Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

le rêve américain

Article lié : Ce rêve à la dérive

aeschbacher

  12/03/2007

rien à redire sur le fond, ok.
par contre ce que dit élie doit être passionnant ou au minimum interressant. Mais je ne parle pas anglais, je sais c’est une énorme faute, les anglos saxons dominant le monde, ça devrait être obligatoire mais je suis passé à travers.
Donc je ne saurai pas ce que dit élie.
salut

Petit aperçu des idéologies d'une partie de la commission sur les problématiques du climat et des orientations économiques en général

Article lié :

Labrie

  10/03/2007

Totu à l’heure je regardais une rediffusion du “Talk de Paris” émission programmée sur France 24 (http://www.france24.com), la chaîne d’information internationale française et dont l’invité était Mr Juncker.

Au détour d’une question sur le climat, Mr Juncker nous a donné un aperçu de la philosophie et du dogme (que lui bien sûr récuse, rendant un peu d’honneur à la maison) d’un certain nombre de commissaires concernant le moyen de lutter contre le réchauffement climatique. En fait tout est simple pour ces diafoirus : le marché régulera bien tout ça.
Bien sûr tout le monde ici peut sentir l’atmosphère de la commission et ses orientations idéologiques et psychologiques grâce aux excellentes chroniques de l’intervenant principal de ce site mais il y a même dans les MSM, une explicitation de la façon dont “ces gens-là” (permettez moi l’expression) agissent et pensent ce que doivent être les réponses aux grandes problématiques humaines.
Et c’est quand même assez triste et affligeant.

Euromissiles-II

Article lié : Une circonstance bienvenue

Jean-Louis

  10/03/2007

Merci pour vos commentaires sur la prise de position de J Chirac au sommet de Bruxelles de début mars 07.
En cette période d’élection présidentelle française,la question qui vient bien sûr à l’esprit est:
“La force glacée des réalités(i.e.:le nécessaire découplage à terme des US et de UE) sera-t-elle plus puissante qu’un atlantisme sentimentalo-servile d’un éventuel futur “Président” francais(après hésitation, j’ai mis une majuscule).
Votre avis sur l’impact de notre élection future,dans un prochain article sur ce sujet serait le bien venu.
Les enjeux sont peut être tels que les problèmes de personne n’auront qu’une importance mineure,pour inverser une tendance européenne.?.
D’avance merci.
Jean-Louis

Article lié : Filouterie courante comme grande politique européenne

CD

  09/03/2007

Votre réaction est excellente.

Il faut voir si cette constitution “allégée”
constituera toujours une allégeance à l’OTAN.

Dans ce cas, l’allègement serait NUL.

Bonne continuation. Vous êtes actuellement une des rares voies d’information lucides en francophonie.

C.D.

Filouterie courante comme grande politique européenne

Article lié : Filouterie courante comme grande politique européenne

Vladimir

  09/03/2007

une precision:
Le TCE ne sera pas ratifié par l’Allemagne - Décision de la Cour constitutionnelle fédérale
Sur un recours du député de la CSU (Union Chrétienne Sociale, droite allemande avec son fief en Bavière), Peter Gauweiler, le TCE n’est pour l’instant pas validé par le Bundesverfassungsgericht, la Cour constitutionnelle fédérale allemande pour des raisons de non-conformité avec le Grundgesetz, la Loi fondamentale (Constitution allemande) et la seconde instance est reportée à 2009 à la fin de la procédure de ratification par tous les Etats membres partie au Traité de la Constitution Européenne.

Le juge auprès de la seconde Chambre de la Cour constitutionnelle fédérale, Siegfried Broß, estime en première instance qu’il manque un tribunal pour les questions de conflit de compétence dans des questions de collision entre le droit national allemand et le droit européen. Siegfried Broß, s’est exprimé en faveur de l’organisation d’un référendum en Allemagne sur le TCE et l’a signifié aux autorités du Bundestag allemand (Parlement, diète fédérale) et du Bundesrat (seconde Chambre, celle des Länder).

La Cour constitutionnelle fédérale ne s’est pas prononcée dans sa globalité quant au fond pour éviter de devenir elle-même co-rédactrice de la Constitution Européenne qui, selon elle est elle-même susceptible de connaître de profonds changements.

http://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?2006/11/12/148-le-tce-ne-sera-pas-ratifie-par-l-allemagne-decision-de-la-cour-constitutionnelle-federale

Un peu de détente pour préparer le week end ...

Article lié :

JF

  09/03/2007

Une intuition qui me fait dire que vous allez appréciez celle là :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=632

Campaign updates

Article lié :

AvramCHeiser

  09/03/2007

Campaign updates
Keep your campaign page busy to show what’s happening with your campaign – what
you’ve been doing, your daily thoughts and all your successes or set-backs.
Campaign updates don’t have to be big news. Regular updates will attract more
attention to your campaign and more feedback from your supporters
Start a nationwide debate to expose the dangers to the individual from the introduction of ID cards.
The British Government took the nation into the illegal Iraqi war by lying as to the reason.
This same government has denied detainees at Belmarsh prison the basic
justice inherent in our democratic system to defend those who are ‘suspected’
of terrorist acts. Also, Home Secretary, Blunkett
(at the time http://www.chase-credit-card.all-courtr.com ) allowed thousands of
illegal immigrants into this country because the administrators could not cope with
processing them. Lies, arrogance and incompetence do not make for good administrators.
The Government and Parliament have forfeited their trust and MUST NOT be allowed to
impose the power of the State over the lives and aspirations of the British people.

Muriavec désormais pessimiste

Article lié :

geo

  07/03/2007

Tournants et virevoltes de la Maison Blanche (info # 010703/7) [Analyse]
Par Laurent Murawiec, à Washington © Metula News Agency

Mlle Condoleezza Rice, secrétaire d’Etat, vient d’annoncer que les Etats-Unis participeraient à des contacts organisés à Bagdad par les autorités irakiennes avec les puissances régionales, dont l’Iran et la Syrie.

L’ « Axe du Mal » ? Désaxé ! La démocratie au Moyen-Orient ? Partie en fumée ! « Les Etats qui abritent ou orchestrent le terrorisme » ? Causons avec eux ! Comme le soulignait, commentateur chevronné, le chroniqueur Jim Hoagland dans un article du Washington Post, l’administration n’a plus d’autre branche à laquelle se raccrocher. Elle se garde du précipice en s’attachant aux serres des vautours, ses ennemis.

Rien d’autre à faire ? Mais il y a la « montée en puissance » (surge) qui, en accroissant de plus d’une vingtaine de milliers d’hommes les effectifs américains à pied d’œuvre en Irak, a permis d’aller quadriller jusque dans le vaste quartier de Bagdad qu’est Sadr-City, fief du tueur hirsute Moqtada al-Sadr. Lequel, courageux mais pas téméraire, s’est réfugié fissa à Téhéran, où sa niche est toujours garnie de paille. Plus encore que les effectifs, ce sont les méthodes de contre-insurrection, appliquées par le nouveau commandant des forces américaines, le général David Petraeus, qui « marchent. ». On ne se cantonne plus aux zones sécurisées ou à attendre, comme des figurines du stand de tir, que les patrouilles se fassent canarder ou soient victimes d’IED, les bombes « improvisées » (fabriquées en grande quantité et livrées par l’Iran aux insurgés) ; on va hardiment au devant de l’ennemi ou on le razzie, on le surprend. On s’attaque aux nœuds de vipères au lieu de se limiter à la défense de zone. On coopère avec les forces de sécurité irakiennes. Et on ne cache pas au premier ministre chiite Nouri al-Maliki - lequel a bien des faiblesses coupables envers al-Sadr et l’Iran -, qu’il pourrait bien avoir à se défendre tout seul s’il s’opposait au parti pris offensif de Petraeus. Maliki, qui semble d’ailleurs avoir saisi la teneur du message.

Mais alors, pourquoi nettoyer la tourbe pro-iranienne ici et faire là des risettes à ses commanditaires autour du tapis vert ? Pourquoi laisser paraître des informations qui établissent l’accablante complicité de l’Iran, son rôle essentiel, dans l’insurrection jihadie, puis, comme vient de le faire le chef d’état-major conjoint, le général Peter Pace, le premier soldat des Etats-Unis, s’écrier qu’on ne détient pas de preuve formelle de l’implication iranienne ?

Ni Bush ni le secrétaire à la Défense Bob Gates n’ont voulu faire état des dossiers de renseignement qui établissent de façon accablante la participation massive et systématique des forces spéciales (« Al-Qods ») des Gardes révolutionnaires iraniens, les Pasdaran, aux côtés de la guérilla anti-américaine en Irak ! Or, le président iranien Ahmadinejad s’est entouré d’officiers supérieurs issus desdits Pasdaran depuis qu’il est au pouvoir. La capture de cinq officiers d’Al-Qods en Irak, en janvier dernier, avait confirmé de façon éclatante la présence belligérante du régime iranien dans l’assaut donné aux forces coalisées et irakiennes. Mais dans ces conditions, pourquoi se taire, pourquoi ne pas accabler Téhéran ?

Une série d’articles parus dans le New York Times et Newsweek ces dernières semaines éclaircira le mystère, si mystère il y a : on y apprenait, entre autres, que les éléments d’Al-Qods opérant en Irak le faisaient à l’insu des autorités iraniennes, ou alors qu’il s’agissait tout bonnement d’une mission diplomatique iranienne chargée du bon suivi des rapports avec les milices chiites, ou encore que le dossier américain de renseignement était franchement plein de trous et équivoque, et qu’on ne pouvait rien conclure. Il faut une dose accablante de crétinisme pour croire à ce tissu de foutaises (sans parler de quiconque l’a écrit), dont l’objet unique est de semer la confusion pour venir en aide à ceux qui, à Washington, – ô surprise ! – veulent de toute force un accommodement avec l’Iran. On imagine sans peine le diplomate ou l’officier de renseignement qui dicte ces révélations loufoques au bon journaliste. J’en rencontre, hélas, tous les jours, de ces bons apôtres, pour qui la manipulation de l’opinion est une seconde nature.

La désastreuse aptitude de George W. Bush à poursuivre plusieurs lignes violemment contradictoires au risque d’en annuler tous les effets positifs et de n’en récolter que les dommages, est encore une fois mise en lumière. Ridiculisés et marginalisés par Bush lui-même il n’y a guère que trois mois, les adeptes de la tractation à tout prix, de la capitulation magouillarde et maquillarde, les amants de tous les « processus de paix » qui ne font que prolonger les affres et les massacres, James Baker en tête, triomphent de nouveau : le président avalise les causeries avec l’ennemi ! A-t-on oublié le prix qu’exige celui-ci ? La Syrie veut à nouveau ingurgiter le Liban à la sauce Nasrallah ; l’Iran veut l’Irak, les mains libres pour son programme nucléaire, l’hégémonie régionale, et que personne ne l’empêche d’exterminer Israël – toutes choses raisonnables pour un Baker, spécialiste attitré de la reddition avocassière.

Ce n’est pas que les Etats-Unis soient stratégiquement démunis : des options sérieuses sont disponibles, à condition qu’on accepte de les examiner et de les utiliser. L’attaque lancée l’été dernier par le Hezbollah contre Israël a ébauché de nouveaux alignements en effrayant les puissances sunnites, Arabie Saoudite, Koweit, Egypte et Jordanie en tête. Non que ces gouvernements soient dénués d’intentions malveillantes et malhonnêtes, mais leur effroi est utilisable, leur panique utile à la consolidation d’un front anti irano-chiite, qui comprend tacitement Israël. Quand le roi d’Arabie Saoudite fricote avec le gouvernement de l’ « entité sioniste », c’est qu’il est prêt à agir. Il ne s’agit pas de croire que les Saoudo-Wahhabites se soient magiquement transformés en gens de bien, ni qu’ils cessent la poursuite exclusive de leurs propres intérêts ; mais il est possible d’utiliser, avec le réalisme rugueux qui caractérise la vraie diplomatie, les motivations des ennemis d’ici pour les tourner contre les ennemis de là-bas. Monsieur de Bismarck, venez donc donner quelques séminaires à Washington ! Alors, en avant toute pour isoler l’Iran ?

Que nenni ! Il faut, entre autres pour complaire à Tony Blair, cet allié bien moins qu’exemplaire, dont le fauteuil vacille aujourd’hui et dont la politique iranophile est ancienne (ou celle du Foreign Office, mais peu importe ici la distinction, tant que l’action est identique), palabrer aux Nations Unies. Il faut écouter les pénibles affabulations de diplomates qui n’aiment rien tant que rouler sur les tapis verts, même quand pleuvent les bombes, sur les autres s’entend, et qui vous expliquent sans frissonner qu’il ne faut pas isoler l’Iran, qu’il n’est pas sûr du tout que Téhéran veuille vraiment se doter d’armes nucléaires, qu’après tout, l’Iran est une grande puissance régionale, et tutti quanti.

Il faut faire semblant de prendre au sérieux les insultantes saloperies du ministre russe des Affaires Etrangères, Serguéi Lavrov, qui protège l’Iran comme un mafieux protège ses clients, et celles du mafieux en chef, Poutine, qui reproche, avec un toupet d’enfer, aux Etats-Unis de relancer la Guerre froide, tout en vendant à l’Iran du savoir-faire, des technologies nucléaires et des systèmes d’armement avancés. Entre Etats voyous il faut bien s’entraider ! Il faut prétendre qu’un Conseil de Sécurité, lardé de mafieux russes et de Chinois, toujours prêts à jeter de l’huile sur le feu, pourvu qu’il soit anti-américain, sans parler de la diplomatie française, toujours accueillante pour les tyrans, pourvu qu’ils soient musulmans, lui achètent des armes et paient des commissions, que ce Conseil de Sécurité, donc, acceptera d’entrouvrir les yeux pour s’apercevoir un jour que, ciel ! inconcevable surprise ! l’Iran est un Etat terroriste et qu’il est un peu risqué de le voir manier des bombes atomiques.

Mais si la pression exercée par Blair et quelques autres, et par les nouvelles majorités démocrates du Congrès, peut avoir gain de cause, c’est aussi, c’est surtout en raison de la banqueroute intellectuelle de la Maison Blanche : Bush peut, en l’espace de quelques semaines, virevolter d’une option à son contraire, d’un rejet tranché du Plan Baker à son acceptation partielle, puis revenir en arrière, demi-tour, droite ! Il peut zigzaguer de la promotion privilégiée de la démocratie, version Sharansky, à l’amadou distribué par Baker aux potentats saoudiens. Passer des initiatives tendant à saigner les entreprises iraniennes, à la préservation des espaces dont les ayatollahs ont besoin. L’incohérence aliène les uns comme les autres. Elle interdit la constitution d’une stratégie.

A la vérité, il n’y a plus d’administration Bush : il y a une demi-douzaine de centres de pouvoir en concurrence qui ne s’inquiètent plus, comme ce fut naguère le cas, des velléités éventuelles du patron. Lequel a essentiellement abdiqué, sauf coups de menton épisodiques, et plus spasmodiques qu’efficaces. A laisser à tout le monde la bride sur le cou, quitte à resserrer les rênes de temps à autres, Bush a gaspillé son autorité, ses équipes rivales se sont éparpillées, il s’est condamné lui-même à ne pas avoir de politique. Plus s’aggravent la confusion et le va-et-vient des politiques antinomiques, plus s’alourdit le climat d’opinion aux Etats-Unis : là où une politique déterminée gagnerait à Bush le soutien populaire dont il a besoin pour faire passer ses choix, le trouble nébuleux qui entoure son action accroît la consternation de l’électorat, qui lui retire donc son soutien. Bush perd ainsi sur tous les tableaux.

De Washington émanent donc plusieurs courants différents. Mlle Rice va discuter avec l’Axe du Mal, cajoler le Saoudien et flatter le Palestinien ; Bob Gates au Pentagone va gérer en tâchant de s’épargner les dégâts, mais il est un partisan connu et traditionnel du « dialogue » avec l’Iran ; Steve Hadley, au Conseil national de sécurité, va aiguiller les dossiers sans trop se soucier de leur contenu ; la CIA mènera sa propre politique pro-sunnite et pro-saoudienne, en sabotant tout le reste pour ne pas courir de risque. Le directeur national du renseignement fera ceci, les diplomates feront cela. Bush fera de temps en temps des discours au ton martial qui rappelleront ses engagements antérieurs périmés, la crédibilité en moins. La bureaucratie fera ce qu’elle voudra. Le Congrès taillera des croupières au président en se servant des armes dont il dispose – il peut couper les fonds, convoquer les responsables, les mettre sur le gril et, le cas échéant, les envoyer à fond de cale en faisant des journalistes ses acolytes. La presse et les media continueront leur implacable travail de démolition de Bush. Dormez, bonnes gens – pendant ce temps, les ayatollahs de l’apocalypse, les prédicateurs saoudiens et les amis des Talibans dans l’armée pakistanaise auront leurs aises. Bush envoie la balle en touche ou dans les tribunes, en espérant que le coup de sifflet final retentira avant qu’elle ne soit remise en jeu.

Il est certes possible que le président prenne un énième tournant, lequel rectifiera les erreurs mais pas les conséquences délétères du tournant précédent – l’accumulation des inconséquences, cependant, a tant réduit la marge de manœuvre de Washington qu’elle laisse l’Irak en proie aux tourments, l’Iran largement libre de ses mouvements, et le Moyen-Orient dans la confusion et la montée des périls. La dernière année de la présidence de George W. Bush s’annonce mal.

pour ne pas vexer 'ITAR' le prochain marché du siècle

Article lié : ITAR, en avant toute

Antoine

  07/03/2007

... pourrait voir la Belgique acheter des Sukhoï-30 pour remplacer ses F-16 vieillissants. Ce serait amusant.

Oui bon , il y a “D’Assault” et ses Rafale / 2000 et l’Eurofighter 2000 “Typhoon” (avec un canon “Mauser” 30mm, je ne vous dis que ça).

Plus d’américain, des fois qu’on contreviendrait à “itar” par mégarde. 

Tout va très bien, madame la marquise

Article lié :

Tourville

  07/03/2007

Je me permets de vous signaler un article hilarant du Financial Times. Nous savions déjà que l’armée américaine reste la meilleure du monde, même quand elle perd. L’économie US, elle, a 20 ans d’avance sur le reste du monde.

http://www.ft.com/cms/s/1a1c3aaa-cb87-11db-b436-000b5df10621.html

Les doutes sur la trouvaille de GW pour lutter contre la crise climatique

Article lié :

Lambrechts Francis

  06/03/2007

Votre dernier article "le rythme s'accélère"

Article lié : Le rythme s’accélère

  06/03/2007

Oui, la crise est à Washington -on ne peut qu’en convenir.

Mais le fait que les Américains aient un profil bas à l’ONU n’atteste en rien de leur “faiblesse”, bien au contraire : les résolutions (la 1737 et celle à venir) restent sous le cadre de l’Art 41 du chapitre 7 -et non pas de l’Art 42, qui seul pourrait indisposer les Mollahs. Les Américains obtiennent beaucoup plus de résultats avec leur sanctions bancaires unilatérales, et n’ont que faire des petits arrangements des Européens et des Russes pour sauvegarder leurs intérêts économiques en Iran. Rendons leur cette justice !

Par ailleurs, attendons de voir le déroulement de la conférence sur l’Irak pour voir qui des Etats-Unis et de l’Irak est le plus affaibli. les Mollahs n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient : une négociation directe bilatérale avec Washington. On peut donc s’attendre à ce qu’ils (les Mollahs) se désistent. Incroyable, vraiment ?

Contrairement à votre analyse, il semble que Washington ne soit pas marginalisé (du moins pas plus qu’avant). Ce qui est le cas en revanche de Teheran : la visite d’Ahmadinejad à Ryad ne rompt pas l’isolement.
Pourquoi n’avez vous pas évoqué le démenti post-visite de la présidence iranienne quant au prétendu soutien de Téhéran aux accords de la Mecque ?

La force impopulaire

Article lié :

arno

  06/03/2007

Je vous laisse apprecier ce qui, à l’échelle mondiale et en termes de perception, fait plus recette entre Hobbes et Kant ;-)

http://www.lefigaro.fr/international/20070306.FIG000000198_israel_et_l_iran_se_partagent_une_impopularite_maximale.html
Cordialement.

A

... And Uncle Sam Plays PR In Cyprus For Silent EU Diplomacy.

Article lié :

Stassen

  06/03/2007

Cyprus News Agency: News in English, 07-03-05

————————————————————————————————————————

CONTENTS

[01] US AMBASSADOR - OIL EXPLOITATION - CYPRUS QUESTION
The Republic of Cyprus is a sovereign country and has the right to conclude agreements such as the ones regarding the exploitation of natural gas or oil reserves in its exclusive economic zone, said US Ambassador to Cyprus Ronald Schlicher.
In statements after a meeting with the General Secretary of left wing party AKEL and President of the House of Representatives Demetris Christofias, Schlicher said that any discussion on the oil issue should focus on the new opportunities that arise and could facilitate the reunification of Cyprus.

It is clear that the Republic of Cyprus is the sovereign authority, they have the right to conclude agreements such as the one concluded and anyone who challenges that right should do so finding legal peaceful ways to approach the issue, he said responding to questions regarding Turkeys protests on Cyprus` right to exploit possible hydrocarbon reserves in its exclusive economic zone.

The US Ambassador noted that discussion on this issue by all parties concerned should be in the spirit of how can the possibility of this new national wealth be used in a way that is going to facilitate the reunification of the island and not deepen the divisions on the island.

So, that is the position of my government and I hope that the source of discourse that we hear on this issue focuses on that question of reunification, he added.

Replying to questions on the oil issue and the Turkish threats, Christofias said that the Ambassador reiterated the US position that indeed the Republic of Cyprus has the sovereign right to proceed with the exploration in its coastal area and conclude agreements with other sovereign states.

The US Ambassador also referred to the July 8th 2006 agreement aiming at a Cyprus settlement and said that his country would like to see the promotion of the agreements implementation.

One of the most important things we talked about was our mutual desire that the UN process created by the July agreement starts immediately, as soon as possible, to produce progress in the technical committees and working groups that will lead to a situation where we can resume the substantive negotiations on reunifying the island, he said.

The US policy, he added, is strongly in favor of the Cyprus reunification and that is why we support the UN track as vigorously as we do and we call on both communities to find a way forward that is going to produce that progress.

Schlicher said that during his meeting with Christofias they also took the opportunity to discuss political developments in the Republic of Cyprus.

In his statements, Christofias said that he informed Schlicher on the positions of the Greek Cypriot side as well as his partys positions regarding the rapprochement between the Greek Cypriots and the Turkish Cypriots and the common efforts with the Turkish Cypriot Republican Turkish Party to reach a common language on various aspects of the Cyprus problem.

Cyprus entered the EU in 2004. The island has been divided since 1974 when Turkish troops invaded and occupied its northern third.

On July 8th 2006 Cypriot President Tassos Papadopoulos and Turkish Cypriot leader Mehmet Ali Talat agreed, during a meeting in Nicosia in the presence of former UN Undersecretary General for political Affairs Ibrahim Gambari, to begin a process of bicommunal discussions on issues that affect the day-to-day life of the people and concurrently those that concern substantive issues, both contributing to a comprehensive settlement to the Cyprus problem.

Cyprus has signed agreements for the delimitation of its Exclusive Economic Zone with Egypt and Lebanon. Turkey has reacted with threats as regards the governments intentions for exploration and exploitation of possible oil deposits or natural gas in the sea area off the island.

http://www.hri.org/news/latest/cyprus.latest.html
————————————————————————————————————————

EU - NATO In US Shaker : Short Sighted EU Decision Makers Drifted Away From "Ever Close Union"

Article lié :

Stassen

  06/03/2007

EU rifts deepen over US missile shield plan
06.03.2007 - 09:29 CET | By Mark Beunderman

EUOBSERVER / BRUSSELS - US plans to build an anti-missile shield in Poland and the Czech republic have led to open divisions within the EU, with the Czech foreign minister strongly rejecting criticism from Austria and Luxembourg on the scheme.

The controversy over the US defence system - aimed at intercepting ballistic missiles fired from states such as Iran - hit the EU stage on Monday (5 March) as Austrian foreign minister Ursula Plassnik reportedly said “in the population of Austria, there is some concern” during a lunch with her EU counterparts in Brussels.

Just before the meeting, Luxembourg foreign minister Jean Asselborn had also expressed strong concern that Warsaw and Prague’s interest in hosting the anti-missile bases could provoke new tensions with Russia.

“For me it is incomprehensible that after the end of the 20th century and the fall of the Berlin Wall anyone should start escalating again,” he said, according to Reuters.

“We’ll have no stability in Europe if we force Russia into a corner…We should help Poland and the Czech Republic to rally around a European position,” he added.

But the Czech foreign minister Karel Schwarzenberg rebuffed concerns from Vienna and Luxembourg.

“I was very astonished to hear this from two voices - first, from Austria which does not take part in the defence of Europe, is not even a part of NATO, and Luxembourg, which is rather far away from us,” he told EUobserver.

“It is rather strange that these two states raised concern about it. Actually everybody who is concerned about European defence, about security in the future, knows that we need all along a defence against rockets,” he continued.

“The problem is of course that we in Europe have only started thinking about building it and the United States are far ahead. But of course the system we are building will be fully compatible with European defence [standards].”

“My Polish colleague [Anna Fotyga] explained the whole project [to Austria’s foreign minister] that it’s purely a defence project and how the whole thing developed. She informed her perfectly,” the Czech minister indicated.

Meanwhile, Danish foreign minister Per Stig Moller expressed support for the planned US system, saying “a defence missile aimed at defending us from getting rockets on our heads is better than not having it and getting rockets on our heads.”

But he added that it was necessary to keep Russia and China informed about the developments.

Warsaw and Prague have yet to formally sign up to Washington’s defence scheme, which in Poland’s case would include the placing of interceptor missiles.

But the Polish and Czech governments have publicly come out in favour of the project, sparking strong criticism from Russia which sees the move as designed to undermine the deterrence threat posed by its own nuclear missiles.

Russia bellicose
“We are ready to destroy elements of the missile shield in Poland and the Czech Republic,” a bellicose Russian air force chief Igor Chvorov said according to Polish daily Gazeta Wyborcza. “All the strategic aircraft of the Russian airforce can carry out tasks linked with electronic jamming or physical destruction.”

Russia’s presidential security council on Monday said it is developing a new military strategy taking into account that “military force has become an increasingly important factor in the policy of leading nations” while “military alliances, particularly NATO, are being strengthened.”

Meanwhile, the German EU presidency which has good ties with both Moscow and Washington, is seeking to calm the debate with Berlin’s foreign minister Frank-Walter Steinmeier saying “what we have to do now is to discuss this calmly within NATO and the EU and…to talk to the Russians,” according to AP.

German defence minister Franz Josef Jung last week said the systems in Poland and the Czech republic should become part of a wider NATO scheme.

Martin Schulz, the leader of the socialist group in the European Parliament and member of the ruling German SPD party, called upon German chancellor Angela Merkel to put the topic on the agenda of an EU leaders meeting later this week (8-9 March).

“The topic has to be discussed at the European Council because it is a central theme for the EU,” he told Spiegel Online.

“The chancellor should resist the planned defence system,” he said expressing pacifist and Russia-friendly sentiments in the SPD party.

Printed from EUobserver.com 06.03.2007

This article and related links can be found at: http://euobserver.com/9/23630
————————————————————————————————————————
Moscow ‘could attack US missile system’
By FT Reporters

Published: March 5 2007 20:30 | Last updated: March 5 2007 20:30

Russia said it was revising its military doctrine to reflect other powers’ growing use of military force, while a Russian general warned again that Moscow could knock out elements of the US missile defence system planned for eastern Europe.

The comments came as Angela Merkel, German chancellor, added her voice to the heated international debate over the missile defence system by calling for Nato to be given responsibility for defusing concerns over the plan.

“Nato is the best place for discussion of this issue,” she told the Financial Times in an interview, arguing that Washington should step up consultation with its western allies and Russia.

Her statement reflects concerns over increasing east-west tensions since Vladimir Putin, Russian president, delivered a speech in Munich sharply criticising US unilateralism, and the US formally asked Poland and the Czech Republic to host parts of the anti-missile system.

Russia disputes Washington’s claims that the system is not aimed at Russia but designed to intercept missiles from “rogue” states such as Iran or North Korea.

Russia has said that it might withdraw from the 1987 Intermediate-Range Nuclear Forces treaty, which outlawed an entire class of medium-range weapons, unless the US drops plans to site the system in eastern Europe.

In the latest warning, Gen Igor Khvorov, head of Russia’s strategic bomber force, said Russian bombers could easily knock out the installations. “Since missile defence elements are weakly protected, all types of our aircraft are capable of applying electronic counter measures against them or physically destroying them.”

At the same time, Russia’s presidential security council said it was developing a new military doctrine to take account of the growing role of force in the foreign policy of “leading states”.

Without naming the US, it echoed the language of Mr Putin’s complaints about Washington’s unrestrained use of force.

“Leading states are paying increasing attention in military policy to modernising their military forces and improving their weaponry,” the statement added. “Modern forms of armed conflict are being actively implemented, technologies for use of force are being reviewed, the configuration of military presence is being changed, and military alliances are being strengthened – particularly Nato.”

But Mrs Merkel said that Nato should be the forum for greater consultation by Washington of both its western allies and Russia on the issue of missile defence. “It is better to have more discussion on this issue rather than less,” she said.

Condoleezza Rice, US secretary of state, used a visit to Berlin last month to stress that Washington had held 10 rounds of talks with Russia on the defence system since spring 2006.

Mirek Topolanek, Czech prime minister, also brushed aside European objections to the missile defence plan. “As for the 18 EU member states who host US military bases, it is not up to them to comment on the existence of such a presence in the Czech Republic,” he said after talks with Jaap de Hoop Scheffer, Nato secretary general, in Brussels.

German officials said Berlin was concerned that while the defence system was not targeted at Russia, there was a danger its creation could mark a departure from the international trend since the early 1990s towards disarmament.

At an EU meeting yesterday, Jean Asselborn, Luxembourg’s foreign minister, was more outspoken, calling the US plans “incomprehensible”.

“We will have no stability in Europe if we push the Russians into a corner,” he said.

By Neil Buckley in Moscow, Daniel Dombey in Brussels, and Hugh Williamson, Bertrand Benoit and Frederick Studemann in Berlin

http://www.ft.com/cms/s/793b7e4c-cb55-11db-b436-000b5df10621.html

————————————————————————————————————————
Kremlin: Russia to revise military doctrine to respond to growing role of force in world

The Associated Press
Monday, March 5, 2007
MOSCOW: Russia’s presidential Security Council said Monday it was developing a new national military doctrine that will take into account the growing role of military force in global politics.

The statement appeared to reflect increasing tensions in Russia’s relations with the United States, strained over Moscow’s harsh criticism of U.S. missile defense plans, disagreements over global crises and U.S. concerns about the Kremlin’s democracy record.

While it did not mention the United States, the statement referred to the strengthening of NATO as one of the global policy factors that explain the need for Russia to revise its military doctrine. President Vladimir Putin last month accused Washington of the unrestrained use of force worldwide.

Geopolitical changes and Russia’s economic development since the approval in 2000 of the current military doctrine call for a new, revised document, the council said in the statement, which was released to the news media.

“An analysis of the international situation shows that military force has become an increasingly important factor in the policy of leading nations,” it said. “Leading powers are paying increasing attention to the modernization of their military forces and the improvement of their armaments. Means of modern warfare are being actively implemented, modes of using force are being reviewed, the configuration of the military presence is being changed and military alliances, particularly NATO, are being strengthened.”

Putin has harshly criticized U.S. plans to deploy missile defense components in Poland and the Czech Republic, saying that he does not trust American claims they would be aimed to counter the Iranian missile threat.

In angry comments at a conference in Munich last month, Putin said the United States “has overstepped its national borders in every way” and that “the almost uncontained ... use of force in international relations” was prompting countries opposed to Washington to seek to build up nuclear arsenals.

“Armed forces are still being used as the most important instrument for achieving political and economic goals,” the presidential Security Council said Monday.

In comments released last month, Gen. Yuri Baluyevsky, chief of the Russian military’s General Staff, said the expansion of U.S. economic, political and military presence in Russia’s traditional zones of influence has evolved into the top national security threat. Baluyevsky said Russia now faces even greater military threats than during the Cold War and that the nation needs a new military doctrine.

The council said the military modernization efforts depend on the nation’s economic development — an apparent reference to Russia’s oil-driven economic growth that allowed the Kremlin to bolster military spending in recent years.

Last month, the government unveiled an ambitious weapons modernization program for 2007-2015 worth about 5 trillion rubles (US$190 billion or €144 billion).

http://www.iht.com/articles/ap/2007/03/05/europe/EU-GEN-Russia-Military-Doctrine.php

————————————————————————————————————————
SPIEGEL ONLINE - 04. März 2007, 14:29
URL: http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,469762,00.html

EU-GIPFEL
Koalitionäre drängen Merkel zu Debatte über US-Raketenschild
Wie viel Konfliktpotential steckt im EU-Frühjahrsgipfel? Planmäßig wollen die Teilnehmer über Klimaschutz und Verfassung reden - aber immer mehr Politiker der Großen Koalition drängen EU-Ratspräsidentin Merkel, ein heikles Thema auf den Tisch zu bringen: die geplante US-Raketenabwehr in Osteuropa.

Berlin - Das Drehbuch, das sich Angela Merkel für den am Donnerstag beginnenden EU-Frühjahrsgipfel in Brüssel geschrieben hat, ist auf Harmonie ausgelegt: Bei dem Treffen wollen die Staatschefs in erster Linie über Klimaschutz und Bürokratieabbau verhandeln.

US-Verteidiungspläne: Raketenschild über Osteuropa
  Fotostrecke starten: Klicken Sie auf ein Bild (8 Bilder)

Es sind vergleichsweise unstrittige Themen, bei denen die EU mit Absichtserklärungen guten Willen und Geschlossenheit demonstrieren kann - und die Bundeskanzlerin als derzeit amtierende EU-Ratspräsidentin punkten will. Die Erwartungen an die deutsche EU-Ratspräsidentschaft sind nicht zuletzt wegen der auf Eis gelegten EU-Verfassung hoch.

Nur wenige Tage vor dem Beginn des Treffens in Brüssel wird allerdings immer fraglicher, ob Merkels Kalkül aufgeht. Möglicherweise drängt entgegen dem Protokoll ein ganz anderes Thema auf die Tagesordnung, das erheblichen Konfliktstoff enthält: die umstrittenen Pläne der US-Regierung, in Osteuropa ein Raketenabwehrsystem einzurichten.

Ausgerechnet in Deutschland mehren sich inzwischen die Stimmen, die die Kanzlerin dazu auffordern, das Thema offensiv anzugehen. Sie kommen nicht nur aus der Opposition, auch aus den eigenen Reihen sieht sich Merkel entsprechenden Forderungen ausgesetzt. CSU-Chef Edmund Stoiber ist alarmiert. “Die Fragen nach einem Raketenabwehrsystem muss man genau prüfen”, sagte der bayerische Ministerpräsident dem SPIEGEL. Die Europäer sollten “die Sorgen Moskaus nicht von vornherein zurückweisen. Auf jeden Fall sind Gespräche notwendig”.

“Neuer Rüstungswettlauf”

Kurt Beck warnte bereits vor einer gefährlichen Eskalation des Konflikts: “Wir müssen miteinander reden und uns nicht gegenseitig die Raketen vor die Nase stellen”, sagte der SPD-Chef, man könne ansonsten “schnell wieder in einer Phase des Kalten Kriegs sein”. FDP-Chef Guido Westerwelle warnte im SPIEGEL vor einem “neuen Rüstungswettlauf”. Merkel müsse auch in “dieser Frage führen”.

Martin Schulz, Fraktionschef der Sozialdemokraten im Europaparlament, forderte Merkel sogar auf, das Thema auf die Tagesordnung des EU-Gipfels zu setzen. “Das Thema muss auf dem Europäischen Rat diskutiert werden, weil es ein zentrales Thema für die EU ist”, sagte Schulz dem SPIEGEL. Die Stoßrichtung von Schulz ist deutlich: “Die Kanzlerin sollte sich dem geplanten Abwehrsystem in den Weg stellen.”

Auch Ruprecht Polenz, CDU-Parlamentarier und Vorsitzender des Auswärtigen Ausschusses im Bundestag, verlangt von Merkel, das Thema in Brüssel zu beraten: “Die amerikanischen Pläne für eine Raketenabwehr gehören auf dem Europäischen Rat besprochen. Kanzlerin Merkel sollte darauf drängen, dass die Europäer sich auf eine einheitliche Position einigen”, sagte Polenz dem SPIEGEL. Die Entscheidung über eine Raketenabwehr müsse die Nato treffen.

Bisher hat sich Merkel noch nicht mit US-Präsident George W. Bush über das heikle Thema verständigt. Bush hat sich bei seinen bisherigen Treffen mit der deutschen Kanzlerin über das Thema ausgeschwiegen. Entsprechend wächst nun der Druck auf Merkel, das Thema auf die Tagesordnung zu bringen.

Schutz vor möglichen Angriffen aus Iran und Nordkorea

Die Pläne der US-Regierung sind gigantisch: Seit 20 Jahren baut das Land an einem Raketenschutzschild, ab 2011 soll das milliardenschwere System unter anderem in Osteuropa installiert werden. Zehn Abwehrraketen sollen dann in Polen stationiert werden, die dazu passenden Frühwarnsysteme sollen in Tschechien aufgebaut werden. Mit dem Raketenschild will sich Washington gegen mögliche Angriffe aus Iran und Nordkorea wappnen. Feindliche Raketen sollen in der Hauptphase des Flugs von bodengestützten Abfangraketen zerstört werden.

Polen und Tschechien befürworten die Pläne, der stellvertretende tschechische Ministerpräsident Alexandr Wonka kündigte heute an, mit den USA über die geplante Einrichtung einer Radarstation für den Raketenschild verhandeln zu wollen. Andere osteuropäische Regierungen haben dagegen Vorbehalte. Auch Frankreich forderte inzwischen einen Dialog zwischen Europäern und Amerikanern.

Vor allem aber: Die US-Pläne stoßen auf Widerstand und massive Bedenken in Moskau. Auf der Münchner Sicherheitskonferenz vor drei Wochen warnte Russlands Präsident Wladimir Putin vor einem neuerlichen “Streben nach Weltherrschaft” und einer “Militarisierung des Weltraums”. Putins ungewohnt harsche Kritik an den USA hatte Ängste über einen neuen kalten Krieg ausgelöst.

Wann immer Moskau über die US-Pläne spricht, sendet die politische Führung um Putin warnende Botschaften Richtung Washington. Moskau sieht Washingtons Streben als Bedrohung: Sollten die USA Raketensysteme in Polen und Tschechien stationieren, werde Russland seine Raketen “auf diese Ziele ausrichten”, sagte Generaloberst Nikolai Solowzow, Kommandeur der Strategischen Raketentruppen.

Vor wenigen Wochen drohte Juri Balujewski, Generalstabschef der russischen Streitkräfte, sein Land könnte den INF-Vertrag über die Vernichtung aller nuklearen Kurz- und Mittelstreckenraketen einseitig kündigen, sollten die USA an ihren Plänen festhalten. Der INF-Vertrag aus dem Jahr 1987 (Intermediate Range Nuclear Forces Treaty) ist einer der wichtigsten Abrüstungsverträge des Kalten Kriegs.

hen

————————————————————————————————————————
© SPIEGEL ONLINE