serge caron
28/02/2007
Si les Américains prétendent se protéger de frappes contre leur pays en installant des anti-missiles en Pologne, il y a là un grossier mensonge. Un simple coup d’il sur un globe terrestre ou à défaut sur Google Earth montre quune trajectoire balistique entre lIran et les USA passe loin de la Pologne, au-dessus de la Russie. Je doute que les Russes laissent faire de linterception à lanti-missile sur leur territoire ! Encore mieux : vue de la Pologne, une trajectoire entre la Corée du Nord et les USA passe de lautre côté de la terre !
HENRY
28/02/2007
Il est hautement probable que cette explosion “conventionnelle” n’est (ou n’était)destinée qu’à masquer l’essai d’une “mini nuke”, dont la puissance est effectivement de l’ordre de grandeur indiqué.
Les ingénieurs de l’armement nucléaire ne dominent pas suffisamment la physique de ce domaine pour pouvoir fabriquer une telle bombe avec la certitude qu’elle va fonctionner, doù l’intérêt majeur de l’expérimentation. C’est d’ailleurs ce point qui avait conduit à interdire les essais et c’est la raison pour laquelle Jacques Chirac avait fait procéder à quelques explosions souterraines qui étaient des expériences de physique fondamentale et avaient pour seul but de collecter des informations en vue de la modélisation. N’oublions pas que Clinton qui avait condamné cette série d’expériences avait fait procéder, par la suite, à une expérimentation américaine.
Le report de Divine Strake serait-il le signe d’un report de l’attaque sur l’Iran ?
Bressol Thierry
27/02/2007
Bjour toutes et tous,
Il me semble inutile de se faire des films de science fiction avec cet événement. C’est aussi le résultat de l’imprévoyance des responsables US du moment, comme de celle des cornichons qui ont si longtemps aidé les Islamistes de l’Afghanistan pour emm. les Soviétiques….
Une brillante réussite!!!
L’affaire fut aussi évoquée sur mon site “perso” d’autre part.
Je me demande aussi pourquoi le cinquième avion n’a rien fait (heureusement), et ce que sont devenus les “opérateurs”... Ils ont dû courrir très vite et fort loin après ça….
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Met vriendelijke groeten / Bien amicalement
Thierry Bressol OR1
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B-5000 Namur
http://souvenirs-de-mer.blogdns.net/article199.html
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Stéphane
26/02/2007
Le très pointu Sarkozy ne sais pas si Al Qaida est sunnite ou chiite! Pire, pour lui il s’agit de deux ethnies distincts (ce point n’a pas été rapporté dans l’article, il n’est pas sur que le journaliste est relevé l’erreur)!
[...]
Le journaliste de RMC, Jean-Jacques Bourdin, lui a demandé si les combattants d’Al-Qaïda étaient sunnites ou chiites. “Il est impossible d’y répondre (...) parce qu’Al-Qaïda, c’est une nébuleuse”, a rétorqué Nicolas Sarkozy.
[...]
Stéphane
26/02/2007
MOSCOU, 21 février - RIA Novosti. Selon des informations communiquées au quotidien britannique New Statesman par une source diplomatique anonyme, les Etats-Unis seraient sur le seuil d’une guerre avec l’Iran. D’après cette source, les militaires américains ont déjà désigné des cibles éventuelles en Iran: des bases aériennes et navales, des sites de DCA ainsi que les usines d’enrichissement d’uranium de Natanz et d’Esfahan ainsi que plusieurs autres ouvrages. Cependant, le journaliste russe Leonide Radzikhovski estime qu’une guerre en Iran est difficilement envisageable dans le court terme.
“Il n’y aura aucune frappe. C’est tout simplement du bluff. Du bluff diplomatique et politique tout ce qu’il y a de normal.
Sans se livrer à une analyse de la situation en Iran, il suffit de jeter un oeil sur l’état des lieux en Amérique. Le président américain, George W. Bush, notre meilleur ami, est brisé et nous ne pensons pas qu’en plus de la guerre en Irak il déclenche contre l’Iran une guerre qui risquerait de l’achever.
Voilà pourquoi c’est du bluff. C’est là un procédé courant de pression diplomatique sur l’Iran, qui d’ailleurs ne fonctionnera pas du moment que dans ce contexte il ne fait qu’accentuer l’agressivité de Téhéran.
Tout ce bluff fait le jeu du président de la République islamique, il lui permet une fois de plus de se présenter en sauveur de son pays face à l’agression américaine.
A notre avis, l’Iran se livre à une rhétorique extrêmement désagréable, extrêmement dangereuse et extrêmement agressive. Cependant nous ne croyons pas que ce pays prenne le risque de déclencher une guerre thermonucléaire.
Le président Mahmoud Ahmadinejad promet au moins une fois toutes les semaines d’anéantir Israël, de rayer ce pays de la carte. Cela attise parfaitement la tension au sein des foules iraniennes et l’effet est certainement le même sur l’opinion israélienne. En outre, cela “distrait” le reste du monde.
Seulement pour que sans rime ni raison l’Iran, qui n’a pas de frontière commune ni de litiges d’intérêts avec Israël, déclenche une guerre thermonucléaire au nom de ce noble objectif consistant à exterminer les Juifs, et par la même occasion les Palestiniens, pour en finir à jamais avec la question israélo-palestinienne, transformer la région en désert radioactif… Voilà un scénario auquel nous ne croyons pas.
Partant, nous croyons encore moins que l’Iran lancera des missiles contre l’Europe, la Russie, les Etats-Unis ou tout autre nation. Par contre, il est parfaitement possible que des éléments radioactifs puissent par des moyens détournés parvenir entre les mains de terroristes”, selon le journaliste.
C.D.
25/02/2007
Les archives de cet analyste américain (y compris son dernier article dont il est question dans “de defensa”) se trouvent sur le site :
http://www.financialsense.com/editorials/engdahl/2006/0129.html
Je recommande la lecture de l’analyse parue le 29 janvier 2006 :” CALCULATING THE RISK
OF WAR IN IRAN”.
Lambrechts Francis
24/02/2007
... C’ÉTAIT la vitrine où l’on exposait les héros. George W. Bush, Donald Rumsfeld et les galonnés du Pentagone venaient régulièrement y poser à côté de soldats revenus d’Irak amputés ou en fauteuil roulant
... L’organisation administrative kafkaïenne maintient des patients jusqu’à deux ans dans l’attente de leur taux d’invalidité, avec vingt-deux formulaires à remplir et seize systèmes informatiques incompatibles. Des dossiers étant régulièrement perdus, certains blessés ont dû produire des photos ou leurs médailles pour prouver qu’ils avaient vraiment servi en Irak.
Au moment où l’Administration Bush accuse la majorité démocrate au Congrès de « lâcher les troupes » en s’opposant à l’envoi de renforts à Bagdad et en tentant de limiter les pouvoirs de guerre du président, les révélations du Post ont fait mauvais effet. Le Pentagone a aussitôt mobilisé une escouade de peintres avec mission de parer au plus pressé.
... Les observateurs y ont surtout vu du « rafistolage », mais cela a suffi pour rendre leur superbe aux gradés.
(NB : accélération des “révélations” sur l’administration Bush, reste le choix de l’apothéose ces prochaines années. PHILIPPE GÉLIE, http://www.lefigaro.fr/international/20070224.FIG000000770_l_hopital_insalubre_qui_fait_honte_au_pentagone.html)
bituur esztreym
24/02/2007
en lisant votre article sur
“sur les agissements de ce quon pourrait nommer le clan néocon (en français, laffaire le mérite) au sein du gouvernement français et de ladministration ; tendance, comprend-on, notamment inspirée par Sarko”
je signale ceci :
contexte : réunion informelle des ministres de l’intérieur à dresde, le 15.01 :
“Christian Estrosi, ministre délégué à laménagement du territoire, remplaçait comme dhabitude le ministre de lintérieur, Nicolas Sarkozy. Il a surpris ses collègues en déclarant que les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès leur naissance. Interrogé sur cette déclaration, M. Schäuble a estimé quil fallait y voir “une note dironie”.”
in Le Monde 17.01 lisible ici http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1799
pas trouvé sur le site du conseil des ministres ; ils font dans le procès verbal de ce genre de causeries ?
AmnésieInternationale
23/02/2007
Nearly 800 civilian contactors have died in war and another 3.300 have been hurt.
By MICHELLE ROBERTS
The Associated Press
In a largely invisible cost of the war in Iraq, nearly 800 civilians working under contract to the Pentagon have been killed and more than 3,300 hurt doing jobs normally handled by the U.S. military, according to figures gathered by The Associated Press.
Exactly how many of these employees doing the Pentagon’s work are Americans is uncertain. But the casualty figures make it clear that the Defense Department’s count of more than 3,100 U.S. military dead does not tell the whole story.
“It’s another unseen expense of the war,” said Thomas Houle, a retired Air Force reservist whose brother-in-law died while driving a truck in Iraq. “It’s almost disrespectful that it doesn’t get the kind of publicity or respect that a soldier would.”
Employees of defense contractors such as Halliburton, Blackwater and Wackenhut cook meals, do laundry, repair infrastruture, translate documents, analyze intelligence, guard prisoners, protect military convoys, deliver water in the heavily fortified Green Zone and stand sentry at buildings often highly dangerous duties almost identical to those performed by many U.S. troops.
The U.S. has outsourced so many war and reconstruction duties that there are almost as many contractors (120,000) as U.S. troops (135,000) in the war zone.
The insurgents in Iraq make little if any distinction between the contractors and U.S. troops.
In January, four contractors for Blackwater were killed when their helicopter was downed by gunfire in Baghdad. In 2004, two Americans and a British engineer were kidnapped and decapitated. That same year, a mob of insurgents ambushed a supply convoy escorted by contractors, burning and mutilating the guards’ bodies and stringing up two of them from a bridge.
But when contractors are killed or wounded, the casualties are off the books, in a sense.
While the Defense Department issues a press release whenever a soldier or Marine dies, the AP had to file a Freedom of Information Act request to obtain figures on pre-2006 civilian deaths and injuries from the Labor Department, which tracks workers’ compensation claims.
By the end of 2006, the Labor Department had quietly recorded 769 deaths and 3,367 injuries serious enough to require four or more days off the job.
Questions about the casualties and the U.S. government’s extensive use of contractors were referred by the Pentagon to U.S. Embassy spokesman Lou Fintor in Baghdad, who did not return repeated calls or e-mails as recently as Friday.
Although contractors were widely used in Vietnam for support and reconstruction tasks, they have never before represented such a large portion of the U.S. presence in a war zone or accounted for so many security and military-like jobs, experts say.
Some of the workers are former U.S. military personnel. Some are foreigners. The companies and the U.S. government say they do not keep track of how many are Americans.
The contractors are paid handsomely for the risks they take, with some making $100,000 or more per year, mostly tax-free at least six times more than a new Army private, a rank likely to be driving a truck or doing some other unskilled work.
The difference in pay can create ill will between the contractors and U.S. troops.
“When they are side-by-side doing the same job, there is some resentment,” said Rick Saccone, who worked as an intelligence contractor in Baghdad for a year.
If the contractor deaths were added to the Pentagon’s count of U.S. military casualties, the number of war dead would climb about 25 percent, from about 3,000 as of the end of 2006 to nearly 3,800.
If the contractors injured badly enough to be off the job for at least four days were added to the nearly 14,000 U.S. troops requiring medical air transport because of injuries, the injury total would rise by about the same percentage.
Early in the war, most of the casualties on the coalition side were military. But with the fall of Saddam Hussein, contractors flowed in behind the troops, and the number of deaths among the contract workers has been increasing each year.
Contractor deaths are less costly politically, said Deborah Avant, a political science professor at George Washington University.
“Every time there’s a new thing that the U.S. government wants the military to do and there’s not enough military to do it, contractors are hired,” she said. “When we see the 3,000 service member deaths, there’s probably an additional 1,000 deaths we don’t see.”
Houle’s brother-in-law, Hector C. Patino, was driving a truck for a Halliburton subsidiary in the Green Zone when he was killed by friendly fire at an Australian checkpoint.
Patino, who served two tours in Vietnam, thought he was safe, said his mother, 82-year-old Flora Patino.
“I said, ‘Hector, you’re playing with fire,”’ she recalled.
Associated Press writer Elizabeth White in San Antonio and Randy Herschaft in New York contributed to this report.
http://www.ocregister.com/ocregister/news/nationworld/article_1589255.php
AmnésieInternationale
23/02/2007
http://news.yahoo.com/s/ap/20070223/ap_on_go_co/us_iraq;_ylt=AqcDLLJxrsesCdj4pBLT7C.s0NUE
Peut-on se demander à quoi “jouent” les Dems ?
...
L’erreur tactique doit venir de GW/son Aministration ?
Réduire/Contrôler les pouvoirs/war authority ?
Veto !?!
On y est !
bert
23/02/2007
Il n’est pas nouveau que les forces US fassent reposer une grande partie de leur déploiement et support sur l’usage des hélicoptères. Pour autant, il ne semble pas que cet usage, intensifié depuis trois ans, ait pour cause principale un refus des combats au sol.
Il s’agirait plutôt, de l’avis même des responsables militaires US, de la menace importante que posent les IED sur les convois de ravitaillement ou de transport qui impose en grande partie l’usage d’hélicoptères de transport. Cela représente d’ailleurs, depuis 2005, une charge incroyable (tactique, financière et technique), sachant qu’une grande partie du ravitaillement des forces US est assuré justement par ce moyen.
S’agissant des hélicoptères de combat, il apparaît qu’ils représentent pour des forces conventionnelles le moyen le plus efficace pour combattre en environnement urbain, contre un ennemi mobile, sans armement lourd ni blindés ou véhicules.
Je doute que la représentation faite par les responsables US d’une nouvelle menace soit exacte. Il semble que seulement trois des hélicoptères abattus l’aient été par des missiles, non identifiés, mais il pourrait très probablement s’agir de MANPAD “conventionnels” tel que disponibles chez de nombreux trafiquants d’armes internationaux, voire déjà en stock dans l’armée irakienne préalablement à 2003 (moins probable…).
Les autres hélicoptères semblent avoir été abattus par des munitions non guidées, grenades, roquettes et mitrailleuses.
Enfin, deux des hélicoptères abattus étaient armés par des mercenaires opérant en Irak, et non par les forces officielles US. Ces deux appareils ne semblaient pas équipés (blindage, contre mesures…) à la mesure d’appareils militaires.
L’armée US communique énormément, mais il apparaît que la quasi totalité des “informations” communiquées soient délibérément fausses, mensongères, à usage de propagande ou d’intoxication. Les faits démontrent amplement que l’armée US représente faussement la variété des ennemis (et leurs tactiques) qu’elle combat en Irak. La question est de savoir si elle se ment aussi à elle même, ainsi qu’à des responsables politiques qui paraissent eux mêmes enclin à la désinformation…
Jean-Philippe Immarigeon
23/02/2007
Le Quai d’Orsay se croit toujours du temps de Georges Bonnet et d’Alexis Léger.
Stéphane
23/02/2007
Article du journal libanais Daily Star sur la classification comme organisation terroriste d’une organisation de reconstruction proche du Hezbollah.
Incompréhension totale du journaliste sur la finalité de la chose…
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Washington’s weird way of trying to make friends in Lebanon
Thursday, February 22, 2007
Editorial
Washington’s latest salvo in the laughably named and prosecuted “war on terrorism” provides yet another example of just how profoundly it misunderstands the issues at hand. On Tuesday, the US Treasury announced sanctions against Jihad al-Binaa, a construction company affiliated with Hizbullah. On the surface the tactic means very little since Jihad al-Binaa is unlikely to hold substantial assets in the United States that can be frozen under the sanctions. As a gambit in the battle for hearts and minds that US President George W. Bush joined by declaring his intent to democratize the Middle East, however, the Treasury’s move could not be more counter-productive.
In July 1993, an Israeli military onslaught in South Lebanon demolished or badly damaged more than 4,700 homes; Jihad al-Binaa restored virtually all of them. Three years later, the Israelis went on an even more destructive rampage that completely or partially destroyed about 7,000 residences; Jihad al-Binaa rebuilt or repaired 6,714. This past summer, Lebanon’s wrathful neighbor to the south lost all sense of proportion and damaged or destroyed at least 86,000 homes; Jihad al-Binaa sent some 1,000 engineers and 5,000 volunteers to conduct site surveys (although actual rebuilding has been delayed by the current political impasse in Beirut). Leaving aside questions of right and wrong, what can the Bush administration hope to achieve with an empty statement of hostility toward an organization that has done so much good for so many Lebanese who have suffered so much heartache because of so many bombs and shells supplied by the United States?
Is America ready to take care of all those made homeless by the munitions it has lavished on its troublesome ally? This is an important question for any US policymaker hoping to wean great swathes of Lebanon’s population off affection for and/or reliance on Hizbullah, and history is not encouraging about the answer. Successive US governments did absolutely nothing, for example, to end the 1978-2000 occupation of South Lebanon. And far from reining in the Israelis last summer, the current administration actually rushed them extra bombs - and provided them with diplomatic cover so they could extend a vicious offensive that accomplished no important military goals (unless one considers women and children legitimate targets).
The bottom line is that Jihad al-Binaa provides people in need with useful help. The United States arms the power that makes them needy, pressures the organization that wants to assist them, and provides riot gear to the security forces that are supposed to keep them silent.
http://www.dailystar.com.lb/article.asp?edition_id=1&article_id=79748&categ_id=17
L
23/02/2007
Il me semble que la décision de Sarko, d’imposer côute que coûte la constitution européenne, en s’arrangeant sans vergogne avec Merkel et contre les Français, va lui coûter son éléction. Un tel mépris des résultats du referendum est stupéfiant et terrifiant.
Rakk
23/02/2007
Les blessés de guerre US rapatriés en amériques véritablement “parqués” dans des locaux infestés.
Commentaire des l’US Army :“nous n’avions pas prévu…”
Army Hospital Struggles to Provide Iraq Veterans Adequate Care
Some Iraq war veterans returning to the United States for medical treatment have found that Washington, D.C.‘s Walter Reed Army Hospital has failed to provide them with adequate care. Dana Priest, a Washington Post reporter who broke the story, describes the problems.
http://www.pbs.org/newshour/bb/military/jan-june07/walterreed_02-19.html
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