Lambrechts Francis
28/01/2007
je pondèrerais autrement le raisonnement, ou complèterait d’autres éléments
geo
28/01/2007
L’IFAS (Institut Français d’Analyse Stratégique) , Sur l’Iran.
Les questions soulevées par la multiplication des attentats perpétrés dans la province iranienne du Khouzistan à majorité arabe
samedi 27 janvier 2007, par David Rigoulet-Roze
Le supposé problème « ethnique » constitué par le Khouzistan iranien : La région du sud-ouest de lIran, la province du Khouzistan est majoritairement peuplée dArabophones (généralement estimés à environ deux millions de personnes - soit près de 3 % des quelque 69 millions de la population totale - voire beaucoup plus selon dautres estimations) et, de ce fait, parfois qualifiée d « Arabistan ». Il sagit dune région stratégique parce quelle se trouve recéler la majeure partie du pétrole iranien (la région fournit effectivement 80 % de la production iranienne). Pour le pouvoir central prévaut généralement lidée selon laquelle les Iraniens arabophones seraient des séparatistes déclarés, voire constitueraient une « cinquième colonne » potentielle. Quand Saddam Hussein a attaqué lIran le 22 septembre 1980, il comptait évidemment sur la sympathie de ces Iraniens arabophones vivant dans cet « Arabistan » dont il se prétendait le « libérateur ». Mais contrairement à ce quavait pensé le dictateur irakien, lécrasante majorité des Arabes iraniens du Khouzistan, essentiellement dobédience chiite, avaient défendu leur pays aussi vigoureusement que leurs frères persans notamment parce quils rejetaient lidéologie du panarabisme annexée par le « baathisme » irakien. Or, depuis 2004, un regain dagitation touche la province et on ne peut exclure que cela soit aujourdhui en relation indirecte avec la situation prévalant en Irak.
Une province en effervescence depuis le printemps 2005
En avril 2005, des émeutes au Khouzistan devaient selon les sources officielles causer la mort dune vingtaine de personnes et dune centaine de blessés dans des affrontements qui avaient duré une semaine dans plusieurs villes du Khouzistan. Les troubles sétaient produits dans le prolongement de la publication dun document qui fut dabord présenté comme officiel mais ensuite dénoncé par les autorités comme un « faux ». Ce document aurait concerné la politique supposée de Téhéran accusée de chercher à modifier en profondeur la composition ethnique de la population du Khouzistan au profit des Persans délibérément privilégiés en termes demploi, et donc au détriment des Arabes. Il avait évidemment attisé la colère des Arabophones dans la mesure où il laissait supposer lexistence dun plan pour « iraniser » et/ou «désarabiser » la province. LIran na pas hésité à accuser les Britanniques dêtre derrière ces événements. Selon Téhéran, le gouvernement britannique aurait notamment permis à la mouvance séparatiste arabe du Khouzistan douvrir une représentation à Londres en liaison avec les services secrets britanniques qui lui fournirait une aide en termes de logistique et dencadrement avec laval tacite de la CIA. Mansour Ahmad al-Ahwazi, le Président du Front démocratique populaire dAhwaz (Popular Democratic Front for the Ahwazi Arab People/Jabhah al-Dimuqratiyah al-Shabiyah lil-Shab al-Arabi al-Ahwazi), qui milite pour un Khouzistan indépendant, aurait ainsi rencontré, Jack Straw, le ministre britannique des Affaires étrangères. Quant au numéro 2 du Front du Khouzistan, Said Taher Naamahad, il aurait secrètement été reçu à la Maison Blanche le 23 avril 2005 [1].
La multiplication des attentats au Khouzistan depuis lété 2005 :
Une série dattentats à la bombe, imputés la guérilla arabe du Khouzistan avait en effet eu lieu peu avant les élections présidentielles iraniennes du 17 juin 2005. Le bilan devait finalement sélever à au moins huit morts et 35 blessés. Le Front démocratique populaire dAhwaz avait depuis Londres immédiatement démenti toute responsabilité dans ces attentats et accusé le régime de Téhéran de les avoir organisé pour discréditer les revendications indépendantistes des Arabophones. Se démarquant délibérément du Front démocratique populaire dAhwaz, un mouvement de lutte armée des Arabes dAhvaz avait revendiqué le 16 juin suivant dans une vidéo mise en ligne sur un site internet la série dattentats à la bombe perpétrés à Ahwaz. Le groupe, qui se fait appeler « Mouvement de lutte arabe pour la libération dAhvaz », avait affirmé que lun des attentats, montré dans la bande vidéo, avait été mené par « la Brigade du martyr Moheddine Al-Nasser », du nom dun membre du groupe, exécuté le 6 juin 1964 dans la ville dAhwaz. Le 3 septembre 2005, trois bombes détruisaient des oléoducs reliant Ahwaz à la raffinerie dAbadan - la principale raffinerie iranienne dotée dune capacité de 450.000 b/j et représentant 30 % de la capacité totale de raffinage de lIran -, et provoquait une interruption de lapprovisionnement de pétrole à partir de cinq puits. Les autorités avaient dans un premier temps évoqué une «explosion accidentelle suspecte » avant de reconnaître un acte de sabotage. Le 16 octobre 2005, Le pipeline du Khouzistan à Maroun avait encore été lobjet dune explosion stoppant une nouvelle fois lécoulement dun des principaux oléoducs iraniens.
Des actes de sabotage imputés par Téhéran à une « cinquième colonne », voire à une « main étrangère » :
Khamenei avait déclaré le 3 septembre 2005 au cours dune rencontre avec les membres importants du régime, quil avait des doutes quant à lexistence des personnes musulmanes qui puissent les yeux fermés contre le monde entier poser des bombes dans les bus et métros sans liberté de pensée : « De telles personnes nexistent pas dans ma religion et il ne peut sagir que dagents des Etats-Unis, du Royaume Uni ou dIsraël. ». Fait très rare, le « Guide » devait faire un déplacement au Khouzistan, en mars 2006, au cours duquel il prononça un vibrant discours en langue arabe pour louer le patriotisme iranien de la population arabe locale. Ce discours enflammé intervenait après la recrudescence des attentats depuis le début de lannée 2006 au Khouzistan. Le 24 janvier 2006, deux attentats à la bombe avaient en effet une nouvelle fois ébranlé la ville dAhwaz où le président Mahmoud Ahmadinejad devait se rendre, avant que sa visite ne soit au dernier moment annulée officiellement « pour mauvais temps ». Le nouveau président Ahmadinejad avait immédiatement ordonné aux ministères des Ministère des Renseignements et de la Sécurité (VEVAK) de lancer une enquête sur « le rôle de mains étrangères » dans les attentats dont le bilan définitif devait sélever à huit morts et 46 blessés. « Des agents de renseignement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et dIsraël tentent de déstabiliser lIran suivant un plan coordonné, et lincident dAhwaz en fait partie », avait déclaré le ministre de lIntérieur Mostafa Pour-Mohammadi, renouvelant de précédentes accusations similaires [2]. La Grande-Bretagne avait vigoureusement démenti ces accusations. Alors quune bombe sonore avait de nouveau explosé le 19 février à Ahwaz, cette fois sans faire de victimes, le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki avait affirmé dans la soirée que les services de sécurité iraniens disposaient de documents prouvant « lintervention et la coopération des commandants militaires britanniques dans le sud de lIrak pour créer linsécurité en Iran ».
Lhypothèse parfois évoquée dun « jeu khouzistanais » anglo-saxon sur fond de crise nucléaire avec lIran :
Une partie de loléoduc qui relie la ville dAbadan à Ahwaz a pris feu le 19 mars dernier et les services dextinction dincendies ont dû uvrer presque neuf heures avant de pouvoir léteindre. Ce type daccident est peut-être à rapprocher dun autre incendie dorigine non identifiée qui avait partiellement détruit, le 19 février précédant, la raffinerie de Téhéran, malgré lexistence dun système anti-incendie. Selon les autorités, cet incendie aurait été dû à une fuite dans des colonnes de fractionnement. Mais il pourrait également avoir une origine criminelle. Lobjectif des saboteurs consisterait peut-être à hypothéquer la production dessence en Iran. En cas de sanctions votées par le Conseil de Sécurité de lONU, cela serait particulièrement problématique pour lapprovisionnement du pays qui importe au moins 40 % de son essence. Cela le deviendrait plus encore pour Téhéran si larmée iranienne devait affronter une opération militaire américaine denvergure. La clé de la situation géopolitique résiderait précisément dans le sud-ouest de lIran, au Khouzistan, principale province pétrolière du pays, et donc « Talon dAchille » de lIran du fait de sa population certes majoritairement chiite sur le plan confessionnel, mais ethniquement arabe, une province qui peut être à bien des égards considérée comme un « Koweït intérieur ». Daucuns ont été amenés à parler dun « jeu khouzistanais » qui consisterait pour les forces anglo-saxonnes présentes en Irak à apporter un soutien aux indépendantistes arabophones pour transformer, à terme, le Khouzistan en un protectorat autonome dArabistan ou dAhwaz afin de prendre le contrôle de la zone pétrolière susceptible de devenir, à terme, une hypothétique république démocratique dAhwaz.
Notes
[1] Cf. DEBKA-Net-Weekly 204, the Khuzestan Fronts No. 2 leader Said Taher Naamahad paid a secret visit to the White House, May 6, 2005.
[2] Cf. Zoltan Grossman, « Khuzestan : The First Front in the War on Iran ? », Evergreen State College in Olympia, Washington, 7 novembre 2005.
Taoo Paipai
27/01/2007
Qu’il est beau cet avion, qu’il est beau. Et qu’est ce qu’il nous propose!
Pour étoffer cette “fuite en avant technologique de plus en plus déconnéctée de la réalité”, voici un lien sur lequel se trouve une vidéo assez intéressante, produite je pense, par le constructeur de l’avion. Le titre: ” F-35 JSF Sensor System”...
http://www.youtube.com/watch?v=u8IlCRX2eMY
Belle pub. Reste à voir si on s’est pas fait arnaquer quant à ses capacités.
PS: est il possible de contacter directement par e-mail la rédaction de dedefensa?
PHR
27/01/2007
Adieu Luther, Calvin. Vous vous êtes tant trompés. Et vous en avez tant trompés. exit la pseudo-Réforme. “L’Eglise a connu trois hérésies : l’arianisme, le mahométisme et le luthéranisme” (Lacordaire). Exit leluthéranisme. Pourquoi ? Parce que “hors de l’Eglise, pas de salut” (Saint Cyprien, IVème siècle).
Lambrechts Francis
26/01/2007
Le prospectiviste français, Pierre Gonod, donne son point de vue sur le travail d’anticipation de LEAP
LEAP a prévu une “Crise Systémique Globale”, son calendrier et ses étapes. C’est une prise de position dont je ne connais pas d’exemple actuel dans le microcosme de la prospective. Attitude courageuse qui tranche avec la pusillanimité de la profession. Depuis longtemps la prospective française, notamment, a renoncé à l’anticipation globale. Pourquoi ? Sans doute en raison de la complexité croissante du monde et d’une pensée simpliste incapable de la saisir. Peut-être aussi la prégnance du politiquement correct à l’époque de la mondialisation qui conduit à l’impossibilité d’envisager des ruptures radicales. C’est le mérite du LEAP d’avoir franchi ce pas…
Bernard Gröll
26/01/2007
Fai ce que voudras parce que gens liberes , bien nés,bien eduqués et vivant en compagnie honnete ont par nature un instinct et aiguillon qui toujours les pousse à fait vertueux et retire de vice.
OK donc pour reduire nos pollutions à notre main
Quant au climat, un peu moins de suffisance. Le Soleil et le vent font ce qu’ils veulent
Fred., de L.
26/01/2007
http://www.europe1.fr/antenne/touteslesreferences.jsp?periode=0&hr=4
06H47 - Revue de blogs - Catherine NIVEZ
Attention… Ca n’est disponible qu’aujourd’hui vendredi…
Ursulon
26/01/2007
Bonjour,
Extrait dune interview de Daniele Ganser, auteur du livre “NATOs Secret Armies” mentionné à plusieurs reprises dans dedefensa, paru sur le site du réseau Voltaire :
” Silvia Cattori : Pourquoi votre livre consacré aux armées secrètes de lOtan, publié en anglais, traduit en italien, en turc, en slovène et bientôt en grec nest-il pas publié en français ?
Daniele Ganser : Je nai pas encore trouvé déditeur en France. Si un éditeur est intéressé à publier mon livre cest bien volontiers que je le verrais traduit en français. “
Pour faciliter laccès de ces pages dhistoire récente mal connue à ceux qui peinent avec langlais, puis-je respectueusement vous suggérer la possibilité de réaliser une publication de cet ouvrage en français, par exemple dans le cadre de votre récent partenariat avec les Editions Mols ?
Lien : http://www.voltairenet.org/article144415.html#nh13
Merci pour vos informations et vos analyses.
Antoine
25/01/2007
...encooore !
J-Ph Immarigeon
25/01/2007
Cher Monsieur Grasset,
Deux remarques et une réflexion.
Tout dabord, ce sont exactement les mêmes qui se gaussent de la fin de lAmérique et qui, il ny a guère, étaient à genoux devant le nouvel empire universel de la fin de lHistoire, les mêmes gourous de la globalisation, les mêmes sherpas, les mêmes experts. Encore une fois, heureusement que le ridicule na jamais tué personne
Ensuite, les petits marquis de Davos ne savent faire autre chose que de courir après le réel, disserter sur lexistant, eux qui nont cessé de se tromper jusquà aujourdhui, eux qui sont bien incapables davoir la moindre idée sur ce que sera le monde dici la fin de lannée. Ce qui veut dire que lavion nest pas piloté, ce que nous savions, mais surtout que ceux qui se sont emparé de la casquette des pilotes refusent de quitter le cockpit. Franchement, nous qui sommes parmi les rares à avoir anticipé depuis plus de 5 ans tout à la fois la chute du « hard power » US et la fin du « soft power », que ne sommes-nous pas à leur place sur les pistes de ski helvétiques ?
Une réflexion prospective enfin : après la puissance militaire, après linfluence diplomatique, avec toutes les conséquences commerciales donc financières donc industrielles donc sociales que cela peut induire sur le long terme (je récite ici mon Emmanuel Todd), je reste persuadé que la prochaine crise qui va maintenant frapper les Etats-Unis est institutionnelle, ce qui va littéralement faire tomber de larmoire non seulement les américanolâtres mais tous ceux qui, depuis deux siècles et partout dans le monde (et on en a tous été), considèrent le système politique américain comme le plus efficient à défaut dêtre parfait (cela, il ny a que les Américains eux-mêmes qui le croient).
Et nous toucherons là au fondement du mythe américain. Car celui-ci peut résister à des défaites militaires, à une récession, à un appauvrissement, il ne pourra survivre à la révélation que le cur même du projet américain ne tient pas la route. Je peux me tromper, mais je suis persuadé que, dans ce domaine également, il arrive un moment ou, quoi que lon fasse, on est cuit. Le Congrès de Washington ne peut rien faire sans révéler les failles béantes du système politique américain, failles que lon connaît bien mais que des bricolages ont toujours sauvé. Cette fois-ci, cest le principe même de « checks and balances » qui est en jeu.
Et après la Constitution de 1787, ce sera la Déclaration de 1776 elle-même qui sera (enfin) analysée, et ses hallucinantes affirmations dune source divine de tout droit, dune liberté naturelle don de Dieu acquise par principe, dune égalité intrinsèque des individus, etc alors que notre Déclaration de 1789 dit exactement le contraire (la liberté est un état social, nous naissons libres mais nous devons nous battre pour le demeurer, et nous ne sommes pas gémeaux mais égaux en droits).
Une fois cette prise de conscience réalisée, que restera-t-il de lAmérique ?
Bien à vous.
Rolphydolph
25/01/2007
L’“irréalité” de l’arrière-fond idéologique de GW mériterait une analyse définive comparable à celle que J. Bergier et L. Pauwels, dans leur Matin des Magiciens, avaient produit à propos de Hitler dans le but esquisser une explication enfin à la hauteur de l’étrangeté de la “doctrine” nazie, dont l’application avait offert au à l’Europe un voyage de “quelques années dans l’ailleurs absolu”.
Lambrechts Francis
24/01/2007
... La Silicon Valley, qui a conquis le domaine du high-tech au XXe siècle grâce à un esprit d’innovation à ce jour inégalé dans le monde, est bien décidée à conquérir celui du « green-tech » au XXIe siècle. Son nouvel objectif : combiner la protection de l’environnement et la prospérité économique.
... En signant le 27 septembre dernier la loi AB 32, qui prévoit de réduire les émissions de CO2 de 80 % par rapport à celles de 1990 d’ici à 2050, le Terminator est devenu le plus vert, mais aussi peut-être le plus avisé des gouverneurs. Car l’écologie risque en effet de devenir très profitable.
Immarigeon J-Ph
24/01/2007
Si j’en crois les extraits du discours sur l’état de l’Union que je viens de visionner, la présidente Nancy Pelosi n’a pas applaudi au passage de son président sur la nécessité de tout faire pour gagner la guerre en Irak. Attendons de voir s’il y aura une suite. On va vite être fixé.
Lambrechts Francis
24/01/2007
Phase d’Impact de la Crise Systémique Globale :
Les six aspects de la “Très Grande Dépression US” de 2007
http://www.europe2020.org/fr/section_global/150107.html
Heureusement aussi peu de chances de se réaliser qu’un désastre en Irak.
Pensez : LA puissance économique planétaire ! Bon, d’accord, c’est en Europe qu’il y a 70% des échanges économiques mondiaux mais qui rachète nos instruments économiques dans l’indifférence des fameuses “Nations” (Euronext mais pas le LSE ni Francfort !)
Lambrechts Francis
23/01/2007
Qu’en pensez vous ?
... A Savage War and Peace : Algeria 1954-1962 (New York Review Books) écrit, en 1977, par l’historien britannique Sir Alistair Horne.
... “La saga d’une poignée de maquisards algériens, pauvrement armés mais utilisant avec brio l’arme de la terreur pour vaincre l’armée française, à l’époque l’une des plus fortes de l’OTAN, reste le prototype de la guerre de libération nationale”, insiste l’auteur, en recevant Le Monde dans sa maison de Turville, un petit village situé près d’Oxford. Tout en affirmant son refus de se laisser emprisonner par les schémas du passé, ce spécialiste de l’histoire de France contemporaine distingue, dans l’avant-propos à l’édition 2006, quatre points communs entre la guerre d’Algérie et la situation actuelle en Irak.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-858523@51-823016,0.html
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