commun à Verdun, outre le Mystère du lieu : comment tant de grandeur et d’abnégation ont-elles pu engendrer tant de médiocrité et de banalité? Comment Verdun avec ses champs de mort a-t-il permis que notre monde lui succède?”

D’une certaine manière, toute l’oeuvre bernanosienne, en particulier son essai majeur “Les enfants oubliés”, n’est finalement qu’une tentative pour répondre à cette question.

Il faut relire Bernanos. Il faut relire (je le relis chaque année) les Enfants oubliés, cet essai essentiel à la compréhension de notre temps.

Cordiales salutations,

A.M.

Virtualisme ou "isrealism"

Article lié :

Lambrechts Francis

  23/11/2006

“I am the defense minister of the State of Israel,” declared Amir Peretz on television earlier this week - as if he were trying to convince himself and the public that he really does hold that post. Had it not been for the media spotlights on his spat with the prime minister,..., it would have been possible to think that he had been forgotten in his office.

... His influence on decision making, in both the war in Lebanon and in the Gaza Strip, was and remains minimal ... His authority in defense matters is a sad joke: No one takes him seriously - not the government, not the army, not the public.

The only area in which Peretz has excelled as defense minister is in media spins and press headlines ... Nothing was actually implemented, and the impression that has been left is that “the minister’s orders,” assuming they are actually given, are thrown in the trash the minute the meeting is over. But Peretz does not care: It is easier to create a new headline. In any case, the media will not investigate what was and was not carried out, so long as it receives a new spin the next morning ...

When Olmert stuck Peretz in the Defense Ministry, he promised there would be nothing to worry about, because all the decisions were being made by the prime minister ... Olmert made good on his promise, and indeed did veto all of Peretz’s initiatives and decisions ...

The time has come to put an end to this farce. Israel’s defense minister is faced today with a Herculean mission: to rehabilitate the IDF in the wake of the war in Lebanon, to prepare it for a confrontation with Iran, and to restore public confidence in the army. Peretz is unable to do this ... (“Cut your losses and go” By Aluf Benn, http://www.haaretz.com/hasen/spages/791564.html )

( NB : Peretz sera t’il remercié comme Rumsfeld ?)

“One Market Under God”

Article lié : Notes sur le Manifeste Powell

olivier

  23/11/2006

J’ai lu avec interet l’article du Monde diplomatique sur le livre de Franck Thomas, je suis meme alle le voir a une conference a Paris. Son idee est interessante, mais sa “critique”
n’est que (trop platement) descriptive. Le livre m’est tombe des mains au bout de 20 pages.
L’impression que m’a donne Franck Thomas est celle de quelqu’un completement desabuse par son propre pays, pratiquement persuade qu’il n’y avait rien a faire pour changer le systeme.
Alors comme beaucoup d’americains, il aurait voulu vivre en France et attendait la chute de ce pays qui lui est cedenu etranger.

Du virtualisme

Article lié : Retour à 1914, en pire

AG

  23/11/2006

Bonjour,

Très intéressant article qui me donne envie d’essayer de définir plus avant l’origine du virtualisme.

Le virtualisme revient à créer une autre réalité qui soit adaptée à ses propres désirs. C’est un processus qui me paraît naturel chez l’humain : lorsque l’on ne contrôle par tout, on tente de voir le monde sous un angle qui nous convient. Pour en arriver là, il faut avoir les moyens de se convaincre soit-même que cette réalité existe. Avant notre époque toute technologique, la religion était un moyen de “contrôler” la réalité du monde.

Notre époque a vu progressivement se mettre en place de nouveaux moyens. Aujourd’hui tout est en place. J’en vois trois facteurs complémentaires :

* Tout d’abord, la présence de sources d’informations visuelles. Le simple fait de voir par sois-même ouvre une voie de conviction importante.

* Ensuite, la multiplicité des sources d’informations. Etant abreuvés d’une masse d’informations, on est dans l’obligation de choisir quelle information est pertinente ou non. Ce choix nous donne un premier pouvoir sur la réalité. La conviction de l’un d’être “plus intelligent” dans ses choix (de part sa formation, son poste hiérarchique, ...) conforte la pertinence de ce choix et de la réalité correspondante.

* Finalement, le fait de voir à distance, et d’avoir le contrôle sur ce que l’on voit (par l’intermédiaire des drones, des satellites, ...). De tels moyens mis à dispositions renforcent considérablement la conviction de la justesse des informations qui en proviennent, car on contrôle ces sources d’informations.

J’espère que vous saurez trouver cette analyse pertinente.

Cordialement,

AG

Quand les banquiers centraux doutent des bienfaits du libéralisme

Article lié :

Lambrechts Francis

  22/11/2006

Tous les ans, à la fin de l’été, les gouverneurs des banques centrales des grands pays se réunissent à Jackson Hole ... Ben Bernanke, le gouverneur de la Réserve fédérale américaine, a ouvert le bal ... En clair, nos élites politiques poussent depuis plus de vingt ans à la mise en œuvre d’un libéralisme économique auquel nous sommes sommés de nous adapter sous peine d’archaïsme mais dont personne ne peut mesurer les effets et que nous ne serons à même de connaître que dans longtemps …

Aujourd’hui, les effets redistributifs de l’ouverture internationale s’effectuent au détriment des travailleurs les moins qualifiés, mais inquiètent aussi les cadres, confrontés aux ressources humaines des pays de l’Est ou d’Inde bien formées et moins chères. La mondialisation économique suscite également des inquiétudes quant à ses effets sur l’environnement et la capacité des pays les plus pauvres à pouvoir en profiter, souligne Bernanke.

... Rajan (NB : l’économiste en chef du Fonds Monétaire International) récidive : « les pays en développement qui ont relativement plus recours aux capitaux étrangers n’ont pas crû plus vite sur le long terme et ont même crû mois vite » ! Mieux : on pourrait s’attendre au moins à ce que les capitaux aillent en priorité vers les pays qui croissent le plus vite, ceux qui sont le plus susceptibles de fournir de meilleures opportunités d’investissement. Il n’en est rien : « sur les trente dernières années, le montant net de capitaux étranger se dirigeant vers les pays croissant relativement plus vite a été inférieur à ceux allant vers les pays à croissance moyenne ou faible ». Avec, en point d’orgue de l’étude, la constatation qu’à l’inverse de toutes les prévisions de la théorie économique dominante, les pays du Sud exportent depuis plusieurs années plus de capitaux au Nord qu’ils n’en reçoivent de ce dernier.
Le moins que l’on puisse dire est que le ton de nos banquiers centraux n’est plus à l’euphorie en ce qui concerne les bienfaits innés de l’ouverture commerciale et financière ...

C’est dit : le libéralisme économique ne fait plus consensus. ( Editorial de Christian Chavagneux à http://www.alternatives-economiques.fr/ecopol/32-01_liberalisme.html )

la double question de l'énergie

Article lié : La question de la consommation de l’énergie face à l’irrésistible alerte du global warming

en.marge

  22/11/2006

Bravo encore et encore pour tous vos textes !
Cette réunion à Bruxelles est un bel exemple de la schizophrénie à laquelle conduit le “virtualisme” que vous dénoncez si souvent par ailleurs.
Il semble que ces numéros de grand écart se multiplient de nos jours, et que vos pertinentes analyses gagneraient à le mettre en valeur. Cette schizophrénie douce constitue en effet, avec la dépression, l’une des composantes majeures de la psychologie contemporaine - et nous ne sommes pas sans savoir que la psychologie importe à vos yeux !