bert
09/05/2007
Cette interdiction de vendre le “Raptor” à l’étranger pourrait aussi être levée pour le cas d’Israel, si “sa sécurité est en danger”...
(Jerusalem Post)
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull&cid=1177591142861
Elias Davidsson
08/05/2007
Je vous félicite pour votre analyse du “complot” des médias pour étouffer le débat sur 9/11. Je partage votre vue qu’exposer ce complot et la vérité sur 9/11 est d’une importance capitale pour nos sociétés, et transcende de loin le crime lui-même.
Je voudrai ajouter que ce ne sont pas seulement les médias qui se font délégitimer par leur complot du silence mais toute la classe politique, de la gauche a la droite ainsi que pratiquement toute la classe universitaire, a quelques exceptions pres.
Il me semble que cette situation n’a jamais eu son équivalent, même sous dictatures. Tenu que l’information circule librement aujourd’hui et l’existence de l’internet, l’envergure et la force de la “pensée unique” (et le déni collectif) sur 9/11 pose des questions fondamentales pas seulement sur nos institutions mais sur les fondements de la pensée humaine. Comment se fait-il que pratiquement toute la classe intellectuelle a avalé le mythe officiel, tout cru?
flupke
08/05/2007
Je m’étonne que Mr Grasset cite l’un des
personnages les plus troubles de l’extrême
droite russe le nommé Jirinovski .
Fatalement que ce personnage éculubre sur
Ségolène Royal .
Papypeinard
08/05/2007
La première décision de Sarkosy après avoir été élu a été de prendre des vacances, et pas n’importe où, à bord du yacht de Abramovitch, les Russes vont certainement beaucoup apprécié.
Stéphane
08/05/2007
Je suis de lavis de Mr Delorme, et vois plutôt cette ambigüité de Sarkozy comme de la basse manuvre politicienne, destinée à obtenir les pleins pouvoirs en attirant le gogo aux législatives. Et accessoirement liquider lUDF, il ma semblé entendre plusieurs propositions de F. Bayrou dans ce discours, parmi les plus intéressantes : rétablir des barrières douanières, changer « lEurope cheval de Troie » etc.
Qui vivra verra, et cest tout le drame de cette époque. Une foule délecteur se précipite pour prendre parti (avec passion) pour des candidats qui selon votre expression restent des « mystères », dont le seul élément intelligible de leur programme serait une meilleure rémunération des heures supplémentaires, ou quelques mesurettes fiscal à droite à gauche.
Ha, les grands visionnaires !
Jean-Pierre Delorme
08/05/2007
Je vous lis avec un immense intérêt depuis plusieurs mois: vous avez donné un cadre cohérent et stimulant à beaucoup de mes réflections et c’est naturellement inestimable. L’abondance d’informations à bonne source est également très appréciable.
Et puis soudain, vous écrivez sur la France et… je ne comprends plus rien. Quand je dis cela il ne s’agit pas d’euphémiser pour éviter de marquer un désaccord trop franc: je n’ai vraiment rien compris à cet article ni aux précédents sur le premier tour!
Sans doute devrais-je me renseigner davantage sur Joseph de Maistre, et les notions liées à la transcendance nationale…
Pour ce qui concerne l’élection de Sarkozy, il me semble, au contraire de ce que j’ai cru comprendre en vous lisant, que nous venons d’assiter à un triomphe du virtualisme et de l’américanisme!
Virtualisme politique d’abord. Notre très talentueux nouveau président se caractérise en effet par une capacité inégalée à dichotomiser la réalité du pays et sa représentation. Il n’est que de voir son action au ministère de l’intérieur depuis cinq ans. Le même éloge de l’action et du succès y furent répétés en boucle avec la même conviction, jour après jour pendant cinq ans, indépendamment de toute réalité. On s’en convaincra aisément, par exemple, en visionnant ce petit film:
http://www.dailymotion.com/x1hgw2_sarkozy-le-bilan-version-courte
L’obsession de sarkozy pour les chiffres, c’est-à-dire les statistiques, autrement dit une construction purement virtuelle de la réalité, traduit bien cette foi profonde dans la virtualité.
Disposant à partir d’aujourd’hui de toutes les manettes du pouvoir et en particulier de celles du pouvoir médiatique, il est à craindre que l’image de la France ne décolle définitivement de la réalité (jusqu’à une chûte qui pourrait prendre la forme d’une révolte des banlieues plus structurée que la précédente et trouvant, cette fois, des relais politiques).
Virtualisme économique ensuite. La France est déjà un pays extrèmement ouvert au “big business” et, à quelques vétilles bureaucratiques près, très néolibéral. Les intérêts des multinationales françaises coincidant, dans leur traduction de politique économique, avec leurs soeurs américaines, c’est à un accroissement de leur domination commune que nous allons assister (pharmacie, OGM, pétrole, etc.). Un mouvement facilité par la fusion des marchés boursiers français et américains. La paupérisation massive d’une frange importante de la population (oui, la situation peut encore empirer) sera gérée comme outre-atlantique ou outre-manche (prison, marginalisation, statutarisation de l’exclusion). Les mesures économiques annoncées pour “les gens” sont quant à elles très largement virtuelles (revaloriser le travail, l’autorité, la francitude…) ou condamnées avant d’être lancées (harmonisations et protections européennes).
Pour ce qui est de l’américanisme, je crois que comme l’Australie ou la Grande-bretagne, nous allons purement et simplement abdiquer toute indépendance. Je pense que le gros des troupes militantes du sarkozysme est constitué de ces populations qui, admirant sans retenue le “modernisme” et la force américains, se vivent volontiers comme les représentants de l’empire chargés d’administrer une peuplade certes capricieuse mais dont on peut obtenir quelques résultats… Il suffit que ces missi dominici soient suffisamment rétribués (en espèces ou en symboles). C’est la droite “enfin” tout à fait débarrassée du gaullisme qui a triomphé.
Pour en venir, enfin, au discours d’hier soir, je ne crois pas vraiment au caractère revendicatif de ces “mais”. La prise de position sur le climat me semble être l’expression de la volonté sarkozyenne de promouvoir le nucléaire français et, dans ce but, de se positionner comme co-fournisseur du monde, avec les Etats-Unis. L’arrivée annoncée de la patronne d’Areva au gouvernement renforce cette hypothèse. Pour ce qui est de la Méditerranée, difficile de prétendre lancer une alternative fonctionnelle au processus de Barcelone en se brouillant avec la Turquie (mais la France sera seule et impuissante sur ce dossier), en accroissant le rôle d’Israel et avec une Algérie, entre autres, déjà sur ses ergots. Quant au thème de la protection européenne, il nécessiterait, pour donner lieu à des réalisations ne serait-ce que symboliques, une révolution copernicienne des 26 autres chefs de gouvernements européens ou, plus surement, un clash majeur… Mais Sarkozy ne cherchera pas le clash: une virtualité publicitaire bien agencée pourrait sans doute se substituer efficacement à ces échecs annoncés.
Ma conclusion serait que les instincts français nous ont fait résister - dans le plus grand désordre - vingt ans à l’avatar néo-libéral de l’américanisme. Mais ce désordre étant arrivé à son comble sans qu’une réaction théorique quelconque vienne contredire l’adversaire, la capitulation risque d’être totale. Une fois encore c’est dans l’épreuve la pire que les ressources nécessaires à la résistance et à la reconquète vont devoir éclore et prospérer. Si du moins il reste à la France un quelconque génie.
Jean-Claude De Cat
07/05/2007
Bonjour,
Je vous lis depuis le 6 mai au soir dans l’espoir de trouver encore une voix à gauche dans la presse francophone, puisque chez nous en les casaques se jettent aux orties depuis quelque temps (voir votre confrère Le Monde, dit “de référence” (motu proprio, il faut bien le dire).
J’ai apprécié les 4 “mais” et plus encore la référence inhabituelle chez nous à de Maistre. Je doute fort cependant que le nouveau président français se voie comme un instrument. Il aurait plutôt tendance à se croire le “deus ex machina” de son pays.
Jean-Claude De Cat
Alper
06/05/2007
Bonjour,
Je me permets quelques remarques à ce débat : si l’Histoire c’était l’homme, on devrait se demander lequel ? l’homme de la brousse, de la ville, de la campagne, le méchant, le gentil, l’aigre ou le doux, le capitaliste ou le socialiste etc etc, il faut au moins un dénominateur commun pour que l’histoire ça soit l’homme.
Il faudrait donc dire l’Histoire ce sont les hommes ou l’Homme et définir ce qu’est cette idée d’Homme pour comprendre à son tour l’Histoire.
Par exemple il est vrai que l’action de certains hommes décident, pour un moment, de l’Histoire, comme ces dirigeants qui se sont décidés après la seconde guerre mondiale à créer la Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui est devenu la CEE puis l’UE.
Mais ce qu’est devenue l’UE a déplu au grand nombre en France, et nous avons voté “non” au référendum sur la Constitution. Le dénominateur commun, qui fait loi, comme on dit “nécessité fait loi”, a dit “non”.
Il y a aussi à mon sens une nécessité de l’Histoire qui vient de ce que l’Histoire ce n’est pas tel ou tel homme, mais ce qui uni chaque homme à un ensemble qu’on nomme société, nation ou humanité.
Flupke
06/05/2007
Je convie les lecteurs à se tourner vers Marianne , Dr spécial téléchargeable , Témoignage Chrétien et le dossier du Temps .
Chassez le naturel il revient au galop , Sarkozy manque de
dimension et est porté par un réseau médiatique important et assez subtil , voir deux émissions sur deux chaînes françaises en une période inopportune .
L’électeur n’est pas bête , contrairement à ce que peuvent
écrire certains journalistes , pas ici , Mr Sarkozy a ratissé
large , lire la peur dans l’une des 69 raisons de ne pas voter
pour ce personnage dans le Témoignage Chrétien .
Nous sommes dans une lame de fond d’ancien régime
assez grave ou l’argent et l’économie prennent une très grande place une immense place et opportunément et
curieusement un petit hoberau issu de l’aristocratie austro-hongroise va arriver au pouvoir , peut-être que les français
ont toujours dans leur inconscient la nostalgie des rois et
empereurs , faute de mieux ...
Pour certains lecteurs je pourrai les convier à lire tous les billets de Jean Claude Guillebaud dans “La Vie” .
Il n’y a pas l’Histoire mais cela pourrait déboucher sur une
mauvaise histoire et des commentateurs sérieux de journaux étrangers le pressentent .
Et cette farce de moderniser la France , oui la laminer mieux pour la rendre conforme à cette illusion de démocratie des Usa où les inégalités ne font que s’accroître .
Oui l’Histoire ? Ou seulement de petites histoires d’Harpagons .
AG
06/05/2007
Bonjour,
“L’histoire, c’est l’homme”. Tout à fait, mais il faut nuancer :
==> L’histoire ce sont LES hommes
Nuance de taille.
Les courants historiques représentent, à mon sens, la synthèse de “l’état psycho-économique” du monde. La psychologie de tous les hommes associée aux événements, ce que j’appelerais aussi de façon simplifiée “état économique du monde”.
De fait, les dirigeants ne sont souvents que les représentants de cet état, ou les marionettes. De ce point de vue, GW est le représentant caricatural de “l’état psycho-économique” des US. Robespierre en ayant plus été la marionnette, à son époque ... bref, la distinction reste anecdotique.
Par ailleurs, pour prendre un autre exemple qui montre qu’un homme seul peut avoir un rôle qui va au-delà de tout cela, je prendrais De-Gaulle. A une époque où la décolonisation devenait inévitable, plutôt que d’en être la marionnette en tentant à tout pris de résister à ce courant historique - comme l’ont fait de nombreux pays européens - il a pris conscience de ce courant historique et l’a magnifié dans une affirmation de la souveraineté.
Bien, j’espère que notre hôte saura trouver dans cette vision des choses une objectivation du monde qui correspond à ses propres idées :)
Sur ce, bon vote !
A.G.
michel barraz
05/05/2007
article paru dans Asian Times
The plane that won’t die ... or fly
By Miriam Pemberton
Calling the V-22 Osprey a Rube Goldberg contraption does some disservice to the American cartoonist who died in 1970. US Vice President Dick Cheney tried to kill the V-22 in the early 1990s, when he was defense secretary. But it lives on today, and the US Marine Corps announced on April 13 that in September the plane will begin flying its first combat missions in Iraq. A combination helicopter-plane with bells and whistles galore might have appealed to Rube, but he wouldn’t have unveiled it in public until
he’d made it work.
The V-22, by contrast, was grounded by malfunctioning flight-control systems as recently as a month ago. The latest engine fire occurred in December; no one died (this time) because the plane had already landed. The saga of unreadiness goes back through this plane’s 25 years of development and US$20 billion worth of taxpayer funding. It is supposed to transport troops around Iraq and go on rescue missions to retrieve them. But its design hampers its capacity for evasive maneuvering. And the guns originally designed for the front had to be moved to the back, partially blocking the doors and making it harder for troops to get on and off.
This is what happens when you: take an aircraft that was already trying to do too many things for the Cold War; try to retrofit it for the post-Cold War period, then the “war on terror”; and then rush it into a war while it still ... needs work.
What keeps this thing alive (if not, reliably, capable of flight)? Certainly, there are the obvious suspects of enormous stables of dedicated lobbyists and jobs carefully dispersed in key congressional districts. Then, there’s a federal budget process that keeps money flowing in the pipeline for weapons systems the US doesn’t need, and fails to examine the big-picture question of what, overall, the US does need to make it safer.
As the United States seeks to find its way out of a disastrous war, this question must no longer be deferred. While projecting spending on the war to decline in future years, Pentagon officials are making the case to the budget and appropriations committees that military spending overall must rise during those years. If Congress funds President George W Bush’s request for fiscal year (FY) 2008, Americans will already be spending more on the military in real terms than at any time since World War II.
Is this the right way to make Americans safer? Majorities in the country don’t think so. Recent polling from WorldPublicOpinion.org shows that most see America’s current aggressive, unilateral foreign policy as eroding its standing in the world and making terrorist attacks more likely. They support a less militarized, less unilateral approach.
Though Rube’s contraptions were ridiculous and useless, the gears did mesh and the parts were delicately balanced. In America’s teeteringly unbalanced security budget, 90% of US resources will go to the military, 6% to homeland security, and 4% to non-military international affairs. The US is putting 21 times as much money engaging the rest of the world through the military as by any other means, including diplomacy, programs to curb the spread of nuclear weapons, peacekeeping and peace-building, economic development, and contributions to international organizations.
This is the sad story laid out in “A Unified Security Budget for the United States, FY 2008”, released recently. Every year a task force of experts in each area of security spending - offensive (the military), defensive (homeland security) and preventive (non-military international affairs) - reports the facts of the relative balance (or imbalance) among these security tools.
Then we lay out a way to fix it. This year we make the case for cuts to military programs, such as the V-22, that can be made with no sacrifice to US security. And we propose additional spending on homeland security and non-military international affairs. This shift would convert a highly military 9:1 security ratio into a better balance of 5:1.
The hard part will be getting this done in the real world. A budget process working through “stovepiped” committees that rarely talk to each other makes this difficult. A new feature of this year’s report, therefore, is a set of suggestions for how these stovepipes might be transcended.
Putting together the pieces of a broken budget process in a new way will be a necessary step in repairing a broken foreign policy.
Miriam Pemberton is a research fellow with Foreign Policy in Focus at the Institute for Policy Studies, and co-author, with Lawrence Korb of the Center for American Progress, of “A Unified Security Budget for the United States, FY 2008”.
cosmofish
05/05/2007
J’ai sûrement été un peu fort en vous imputant un maître à penser dans ma question, plus narquoise qu’accusative….Je suis bien convaincu qu’il n’est certainement pas celui que j’ai mentionné. Même si vous avez un peu repris volontairement ou involontairement sa rhétorique.
Reste que mes critiques sur votre appréciation de la féminité en politique, sur le “flou” supposé et non expliqué des réformes de Mme Royal pour les institutions (certes, et c’est une catastrophe, elle n’a absolument pas eu l’occasion d’en parler durant le débat, et elle n’est parvenue à l’idée de la nécéssité de ces réformes et à leur synthèse que vers la fin de sa campagne), sur vos propos très légers reprennant des expressions “anti-gauchistes” et “anti-IVe République”, me paraissent justifiées et appellent, j’en suis certain, une réponse argumentée de votre part que je lirai avec la plus grande attention.
Cosmofish
Cosmofish
05/05/2007
Bonjour,
Pas d’accord du tout, cette fois, sur votre commentaire empreint d’un relativisme désenchanté, duquel ressortirait une “victoire de l’histoire” aussi surprenante que totalement impalpable et indéfinie ; par ailleurs, si vos commentaires sur la prestation de Sarkozy me paraissent tout à fait valables, vous perdez manifestement tout recul quand il s’agit de Ségolène Royal pour vous enliser dans des commentaires convenus genre Figaro ; excusez-moi de cette référence pas trop glorieuse, mais précisons le point de vue :
“elle prétend le tenir en définissant le temps historique par ses incantations à la fois Rive-Gauche et post-68. Nous sentons dans le temps historique quelques signes dagacement.”
Ces termes, d’“incantations Rive Gauche” et “post-68”, je ne pensais vous voir les employer. J’appelle cela, manifestement, de l’emploi de termes sur un ton méprisant sans fondement ni argumentation. Sans argumentation, cela me désole d’autant que le seul à faire référence à Mai 68 pour indiquer qu’il veut détruire et éradiquer ce pan de l’histoire française dont par ailleurs, il est si fier quand il s’agit de mentionner les Croisades ou la Guerre d’Algérie, ces grands moments de tolérance, c’est Nicolas Sarkozy.
Bref, sur ce passage-là, vous faites votre une rhétorique sarkozienne, que vous imputez à l’adversaire, (tactique sarkozienne), sans aucune argumentation. C’est vraiment très très dommage.
Je n’insisterai pas sur le terme “incantation Rive-Gauche”. Tout le monde peut apprécier le caractère à la fois méprisant, la coloration manifestement donnée de l’impuissance et de l’idéologie que revêt les terme “incantation”, et aussi, la vacuité complète de l’expression dans son intégralité : Qu’est-ce donc qu’une “incantation rive Gauche ? ” et où donc Ségolène Royal en a-t-elle fait preuve ?
Pas d’éclairage.
On dirait que vous avez fait votre, de la rhétorique “anti-gauchiste” sans réflexion.
J’aurai plus apprécié que vous discutiez plus finement de son discours sur les dérèglements de la société actuelle. c’était un discours revendicatif et protestataire, certes. Mais il mérite tout sauf ce genre de mépris approximatif.
Autre commentaire :
“La question de la brutalité
Ségo avait accepté une tactique étrange : faire montre de toute la brutalité possible, notamment, pour démontrer la brutalité supposée de Sarko. Elle a surtout confirmé que lévolution de la place de la femme dans les affaires de la collectivité est une crise qui affecte la substance même de la femme. Largument de Sarko sur le nécessaire sang-froid pour être président(e) est le bon”
Aucune des trois phrase de ce commentaire ne me paraît réellement digne de votre critique par ailleurs beaucoup plus fine.
Commençons avec le terme “brutalité”, que vous employez. Vous confondez brutalité et agressivité.
C’est très décevant de voir cela sur un site comme le vôtre où l’on a, par ailleurs, très bien décortiqué la dialectique de l’emploi du mot “terrorisme” à toutes les sauces pour justifier la lutte contre des mouvements de résistance à l’oppression, de tomber dans la déformation grossière, par l’emploi d’un mot inapproprié. Ségolène n’a manifestement utilisé d’aucune “brutalité” dans ses propos ; elle n’a pas employé des mots comme “liquider”. Ce faisant vous donnez plutôt raison au principal utilisateur de termes brutaux, sans qu’il n’en ait besoin plus que de raison, tant il s’en donne à coeur joie pour passer pour une victime. Nous pouvons discuter de la tactique agressive de Mme Royal sereinement, cela dit. Etait-ce la bonne ? Il aurait probablement fallu qu’elle se maîtrise un peu avant sur sa petite colère (certainement plus réelle que feinte, d’ailleurs, étant donné sa difficulté à se calmer), elle a donné mauvaise image, j’en conviens.
Ensuite, votre commentaire sur la subtsance même de la femme, excusez-moi d’être très critique, me semble totalement fumeux et donne l’impression que vous avez une idée aussi précise que déterministe de la “substance même de la femme”. Ce genre de propos n’est pas loin d’être aussi bête que ceux concernant le déterminisme génétique, étant donné que, hommes et femmes sont principalement différenciés…par les gênes. C’est aussi une sorte de négation de l’influence sociale sur les êtres. On pourrait discuter de psychologie féminine dans un débat politique où il n’existe aucun précédent, mais il faut le faire avec beaucoup plus de finesse. je pense d’ailleurs que ce débat marquera l’irruption d’une “féminisation” de la pensée politique, il est précurseur en ce sens ; pour l’instant, il a plutôt désavantagé de fait la femme en question sur l’image qu’elle a pu donner ; mais je crois, qu’à la réflexion, il constituera une inflexion de départ vers un changement de mode de pensée.
Enfin, l’argument de Sarko sur le nécessaire sang-froid du Président est un argument “tarte à la crème” de tout permier choix. Que veux-je dire par là ? Qu’il ne sert, exclusivement, que lors des débats politiques de ce type et n’a strictement, aucune autre conséquence nulle part. Vous savez bien qu’il n’existera pratiquement aucune autre situation politique à laquelle peut être confronté un président, au cours de laquelle il est en position de devoir faire des joutes verbales avec un adversaire direct et concurrent pour le même poste devant un plateau télé et en direct.
La plupart du temps, un Président n’a rien à prouver et n’est confronté à nulle situation au cours de laquelle il pourrait perdre ses nerfs : ce sont des situations totalement “virtuelles”, inexistantes. Par ailleurs, si l’on se souvient des quelques fois où un dirigeant politique de premier ordre a pu perdre ses nerfs ou, disons plus vraisemblablement “faire un coup de sang”, comme par exemple l’ami Khroutchev avec sa chaussure à l’Assemblée Générale de l’ONU, mis à part l’anecdote croustillante, ou même Chirac “take my plane” en Israël, ou même la Dame Thatcher avec son “I want my money back” il me semble bien que ces gestes et déclarations n’aient strictement eu AUCUNE espèce d’influence sur la politique de leurs pays respectifs ni sur la perception de cette politique par le reste du monde, par la suite.
Donc, l’argument Sarko est une très très grosse tarte à la crème (je l’appelle ainsi car c’est comme le gag qui s’en rapporte : toujours gros, rabâché, et qui fait mal à personne).
Encore un de vos commentaires qui appelle un peu plus de réflexion :
“Le résultat est la perte de la spécificité féminine, qualités et défauts, avantages et inconvénients, , une affirmation dialectique dautorité souvent impressionnante, parfois excessive, parfois caricaturale. (Le nombre de je, de je veux, de je dis est impressionnant chez Ségo ; on retrouve le même phénomène chez la ministre de la défense Michèle Alliot-Marie.)”
Encore faut-il assimiler la prestation de Ségolène comme représentante typique de la “féminité” pour parler de perte de spécificité féminine. C’est vite dit. Néanmoins, il est vrai qu’elle a dû adopter, comme toutes les femmes avec des responsabilités politiques, un attitude dialectique d’autorité que l’on associe généralement - et peut-être un peu abusivement - au concept de masculinité. Je vous rappelle, pour vous remettre en contexte, que sa “compétence” même, pour des raisons objectivement inexistantes et subjectivement tendant vers le machisme”, était remise en cause. cela n’a jamais été le cas pour aucun candidat précédent à la Présidentielle au 2e tour, masculin, donc, qui donne un peu de poids à ma suspicion de “machisme”, d’autant que ce qui lui est reproché en terme d’approximation, n’excède pas les approximations de NS. pourquoi ce traitement “de faveur”, donc ?
Elle a choisi - et toutes les femmes ne feront pas ainsi - de se présenter en femme battante et de compétente pour contrer ces accusations; C’est une tactique - payante ou pas - mais qui n’a peut-être pas grand-chose à voir avec la “spécificité féminine”.
Enfin, dernier commentaire :
“Le refus ferme et clair de Sarko de toucher aux institutions de la Vème République constitue un point important dans le débat institutionnel français. Il soppose aux projets réformistes de Ségo, restés assez vagues et qualifiés (ou caricaturés) par Sarko de «retout à la IVème république». Des deux dynamiques, il est évident que cest celle de la continuité qui domine, qui devrait également et finalement attacher Ségo si elle était élue.”
Point de vue très partisan, et, à mon humble avis, dépassé. La réforme des institutions est une nécessité. La France ne la décidera peut-être pas avant longtemps, ce qui la fera végéter longtemps ; je n’ai évidemment pas le pouvoir de faire en sorte que la france se décide mais je suis convaincu, pour mille raisons, de la sclérose en plaque des institutions politiques qui affecte économie et société. Il faudrait en discuter dans un autre post. Mais je suis certain de la décadence qui résultera du non-choix de cette réforme, tant qu’on en restera là.
Mais encore, ce point de vue peut se discuter. Par contre, que vous tombiez dans la caricature ridicule des projets de réforme institutionnelle portés par Ségolène Royal est extrêmement décevant. Soit vous ne savez rien de son programme à ce sujet, soit vous faites preuve de mauvaise foi manifeste. On peut évidemment ne pas les approuver mais ils sont strictement TOUT SAUF FLOUS. Ils impliquent un très grand changement politique, au contraire.
Ma déception s’accroît quand vous reprenez l’argumentaire-calomnie de Nicolas Sarkozy sur le “retour à la quatrième république”. Est-il un de vos maîtres à penser ? Outre le fait que nous n’avons probablement pas besoin ici, d’arguments-choc mal justifiés de ce genre, et émanant d’une formule politicienne, pour débattre de la réforme institutionnelle proposée par Mme Royal qui n’est CERTAINEMENT PAS un “retour” à quoi que ce soit, la “critique-calomnie” sur la Quatrième République (qui n’a rien à voir avec les réformes de Mme Royal susdites, mais, selon le procédé bien connu, on calomnie indirectement ce que l’on associe à une autre calomnie), est non argumentée, et donc indigne. La quatrième république est un système qui a très bien fonctionné et auquel les français sont redevables de nombreuses avancées sociales et pendant laquelle la coopération politique entre camps pour faire face aux défis de l’avenir était plus qu’une simple “incantation”, comme de nos jours. Mais ce régime est tombé du fait du blocage poltique complet dans lequel s’est installée l’élite politique française à propos d’un seul évènement - la Guerre d’Algérie - qu’elle n’a pas su affronter avec lucidité. Je vous rappelle que c’était une guerre de décolonisation doublée d’une guerre civile, avec toutes les problématiques que cela implique, situation qui n’existe plus pour la France du XXIe siècle.
Voilà mon petit coup de gueule, sur un site que par ailleurs j’apprécie beaucoup, ainsi que le ton qui va avec. Mais là, deontologiquement et philosophiquement, vous avez tendu un gros bâton pour vous faire battre.
Sans rancune et avec toute mon attention pour plus de débats et d’argumentation.
Fishlord
Gilles Derais
04/05/2007
(vendre des F22)>(à Israël ? Si Israël en veut
Votre référence a israel date un peu (2003)
cet article plus récent donne un avis contraire:
http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=33765
Le F.22 en route pour Israël !
Raphael Aouate
mercredi 25 avril 2007 - 18:41
Stassen
04/05/2007
[Comment] EU should consult Turkey on new Central Asia policy
03.05.2007 - 17:52 CET | By Turkish foreign ministry
EUOBSERVER / COMMENT - EU authorities have not yet consulted with Turkey on the formation of the union’s new policy toward Central Asia. No official appeal has been made to the relevant Turkish authorities concerning the matter. As a result we do not have any feedback about what kind of role the EU envisages for Turkey in its relations with the countries of the region, despite some minor consultations at EU working group level.
In general, diplomats from EU member states seem willing to contact their Turkish counterparts serving in the region. Turkey has considerable presence in the region. She was the first country to recognize the independence of Central Asian countries and the first to open embassies in all of them. Turkish people have close cultural ties and linguistic affinities with the peoples of Central Asia and share a common ethnic and historical heritage with the countries of the region. Therefore, our diplomats possess considerable experience on the subject.
The advantages of Turkey’s membership of the EU are closely related to the future vision of the EU. Turkey’s full-membership will contribute not only to the maintenance of stability and peace in Europe but also to the spread of universal values to the region and beyond.
Turkey’s location in the centre of the “Eurasian” geography makes Turkey a key country. In respect to its close ties with the regions, namely the Eastern Mediterranean, the Balkans, the Caucasus, Central Asia and the Middle East, Turkey has the historical and cultural accumulation, strategic location and influence to make positive contributions to the shaping of EU policies towards these regions.
Turkey as EU energy bridge
Also with a growing East-West corridor for oil and gas, Turkey already has a central place on the route through which these resources will be transferred to the western markets, making it a reliable partner for energy security in Europe.
An enlarged EU with Turkey as a member will be a source of inspiration to other regions as well. This new vision will demonstrate that diversity and differences may well be accommodated on the basis of common values and interests. This will promote intercultural tolerance and understanding. It will enhance the strategic reach of the EU.
Turkey forms a natural energy bridge between the resource-rich countries of the Caspian basin and the world markets. In this context, Turkey is realising major projects with a view to strengthening its role as a transit country and an energy hub in the region. By doing so, we believe we can substantially contribute to the global energy supply security. The Trans-Caspian natural gas project is one of these schemes.
We believe that the Trans-Caspian gas project through which Turkmen and/or Kazakh natural gas will reach Europe via Turkey, is a matter of urgency as it will contribute to the diversification of routes and supply sources of Europe. Turkey places utmost importance to the realisation of this project without which the East-West Energy Corridor will not be complete.
EU should not make fresh divisions
Kazakhstan and Uzbekistan are obviously the most important and leading countries of Central Asia, with Uzbekistan having the largest population and bordering all the countries in the region and possessing considerable energy resources. Kazakhstan has vast energy resources and occupies a wide stretch of strategic geography. However, we believe that the region should be handled as a whole and certain countries should not be singled out for any purpose. All external actors must refrain from creating new division lines in the region, which would in turn impede regional economic integration.
Since their independence, Central Asian states have taken significant steps in state building, enhancing their sovereignty and increasing their interaction with the world. However, they still face enormous challenges. Democratic transition in the region remains slow and human rights abuses are widespread. The regimes are repressive and dominated by authoritarian leaders. Democratic political opposition is often not tolerated. Emerging civil society and free media are confronted with continuous obstacles. Calls for democratization and improvement of human rights conditions are regarded as a direct threat to existing structures and political interests.
However, transition to democracy and to the rule of law in Central Asia, after 70 years of Soviet rule should be seen as a long term and gradual process to be completed as political stability and economic conditions are gradually enhanced. We believe that the EU has a role to play in that respect. Their integration with the European and Euro-Atlantic institutions will certainly support democratic practices in the region.
This comment was prepared by the Turkish foreign ministry for EUobserver
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