Emmanuel
28/05/2007
Ce message pour vous signaler la création d’un blog en Français sur Ron Paul (http://www.ronpaulfr.blogspot.com). Le sujet d’aujourd’hui est la reprise de vos 3 derniers articles sur ce candidat. Merci pour vos analyses!
Bien à vous,
Emmanuel
Lambrechts Francis
27/05/2007
Republican presidential candidate Ron Paul () is far and away the most popular on the Internet. Yet, despite his massive online lead, the mainstream media has barely managed to cover him at all.
On 5/14 and 5/15, Ron Paul was the #1 most-searched-for term on blog search engine Technorati. On post-debate polls on ABC.com and MSNBC.com, Ron Paul was voted the winner of the debate by a wide margin. In the past week, Ron Paul’s website received more traffic than those of Hillary Clinton, Barack Obama (news, bio, voting record), and John Edwards (Obama only recently took the lead by a hair). His videos are among the most-viewed on YouTube and popular social news site Digg.com is literally choked with Ron Paul-themed articles and comments.
So what’s going on here? Why is there such a disconnect between the Internet and the mainstream media ?
Suite : Mark Jeffrey: Ron Paul: Internet Celeb ? http://www.thenewamerican.com/artman/uploads/ci-109-3.pdf )
Armand
27/05/2007
Ce type est aussi redoutable en matière de monnaie et d’économie, c’est un disciple de l’école autrichienne.
Il faut entendre comment il interrogeait le précédent chairman de la FED, Alan “bulles” Greenspan. Ils jouaient un jeu tous les deux : je sais que tu que sais que je sais que tu comprends et que tu es bien le seul ...
C’est vraiment l’un des rares à mesurer dans quel état de décrépitude se trouve l’économie, les finances et la monnaie de l’Amerloquie septentrionale.
J’espère pour eux qu’ils l’éliront ...
Gilbert Sorbier
27/05/2007
Je vous suis… il rentre bien dans le commentaire de Kurt Vonnegut Jr au sujet des hommes politiques: “Le goût du pouvoir et l’intelligence semblent incompatibles”.
Gilbert Sorbier
27/05/2007
Like I said before, your article is too good to be trus… what could I add to it !
Lambrechts Francis
27/05/2007
L’Amérique en marche arrière, par Sylvie Kauffmann
LE MONDE 26.05.07
... les Américains ont entrepris de démanteler un système dont les dérives, sous la direction du président George W. Bush, ont stupéfait leurs plus fidèles alliés et détruit leur image à travers le monde.
L’édifice est loin d’être rasé. Guantanamo existe toujours, les troupes américaines, faute de solution, ont été renforcées en Irak, et l’obsession sécuritaire continue de faire des Etats-Unis une terre inhospitalière pour des millions d’étrangers. Mais la victoire des démocrates au Congrès, en novembre 2006, a marqué un tournant qui reflète un changement profond des mentalités dans de multiples domaines. Comme s’ils ouvraient les yeux après un long sommeil, les Américains remettent aujourd’hui en question, non seulement leur occupation de l’Irak, mais les fondements mêmes de cette intervention.
... C’est sans doute sur les justifications de l’intervention en Irak que la remise en question est la plus virulente, et ce n’est pas un hasard si dans la presse le rétablissement de la vérité prend parfois les accents de la vengeance. Le “quatrième pouvoir”, qui avait fait tomber Richard Nixon, s’est laissé manipuler pendant l’invasion de l’Irak. Humiliés, les médias veulent à présent reconquérir leur crédibilité. Quelques beaux “scoops”, sur les prisons secrètes de la CIA ou sur le scandale des hôpitaux militaires, vont dans ce sens : l’investigation reprend ses lettres de noblesse. Des livres racontent enfin la grande mystification des armes de destruction massive.
D’autres symboles sont attaqués…
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-915305,0.html
Gilbert Sorbier
26/05/2007
Je viens de vous lire pour la 1ère fois, j’avoue être très impressioné par vos sources et votre style.
Je n’ai pas de remarques à faire sur ce que je viens d’apprendre… cela me paraît cohérent.
Eivala
26/05/2007
Profond, édifiant, providentiel!
Avant que vous ne rédigiez vos analyses sur Nicolas Sarkozy, nous l’avions déjà fait de notre côté, à partir de ce que nous avions compris de votre Méthode - et nous sommes d’accord en tout point. On commence à saisir l’intuition secrète qui vous fait lire l’Histoire selon un regard désormais en voie d’extinction.
“Cher lecteur(s), la condition dun intérêt quelconque et enrichissant pour la méthodologie maistrienne, cest de ne pas chercher à la comprendre (à lexpliquer) mais de lutiliser après lavoir ressentie comme juste par intuition et éventuellement reconnue par expérience.”
Tout est dit ! Bien sûr on pourrait s’insurger contre cette dangereuse façon de voir les choses : dangereuse pour qui ne fonctionne que sur une raison “déraisonnable et folle, et transformée en pathologie”, mais salutaire pour qui confronte en permanence son “esprit” aux résultats de l’Histoire…
“Nous navons jamais vraiment cru à lobjectivité du journaliste et nous y croyons moins que jamais. En présence des machineries des puissances dargent qui manipulent nécessairement, voire inconsciemment, linformation, face à lintention affichée des autorités qui se posent comme autant de références de manier le mensonge sans restriction ni vergogne, nous devons affirmer notre volonté de tendre vers quelque chose quon pourrait nommer une objectivité subjective; tenter datteindre la vérité, ou la description de la réalité, en prenant parti contre ces puissances et ces autorités, et en prenant un partie qui compense les constantes dégradations de la réalité et du bon sens par ces puissances occupantes de notre liberté intérieure.
Il nous apparaît comme évident que le premier défi, aujourd’hui, n’est pas l’objectivité, mais le choix des informations selon leur importance et selon leurs conséquences, et c’est bien pourquoi notre intervention pour interpréter est si importante.”
Un régal que de vous lire ! Poursuivez-donc vos analyses… Peut-être faites vous partie de ces sociétés cachées dont on ne sait rien, peut-être qu’il n’en est rien. Votre regard pourtant illumine les mouvements chaotiques et incompréhensibles du monde. Il leur donne une convergence, une étendue dans le temps. Et vos jugements s’avèrent justes - “ajustés” dirons-nous plutôt.
Non! Il n’est pas possible que vous apparteniez à tout cela, et quoique M. de Maistre connût ce petit monde, il devait l’avoir fait par dépit, devant ces errances et ces gamineries. Et puis, on peut dire que dedefensa s’apparente à ce genre de “collège”, de la plus haute et secrète tenue - puisque elle est informe, ceux qui appliquent ses méthodes s’accordent plus ou moins entre eux, tout en conservant, bien évidemment, leur souveraine liberté.
C’est juste une revue, un site d’une intelligence rare, d’un engagement supérieur. Et cela suffit largement.
Poursuivez…!
Stephane
25/05/2007
Vous proposez des analyzes si fines…
On ne peut que vous applaudir!
Merci
Stephane
Alper
25/05/2007
George Bush joue sur la fibre patriotique et du chantage affectif lorsqu’il déclare : “Plutôt que de fixer des calendriers arbitraires pour les opérations militaires, les législateurs permettent à nos soldats de suivre les conseils des responsables militaires sur le terrain”.
A la question : les USA n’ont rien à faire en Irak, et d’ailleurs ça tourne (stratégiquement, humanitairement) à la catastrophe, Bush répond : “Vous voulez couper les vivres de nos soldats” ? Dialogue de sourds.
Lambrechts Francis
24/05/2007
... Nous faisons le pari que si la question de la parité artificielle du yuan est officiellement au centre des discussions sino-américaines (ce qui place les Etats-Unis dans la confortable position d’accusateur et de donneur de leçons), d’autres sujets largement aussi cruciaux que le partage des richesses naturelles et énergétiques de la planète, la gestion du stock de 600 milliards de dollars de bons du Trésor US chinois ou le soutien implicite de la Chine à l’Iran—et à son programme nucléaire “civil”—seront largement débattus.
A un an des Jeux Olympiques, les deux géants peuvent difficilement prendre le risque de se fâcher sur les dossiers diplomatiques les plus sensibles (Corée du Nord, Darfour, Taiwan). Mais comment éviter que le ton se durcisse sur les questions économiques telles que la contrefaçon de grandes marques ou encore le dumping social à grande échelle, alors que les Etats-Unis entreront dans quelques mois en pré-campagne électorale présidentielle ?
Des pans entiers de l’industrie chinoise sont largement subventionnés ; les autorités monétaires de Pékin encouragent le gonflement de la bulle du crédit à l’investissement—et indirectement de la bulle boursière)—en pratiquant une politique monétaire que les experts américains qualifient de laxiste. Mais qui leur a donné l’exemple en la matière (taux d’intérêt négatifs), si ce n’est Alan Greenspan entre l’automne 2001 et le printemps 2005?
L’attitude prédatrice de la Chine sur les richesses naturelles de l’Afrique est également dénoncée. Cependant, comment les Etats-Unis auraient-ils pu mettre la main sur le pétrole irakien et financer l’occupation du coeur de la Mésopotamie durant quatre ans sans le soutien sans faille de Pékin—qui finance cette “guerre à crédit” par des achats massifs de T-Bonds US ?
Les deux protagonistes peuvent se renvoyer la balle en matière d’attitude impérialiste, de contournement—plus ou moins bien camouflé—des règles commerciales fixées par l’OMC, de faire peu de cas de droits de l’homme (Abou Graïb et Guantanamo valent bien que les USA se montrent silencieux au sujet de l’incarcération arbitraire des opposants politiques en Chine ou au Tibet)... Tout cela ne fait pas avancer l’un des dossiers les plus préoccupants du moment et qui nous concerne tous, à savoir l’impossibilité matérielle pour la planète de faire face à une croissance économique de 11% par an en Chine ou de 10% en Inde.
( Philippe Béchade, Paris, http://www.la-chronique-agora.com/lca.php?id=1101 )
scaringella
24/05/2007
Notre président n’aime rien mieux que son succès.
Quel succès pourrait maintenant le motiver ?
L’Europe. Avec son traité il ferait un grand pas vers une europe politique. Ce que toute l’europe
veut sans trop le dire en attendant qu’un autre le fasse. Ce que Barroso essaie de faire sans le dire en contôlant la Commission. Il lui faut/faudra trouver un/des adversaires. Barroso pour pouvoir condamner l’Europe actuelle. Ses premiers messages sont à peu près ce qu’ils étaient pour la campagne présidentielle. Protection, sécurité.
Quel adversaire à l’extérieur de l’Europe? La Turquie pour amorcer. Et après les autres pays musulmans à cause des immigrants? L’Urss non sauf pour les droits de l’homme. Les USA? C’est presque déjà le cas. La Chine? non sauf pour les droits de l’homme et l’afrique. L’Afrique à cause des immigrants et de la chine qui s’installe. L’Amerique du sud à cause des traffics de drogue et des droits de l’homme. Finalement, ce sera l’Europe contre le reste du monde, les domaines de conflits variant selon ce sur quoi il pourra taper. Sarko président de l’Europe. Ça sent les grandes manoeuvres.
CMLFdA
24/05/2007
Pour article de Gardiner sur la Heritage Foundation, cf.
http://www.heritage.org/Research/Europe/wm1448.cfm?renderforprint=1
ANDRÉS ANDRADE-BERZABÁ
23/05/2007
En lisant votre bloc notes sur le contetieux de UK avec la Russie (láffaire Litvinenko), et en prennant le fiasco des USA en Irak, on peut voir clairement que la puisance militaire est en train de perdre sa capacité de coertion absolute. Il faut, naturellement, prendre avec precaution cette asertion, puisque le pouvoir de nuissance de la technologie armamentistique s´est developeé considerablement.
Moracchini
23/05/2007
Bonjour.
Lecteur assidu de “dedefensa”, je me permets de vous signaler, dans le dernier numéro du “Choc du mois”, magazine qui passe pour proche du Front national mais se présente surtout comme “national-républicain”, un article intitulé “Face à une nouvelle droite”, sous la plume de Philippe Marsay, qui me semble très proche des analyses de Philippe Grasset (sauf qu’il se contente de les appliquer à un plan de pure politique intérieure), même s’il ne partage pas visiblement son “optimisme” quant à la possible évolution “maistrienne” de cette nouvelle droite sarkozyste (tout cela bien sûr avec les guillemets qui s’imposent).
Je crois toutefois qu’il complète heureusement certains des points de vue souvent exposés ici, et surtout me semble devoir retenir notre attention dans la mesure où il démontre une fois de plus de façon un peu ironique comment des analyses géopolitiques et idéologiques similaires peuvent amener à des positions politiques assez largement divergentes.
Bien à vous.
FM
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