supernova
15/03/2007
Courant fevrier le pentagone a dit non a un eventuelle achat de F22 par l’Australie, un non d’autant plus vexant pour les Australiant car il vient d’un simple bureau intermediere de l’administration. Les officiels Australiens ont reussis a tourner la chose comme quoi le meilleur avion du monde, egalement qualifier de joyaux de la couronne, ne ce vend pas meme a son meilleur allie (les Israeliens auront ils plus de chance, si oui il y aura des jaloux entre “les meilleurs amis des americain”).
D’autre part dans le Daylie telegramme du premier fevrier (de menoir) en page central est parus un article tres critique a propos de la technologie meme des avions F35 qui en gros ne fonctionnerait que par beau temps et dont la discretion ne serait pas si determimente, en plus des delais extravagants et de son cout en hausse constante.
De maniere general L’Australie semble prise d’un engorgement significatif et systematique dans la gestion de ses programmes militaires lire a ce propos L’Australian fimantial time d’Hier.L’AFT fait aussi remarquer de maniere ingenue que le programme f35 permetra un retour genereux de 200m$ pour l’industrie local pour un investissement initial de plusieurs dizaines de milliars. L’amitie a un cout.
Ps dans un article ecris par vous dans lequel vous comparez le culte de John F. au culte de l’Amerique vous paraphraser dans les premieres lignes le lonly planete sur Vanuatu sans le cite, c’est tres vilain ca…
CMLFdA
14/03/2007
Trident upgrade under way, MoD admits
Richard Norton-Taylor
Wednesday March 14, 2007
The Guardian
Britain’s Trident nuclear weapons are being secretly upgraded to increase their accuracy and ability to attack a wider range of targets, the Guardian has learned.
Ministers have repeatedly denied there are plans to refurbish Britain’s nuclear warheads, arguing that it will be up to the next parliament to decide whether to do so. However, the MoD has now admitted that a new firing device developed by the US is to be installed in Britain’s nuclear weapons system by scientists at the Atomic Weapons Research Establishment at Aldermaston in Berkshire.
Analysts said the device - called the Arming, Fusing and Firing (AF&F) system - would make the Trident system more effective because the weapons’ power, impact and radioactive fallout could be changed depending on the target.
The Mark 4A system is a new version of the older design currently fitted in the Trident missiles.
The disclosure angered anti-nuclear campaigners on the eve of a Commons vote today on the government’s plans to renew Trident.
Labour is likely to suffer a damaging rebellion with backbench MPs questioning the need to renew a £20bn submarine fleet. Two members of the government have already resigned this week to vote against the motion.
Joan Ruddock, a Labour MP and longtime opponent of nuclear weapons, said the discreet upgrading of the weapons system belied government claims.
“This is further evidence of enhancing the warfighting capability of Trident and gives the lie to the claim in the white paper that it is a matter of simple deterrence.”
She added that the government had been very coy about whether the Trident weapons system was being designed to carry different yields.
“Ministers want to maintain the myth that it is a matter of deterrence and they have no scenario to carry out warfighting,” she said.
Hans Kristensen, the director of the Federation of American Scientists’ Nuclear Information Project, said yesterday: “The bottom line is that the new [device], which we now know is being added to the British system, is part of an effort to increase the warfighting effectiveness [of the Trident D5 missiles].”
He added: “It will broaden the range of targets that can be held at risk with the weapon.” The new firing mechanism would make the weapon more accurate and nuclear bombs could be exploded with relatively little radioactive fallout, Mr Kristensen said.
John Ainslie, coordinator of the Scottish Campaign for Nuclear Disarmament, said it was “astonishing” that the MoD was secretly upgrading the existing Trident warhead without telling parliament.
Paul Ingram, senior analyst at the British American Security Information Council, said: “The level and type of investment at Aldermaston of which this is a part indicates that Britain is looking to further upgrade its warheads for a variety of uses beyond simple deterrence.”
In a statement to the Guardian, an MoD spokesman said: “The Mk 4A Arming, Fusing and Firing system is a non-nuclear component used in the Trident warhead.” He added: “This has nothing to do with any potential successor to Trident on which decisions have still to be taken.”
While there is no risk of the government losing today’s vote, it will have to rely on Tory MPs to get it passed.
Many backbenchers said they expected the revolt to surpass the 69 MPs who voted against the schools bill last year or the 72 who voted against the government on tuition fees in 2004.
A second member of the government resigned yesterday so that he can vote against the motion. Jim Devine quit his post as parliamentary private secretary to health minister Rosie Winterton.
His decision followed the resignation of Nigel Griffiths, deputy leader of the house, on Monday.
Thierry Bressol
13/03/2007
Article et réactions excellentes!!
- Effectivement. “...Vous êtes actuellement une des rares voies d’information lucides en francophonie…”
- Je me suis d’autre part autorisé à vous citer à mon bord dans la rubrique “Air du temps”.
.
Bien cordialement & Chapeau pour votre boulot!
http://www.souvenirs-de-mer.blogdns.net/
Rakk
13/03/2007
Un scandale qui couve… des blessés US renvoyés en irak pour faire le compte de soldats.
“...( Lt. Col. George ) Appenzeller denied that the plan was to find more warm bodies for the surge into Baghdad…”
http://www.salon.com/news/2007/03/11/fort_benning/?source=whitelist
aeschbacher
12/03/2007
rien à redire sur le fond, ok.
par contre ce que dit élie doit être passionnant ou au minimum interressant. Mais je ne parle pas anglais, je sais c’est une énorme faute, les anglos saxons dominant le monde, ça devrait être obligatoire mais je suis passé à travers.
Donc je ne saurai pas ce que dit élie.
salut
Labrie
10/03/2007
Totu à l’heure je regardais une rediffusion du “Talk de Paris” émission programmée sur France 24 (http://www.france24.com), la chaîne dinformation internationale française et dont l’invité était Mr Juncker.
Au détour d’une question sur le climat, Mr Juncker nous a donné un aperçu de la philosophie et du dogme (que lui bien sûr récuse, rendant un peu dhonneur à la maison) d’un certain nombre de commissaires concernant le moyen de lutter contre le réchauffement climatique. En fait tout est simple pour ces diafoirus : le marché régulera bien tout ça.
Bien sûr tout le monde ici peut sentir latmosphère de la commission et ses orientations idéologiques et psychologiques grâce aux excellentes chroniques de l’intervenant principal de ce site mais il y a même dans les MSM, une explicitation de la façon dont “ces gens-là” (permettez moi l’expression) agissent et pensent ce que doivent être les réponses aux grandes problématiques humaines.
Et c’est quand même assez triste et affligeant.
Jean-Louis
10/03/2007
Merci pour vos commentaires sur la prise de position de J Chirac au sommet de Bruxelles de début mars 07.
En cette période d’élection présidentelle française,la question qui vient bien sûr à l’esprit est:
“La force glacée des réalités(i.e.:le nécessaire découplage à terme des US et de UE) sera-t-elle plus puissante qu’un atlantisme sentimentalo-servile d’un éventuel futur “Président” francais(après hésitation, j’ai mis une majuscule).
Votre avis sur l’impact de notre élection future,dans un prochain article sur ce sujet serait le bien venu.
Les enjeux sont peut être tels que les problèmes de personne n’auront qu’une importance mineure,pour inverser une tendance européenne.?.
D’avance merci.
Jean-Louis
CD
09/03/2007
Votre réaction est excellente.
Il faut voir si cette constitution “allégée”
constituera toujours une allégeance à l’OTAN.
Dans ce cas, l’allègement serait NUL.
Bonne continuation. Vous êtes actuellement une des rares voies d’information lucides en francophonie.
C.D.
Vladimir
09/03/2007
une precision:
Le TCE ne sera pas ratifié par l’Allemagne - Décision de la Cour constitutionnelle fédérale
Sur un recours du député de la CSU (Union Chrétienne Sociale, droite allemande avec son fief en Bavière), Peter Gauweiler, le TCE n’est pour l’instant pas validé par le Bundesverfassungsgericht, la Cour constitutionnelle fédérale allemande pour des raisons de non-conformité avec le Grundgesetz, la Loi fondamentale (Constitution allemande) et la seconde instance est reportée à 2009 à la fin de la procédure de ratification par tous les Etats membres partie au Traité de la Constitution Européenne.
Le juge auprès de la seconde Chambre de la Cour constitutionnelle fédérale, Siegfried Broß, estime en première instance qu’il manque un tribunal pour les questions de conflit de compétence dans des questions de collision entre le droit national allemand et le droit européen. Siegfried Broß, s’est exprimé en faveur de l’organisation d’un référendum en Allemagne sur le TCE et l’a signifié aux autorités du Bundestag allemand (Parlement, diète fédérale) et du Bundesrat (seconde Chambre, celle des Länder).
La Cour constitutionnelle fédérale ne s’est pas prononcée dans sa globalité quant au fond pour éviter de devenir elle-même co-rédactrice de la Constitution Européenne qui, selon elle est elle-même susceptible de connaître de profonds changements.
JF
09/03/2007
Une intuition qui me fait dire que vous allez appréciez celle là :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=632
AvramCHeiser
09/03/2007
Campaign updates
Keep your campaign page busy to show whats happening with your campaign what
youve been doing, your daily thoughts and all your successes or set-backs.
Campaign updates dont have to be big news. Regular updates will attract more
attention to your campaign and more feedback from your supporters
Start a nationwide debate to expose the dangers to the individual from the introduction of ID cards.
The British Government took the nation into the illegal Iraqi war by lying as to the reason.
This same government has denied detainees at Belmarsh prison the basic
justice inherent in our democratic system to defend those who are ‘suspected’
of terrorist acts. Also, Home Secretary, Blunkett
(at the time http://www.chase-credit-card.all-courtr.com ) allowed thousands of
illegal immigrants into this country because the administrators could not cope with
processing them. Lies, arrogance and incompetence do not make for good administrators.
The Government and Parliament have forfeited their trust and MUST NOT be allowed to
impose the power of the State over the lives and aspirations of the British people.
geo
07/03/2007
Tournants et virevoltes de la Maison Blanche (info # 010703/7) [Analyse]
Par Laurent Murawiec, à Washington © Metula News Agency
Mlle Condoleezza Rice, secrétaire dEtat, vient dannoncer que les Etats-Unis participeraient à des contacts organisés à Bagdad par les autorités irakiennes avec les puissances régionales, dont lIran et la Syrie.
L « Axe du Mal » ? Désaxé ! La démocratie au Moyen-Orient ? Partie en fumée ! « Les Etats qui abritent ou orchestrent le terrorisme » ? Causons avec eux ! Comme le soulignait, commentateur chevronné, le chroniqueur Jim Hoagland dans un article du Washington Post, ladministration na plus dautre branche à laquelle se raccrocher. Elle se garde du précipice en s’attachant aux serres des vautours, ses ennemis.
Rien dautre à faire ? Mais il y a la « montée en puissance » (surge) qui, en accroissant de plus dune vingtaine de milliers dhommes les effectifs américains à pied duvre en Irak, a permis daller quadriller jusque dans le vaste quartier de Bagdad quest Sadr-City, fief du tueur hirsute Moqtada al-Sadr. Lequel, courageux mais pas téméraire, sest réfugié fissa à Téhéran, où sa niche est toujours garnie de paille. Plus encore que les effectifs, ce sont les méthodes de contre-insurrection, appliquées par le nouveau commandant des forces américaines, le général David Petraeus, qui « marchent. ». On ne se cantonne plus aux zones sécurisées ou à attendre, comme des figurines du stand de tir, que les patrouilles se fassent canarder ou soient victimes dIED, les bombes « improvisées » (fabriquées en grande quantité et livrées par lIran aux insurgés) ; on va hardiment au devant de lennemi ou on le razzie, on le surprend. On sattaque aux nuds de vipères au lieu de se limiter à la défense de zone. On coopère avec les forces de sécurité irakiennes. Et on ne cache pas au premier ministre chiite Nouri al-Maliki - lequel a bien des faiblesses coupables envers al-Sadr et lIran -, quil pourrait bien avoir à se défendre tout seul sil sopposait au parti pris offensif de Petraeus. Maliki, qui semble dailleurs avoir saisi la teneur du message.
Mais alors, pourquoi nettoyer la tourbe pro-iranienne ici et faire là des risettes à ses commanditaires autour du tapis vert ? Pourquoi laisser paraître des informations qui établissent laccablante complicité de lIran, son rôle essentiel, dans linsurrection jihadie, puis, comme vient de le faire le chef détat-major conjoint, le général Peter Pace, le premier soldat des Etats-Unis, sécrier quon ne détient pas de preuve formelle de limplication iranienne ?
Ni Bush ni le secrétaire à la Défense Bob Gates nont voulu faire état des dossiers de renseignement qui établissent de façon accablante la participation massive et systématique des forces spéciales (« Al-Qods ») des Gardes révolutionnaires iraniens, les Pasdaran, aux côtés de la guérilla anti-américaine en Irak ! Or, le président iranien Ahmadinejad sest entouré dofficiers supérieurs issus desdits Pasdaran depuis quil est au pouvoir. La capture de cinq officiers dAl-Qods en Irak, en janvier dernier, avait confirmé de façon éclatante la présence belligérante du régime iranien dans lassaut donné aux forces coalisées et irakiennes. Mais dans ces conditions, pourquoi se taire, pourquoi ne pas accabler Téhéran ?
Une série darticles parus dans le New York Times et Newsweek ces dernières semaines éclaircira le mystère, si mystère il y a : on y apprenait, entre autres, que les éléments dAl-Qods opérant en Irak le faisaient à linsu des autorités iraniennes, ou alors quil sagissait tout bonnement dune mission diplomatique iranienne chargée du bon suivi des rapports avec les milices chiites, ou encore que le dossier américain de renseignement était franchement plein de trous et équivoque, et quon ne pouvait rien conclure. Il faut une dose accablante de crétinisme pour croire à ce tissu de foutaises (sans parler de quiconque la écrit), dont lobjet unique est de semer la confusion pour venir en aide à ceux qui, à Washington, ô surprise ! veulent de toute force un accommodement avec lIran. On imagine sans peine le diplomate ou lofficier de renseignement qui dicte ces révélations loufoques au bon journaliste. Jen rencontre, hélas, tous les jours, de ces bons apôtres, pour qui la manipulation de lopinion est une seconde nature.
La désastreuse aptitude de George W. Bush à poursuivre plusieurs lignes violemment contradictoires au risque den annuler tous les effets positifs et de nen récolter que les dommages, est encore une fois mise en lumière. Ridiculisés et marginalisés par Bush lui-même il ny a guère que trois mois, les adeptes de la tractation à tout prix, de la capitulation magouillarde et maquillarde, les amants de tous les « processus de paix » qui ne font que prolonger les affres et les massacres, James Baker en tête, triomphent de nouveau : le président avalise les causeries avec lennemi ! A-t-on oublié le prix quexige celui-ci ? La Syrie veut à nouveau ingurgiter le Liban à la sauce Nasrallah ; lIran veut lIrak, les mains libres pour son programme nucléaire, lhégémonie régionale, et que personne ne lempêche dexterminer Israël toutes choses raisonnables pour un Baker, spécialiste attitré de la reddition avocassière.
Ce nest pas que les Etats-Unis soient stratégiquement démunis : des options sérieuses sont disponibles, à condition quon accepte de les examiner et de les utiliser. Lattaque lancée lété dernier par le Hezbollah contre Israël a ébauché de nouveaux alignements en effrayant les puissances sunnites, Arabie Saoudite, Koweit, Egypte et Jordanie en tête. Non que ces gouvernements soient dénués dintentions malveillantes et malhonnêtes, mais leur effroi est utilisable, leur panique utile à la consolidation dun front anti irano-chiite, qui comprend tacitement Israël. Quand le roi dArabie Saoudite fricote avec le gouvernement de l « entité sioniste », cest quil est prêt à agir. Il ne sagit pas de croire que les Saoudo-Wahhabites se soient magiquement transformés en gens de bien, ni quils cessent la poursuite exclusive de leurs propres intérêts ; mais il est possible dutiliser, avec le réalisme rugueux qui caractérise la vraie diplomatie, les motivations des ennemis dici pour les tourner contre les ennemis de là-bas. Monsieur de Bismarck, venez donc donner quelques séminaires à Washington ! Alors, en avant toute pour isoler lIran ?
Que nenni ! Il faut, entre autres pour complaire à Tony Blair, cet allié bien moins quexemplaire, dont le fauteuil vacille aujourdhui et dont la politique iranophile est ancienne (ou celle du Foreign Office, mais peu importe ici la distinction, tant que laction est identique), palabrer aux Nations Unies. Il faut écouter les pénibles affabulations de diplomates qui naiment rien tant que rouler sur les tapis verts, même quand pleuvent les bombes, sur les autres sentend, et qui vous expliquent sans frissonner quil ne faut pas isoler lIran, quil nest pas sûr du tout que Téhéran veuille vraiment se doter darmes nucléaires, quaprès tout, lIran est une grande puissance régionale, et tutti quanti.
Il faut faire semblant de prendre au sérieux les insultantes saloperies du ministre russe des Affaires Etrangères, Serguéi Lavrov, qui protège lIran comme un mafieux protège ses clients, et celles du mafieux en chef, Poutine, qui reproche, avec un toupet denfer, aux Etats-Unis de relancer la Guerre froide, tout en vendant à lIran du savoir-faire, des technologies nucléaires et des systèmes darmement avancés. Entre Etats voyous il faut bien sentraider ! Il faut prétendre quun Conseil de Sécurité, lardé de mafieux russes et de Chinois, toujours prêts à jeter de lhuile sur le feu, pourvu quil soit anti-américain, sans parler de la diplomatie française, toujours accueillante pour les tyrans, pourvu quils soient musulmans, lui achètent des armes et paient des commissions, que ce Conseil de Sécurité, donc, acceptera dentrouvrir les yeux pour sapercevoir un jour que, ciel ! inconcevable surprise ! lIran est un Etat terroriste et quil est un peu risqué de le voir manier des bombes atomiques.
Mais si la pression exercée par Blair et quelques autres, et par les nouvelles majorités démocrates du Congrès, peut avoir gain de cause, cest aussi, cest surtout en raison de la banqueroute intellectuelle de la Maison Blanche : Bush peut, en lespace de quelques semaines, virevolter dune option à son contraire, dun rejet tranché du Plan Baker à son acceptation partielle, puis revenir en arrière, demi-tour, droite ! Il peut zigzaguer de la promotion privilégiée de la démocratie, version Sharansky, à lamadou distribué par Baker aux potentats saoudiens. Passer des initiatives tendant à saigner les entreprises iraniennes, à la préservation des espaces dont les ayatollahs ont besoin. Lincohérence aliène les uns comme les autres. Elle interdit la constitution dune stratégie.
A la vérité, il ny a plus dadministration Bush : il y a une demi-douzaine de centres de pouvoir en concurrence qui ne sinquiètent plus, comme ce fut naguère le cas, des velléités éventuelles du patron. Lequel a essentiellement abdiqué, sauf coups de menton épisodiques, et plus spasmodiques quefficaces. A laisser à tout le monde la bride sur le cou, quitte à resserrer les rênes de temps à autres, Bush a gaspillé son autorité, ses équipes rivales se sont éparpillées, il sest condamné lui-même à ne pas avoir de politique. Plus saggravent la confusion et le va-et-vient des politiques antinomiques, plus salourdit le climat dopinion aux Etats-Unis : là où une politique déterminée gagnerait à Bush le soutien populaire dont il a besoin pour faire passer ses choix, le trouble nébuleux qui entoure son action accroît la consternation de lélectorat, qui lui retire donc son soutien. Bush perd ainsi sur tous les tableaux.
De Washington émanent donc plusieurs courants différents. Mlle Rice va discuter avec lAxe du Mal, cajoler le Saoudien et flatter le Palestinien ; Bob Gates au Pentagone va gérer en tâchant de sépargner les dégâts, mais il est un partisan connu et traditionnel du « dialogue » avec lIran ; Steve Hadley, au Conseil national de sécurité, va aiguiller les dossiers sans trop se soucier de leur contenu ; la CIA mènera sa propre politique pro-sunnite et pro-saoudienne, en sabotant tout le reste pour ne pas courir de risque. Le directeur national du renseignement fera ceci, les diplomates feront cela. Bush fera de temps en temps des discours au ton martial qui rappelleront ses engagements antérieurs périmés, la crédibilité en moins. La bureaucratie fera ce quelle voudra. Le Congrès taillera des croupières au président en se servant des armes dont il dispose il peut couper les fonds, convoquer les responsables, les mettre sur le gril et, le cas échéant, les envoyer à fond de cale en faisant des journalistes ses acolytes. La presse et les media continueront leur implacable travail de démolition de Bush. Dormez, bonnes gens pendant ce temps, les ayatollahs de lapocalypse, les prédicateurs saoudiens et les amis des Talibans dans larmée pakistanaise auront leurs aises. Bush envoie la balle en touche ou dans les tribunes, en espérant que le coup de sifflet final retentira avant quelle ne soit remise en jeu.
Il est certes possible que le président prenne un énième tournant, lequel rectifiera les erreurs mais pas les conséquences délétères du tournant précédent laccumulation des inconséquences, cependant, a tant réduit la marge de manuvre de Washington quelle laisse lIrak en proie aux tourments, lIran largement libre de ses mouvements, et le Moyen-Orient dans la confusion et la montée des périls. La dernière année de la présidence de George W. Bush sannonce mal.
Antoine
07/03/2007
... pourrait voir la Belgique acheter des Sukhoï-30 pour remplacer ses F-16 vieillissants. Ce serait amusant.
Oui bon , il y a “D’Assault” et ses Rafale / 2000 et l’Eurofighter 2000 “Typhoon” (avec un canon “Mauser” 30mm, je ne vous dis que ça).
Plus d’américain, des fois qu’on contreviendrait à “itar” par mégarde.
Tourville
07/03/2007
Je me permets de vous signaler un article hilarant du Financial Times. Nous savions déjà que l’armée américaine reste la meilleure du monde, même quand elle perd. L’économie US, elle, a 20 ans d’avance sur le reste du monde.
http://www.ft.com/cms/s/1a1c3aaa-cb87-11db-b436-000b5df10621.html
Lambrechts Francis
06/03/2007
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