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Historique & actualité

Article lié : Les scandaleux Chinois tueurs de satellites et leur utilité en général

Lambrechts Francis

  23/01/2007

http://www.futura-sciences.com/news-missile-chinois-detruit-satellite-orbite_10265.php

... Le premier missile anti-satellite opérationnel fut l’ASM-135A, une fusée à deux étages de 5,42 mètres de long et 51 centimètres de diamètre pour une masse de 1,18 tonne. Transporté par un chasseur Mc Donnell Douglas F15, il était largué et mis à feu à haute altitude et, sous une accélération constante de 5 G atteignait rapidement une altitude de 560 kilomètres. Guidé par détecteur infrarouge, son ogive démuni de charge explosive détruisait sa cible par impact direct. Quatre essais de performances ont été effectués en visant un endroit prédéterminé dans l’espace et des sources infrarouges célestes, et un premier tir en situation réelle a abouti par la destruction d’un satellite-cible le 13 septembre 1985.

Aujourd’hui déclaré obsolète, ce programme a été remplacé par le KE ASAT, un missile lancé depuis le sol développé par Boeing à partir de 1990 pour le compte de l’US Army. Transféré à la Navy, puis à l’AMRDEC (Aviation & Missile Research, Development, & Engineering Center) en 2002, le programme reste confidentiel, mais on sait que trois premiers prototypes ont été construits en 2001, suivis par de nombreuses variantes. Un centre d’essais aurait été inauguré en mai 2006 sous l’égide du “Army Counterspace Technology”. ...

VISTA (ordinateurs) exemplaire du paradigme américaniste : cher, lourd, monopolistique et handicapant

Article lié :

Lambrechts Francis

  23/01/2007

Résumé pour décideurs ( http://chl.be/vista/ , A Cost Analysis of Windows Vista Content Protection de Peter Gutmann, chercheur néo-zélandais, spécialisé dans les problèmes de sécurité informatique )

... Afin d’assurer la protection de contenu pour ce qui est appelé « contenu de première qualité » (typiquement des données HD issues de sources Blu-Ray ou HD-DVD), Windows Vista a subit une refonte totale des éléments au cœur de l’OS. Assurer cette protection engendre des coûts considérables en termes de performance et stabilité du système, de surcoût pour le support technique, et du coût du matériel et du logiciel. Ces problèmes affectent non seulement les utilisateurs de Vista mais aussi l’industrie des PC toute entière, puisque les effets des mesures de protection impactent tout matériel et logiciel qui communiquera au final avec Vista, même si il n’est pas employé directement avec Vista (par exemple du matériel d’un ordinateur Macintosh ou d’un serveur Linux). Ce document analyse le coût induit par la protection de contenu de Vista, et les dommages collatéraux que cela implique dans toute l’industrie informatique ...

Israelis, America and Iran

Article lié :

AmnésieInternationale

  23/01/2007

Israelis, America and Iran

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AmnésieInternationale

  23/01/2007

Israelis, America and Iran

It sounds like the stuff that conspiracy theories are made of. In a coastal resort near Tel Aviv, senior Israeli politicians and generals confer with top officials and politicians from Washington to discuss the threat of a nuclear Iran. In any good conspiracy theory, however, these talks would be going on in secret – preferably in an underground bunker. In fact the Herzliya conference on “Israel’s national security” is taking place perfectly openly in a smart hotel. And I am in the audience.
The Israel participation is, as one would expect, high level. The conference is scheduled to close with a speech from Ehud Olmert, the prime minister. The lunch-time speaker yesterday was Benjamin Netanyahu, the Likud leader, and maybe the next prime minister. We’re hearing from the foreign minister, the defence minister and a string of present and former generals.
But what has really struck me is the number of top Americans who have bothered to come over for the conference. The speaker at dinner last night was Gordon England, America’s deputy defence secretary; earlier in the day we heard from Nick Burns, the number three at the State Department. Several contenders for the presidency in 2008 have also felt obliged to tip their hat to Herzliya. Mitt Romney, who is probably second favourite for the Republican nomination, is turning up in person. John McCain, the GOP front-runner is appearing by satellite, so is Rudy Giuliani. For the Democrats, John Edwards is also scheduled to make a satellite address. I cannot think of any other country in the world that could summon up this level of American participation for a conference like this. Certainly not Britain.
Also well represented among the participants are well-known hawks like Richard Perle, Jim Woolsey (the former CIA director), Newt Gingrich and Jose Maria Aznar, the former Spanish prime minister. A lot of these chaps were very prominent in the drive to go to war in Iraq. Now, flushed by their undoubted success there, they are turning their attention to Iran.
There is no doubt that the war drums are beating pretty loudly here in Herzliya. The main topics of conversation that keep coming back and back – in the corridors and also in the conference hall – is how close is Iran to the bomb. Can anything short of military action stop the Iranians? If it comes to bombing, could the Israelis do it alone – or would they have to rely on the United States? Would President Bush give the order? (This place is full of people who claim to have spoken to somebody who has spoken to the president about this very issue, but they all seem to have different stories).
Netanyahu claimed that Iran is 1,000 days away from having nukes. But the Israelis tend to argue that military action would have to come much sooner than that, before the Iranians learn how to enrich enough uranium to make a bomb. Shaul Mofaz, Israel’s deputy prime minister, argued that Iran is bent on building a “hegemonic empire in the Middle East” and presents an “existential threat to Israel”.
The official American speakers have tended to be a little more circumspect. Nick Burns talked a lot about diplomacy and the UN. But he earned a big round of applause, when he declared – “It is the policy of the United States that we cannot afford to let Iran become a nuclear-weapons state.”
The unofficial Americans are much less careful. Jim Woolsey, a former director of the CIA, castigated Burns for his caution and his emphasis on diplomacy. He also likened Iran to Nazi Germany. Funny thing is I distinctly remember hearing a similar speech from Woolsey at an international conference in 2002, when he likened Saddam Hussein to Hitler. Now Hitler is back – except that this time he’s Iranian.

La sphère des fous

Article lié : La sphère des fous (tous en scène avec le JSF)

Jean-Luc Guilmot

  22/01/2007

Décapante description d’une fuite en avant technologique de plus en plus déconnectée de la réalité. L’humour, la poésie et un brin de saine clairvoyance restent sans doute les meilleures armes pour tenter de dégonfler ce genre de folie, s’il est encore temps…

Pourquoi toute cette technologie

Article lié : L’arme secrète de GW pour son “surge” en Irak : peut-être bien le F-22…

Rutily.

  22/01/2007

Je ne pense pas que les F22 puissent être très utiles contre les insurgés iracquiens, par contre ça a du sens pour contrer les quelques F14 qui restent aux Iraniens, si ceux ci sont encore opérationnels.

Bagdad - New Orlean : comme un miroir ∫

Article lié :

Lambrechts Francis

  22/01/2007

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=70054

... “La vague de crimes qui a marqué le début de l’année 2007 à La Nouvelle-Orléans risque de compromettre sérieusement tous les efforts de reconstruction entrepris après le passage de l’ouragan Katrina”, s’alarme The Christian Science Monitor.

... Mais la municipalité a dû tenir compte des réserves exprimées par les hommes d’affaires et par les professionnels du tourisme, notamment opposés à l’instauration d’un couvre-feu, estimant “qu’une réponse trop musclée aux violences est nuisible aux affaires”. Par ailleurs, il a dû faire face à “des défections dans les rangs de la police, qui perd ses membres au rythme de 17 agents par mois”.

... Le procureur de la République, Eddie Jordan, qui a inculpé sept policiers accusés du meurtre de deux personnes après le passage de Katrina, a même été jusqu’à qualifier les policiers locaux de “chiens enragés”, poursuit le quotidien. Parallèlement aux affaires de meurtre, la ville doit faire face à un trafic de drogue ...  60 % des habitants de la ville “ne font pas confiance à la police locale”.

Démocratie et lutte contre la pollution routière : un exemple ∫

Article lié : Un rapport de plus sur la gravité de la crise climatique, “la mère de toutes les crises”, la plus grave possible…

Lambrechts Francis

  22/01/2007

http://www.courrierinternational.com/gabarits/default_online.asp?ord_id=38

... l’ambition des autorités suisses, qui veulent bannir les camions des routes du pays.  Un choix courageux car, dans les pays limitrophes, la part du transport routier a plus que doublé en vingt ans. En France, on est passé de 20% à 50 % ; en Autriche, on atteint les 70 %.

... Un premier référendum a eu lieu en 1992 pour décider s’il fallait creuser le tunnel ; un deuxième en 1998 pour savoir comment financer les travaux [estimés à 5,12 milliards d’euros]. La TVA a ainsi été augmentée de 0,1 % et des taxes sur les camions passant par la Suisse et sur l’essence ont été introduites. En somme, il s’agit d’un projet démocratique, bénéficiant de l’approbation des partis écologistes, qui se sont regroupés pour avoir plus de poids.

...  Le dialogue avec les habitants est permanent : une fois par mois, les municipalités et les entreprises se rencontrent pour faire le point. Il existe même un numéro vert que les citoyens peuvent composer pour signaler d’éventuels problèmes.

Espace poubelle

Article lié : Les scandaleux Chinois tueurs de satellites et leur utilité en général

Lambrechts Francis

  20/01/2007

Explosion dans notre espace proche ! Une véritable bombe à fragmentation : des milliers de débris à une vitesse hallucinante dans la banlieue de nos satellites metéos, communications, GPS, scientifiques, secours etc.

J’avais été éblouis par le laser d’aveuglement chinois sur satellite ESPION, expérience précédente, mais cette explosion c’est de la bêtise militariste, pentagonesque !

Seul espoir : les chinois n’ont pas l’air de s’en vanter, et ça .. ça nous change de Bush (“mission accomplished”).

"l'embarras" US

Article lié :

colette Lavergne

  19/01/2007

Commentaire à « Fuite en avant post-moderne » du 4/01/07.
Je souscris volontiers à la plupart de vos positions et de vos analyses notamment lorsque vous développez le concept d’ »ère psychopolitique ».
Cependant, je ne crois pas que l’on doive pour autant s’en servir de manière mécanique.
Je ne suis pas convaincu par l’idée selon laquelle l’épisode médiatique de la pendaison de Sadam constitue une surprise pour le pouvoir américain ou place celui-ci dans une situation embarrassante.
Il est pour moi difficile de croire que ce pouvoir qui disposait de la personne de Sadam ne savait pas quel pouvait être son avenir ni quel jeu pouvait en être tiré, dès lors qu’il serait livré à ses ennemis.
La mise en scène et son scandale aboutit d’une part au renforcement du clivage chiite/sunnite dans le monde arabe, au développement de la guerre civile, d’autre part à l’émergence d’un axe chiite Iran-Irak qui oblige les grandes nations pétrolières sunnites à envisager des réactions militaires.
Ces conséquences n’ont échappé à personne. Mais pourquoi serait-ce là une défaite du pouvoir américain ? Ne peut-on pas estimer que l’intérêt US bien compris est de voir précisément se multiplier les affrontements ?
La base du pouvoir américain n’est-il pas fondé sur l’énorme « seigneuriage » que constitue l’usage du dollar dans les échanges internationaux ? Tant que le marché mondial s’effectue en grande partie en dollars, notamment l’achat des matières premières, peu lui importe que les sources d’approvisionnement soient livrées à l’instabilité. Le grand tord de Sadam était justement de vouloir échanger son pétrole hors dollars, projet qu’il pouvait réussir étant donné la stabilité de son état. Peu importe la guerre civile. Le pétrole est toujours vendu à l’interlocuteur le plus solvable, les grandes majors en l’occurrence. Même le trafic illégal de pétrole (de plus en plus florissant) s’effectue en dollars. La faiblesse des pouvoirs locaux est garante de l’impossibilité pour eux d’échanger dans une autre monnaie. Ne serait-ce pas une bonne chose pour les dirigeants américains de voir l’Arabie saoudite et autres pays arabes rentrer en guerre ? Le complexe militaro-industriel américain y trouverait même une source de revenu intéressante.
Aujourd’hui, où sa puissance économique n’est plus du tout industrielle, le vrai danger pour l’Amérique serait de voir des pans entiers du marché mondial s’effectuer dans une autre monnaie,
C’est, je crois, la raison pour la quelle le ton était monté rapidement lorsque l’Iran avait projeté d’établir un marché du pétrole dans une autre monnaie en 2005. (Attention à Chavez qui agite parfois cette menace, Attention à la Russie, E. Morales prend soin, lui, de ne rien agiter de ce genre …).
Plus les états sont faibles, plus le dollar reste fort.
Dans cette optique le pouvoir chiite installé par l’occupant US, avec son arrogance, ses « erreurs », joue le bon jeu.
Peu importe la défaite « psychologique » américaine, si d’autres nations entrent sur la scène militaire. Le chaos est payant.

Colette

P.S. Au moment où je colle ce message, j’apprends que Al-Maliki en remets une couche….

Des décennies de virtualisme des commentateurs, et la réalité des décideurs pour l'avenir

Article lié : L’avenir du monde : les scientifiques lient la menace nucléaire et la crise climatique

Lambrechts Francis

  19/01/2007

( NB : rappelons que la réalité ci dessous n’est rien comparée au boom actuel et planifié du charbon qui est bien plus polluant encore. )

Le Figaro 2007-01-18 Le Canada brade son environnement pour les USA, Julie Connan

Selon Radio-Canada, Washington a demandé à Ottawa de quintupler sa production pétrolière d’ici à 2015. Pour parvenir à cet objectif, le gouvernement canadien sera en moins regardant en matière de protection de l’environnement.

L’état canadien de l’Alberta serait-il en passe de devenir le nouveau Dubaï ? Le Canada va en tout cas bientôt devoir satisfaire les nouveaux besoins en pétrole de son voisin américain. Selon Radio-Canada, Ottawa s’en effet engagé à multiplier par cinq sa production d’ici à 2015.

En la matière, l’Alberta ne manque pas de ressources : grâce à ses réserves de sables bitumineux, l’état jouit de la deuxième réserve d’or noir mondial, derrière l’Arabie Saoudite, c’est-à-dire la plus importante du monde hors du Moyen-Orient. De quoi fournir une solution de repli idéale à un George W. Bush, avide de réduire à la portion congrue les importations en provenance du pôle moyen oriental.

Selon la radio canadienne, l’accord aurait été formulé, au lendemain de l’élection du gouvernement Harper, en janvier dernier, lors d’une rencontre à Houston, au Texas, entre les patrons de l’industrie pétrolière américaine et les dirigeants des grands projets d’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta.

Problème : l’extraction de ces sables nécessite des quantités considérables d’eau douce et d’énergie (souvent de gaz naturel) et pourrait

tripler les émissions annuelles de gaz à effet de serre, entre 2003 et 2012,

selon l’Institut Pembina, un groupe environnemental indépendant à but non lucratif. Déjà sceptique à l’égard du protocole de Kyoto, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a donc peu de chance d’atteindre les objectifs de réduction fixés par le protocole.

En outre, pour acheminer le pétrole jusqu’au sud du Texas ou en Californie, l’Alberta doit construire de nouvelles raffineries et de nouveaux oléoducs.

Afin pour remplir les objectifs énormes fixés par les Etats-Unis, le ministère canadien des Ressources naturelles a donc demandé aux autorités fédérales et provinciales albertaines de lever certains obstacles et «simplifier le processus d’approbation environnementale des nouveaux projets».

Avec une production d’un million de barils par jour, le Canada est déjà le principal exportateur de pétrole aux Etats-Unis. Selon les données publiques de l’Association canadienne des producteurs de pétrole (ACPP), un peu plus d’un million de barils (bpj) sont extraits par jour de ses sables bitumineux. Une production qui pourrait atteindre 2,7 millions par jour à l’horizon 2015. Si le seuil des cinq millions de bpj était atteint, cela équivaudrait au quart de la consommation américaine et à presque la moitié de ses importations totales».

(NB : Pour rire. La Norvège est le 3e producteur du monde, le principal fournisseur de la France et l’essence à la pompe y est plus chère ... qu’en France )

Sentiment que les digues commencent à lâcher...

Article lié :

AmnésieInternationale

  19/01/2007

Merci pour votre Site.

A regarder/analyser régulièrement l’actualité j’ai le sentiment que ce que vous appelez les MSM (ou autre dénomination..) n’arrivent plus à ENDIGUER le flot d’informations venant de tous horizons/sources…
Malgré les moyens de contôle mis/à mettre en place.
Bien sûr, tout un chacun n’est pas susceptible/tenu d’être au courant de l’Actualité/des faits.
Néamoins, je “pressens” comme un flottement dans la mainmise des MassMedias, Français (suis de Paris) ou autres.
On voit de plus en plus de “Flagrants Délits”/mensonges éhontés sortir, être de suite remis en cause (voir le Monde Vs Chavez…).

‘oilà.
@ Bientôt

Les Turkmènes irakiens victimes de purification ethnique

Article lié :

Myriam

  19/01/2007

L’administration kurde dans le nord de l’Irak procède depuis l’invasion de l’Irak par les troupes anglo-américaines à une politique de purification ethnique dans la région de Kirkouk, chassant par force et menaces la population d’origine turkmène.  Elle compte ainsi modifier la démographie de la ville en faveur des Kurdes en vue du référendum qui devrait avoir lieu en décembre 2007, espérant ainsi obtenir le rattachement de Kirkuk, zone riche en pétrole, à la région autonome kurde. L’intention des Kurdes est de proclamer leur indépendance une fois qu’ils se seront emparés de Kirkouk.

Les Turkmènes ont lancé un cri d’alarme aux décideurs politiques européens:

FRONT TURKMENE IRAKIEN (ITF)
Représentation en Europe
Belgique

APPEL DES TURKMENES IRAKIENS
AUX AUTORITES ET INSTITUTIONS POLITIQUES EUROPEENNES

Au nom des 3 millions de Turkmènes irakiens (représentant 12% de la population irakienne) qui constituent le troisième groupe ethnique important d’Irak avec les Arabes et les Kurdes, je m’adresse à vous afin d’attirer votre attention sur la tragédie et les conditions critiques des Turkmènes irakiens, qui souffrent non seulement de la guerre et de l’occupation illégales de leur pays par les forces anglo-américaines depuis le 19 mars 2003, mais également de l’injustice de voir leur région « Turkmeneli »* et toutes leurs villes et villages occupés par les milices armées kurdes qui ont collaboré pendant la guerre avec les forces américaines lors de l’invasion du nord de l’Irak.

En effet, les milices armées kurdes, les ‘Peshmergas’ appartenant aux partis kurdes de MM. Talabani et Barzani ont été utilisées par les forces d’invasion américaines et autorisées ensuite par l’administration américaine d’étendre leur hégémonie au-delà de la région autonome kurde vers le sud et vers l’ouest et de pénétrer dans la région turkmène pour l’occuper et contrôler toutes les villes turkmènes importantes telles que Kerkuk, Tal Afar, Tuz-Khurmatu, Altun Kopru, Dakuk, Khanakin, Kifri etc.


Il est à noter que parmi tous les groupes ethniques qui composent le peuple irakien, les Turkmènes sont les seuls à ne pas posséder de milices armées et c’est pour cette raison qu’ils sont sans défense et vraiment vulnérables dans l’Irak d’aujourd’hui qui est en guerre et en pleine tourmente sous l’occupation militaire étrangère combinée avec la domination et le contrôle des milices locales.


La tragédie des Turkmènes et leurs conditions critiques en Irak ne date pas vraiment d’hier, mais la situation chaotique créée dans le pays par l’invasion et l’occupation anglo-saxonne a rendu leurs conditions de vie encore plus pénibles et dangereuses. 


En effet, depuis des décennies, notamment depuis la création de l’état irakien en 1921, les Turkmènes sont marginalisés, discriminés et privés de leurs droits les plus élémentaires en Irak, dans l’indifférence totale de la communauté internationale. Malheureusement leur sort et leur cause sont encore ignorés et leur voix est très rarement entendue par la communauté internationale.

En réalité la marginalisation des Turkmènes, la discrimination à leur égard, la négation de leur rôle historique et de leurs contributions positives depuis des siècles en Irak, de même que la négation de la réalité qu’ils représentent le troisième groupe ethnique le plus important du pays, ont été initiées par les autorités coloniales britanniques après la Première Guerre Mondiale en 1918, pour des raisons géopolitiques et économiques uniquement, afin de faciliter la séparation de la « Province de Mossoul » alors appelée « Mosul Vilayat » (qui représente actuellement les cinq provinces du nord de l’Irak, à savoir : Mosul, Kerkuk, Erbil, Duhok et Suleymaniya) de l’Empire Ottoman (la Turquie) pour contrôler les champs pétroliers de la ville de Kerkuk qui était peuplée et habitée presque exclusivement par des Turkmènes étant donné que la ville était depuis des siècles leur capitale et leur grand centre culturel.


Depuis lors et malgré l’indépendance formelle de l’Irak et la fin du mandat britannique en 1932, les gouvernements successifs en Irak ont appliqué les mêmes politiques de marginalisation et de discrimination contre les Turkmènes que celles qui avaient été initiées par les Britanniques en 1918 et ce pour les mêmes raisons géopolitiques et économiques !


Après la révolution irakienne du 14 juillet 1958 et le retour en Irak du militant kurde Mullah Mustafa Barzani de son exil en Union Soviétique, la situation des Turkmènes s’est détériorée de manière dramatique à cause des ambitions hégémoniques de Mullah Mustafa Barzani et de son projet pour un état indépendant kurde dans le nord de l’Irak pour lequel les richesses pétrolières de Kerkuk n’étaient pas seulement une nécessité, mais la principale attraction et motivation.

L’existence des Turkmènes dans le nord de l’Irak, à côté des Kurdes, et surtout leur présence en grands nombres à Kerkuk où ils représentaient depuis des siècles la majorité des habitants, ont été perçues par Mullah Mustafa Barzani comme un obstacle à la réalisation de son projet d’état indépendant kurde et de son rêve de contrôler Kerkuk et ses richesses pétrolières.

C’est la raison pour laquelle les Turkmènes ont été visés, menacés puis attaqués par Mullah Mustafa Barzani et ses partisans alliés aux communistes irakiens qui ont dominé la politique en Irak depuis la révolution du juillet 1958 jusqu’en février 1963.  Pendant cette période, une migration en masse de Kurdes, depuis leurs villes et villages du nord-est de l’Irak vers les régions turkmènes et particulièrement vers Kerkuk, a été organisée afin d’augmenter leur présence à Kerkuk et modifier la démographie de cette importante ville turkmène.

Pendant cette période (1958-1963) les Turkmènes ont souffert d’une marginalisation accrue et d’une double discrimination de la part des Kurdes et du Gouvernement irakien, ils ont été victimes de déportations internes, d’exil, d’arrestations et de détentions arbitraires, de confiscations de leurs biens personnels, de leurs terres agricoles et plus grave encore, le 14 juillet 1959, à la veille du premier anniversaire de la révolution, les Kurdes ont massacré 120 intellectuels et responsables politiques de la communauté turkmène à Kerkuk.

Après le coup d’état du 17 juillet 1968 et l’arrivée du parti Ba’ath au pouvoir en Irak, des efforts ont été faits en 1970 pour mettre fin à la rébellion kurde dans le nord-est du pays et pour convaincre Mullah Mustafa Barzani à mettre fin à sa rébellion, le régime Ba’ath lui a offert une région autonome kurde avec Erbil (une autre ville turkmène) comme capitale, ceci en total dénigrement des intérêts légitimes des Turkmènes d’Irak et surtout de ceux des 300.000 infortunés Turkmènes d’Erbil qui ont été sacrifiés par le régime Ba’ath et ont été offerts comme « cadeau » à Mullah Mustafa Barzani pour qu’il accepte en contre partie de mettre fin à la rébellion kurde.

Cependant malgré le sacrifice d’Erbil aux Kurdes, la rébellion kurde ne s’est pas arrêtée en 1970 comme il était prévu, elle s’est interrompue ‘momentanément’ après les accords d’Alger en 1975 entre Saddam Hussein et le Shah d’Iran pour reprendre de plus belle pendant la guerre Irak-Iran !

Aujourd’hui, personne ne cherche à savoir pourquoi Erbil, cette ville d’origine turkmène avec ses 300.000 habitants turkmènes, a été offerte par le régime irakien à un chef de rébellion kurde.  Personne ne prend la peine de demander ce qui est arrivé à ces 300.000 Turkmènes d’Erbil depuis que leur ville est devenue la capitale d’une région autonome kurde.  La raison est que les Turkmènes d’Erbil souffrent à présent de marginalisation et de discrimination de la part des Kurdes, ils sont soit ‘kurdifiés’ ou bien considérés comme citoyens de seconde classe dans la région autonome kurde, présidée par M. Massud Barzani et on n’entend plus parler d’eux !

Dans les années 1970, étant donné qu’il est devenu clair que l’ambition de Mullah Mustafa Barzani était de s’accaparer de Kerkuk, de contrôler ses richesses pétrolières et de proclamer un état indépendant kurde, le gouvernement irakien (régime Ba’ath), afin de contrer les ambitions et le projet de Mullah Mustafa Barzani, a commencé sa politique d’arabisation forcée dans la région turkmène et notamment à Kerkuk. Cette politique d’arabisation forcée a eu pour conséquence d’enlever aux Turkmènes les quelques droits dont ils bénéficiaient encore.  Il leur était interdit de parler leur propre langue dans les bureaux officiels, il leur était interdit d’acquérir des biens immobiliers, ils étaient obligés de s’enregistrer en tant qu’Arabe ou Kurde, leur existence en Irak en tant que communauté leur a été officiellement dénigrée étant donné que la nouvelle constitution irakienne rédigée sous le régime Ba’ath stipulait que le peuple irakien était composée d’Arabes et de Kurdes uniquement !

Les Turkmènes se sont opposés au régime Ba’ath de juillet 1968 à mars 2003 et ont vigoureusement contesté la politique autoritaire d’arabisation de ce régime.  Ils ont payé un lourd tribut pour leur opposition, ils ont perdu des centaines d’activistes et d’intellectuels, des milliers de Turkmènes ont été déportés et ont été dépossédés de leurs biens et de leurs terres agricoles, de nombreux villages turkmènes ont été détruits et des milliers d’Arabes du sud de l’Irak ont reçu de grosses sommes d’argent pour venir s’installer dans Turkmeneli et occuper les terres et habitations des Turkmènes déportés : une application brutale d’une politique d’épuration ethnique imposée par le régime Ba’ath sur le troisième groupe ethnique d’Irak, les malheureux et les infortunés Turkmènes.

A ce propos, il est important de rappeler, que pendant la guerre Irak-Iran (1980 à 1988) alors que des dizaines de milliers de jeunes Turkmènes étaient mobilisés et que les réservistes turkmènes étaient tous rappelés pour combattre les Iraniens, leurs familles au Turkmeneli étaient discriminées et des milliers d’entre elles étaient déplacées, leurs biens étaient confisqués sous divers prétextes notamment qu’ils s’opposaient au régime ou bien ils s’opposaient à la guerre et qu’ils étaient membres du parti Al-Da’wa,  un parti politique interdit par le régime !

Aujourd’hui, après près de quatre années de guerre, d’occupation et de changement de régime en Irak, et malgré la propagande de l’administration américaine qu’ils ont apporté la « démocratie » en Irak et que les irakiens ont été « libérés », la réalité est que la situation et les conditions de vie de la majorité des irakiens et spécialement celles des Turkmènes se sont détériorées de manière dramatique.

En effet, ils sont forcés de vivre sous occupation étrangère avec toutes les humiliations qui accompagnent l’occupation étrangère d’un pays, ils sont exposés à tous les dangers résultant de la guerre, tueries, kidnappings, arrestations et emprisonnements, limitation de mouvement, absence de liberté, pénuries de nourriture et de médicaments, absence de services élémentaires, etc.

Après la destruction totale de toute l’infrastructure de l’Irak par les envahisseurs anglo-saxons (EU+GB+Australie) et après le massacre de plus de 650.000 innocents civils irakiens depuis le début de la guerre, des milliers de civils irakiens continuent d’être massacrés chaque mois, les Irakiens vivent constamment sous l’emprise de la terreur et ils manquent cruellement de l’essentiel pour mener une vie décente : la sécurité, l’eau potable, l’électricité, la nourriture, le travail, les soins médicaux et les médicaments, l’éducation et la liberté.

Quant aux Turkmènes, en plus de leur part de misère et d’humiliations résultant de l’occupation étrangère de l’Irak, ils sont victimes de l’hégémonie kurde dans le nord de l’Irak et de l’occupation de leur région par les milices kurdes qui se comportent comme des conquérants dans un pays conquis et les Turkmènes en souffrent énormément. 

Il est important de signaler que depuis que les Kurdes ont pris possession de la région turkmène le 10 avril 2003, pas un seul Turkmène n’a obtenu ses droits ni récupéré ses biens, ses propriétés ou terres agricoles qui avaient été confisqués par le régime Ba’ath, pas un seul Turkmène n’a été dédommagé, pas un seul village Turkmène qui avait été détruit n’a été reconstruit, contrairement aux Kurdes qui ont non seulement récupéré  leurs terres et leurs propriétés et ont été dédommagés, mais qui ont également pris possession et confisqué tous les biens appartenant aux Turkmènes qui avaient été confisqués par le régime Ba’ath !

Prétextant que seuls les Kurdes ont été victimes du régime Ba’ath, qu’eux seuls ont été déplacés de force et ont eu leurs biens confisqués à Kerkuk, les partis kurdes de MM Talabani et Barzani ont organisé (depuis que Kerkuk est tombé aux mains des milices kurdes avec l’accord des américains le 10 avril 2003) le transfert de quelques 600.000 Kurdes de la région autonome kurde et leur installation dans la province de Kerkuk.

Ces nouveaux venus à Kerkuk ont reçu de l’aide financière pour venir s’y installer et ils ont reçu des cartes d’identités et des documents falsifiés les faisant passer comme ‘Kurdes originaires de Kerkuk’ qui avaient été déplacés de force par le régime Ba’ath ! Alors qu’en réalité, une écrasante majorité d’entre eux n’y ont jamais vécu, travaillé ou possédé de biens!  Ces tromperies de la part des partis kurdes, les falsifications des registres officiels, la délivrance de fausses cartes d’identité aux Kurdes ont été rendues possibles par le fait que les milices kurdes avaient pillés les bureaux de la population et d’enregistrement des biens fonciers de Kerkuk et confisqués toutes les archives et dossiers dès le premier jour de leur entrée et occupation de Kerkuk, le 10 avril 2003!

Profitant de la situation et des circonstances particulièrement graves de la guerre, de l’invasion et de l’occupation de l’Irak par les forces étrangères, les partis kurdes de MM Talabani et Barzani et leur milices n’ont pas hésité à se joindre aux envahisseurs et à collaborer avec les agresseurs de l’Irak pour atteindre leur objectif et réaliser le plan de Mullah Mustafa Barzani : prendre le contrôle de Kerkuk et de ses richesses pétrolières et « kurdifier » la ville, au détriment des Turkmènes.

Ce qui précède démontre clairement que ce qui a changé pour les Turkmènes depuis le changement de régime en Irak est tout simplement la substitution de l’hégémonie arabe par l’hégémonie kurde, ce qui n’est absolument pas acceptable par les Turkmènes qui veulent vivre libres sur leur terre, dans leur région turkmène, et en paix dans un Irak libre et démocratique.

Une des plus grosses erreurs de l’administration américaine en 2003 était de s’aventurer dans une guerre illégale contre le peuple irakien suivant une idéologie absurde et irréfléchie conçue par un groupe d’extrémistes connus sous le nom de « néo-conservateurs » qui ont poussé à la guerre en se basant sur des mensonges et faux renseignements concernant les supposées « armes de destruction massives irakiennes », mais avec le but caché de provoquer un changement de régime en Iraq, d’affaiblir le pays en le déstabilisant afin de pouvoir mettre les mains sur ses richesses et contrôler ses réserves pétrolières, sans faire aucun cas des intérêts des irakiens.

Afin de réaliser leur objectif, les néo-conservateurs ont inventé une classification artificielle du peuple irakien, déclarant que le peuple irakien était composé de Kurdes, de Shiites et de Sunnis, alors qu’en réalité le peuple irakien est composé d’Arabes, de Kurdes et de Turkmènes qui sont soit musulmans ou chrétiens.

Ainsi, en mélangeant confusément l’ethnicité kurde avec les affiliations et les croyances religieuses des Arabes irakiens, l’administration américaine a encouragé ces groupes ethniques et sectaires avec leurs milices armées à prendre le pouvoir en Irak sous la bannière de la « démocratie ». 

Le monde a pu voir et constater les conséquences désastreuses de cette politique agressive « néo-coloniale » de l’administration américaine sur le peuple irakien!

Nous, les 3 millions de Turkmènes d’Irak, ensemble avec nos 17 millions de compatriotes Arabes et un demi million de compatriotes Chaldéo-assyriens, représentons une majorité de 82% du peuple irakien et nous nous demandons comment et pourquoi nous avons été exclus et n’avons pas été mentionnés dans cette ‘nouvelle classification’ du peuple irakien inventée par les ‘néo-cons américains’, alors que les 4.5 millions de Kurdes, qui ne représentent que 18% du peuple irakien ont été promus au premier rang, avec un rôle principal ainsi qu’une position dominante dans l’Irak occupé !

Nous, Turkmènes, dénonçons et rejetons cette classification artificielle du peuple irakien, conçue dans le but de provoquer des conflits ethniques et confessionnels afin d’affaiblir notre pays et notre peuple et de diviser l’Irak en petites entités pour faciliter son occupation.

Nous dénonçons aussi la continuation de la marginalisation des Turkmènes en Irak par le nouveau régime et par la « nouvelle constitution », qui est essentiellement fondée sur des textes élaborés par les autorités d’occupation lesquelles non seulement tolèrent la marginalisation des Turkmènes mais sont sans aucun doute à l’origine de la continuation de notre marginalisation dans l’Irak d’aujourd’hui!

Nous demandons par conséquent la révision de cette « nouvelle constitution » de manière à refléter la vraie nature et l’exacte composition du peuple irakien, sans le diviser en catégories et différentes classes de citoyens.

Nous appelons les autorités européennes à intervenir pour nous éviter la crise qui paraît imminente à Kerkuk, au sujet de son appartenance et du son futur statut qui devraient être décidés par un référendum prévu pour décembre 2007 et qui devrait avoir lieu à Kerkuk seulement.  Il va sans dire, que le résultat d’un tel référendum ne reflèterait pas la réalité étant donné l’altération de la composition ethnique de cette ville par les partis kurdes qui y ont amené plus de 600.000 Kurdes et les ont enregistrés en tant qu’habitants de Kerkuk, précisément en vue de voter lors de ce référendum et ainsi légaliser l’occupation et le contrôle de cette ville et son annexion à la région autonome kurde !

Kerkuk n’a jamais été une ville kurde malgré les arguments trompeurs, les revendications injustifiées et les pratiques douteuses des partis politiques kurdes.  Cette ville est historiquement turkmène et elle ne doit par conséquent ni être contrôlée par les Kurdes ni être annexée à la région autonome kurde.

Afin de mettre fin à la guerre et à la violence en Irak et afin de retrouver la paix et la sécurité dans notre pays, nous, les Turkmènes d’Irak, demandons aux autorités et institutions européennes et appelons Messieurs les Chefs d’Etats, les Chefs de gouvernements, les Présidents de la Commission et du Parlement ainsi que tous les Commissaires et Parlementaires européens, de venir en aide au peuple irakien et de jouer un rôle actif pour arrêter la guerre et mettre fin à l’occupation de notre pays, sans quoi il ne sera pas possible de rétablir la paix et la sécurité en Irak.. 

Nous leur demandons aussi de prêter une attention particulière à la situation extrêmement difficile et critique des Turkmènes d’Irak, et les invitons à s’informer sur leur sort et à s’intéresser à leur juste cause, celle d’une communauté importante de 3 millions de personnes souffrant d’une marginalisation et d’une discrimination systémique et systématique ainsi que de privation des droits fondamentaux et d’atteinte aux droits de l’homme, depuis des décennies, dans l’ombre et en silence. Nous leur demandons d’apporter leur aide et de soutenir notre communauté afin qu’elle puisse récupérer tous ses droits en Irak et être considérée égale et ayant les mêmes droits que les communautés arabes et kurdes. Nous leur demandons d’utiliser leur pouvoir et influence politiques, leur autorité et leur soutien moral et matériel pour exiger que chaque individu en Irak, indépendamment de son appartenance ethnique ou affiliation religieuse soit traité en égal et reçoive les outils nécessaires pour l’établissement d’une démocratie soutenable.

Pour cela, nous recommandons ce qui suit :

Le retrait immédiat et inconditionnel des troupes d’occupation étrangères, ainsi que de tous leurs mercenaires et auxiliaires, et si nécessaire, leur remplacement par des troupes de pays amis et acceptées par le peuple irakien.
Le remplacement du gouvernement actuel qui est formé sur des bases ethniques et confessionnelles par un gouvernement d’union nationale composé de spécialistes et de technocrates, jusqu’à l’organisation d’une élection générale et la formation d’un gouvernement national.
La dissolution de l’armée actuelle qui est composée essentiellement de milices kurdes (peshmergas) et shiites et son remplacement par une armée nationale en rappelant les anciens militaires et en instaurant le système de conscription obligatoire.
Le rejet de tout parti politique basé sur l’ethnicité ou l’affiliation religieuse.
L’annulation du référendum concernant Kerkuk, prévu pour décembre 2007, afin d’éviter l’explosion ethnique dans le nord de l’Irak et l’organisation du partage du pouvoir entre Turkmènes, Arabes et Kurdes pour gouverner non seulement la province de Kerkuk mais toutes les provinces qui forment le nord de l’Irak, à savoir : Mossoul, Kerkuk, Erbil, Duhok et Suleymaniya où ces communautés ont des intérêts partagés.
Etant donné que les Turkmènes rencontrent des problèmes et sont victimes de discriminations non seulement à Kerkuk mais également à Erbil, Altun Kopru, Tal Afar, Tuz Khurmatu, Khanaqin, Kifri, etc… ils devraient avoir eux aussi le droit de former leur « Région autonome turkmène » centrée autour de leurs trois villes les plus importantes : Kerkuk, Tal Afar, Tuz Khurmatu, afin de préserver les intérêts de la communauté turkmène en Irak et de la prémunir des transgressions éventuelles des autorités locales kurdes ou du gouvernement central irakien.
La révision de la constitution irakienne actuelle qui différencie entre les Irakiens en considérant les Arabes et les Kurdes comme des ‘communautés principales’ et le reste des irakiens, notamment les Turkmènes et les Chaldéo-assyriens comme des minorités et citoyens de deuxième classe. Soit on annule la notion de « communauté principale » en Irak, ou on considère également les Turkmènes et les Chaldéo-assyriens comme « communautés principales »  égales en droits aux Arabes et aux Kurdes.
L’organisation d’une conférence internationale pour la paix et la reconstruction de l’Irak avec l’implication de la communauté internationale et la participation des pays voisins afin de garantir l’intégrité,  la sécurité et la reconstruction de l’Irak.
La juste compensation du peuple irakien par les envahisseurs et les occupants anglo-saxons de l’Irak (les Etats-Unis, le Royaume Uni et l’Australie), pour la mort d’au moins 650.000 civils irakiens innocents et pour la reconstruction de l’infrastructure de l’Irak, détruite par eux lors de l’invasion et de l’occupation du pays.
Que les valeurs et principes européens ‘d’ Egalité, de Justice et d’Equité’ soient mis en place en Irak.
Je vous remercie pour votre attention.


Dr. Hassan Aydinli

Représentant du Front Turkmène Irakien en Europe
Belgique.

Nouvelles du Front

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AmnésieInternationale

  19/01/2007

Bonjour et Bonne Année @ tous/toutes !!

Tout frais tout chaud !!

U.S. criticizes China over missile test

By KATHERINE SHRADER, Associated Press Writer
1 hour, 20 minutes ago

WASHINGTON - The United States criticized China on Thursday for conducting an anti-satellite weapons test in which an old Chinese weather satellite was destroyed by a missile.
The Bush administration has kept a lid on the test for a week as it weighs its significance. Analysts said China’s weather satellites would travel at about the same altitude as U.S. spy satellites, so the test represented an indirect threat to U.S. defense systems.

“The United States believes China’s development and testing of such weapons is inconsistent with the spirit of cooperation that both countries aspire to in the civil space area,” National Security Council spokesman Gordon Johndroe said. “We and other countries have expressed our concern to the Chinese.”

Japan,for example, demanded a full explanation from Beijing, Japan’s top government spokesman said Friday.

Chief Cabinet Secretary Yasuhisa Shiozaki also suggested that China’s lack of transparency over its military development could trigger suspicions about its motives in the region.

“From the viewpoint of the peaceful use of space and security, the Japanese government is naturally concerned about this act of destroying an artificial satellite with a ballistic missile,” Shiozaki told reporters in Tokyo.

Kyodo News agency quoted Foreign Minister Taro Aso as saying Tokyo had received a message from Beijing saying the two countries “are in accord on the peaceful uses of space.”

The head of the Defense Intelligence Agency, Lt. Gen. Michael Maples, told Congress last week in his annual threat address that China and Russia are the “primary states of concern” regarding military space programs.

“Several countries continue to develop capabilities that have the potential to threaten U.S. space assets, and some have already deployed systems with inherent anti-satellite capabilities, such as satellite-tracking laser range-finding devices and nuclear-armed ballistic missiles,” he said in his written testimony on Jan. 11, the same day China’s test was conducted.

The test, first reported by Aviation Week, destroyed the satellite by hitting it with a kinetic kill vehicle launched on board a ballistic missile.

In October,      President Bush signed an order asserting the United States’ right to deny adversaries access to space for hostile purposes. As part of the first revision of U.S. space policy in nearly 10 years, the policy also said the United States would oppose the development of treaties or other restrictions that seek to prohibit or limit U.S. access to or use of space.

“Freedom of action in space is as important to the United States as air power and sea power,” the policy said. “In order to increase knowledge, discovery, economic prosperity and to enhance the national security, the United States must have robust, effective and efficient space capabilities.”

Precisely what drove China to act now remains a mystery. But the United States has to figure out how to respond, said John Pike, a satellite expert at globalsecurity.org.

Since the mid-1980s, the United States has had the ability to take down satellites, but the Chinese don’t have satellites worth attacking, Pike said. The United States may have to develop alternatives to its current spy satellites — perhaps stealthy satellites or unmanned aerial vehicles, which are harder to detect than the current well-established U.S. satellite network.

Reconnaissance satellites in low-Earth orbit — “eyes in the sky” — are essential to how the United States fights wars.

“Our space assets are the first asset on the scene,” Pike said. “They are absolutely central to why we are a superpower — a signature component to America’s style of warfare.”

The Defense Department declined to comment on the test.

Adm. William Fallon, the chief of U.S. Pacific Command, has spearheaded a major push to revive exchanges with the Chinese military. Ties soured after a U.S. spy plane collided with a Chinese fighter plane in 2001.

Fallon has pushed ahead with the program, despite criticism inside the     Pentagon. He believes that Chinese and U.S. officers need to understand each another better to avoid disastrous miscalculations.

Bush nominated Fallon this month to take over command of troops in the Middle East.

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AP White House Correspondent Terence Hunt and AP writer Kana Inagaki in Tokyo contributed to this report.

Quand rugit la tempête...

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Anamorphose

  19/01/2007

Ce soir le vent souffle, c\‘est la tempête. Est-elle un des nouveaux signes des modifications climatiques que notre mode de vie déraisonnable entraîne ? Difficile à dire, mais ce qui est de toutes façon sûr, c\‘est que la crise climatique est là.

Pour ceux qui, comme moi (et comme notre hôte, Ph. Grasset), pensent qu\‘elle constitue un phénomène extrêmement important, conjointement à la crise énergétique et des matières premières (pic pétrolier, etc.), j\‘aimerais signaler un site Web qui me paraît fort bien documenté, celui de Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialisé dans les questions climatiques et énergétiques, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Ses analyses, comme d\‘autres d\‘ailleurs, donnent froid dans le dos : ce qu\‘il dit confirme par exemple que malheureusement les énergies dites alternatives (bio-carburants, éolien, solaire, géothermique, etc.) ne suffiront pas, même si on les développait au maximum, à nous sortir de sérieuses difficultés (ce qui ne veut évidemment pas dire qu\‘il ne faut pas les mettre en oeuvre !).

Jancovici nous explique tout cela de manière très claire et convaincante et, ce qui ne gâte rien, il sait conserver un humour bien nécessaire tout au long de ses propos.

A consulter sans modération….

Référence : http://www.manicore.com/