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Bush administration’s assault on some of the founding principles of American democracy

Article lié :

Lambrechts Francis

  05/03/2007

... It will require forceful steps by this Congress to undo the damage. A few lawmakers are offering bills intended to do just that, but they are only a start.

Our list starts with three fundamental tasks:
Restore Habeas Corpus ... Stop Illegal Spying
... Ban Torture, Really ...

There are two sets of prisons in the war on terror ... Close the C.I.A. Prisons ... Ban Extraordinary Rendition ...

To address this mess, the government must: Tighten the Definition of Combatant ... Ban Tainted Evidence ... Ban Secret Evidence ... Better Define ‘Classified’ Evidence ... Respect the Right to Counsel ...

Beyond all these huge tasks, Congress should halt the federal government’s race to classify documents to avoid public scrutiny ...

Oh yes, and it is time to close the Guantánamo camp…

New York Times March 4, 2007 Editorial, The Must-Do List. http://www.nytimes.com/2007/03/04/opinion/04sun1.html?_r=2&oref=slogin&oref=slogin

Global research.ca

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Tchiaki

  04/03/2007

J’aimerais savoir pourquoi votre (excellent) site n’utilise pas de manière critique les textes produits par Global Research.ca et n’y fait jamais allusion.

La BBC et le 11/09/01

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Stéphane

  04/03/2007

Nouvelle vidéo sur le 11/09, à propos du WTC7, bâtiment dont l’effondrement aussi vertical qu’inattendu générait déjà beaucoup de commentaires et de rumeurs. Cette nouvelle vidéo ne va pas calmer la foule des « sceptiques » :

La BBC annonce l’effondrement du WTC7 (Salomon brothers building) 23 minutes avant qu’il ne s’effondre vraiment.

http://www.youtube.com/watch?v=C7SwOT29gbc

La commentatrice sur place nous rassure sur le fait qu’il a été évacué… Mais le bâtiment est toujours visible derrière elle ! A l’heure de l’effondrement, le journaliste sur le plateau nous informe que la connexion avec NY a été perdue…

Interview du Général Clark

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Rakk

  04/03/2007

Le général Clark, celui ayant mené la guerre des Balkans et désormais en retraite, confie quelques souvenirs… classés confidentiels.

Une liste des pays à attaquer en 5 ans a bien été établie.

http://www.liveleak.com/view?i=0be_1172928213

missiles et relations transatlantiques

Article lié : Euromissiles-II : vers une radicalisation antagoniste entre Européens et US

Louis Kuehn

  03/03/2007

Chers Messieurs,

je crois qu’il faudrait ouvrir le débat sur l’opportunité d’un règlement de comptes à l’intérieur de l’UE. Si des Etats-membres comme Varsovie et Prague ont une politique de sécurité et de défense qui repond à des orientations stratégiques et politiques très différentes de celles de Paris (et meme de Madrid et de Berlin), comment peut-on encore parler d’Europe dans un sens unitaire?!?

Il n’est plus possible de continuer dans cette fiction de tous les jours. L’Europe n’est pas un acteur unitaire au sens géopolitique, car les représentations de ses membres sont trop différentes.

La France et l’Europe qui veut l’indépendance devraient à mon sens se doter des moyens politico-institutionnels pour mettre en place des coopérations renforcées dans le volet sécurité-défense, meme si cela signifie introduire la géométrie variable dans l’Union!

Qu’est-ce que les lecteurs et les auteurs de Dedefensa en pensent?

Amicalement,

LK

Emmanuel Todd et les désarrois du virtualisme

Article lié :

Louis Kuehn

  02/03/2007

Emmanuel TODD: L’économie américaine? C’est du virtualisme—face à Katrina, elle s’effondre!

Sarko et Ségo? Du vide!

Emmanuel Todd:
Face à la concurrence des pays émergents, un “protectionnisme européen raisonnable” s’impose, estime l’historien. Pourquoi l’économie n’est-elle pas au centre du débat électoral ?
Ven. 2 mars 2007

http://www.telerama.fr/livres/M0702261648450.html

Serait-il en voie de devenir le gourou des politiques ? Rappelez-vous sa fameuse note de l’automne 1994, Aux origines du malaise politique, qui permit à Jacques Chirac de mener campagne sur la « fracture sociale ». Peu se souviennent que, dès 1976, à l’âge de 25 ans, le jeune démographe Emmanuel Todd avait prédit dans La Chute finale la décomposition de l’Union soviétique. En 2002, il règle aussi le sort des Etats-Unis (Après l’empire) et continue de guetter leur effondrement. Et voilà qu’à l’automne dernier, il est parti en guerre contre les « candidats du vide » que sont à ses yeux Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Son nouveau combat ? La création d’une aire protectionniste européenne, afin de soulager les classes laborieuses des maux du libre-échange. A voir la virulence des réactions qu’il suscite, il semble que le petit-fils de l’écrivain Paul Nizan et le fils du journaliste Olivier Todd gratte à nouveau là où ça fait mal…
Le 13 septembre 2006, vous déclariez dans une interview au Parisien : « Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy sont “les candidats du vide”. » C’est toujours votre opinion ?

A ce jour, je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’avis. Je les appelle comme ça non pas pour leur côté people, la brume autour de leur vie de couple, mais pour une absence de discours sur la seule chose qui intéresse et angoisse les Français : le système économique qui a engendré la pression sur les salaires et l’insécurité sociale. Toutefois, il serait injuste de jeter l’anathème sur Sarkozy sous prétexte qu’il dit tout et n’importe quoi, et sur Ségolène Royal parce qu’elle ne dit rien sur l’économie, sans ajouter que François Bayrou les a malheureusement rejoints. Je persiste à dire que s’ils ne mettent pas la question du libre-échange au cœur de leur programme, ils seront à côté de la situation réelle du pays, des souffrances des gens. Cela explique que la campagne ne démarre pas, et que le corps électoral ne suive pas.
Vous dénoncez un « système médiatico-sondagier » qui aurait « imposé » le binôme Sarkozy-Royal…

Dans les phases pré-électorales, avant que les thèmes aient été présentés par les candidats ou les partis, l’électorat populaire est inerte. Les sondages qui ont été réalisés à ce moment-là représentaient l’opinion des classes moyennes, et plutôt des classes moyennes supérieures, parmi lesquelles on trouve les journalistes, les sondeurs… Ces derniers le savaient mais, au lieu de reconnaître que leur boulot ne valait rien, ont préféré dire : « les sondages sont une photographie de l’opinion à un moment donné ». C’est une escroquerie ! Ils suggèrent que l’opinion change, alors qu’on assiste en réalité à un phénomène de formation, de cristallisation d’une opinion populaire qui n’existait pas et qui émerge dans le courant de la campagne.
Mais ce ne sont quand même pas les sondeurs qui ont choisi Ségolène Royal !

Il est vrai que les adhérents n’étaient pas obligés d’écouter les sondages qui leur disaient que seule Ségolène Royal avait des chances. Beaucoup plus qu’il n’a désigné sa candidate, le PS s’est révélé indifférent aux questions économiques. C’est dommage, lorsque l’on voit qu’un Fabius, dans ses derniers discours, a mûri sa réflexion et propose une vraie vision de l’Europe.
Un peu tard…

Oui, mais il ouvre aujourd’hui la voie à une contestation efficace du libre-échange. Et le premier candidat majeur qui abordera le sujet cassera la baraque !
A quoi le voyez-vous ?

A l’automne dernier, j’ai fait quelques interventions radio en faveur de ce que j’appelle « un protectionnisme européen raisonnable ». La montée d’un prolétariat chinois sous-payé a un effet gravement déflationniste sur les prix et les salaires des pays industrialisés et elle n’est pas près d’être enrayée, car la Chine est un pays totalitaire. Il faut donc des barrières douanières et des contingentements provisoires. J’ai été très frappé de la réceptivité de la société française à cette remise en question du libre-échange. Puis Dominique de Villepin m’a demandé d’ouvrir la conférence sur l’emploi par un topo sur le sujet. Lorsque vous intervenez, non plus à la radio, mais au cœur du système, en présence du Premier ministre, du ministre de l’Economie, des syndicats, du Medef, c’est la panique. Tout le monde sent en effet qu’un candidat qui arriverait avec un projet protectionniste européen bien ficelé serait élu, d’où qu’il vienne. Et personne ne peut rire d’une Europe protégée de 450 millions d’habitants, d’autant moins qu’elle pourrait réaliser l’impossible, c’est-à-dire, à l’intérieur de chaque pays, la réconciliation des dirigeants et des groupes sociaux.
Vous avez déclaré que l’émergence du thème protectionniste viendrait plutôt de la droite…

Le Parti socialiste et l’UMP sont tous deux décrochés des milieux populaires et probablement d’une bonne partie des classes moyennes. Ce sont des superstructures qui flottent dans les classes moyennes supérieures. Mais cette oligarchie est coupée par le milieu : le PS représente l’Etat, et l’UMP, le marché. Ceux qui sont bien logés dans l’appareil d’Etat – fonctionnaires de catégorie A, j’en fais partie – ont une indifférence encore plus grande aux maux du libre-échange. A droite, c’est vrai que le capitalisme financier s’en contrefout. Mais ce n’est pas le cas des secteurs de production. N’oubliez pas que le premier théoricien du protectionnisme, l’économiste allemand Friedrich List, était un libéral. Les protectionnistes sont des adeptes du marché, à condition de définir la taille du terrain…
La régulation du marché ne serait pas qu’une histoire de gauche ?

D’abord, il faut rappeler que les socialistes ont une arrogance de bons élèves que n’ont pas les gens de droite. Ils oublient facilement que dans l’histoire des idées économiques, les basculements sont transpartisans ; au début des années 70, la gauche et la droite étaient en faveur d’une économie régulée par l’Etat. Le basculement dans l’ultralibéralisme a fini par toucher tout le monde. Si l’on en vient, comme je l’espère, à l’idée que la protection européenne est la bonne solution, au final, gauche et droite seront d’accord. Reste à savoir qui va démarrer le premier.
Vous avez eu des mots très durs pour « la petite bourgeoisie d’Etat », qui « ne comprend pas l’économie »…

L’une des forces de la France, c’est son égalitarisme, et la capacité de sa population à s’insurger. Cet esprit de contestation explique dans notre pays la suprématie de la sociologie. En revanche, la France n’a jamais été en Europe l’économie dominante, elle a toujours été, depuis le Moyen Age, en deuxième position. La pensée économique française est donc restée à la traîne. Il se trouve que notre unique Prix Nobel d’économie, Maurice Allais, un vieux monsieur, est protectionniste ! Alors on décrète que notre vieux Prix Nobel ne vaut rien en économie… Ne soyons pas naïfs, toutes les rigidités ne sont pas intellectuelles, car deux nouvelles catégories de soi-disant économistes sont apparues : des types issus de la haute fonction publique, d’autant plus adeptes du marché qu’ils ne savent pas ce que c’est, et des économistes bancaires, qui sont en fait des commerciaux dont les intérêts sont imbriqués à ceux du système.
Vous avez prédit en 2003 le déclin américain, qu’on ne voit toujours pas venir…

Je maintiens que si une économie est puissante, cela s’exprime dans l’échange international. Or, les Etats-Unis, avec 800 milliards de déficit commercial, sont déficitaires avec tous les pays du monde, y compris l’Ukraine. Les Etats-Unis, c’est le pays des mauvaises bagnoles, des trains qui vont lentement, où rien ne marche très bien, où il est difficile de faire changer un compteur à gaz en dehors des grandes villes, où la mortalité infantile est la plus forte du monde occidental. Où l’informatisation et la robotisation – c’est masqué par l’essor des ordinateurs individuels – est faible. Là-bas, le discours sur l’économie virtuelle, sur « l’immatériel », est un discours délirant. Parce que l’économie, ce n’est pas l’abolition de la matière, mais sa transformation par l’intelligence.De temps en temps, l’état réel de l’Amérique apparaît : face à un événement comme l’ouragan Katryna, l’économie virtuelle, les avocats, les financiers, pas terrible, hein…
C’est cette Amérique-là qui fascine Nicolas Sarkozy…

Ce n’est pas tant le bushisme de Sarkozy qui est scandaleux, que sa mauvaise maîtrise du temps, son manque d’à-propos, puisqu’il est allé faire allégeance à Bush juste avant que l’énormité de son échec en Irak ne soit reconnue aux Etats-Unis mêmes ; quant à Ségolène Royal, elle a manifesté une vraie rigidité de pensée en refusant pour l’Iran le nucléaire civil aussi bien que militaire. Je ne vois pas comment ces deux candidats pourraient penser le protectionnisme européen, question qui suppose intérêt pour l’économie, mais aussi maîtrise de la politique étrangère, car la première chose qu’il va falloir faire, c’est négocier avec l’Allemagne !
L’économie allemande est repartie. En quoi l’Allemagne aurait-elle besoin du protectionnisme ?

Pour les idéologues du libre-échange, l’Allemagne est le pays qui réussit le mieux. Mais de mon point de vue, c’est celui qui arrive le mieux à se torturer lui-même. Au prix d’une terrible compression salariale, l’Allemagne a abaissé ses coûts de production et gagné des parts de marché en Europe, contribuant à l’asphyxie de la France et de l’Italie.

Elle aurait maintenant tout à gagner à un marché européen prospère, où l’on protège nos frontières, augmente les salaires, gonfle la demande intérieure. Tout cela, il faut le penser, être capable de le négocier. Et je ne ressens pas dans notre binôme cette compétence diplomatique…
Le système libéral peut-il se régénérer ?

Le libre-échange intégral et la démocratie sont incompatibles, tout simplement parce que la majorité des gens ne veut pas du libre-échange. Donc, soit la démocratie gagne et on renonce au libre-échange, soit on supprime le suffrage universel parce qu’il ne donne pas les résultats souhaités par les libéraux. Le seul pays à avoir jamais inscrit dans sa Constitution le libre-échange a été les Etats américains sudistes, esclavagistes. Le Nord, industriel et démocratique, derrière Lincoln, était protectionniste. Normal, puisque le protectionnisme définit une communauté solidaire et relativement égalitaire, alors que le libre-échange suppose des ploutocrates et une plèbe. La Chine a résolu le problème : c’est un modèle totalitaire qui pratique le libre-échange. Avec la Chine, on parle d’un modèle capitaliste imparfait, alors que c’est peut-être le modèle achevé !
Si l’Europe se décidait pour le protectionnisme, comment la Chine réagirait-elle ?

Elle s’écraserait parce qu’elle a trop besoin des machines-outils allemandes. Le rétablissement d’une souveraineté économique aux frontières de l’Europe renforcerait nos capacités de négociation. Le protectionnisme, ce n’est pas l’autarcie, on définit des zones de protection, tout peut se négocier. Ce n’est pas un univers idéologique, contrairement au libre-échange qui prétend avoir une recette universelle pour tous les produits.
Autre sujet polémique, l’Iran, que vous déclarez depuis 2002 être engagé « dans un processus d’apaisement intérieur et extérieur »…

En octobre, dans Marianne, je disais : Ahmadinejad et ses horreurs sur l’Holocauste, ce n’est que la surface des choses, il faut faire le pari d’un Iran avec de vraies virtualités démocratiques, associé à sa spécificité chiite, parce que le chiisme, culture du débat, de la révolte, est une bonne matrice pour la démocratie. Or, que s’est-il passé ? Ahmadinejad s’est pris une claque électorale. Vous remarquerez d’ailleurs que l’Iran, où l’alphabétisation des femmes a fait chuter la fécondité à 2,1, où les étudiants sont en majorité des étudiantes, est un pays qui n’arrête pas de voter ! Il faut donc continuer à dire tout le mal qu’on pense d’Ahmadinejad, mais résister aux provocations, ne pas se laisser entraîner par les Etats-Unis dans une confrontation.
Pourquoi l’Europe devrait-elle se rapprocher de l’Iran ?

L’objectif des Etats-Unis n’était pas seulement de faire la guerre en Irak mais d’entraîner Français et Allemands dans cette guerre, et ils feront de même avec l’Iran. Par ailleurs, l’intérêt des Iraniens est d’importer des machines-outils européennes, celui des Européens, inquiets de la prédominance de la Russie dans leurs approvisionnements énergétiques, est d’avoir un deuxième partenaire. Ma position traduit un désir de paix mêlé d’une géopolitique raisonnable. Mais je crains que les Américains n’attendent la présidentielle française pour déclencher leur attaque sur l’Iran, une fois débarrassés de Chirac. Il faut donc absolument contraindre nos deux candidats à dire ce qu’ils feraient en cas d’attaque américaine.
Le goût de la prospection, d’où vous vient-il ?

De formation, je suis historien. C’est normal de vouloir connaître la suite de l’histoire non ? Je ne suis jamais allé en Iran, et je n’étais pas allé en Union soviétique avant d’annoncer l’effondrement du système, mais je ne suis pas davantage allé dans le XVIIIe siècle. Sur ces pays, je travaille en historien, à travers des documents, des paramètres, des statistiques. Et je prolonge des tendances… Tous les historiens ne se promènent pas dans le futur immédiat… On va souvent vers l’histoire pour échapper au présent, pour se réfugier dans le bruit et la fureur des événements d’autrefois. Mais quand on parle à des médiévistes, on s’aperçoit qu’ils ont une vision aiguë du présent. Simplement, ils n’ont pas le goût de faire ça. Il faut dire que le présent est très inquiétant. En ce moment, je travaille sur les systèmes familiaux du passé, et quand j’essaie de dater l’émergence de la famille communautaire en Chine, dans mon petit bureau, avec mes petites cartes, je me sens protégé.

Propos recueillis par Vincent Remy

discours de Royal

Article lié : De l’utilité d’un deuxième porte-avions : du moment qu’on en parle…

Ewen

  02/03/2007

Je ne comprends pas que personne n’ai jamais relevé le fait que Royal avait déclaré dès le début (discours de Dunkerque), et pas le landemain, que le deuxième porte-avion devait se faire dans le cadre d’un programme européen…
“Mais je n’engagerai pas la construction d’un deuxième porte-avions car je considère que cet équipement doit se faire dans le cadre de l’émergence d’une défense européenne et doit devenir un chantier européen.”

Parlent-ils tous de la même guerre∫

Article lié : Marquez ça dans vos agendas : octobre 2008, victoire (US, obviously) et fin de la Grande Guerre Contre la Terreur

Stéphane

  01/03/2007

Coluche disait « Autant j’aime pas dire du mal quand ça ce voit, autant on peut pas parler des cons sans parler des militaires ».

Cette citation illustre mes réflexions après lecture de cet article: le concept de « long war », et même tout simplement de guerre contre la terreur est difficile à matérialiser sans rentrer dans des considérations philosophiques et verser dans le virtualisme et la dialectique néo conservatrice.

Les militaires ont-ils vraiment compris les enjeux de cette guerre si “politique”, pour vouloir y mettre un terme si brutalement ?

PS : IED ne désigne pas des véhicules piégés, ces derniers sont qualifiés de VIED (pour vehicle-born improvised etc.). Les IED sont en général des vieux obus d’artillerie dont on a modifié le détonateur pour les faire exploser par télécommande. Ils sont placés au bord des routes et mis à feu au passage d’un véhicule ou d’une patrouille.

Fait intéressant, il existe des milliers de vidéos diffusées sur Internet qui illustrent la fabrication et l’usage de ces dispositifs. Par exemple : http://www.liveleak.com/view?i=7e6_1172602238

anti-missiles

Article lié : Missiles complètement anti-missiles, Russie soupçonneuse et maladresses polonaises

serge caron

  28/02/2007

Si les Américains prétendent se protéger de frappes contre leur pays en installant des anti-missiles en Pologne, il y a là un grossier mensonge.  Un simple coup d’œil sur un globe terrestre — ou à défaut sur Google Earth — montre qu’une trajectoire balistique entre l’Iran et les USA passe loin de la Pologne, au-dessus de la Russie.  Je doute que les Russes laissent faire de l’interception à l’anti-missile sur leur territoire !  Encore mieux : vue de la Pologne, une trajectoire entre la Corée du Nord et les USA passe de l’autre côté de la terre !

Divine Strake

Article lié : RIP, Divine Strake

HENRY

  28/02/2007

Il est hautement probable que cette explosion “conventionnelle” n’est (ou n’était)destinée qu’à masquer l’essai d’une “mini nuke”, dont la puissance est effectivement de l’ordre de grandeur indiqué.
Les ingénieurs de l’armement nucléaire ne dominent pas suffisamment la physique de ce domaine pour pouvoir fabriquer une telle bombe avec la certitude qu’elle va fonctionner, doù l’intérêt majeur de l’expérimentation. C’est d’ailleurs ce point qui avait conduit à interdire les essais et c’est la raison pour laquelle Jacques Chirac avait fait procéder à quelques explosions souterraines qui étaient des expériences de physique fondamentale et avaient pour seul but de collecter des informations en vue de la modélisation. N’oublions pas que Clinton qui avait condamné cette série d’expériences avait fait procéder, par la suite, à une expérimentation américaine.

Le report de Divine Strake serait-il le signe d’un report de l’attaque sur l’Iran ?

Le grand attentat multiple du 11 sept. 2001

Article lié : Un complot pour nier qu’il y a un complot?

Bressol Thierry

  27/02/2007

Bjour toutes et tous,

Il me semble inutile de se faire des films de science fiction avec cet événement. C’est aussi le résultat de l’imprévoyance des responsables US du moment, comme de celle des cornichons qui ont si longtemps aidé les Islamistes de l’Afghanistan pour emm. les Soviétiques….
Une brillante réussite!!!
L’affaire fut aussi évoquée sur mon site “perso” d’autre part.
Je me demande aussi pourquoi le cinquième avion n’a rien fait (heureusement), et ce que sont devenus les “opérateurs”... Ils ont dû courrir très vite et fort loin après ça….
- Met vriendelijke groeten / Bien amicalement
Thierry Bressol OR1
. B-5000 Namur
http://souvenirs-de-mer.blogdns.net/article199.html
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La nébuleuse à tout faire

Article lié :

Stéphane

  26/02/2007

Le très pointu Sarkozy ne sais pas si Al Qaida est sunnite ou chiite! Pire, pour lui il s’agit de deux ethnies distincts (ce point n’a pas été rapporté dans l’article, il n’est pas sur que le journaliste est relevé l’erreur)!

[...]
Le journaliste de RMC, Jean-Jacques Bourdin, lui a demandé si les combattants d’Al-Qaïda étaient sunnites ou chiites. “Il est impossible d’y répondre (...) parce qu’Al-Qaïda, c’est une nébuleuse”, a rétorqué Nicolas Sarkozy.
[...]

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/elysee_2007/20070226.OBS4282/sarkozy_trebuchesur_le_terrorisme_et_la_defense.html

Etats-Unis - Iran: Une frappe sur l'Iran∫ Du pur bluff

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Stéphane

  26/02/2007

MOSCOU, 21 février - RIA Novosti. Selon des informations communiquées au quotidien britannique New Statesman par une source diplomatique anonyme, les Etats-Unis seraient sur le seuil d’une guerre avec l’Iran. D’après cette source, les militaires américains ont déjà désigné des cibles éventuelles en Iran: des bases aériennes et navales, des sites de DCA ainsi que les usines d’enrichissement d’uranium de Natanz et d’Esfahan ainsi que plusieurs autres ouvrages. Cependant, le journaliste russe Leonide Radzikhovski estime qu’une guerre en Iran est difficilement envisageable dans le court terme.

“Il n’y aura aucune frappe. C’est tout simplement du bluff. Du bluff diplomatique et politique tout ce qu’il y a de normal.

Sans se livrer à une analyse de la situation en Iran, il suffit de jeter un oeil sur l’état des lieux en Amérique. Le président américain, George W. Bush, notre meilleur ami, est brisé et nous ne pensons pas qu’en plus de la guerre en Irak il déclenche contre l’Iran une guerre qui risquerait de l’achever.

Voilà pourquoi c’est du bluff. C’est là un procédé courant de pression diplomatique sur l’Iran, qui d’ailleurs ne fonctionnera pas du moment que dans ce contexte il ne fait qu’accentuer l’agressivité de Téhéran.

Tout ce bluff fait le jeu du président de la République islamique, il lui permet une fois de plus de se présenter en sauveur de son pays face à l’agression américaine.

A notre avis, l’Iran se livre à une rhétorique extrêmement désagréable, extrêmement dangereuse et extrêmement agressive. Cependant nous ne croyons pas que ce pays prenne le risque de déclencher une guerre thermonucléaire.

Le président Mahmoud Ahmadinejad promet au moins une fois toutes les semaines d’anéantir Israël, de rayer ce pays de la carte. Cela attise parfaitement la tension au sein des foules iraniennes et l’effet est certainement le même sur l’opinion israélienne. En outre, cela “distrait” le reste du monde.

Seulement pour que sans rime ni raison l’Iran, qui n’a pas de frontière commune ni de litiges d’intérêts avec Israël, déclenche une guerre thermonucléaire au nom de ce noble objectif consistant à exterminer les Juifs, et par la même occasion les Palestiniens, pour en finir à jamais avec la question israélo-palestinienne, transformer la région en désert radioactif… Voilà un scénario auquel nous ne croyons pas.

Partant, nous croyons encore moins que l’Iran lancera des missiles contre l’Europe, la Russie, les Etats-Unis ou tout autre nation. Par contre, il est parfaitement possible que des éléments radioactifs puissent par des moyens détournés parvenir entre les mains de terroristes”, selon le journaliste.

http://fr.rian.ru/society/20070221/61051142.html

F. William Engdahl

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C.D.

  25/02/2007

Les archives de cet analyste américain (y compris son dernier article dont il est question dans “de defensa”) se trouvent sur le site :

http://www.financialsense.com/editorials/engdahl/2006/0129.html

Je recommande la lecture de l’analyse parue le 29 janvier 2006 :” CALCULATING THE RISK
OF WAR IN IRAN”.

hôpital insalubre ... cela a suffi pour rendre leur superbe aux gradés (du Pentagone)

Article lié :

Lambrechts Francis

  24/02/2007

... C’ÉTAIT la vitrine où l’on exposait les héros. George W. Bush, Donald Rumsfeld et les galonnés du Pentagone venaient régulièrement y poser à côté de soldats revenus d’Irak amputés ou en fauteuil roulant
... L’organisation administrative kafkaïenne maintient des patients jusqu’à deux ans dans l’attente de leur taux d’invalidité, avec vingt-deux formulaires à remplir et seize systèmes informatiques incompatibles. Des dossiers étant régulièrement perdus, certains blessés ont dû produire des photos ou leurs médailles pour prouver qu’ils avaient vraiment servi en Irak.

Au moment où l’Administration Bush accuse la majorité démocrate au Congrès de « lâcher les troupes » en s’opposant à l’envoi de renforts à Bagdad et en tentant de limiter les pouvoirs de guerre du président, les révélations du Post ont fait mauvais effet. Le Pentagone a aussitôt mobilisé une escouade de peintres avec mission de parer au plus pressé.

... Les observateurs y ont surtout vu du « rafistolage », mais cela a suffi pour rendre leur superbe aux gradés.

(NB : accélération des “révélations” sur l’administration Bush, reste le choix de l’apothéose ces prochaines années. PHILIPPE GÉLIE, http://www.lefigaro.fr/international/20070224.FIG000000770_l_hopital_insalubre_qui_fait_honte_au_pentagone.html)