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Sempe et Nicolas

Article lié : Holà, petit Nicolas ! Première piqûre de rappel maistrienne…

Flupke

  09/05/2007

Hélas il n’y aura pas de rendez-vous avec l’Histoire
mais avec des histoires .

On a bien annoncé une retraite monacale puis un séjour
dans le clapier de Mr Clavier .

Puis ce fut plus modestement le clash avec Bolloré
simplement la couleur est annoncée et le naturel revient au galop .

Sur certains blogs on peut découvrir des pages fort intéressantes sur le personnage .
Un journaliste Suisse le surnomme Rastignac en référence
au personnage de Balzac .
Oui nous sommes bien en présence d’un personnage
très particulier et pas dans l’esprit de Mr de Maistre .

Oh certes le futur président avait certes le droit de se reposer après sa campagne électorale . Mais pas d’annoncer une retraite prétendument (?) monacale après trois boîtes de nuit et le Fouquet’s .
Non citoyens citoyennes bientôt cela ne sera plus
sixtes , nonnes , vespres et matines .

Curieux que Mr Besson après avoir commis un ouvrage
chargé de fiel sur Mr Sarkozy ( disponible en téléchargement sur au moins deux sites ) déverse à présent
ce fiel sur Mme Royal .

Simplement l’ouverture de la France à un ultra libéralisme.
Et peut-être , ce qui serait regrettable , à de sérieuses turbulences . 

Holà, petit Nicolas ! Première piqûre de rappel maistrienne…

Article lié : Holà, petit Nicolas ! Première piqûre de rappel maistrienne…

Françoise

  09/05/2007

Il me semble que vos analyses du personnage étaient quelque peu optimistes. Je souhaite qu’il réussisse son rendez-vous avec l’Histoire, pour le bien de mon pays. Je crains qu’il n’ait pas assez de finesse pour cela. William Pfaff avait raison qui écrivait : “His allegiance is to success.”

Maintenant que l’échéance tant attendue est arrivée, et que le succès est là, pourquoi n’en pas “en profiter personnellement” et sans complexe ? C’est semble-t-il le raisonnement tenu. “Petit Nicolas”, dites-vous ? Peut-être bien un peu trop “petit”...

Iran bis...

Article lié :

mortimer

  09/05/2007

Article du Christian Science Monitor du 11 Avril 2007(Extraits):

...“So the question now is what the United States should do about Iran. It is more of a conundrum than a question, for the options are
few.”...

Conundrum? L’affaire d’Iran est donc une affaire énigmatique. Interessant.

“Seized at gunpoint in the waters between Iraq
and Iran, they (les militaires britanniques) were flown to Tehran, blindfolded, their hands shackled
behind their backs, and backed up against a concrete wall while their Revolutionary Guard captors clicked and cocked their weapons. This kind of intimidation was very similar to that given American hostages seized by Revolutionary Guards at the American embassy in Tehran in 1979.”

A relever que l’auteur (“John Hughes, a former editor of the Monitor, is currently a professor of communications at Brigham Young University”)compare la nature du traitement infligé aux détenus britanniques à celle des otages de l’ambassade US en 79 et non à celle d’actions plus actuelles notamment de la part de l’armée américaniste en Iraq. No comment.

“But though British Prime Minister Tony Blair warned darkly of other measures if diplomacy failed, diplomacy it was, perhaps with sticks and carrots unknown to us, that the British employed to bring home their men and one woman.”

Unknown to us, le bâton et la carotte? Ca a plutôt l’air d’une fausse prise de conscience sur le tard. L’arbre qui cacherait un aveuglement sévissant et structurant. A propos, T.Blair semblait adopter-encore une fois, lâchera t-on- une posture estampilée “outre-atlantique” (Blair warned darkly of other measures if diplomacy failed) mais au final, ça s’est avéré fallacieux puisque c’est la diplomatie real-politik qui l’a emportée.

“Though President Bush prudently says that everything is on the table, military force cannot seriously be under consideration. Secretary of Defense Robert Gates, who has brought realism and good sense to the Pentagon, says it is not.”

R.Gates, l’homme du contre-pied à contre-courant de l’establishment actuel. Voici le nouvel arbre qui cacherait la faiblesse cette fois. Dans ce sens,ce qui suit est encore plus édifiant.

“If it is not yet already abundantly clear to Mr. Ahmadinejad, who sometimes lives in a world of make-believe, the Iranian leadership should
be left in no doubt about the awesome consequences of an Iranian developed nuclear weapon being used
by them or their surrogates against the United States or its allies.”

On croit rêver. Ahmadinejad est traitée d’illusionniste(make-believe). L’appel du berger à la bergère, en quelque sorte. En sus, l’éloge de la diplomatie s’est évaporée faisant place à une sommation adressée au leadership iranien de jauger les conséquences impressionnantes (awesome) entrainées par sa politique nucléaire. Puis, l’auteur revient sur ses pas avec “l’incident” des militaires british détenus par l’Iran comme toile de fond:

“While Iran’s leadership often seems mysterious and its actions unfathomable, diplomacy can sometimes trump machismo.”

Ouf, l’honneur est sauf. La diplomatie se défie du machisme (et c’est le titre du présent article!).

Article lié : On sait maintenant qui le futur F-22 nippon menace : la Corée du Sud

bert

  09/05/2007

Cette interdiction de vendre le “Raptor” à l’étranger pourrait aussi être levée pour le cas d’Israel, si “sa sécurité est en danger”...
(Jerusalem Post)

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull&cid=1177591142861

9/11 et la question to "complot"

Article lié : Un complot pour nier qu’il y a un complot?

Elias Davidsson

  08/05/2007

Je vous félicite pour votre analyse du “complot” des médias pour étouffer le débat sur 9/11.  Je partage votre vue qu’exposer ce complot et la vérité sur 9/11 est d’une importance capitale pour nos sociétés, et transcende de loin le crime lui-même.

Je voudrai ajouter que ce ne sont pas seulement les médias qui se font délégitimer par leur complot du silence mais toute la classe politique, de la gauche a la droite ainsi que pratiquement toute la classe universitaire, a quelques exceptions pres.

Il me semble que cette situation n’a jamais eu son équivalent, même sous dictatures. Tenu que l’information circule librement aujourd’hui et l’existence de l’internet, l’envergure et la force de la “pensée unique” (et le déni collectif) sur 9/11 pose des questions fondamentales pas seulement sur nos institutions mais sur les fondements de la pensée humaine. Comment se fait-il que pratiquement toute la classe intellectuelle a avalé le mythe officiel, tout cru?

Les russes et leur opinion .

Article lié : Les Russes et le nouveau président français

flupke

  08/05/2007

Je m’étonne que Mr Grasset cite l’un des
personnages les plus troubles de l’extrême
droite russe le nommé Jirinovski .
Fatalement que ce personnage éculubre sur
Ségolène Royal .

Sarkosy et la Russie

Article lié : Les Russes et le nouveau président français

Papypeinard

  08/05/2007

La première décision de Sarkosy après avoir été élu a été de prendre des vacances, et pas n’importe où, à bord du yacht de Abramovitch, les Russes vont certainement beaucoup apprécié.

Article lié : Les quatre “mais” du candidat élu

Stéphane

  08/05/2007

Je suis de l’avis de Mr Delorme, et vois plutôt cette ambigüité de Sarkozy comme de la basse manœuvre politicienne, destinée à obtenir les pleins pouvoirs en attirant le gogo aux législatives. Et accessoirement liquider l’UDF, il m’a semblé entendre plusieurs propositions de F. Bayrou dans ce discours, parmi les plus intéressantes : rétablir des barrières douanières, changer « l’Europe cheval de Troie » etc.
Qui vivra verra, et c’est tout le drame de cette époque. Une foule d’électeur se précipite pour prendre parti (avec passion) pour des candidats qui selon votre expression restent des « mystères », dont le seul élément intelligible de leur programme serait une meilleure rémunération des heures supplémentaires, ou quelques mesurettes fiscal à droite à gauche.
Ha, les grands visionnaires !

Article lié : Les quatre “mais” du candidat élu

Jean-Pierre Delorme

  08/05/2007

Je vous lis avec un immense intérêt depuis plusieurs mois: vous avez donné un cadre cohérent et stimulant à beaucoup de mes réflections et c’est naturellement inestimable. L’abondance d’informations à bonne source est également très appréciable.

Et puis soudain, vous écrivez sur la France et… je ne comprends plus rien. Quand je dis cela il ne s’agit pas d’euphémiser pour éviter de marquer un désaccord trop franc: je n’ai vraiment rien compris à cet article ni aux précédents sur le premier tour! 

Sans doute devrais-je me renseigner davantage sur Joseph de Maistre, et les notions liées à la transcendance nationale…

Pour ce qui concerne l’élection de Sarkozy, il me semble, au contraire de ce que j’ai cru comprendre en vous lisant, que nous venons d’assiter à un triomphe du virtualisme et de l’américanisme!

Virtualisme politique d’abord. Notre très talentueux nouveau président se caractérise en effet par une capacité inégalée à dichotomiser la réalité du pays et sa représentation. Il n’est que de voir son action au ministère de l’intérieur depuis cinq ans. Le même éloge de l’action et du succès y furent répétés en boucle avec la même conviction, jour après jour pendant cinq ans, indépendamment de toute réalité. On s’en convaincra aisément, par exemple, en visionnant ce petit film:
http://www.dailymotion.com/x1hgw2_sarkozy-le-bilan-version-courte
L’obsession de sarkozy pour les chiffres, c’est-à-dire les statistiques, autrement dit une construction purement virtuelle de la réalité, traduit bien cette foi profonde dans la virtualité.
Disposant à partir d’aujourd’hui de toutes les manettes du pouvoir et en particulier de celles du pouvoir médiatique, il est à craindre que l’image de la France ne décolle définitivement de la réalité (jusqu’à une chûte qui pourrait prendre la forme d’une révolte des banlieues plus structurée que la précédente et trouvant, cette fois, des relais politiques).

Virtualisme économique ensuite. La France est déjà un pays extrèmement ouvert au “big business” et, à quelques vétilles bureaucratiques près, très néolibéral. Les intérêts des multinationales françaises coincidant, dans leur traduction de politique économique, avec leurs soeurs américaines, c’est à un accroissement de leur domination commune que nous allons assister (pharmacie, OGM, pétrole, etc.). Un mouvement facilité par la fusion des marchés boursiers français et américains. La paupérisation massive d’une frange importante de la population (oui, la situation peut encore empirer) sera gérée comme outre-atlantique ou outre-manche (prison, marginalisation, statutarisation de l’exclusion). Les mesures économiques annoncées pour “les gens” sont quant à elles très largement virtuelles (revaloriser le travail, l’autorité, la francitude…) ou condamnées avant d’être lancées (harmonisations et protections européennes).

Pour ce qui est de l’américanisme, je crois que comme l’Australie ou la Grande-bretagne, nous allons purement et simplement abdiquer toute indépendance. Je pense que le gros des troupes militantes du sarkozysme est constitué de ces populations qui, admirant sans retenue le “modernisme” et la force américains, se vivent volontiers comme les représentants de l’empire chargés d’administrer une peuplade certes capricieuse mais dont on peut obtenir quelques résultats… Il suffit que ces missi dominici soient suffisamment rétribués (en espèces ou en symboles). C’est la droite “enfin” tout à fait débarrassée du gaullisme qui a triomphé.

Pour en venir, enfin, au discours d’hier soir, je ne crois pas vraiment au caractère revendicatif de ces “mais”. La prise de position sur le climat me semble être l’expression de la volonté sarkozyenne de promouvoir le nucléaire français et, dans ce but, de se positionner comme co-fournisseur du monde, avec les Etats-Unis. L’arrivée annoncée de la patronne d’Areva au gouvernement renforce cette hypothèse. Pour ce qui est de la Méditerranée, difficile de prétendre lancer une alternative fonctionnelle au processus de Barcelone en se brouillant avec la Turquie (mais la France sera seule et impuissante sur ce dossier), en accroissant le rôle d’Israel et avec une Algérie, entre autres, déjà sur ses ergots. Quant au thème de la protection européenne, il nécessiterait, pour donner lieu à des réalisations ne serait-ce que symboliques,  une révolution copernicienne des 26 autres chefs de gouvernements européens ou, plus surement, un clash majeur… Mais Sarkozy ne cherchera pas le clash: une virtualité publicitaire bien agencée pourrait sans doute se substituer efficacement à ces échecs annoncés. 

Ma conclusion serait que les instincts français nous ont fait résister - dans le plus grand désordre - vingt ans à l’avatar néo-libéral de l’américanisme. Mais ce désordre étant arrivé à son comble sans qu’une réaction théorique quelconque vienne contredire l’adversaire, la capitulation risque d’être totale. Une fois encore c’est dans l’épreuve la pire que les ressources nécessaires à la résistance et à la reconquète vont devoir éclore et prospérer. Si du moins il reste à la France un quelconque génie.

A propos des 4 "mais"

Article lié : Les quatre “mais” du candidat élu

Jean-Claude De Cat

  07/05/2007

Bonjour,
Je vous lis depuis le 6 mai au soir dans l’espoir de trouver encore une voix à gauche dans la presse francophone, puisque chez nous en les casaques se jettent aux orties depuis quelque temps (voir votre confrère Le Monde, dit “de référence” (motu proprio, il faut bien le dire).
J’ai apprécié les 4 “mais” et plus encore la référence inhabituelle chez nous à de Maistre. Je doute fort cependant que le nouveau président français se voie comme un instrument. Il aurait plutôt tendance à se croire le “deus ex machina” de son pays.
Jean-Claude De Cat

L'Histoire et les hommes.

Article lié : Pour te faire patienter, ô lecteur

Alper

  06/05/2007

Bonjour,

Je me permets quelques remarques à ce débat : si l’Histoire c’était l’homme, on devrait se demander lequel ? l’homme de la brousse, de la ville, de la campagne, le méchant, le gentil, l’aigre ou le doux, le capitaliste ou le socialiste etc etc, il faut au moins un dénominateur commun pour que l’histoire ça soit l’homme.

Il faudrait donc dire l’Histoire ce sont les hommes ou l’Homme et définir ce qu’est cette idée d’Homme pour comprendre à son tour l’Histoire.

Par exemple il est vrai que l’action de certains hommes décident, pour un moment, de l’Histoire, comme ces dirigeants qui se sont décidés après la seconde guerre mondiale à créer la Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui est devenu la CEE puis l’UE.

Mais ce qu’est devenue l’UE a déplu au grand nombre en France, et nous avons voté “non” au référendum sur la Constitution. Le dénominateur commun, qui fait loi, comme on dit “nécessité fait loi”, a dit “non”.

Il y a aussi à mon sens une nécessité de l’Histoire qui vient de ce que l’Histoire ce n’est pas tel ou tel homme, mais ce qui uni chaque homme à un ensemble qu’on nomme société, nation ou humanité.

l'Histoire ∫

Article lié : Leur temps creux

Flupke

  06/05/2007

Je convie les lecteurs à se tourner vers Marianne , Dr spécial téléchargeable , Témoignage Chrétien et le dossier du Temps .

Chassez le naturel il revient au galop , Sarkozy manque de
dimension et est porté par un réseau médiatique important et assez subtil , voir deux émissions sur deux chaînes françaises en une période inopportune .
L’électeur n’est pas bête , contrairement à ce que peuvent
écrire certains journalistes , pas ici , Mr Sarkozy a ratissé
large , lire la peur dans l’une des 69 raisons de ne pas voter
pour ce personnage dans le Témoignage Chrétien .
Nous sommes dans une lame de fond d’ancien régime
assez grave ou l’argent et l’économie prennent une très grande place une immense place et opportunément et
curieusement un petit hoberau issu de l’aristocratie austro-hongroise va arriver au pouvoir , peut-être que les français
ont toujours dans leur inconscient la nostalgie des rois et
empereurs , faute de mieux ...
Pour certains lecteurs je pourrai les convier à lire tous les billets de Jean Claude Guillebaud dans “La Vie” .
Il n’y a pas l’Histoire mais cela pourrait déboucher sur une
mauvaise histoire et des commentateurs sérieux de journaux étrangers le pressentent .
Et cette farce de moderniser la France , oui la laminer mieux pour la rendre conforme à cette illusion de démocratie des Usa où les inégalités ne font que s’accroître .
Oui l’Histoire ?  Ou seulement de petites histoires d’Harpagons .

Réponses à "Nico" et à notre hôte

Article lié : Pour te faire patienter, ô lecteur

AG

  06/05/2007

Bonjour,

“L’histoire, c’est l’homme”. Tout à fait, mais il faut nuancer :
==> L’histoire ce sont LES hommes

Nuance de taille.

Les courants historiques représentent, à mon sens, la synthèse de “l’état psycho-économique” du monde. La psychologie de tous les hommes associée aux événements, ce que j’appelerais aussi de façon simplifiée “état économique du monde”.

De fait, les dirigeants ne sont souvents que les représentants de cet état, ou les marionettes. De ce point de vue, GW est le représentant caricatural de “l’état psycho-économique” des US. Robespierre en ayant plus été la marionnette, à son époque ... bref, la distinction reste anecdotique.

Par ailleurs, pour prendre un autre exemple qui montre qu’un homme seul peut avoir un rôle qui va au-delà de tout cela, je prendrais De-Gaulle. A une époque où la décolonisation devenait inévitable, plutôt que d’en être la marionnette en tentant à tout pris de résister à ce courant historique - comme l’ont fait de nombreux pays européens - il a pris conscience de ce courant historique et l’a magnifié dans une affirmation de la souveraineté.

Bien, j’espère que notre hôte saura trouver dans cette vision des choses une objectivation du monde qui correspond à ses propres idées :)

Sur ce, bon vote !

A.G.

F-22 et V-22, même combat∫ Drôles de coucous...

Article lié :

michel barraz

  05/05/2007

article paru dans Asian Times
The plane that won’t die ... or fly
By Miriam Pemberton

Calling the V-22 Osprey a Rube Goldberg contraption does some disservice to the American cartoonist who died in 1970. US Vice President Dick Cheney tried to kill the V-22 in the early 1990s, when he was defense secretary. But it lives on today, and the US Marine Corps announced on April 13 that in September the plane will begin flying its first combat missions in Iraq. A combination helicopter-plane with bells and whistles galore might have appealed to Rube, but he wouldn’t have unveiled it in public until

he’d made it work.

The V-22, by contrast, was grounded by malfunctioning flight-control systems as recently as a month ago. The latest engine fire occurred in December; no one died (this time) because the plane had already landed. The saga of unreadiness goes back through this plane’s 25 years of development and US$20 billion worth of taxpayer funding. It is supposed to transport troops around Iraq and go on rescue missions to retrieve them. But its design hampers its capacity for evasive maneuvering. And the guns originally designed for the front had to be moved to the back, partially blocking the doors and making it harder for troops to get on and off.

This is what happens when you: take an aircraft that was already trying to do too many things for the Cold War; try to retrofit it for the post-Cold War period, then the “war on terror”; and then rush it into a war while it still ... needs work.

What keeps this thing alive (if not, reliably, capable of flight)? Certainly, there are the obvious suspects of enormous stables of dedicated lobbyists and jobs carefully dispersed in key congressional districts. Then, there’s a federal budget process that keeps money flowing in the pipeline for weapons systems the US doesn’t need, and fails to examine the big-picture question of what, overall, the US does need to make it safer.

As the United States seeks to find its way out of a disastrous war, this question must no longer be deferred. While projecting spending on the war to decline in future years, Pentagon officials are making the case to the budget and appropriations committees that military spending overall must rise during those years. If Congress funds President George W Bush’s request for fiscal year (FY) 2008, Americans will already be spending more on the military in real terms than at any time since World War II.

Is this the right way to make Americans safer? Majorities in the country don’t think so. Recent polling from WorldPublicOpinion.org shows that most see America’s current aggressive, unilateral foreign policy as eroding its standing in the world and making terrorist attacks more likely. They support a less militarized, less unilateral approach.

Though Rube’s contraptions were ridiculous and useless, the gears did mesh and the parts were delicately balanced. In America’s teeteringly unbalanced security budget, 90% of US resources will go to the military, 6% to homeland security, and 4% to non-military international affairs. The US is putting 21 times as much money engaging the rest of the world through the military as by any other means, including diplomacy, programs to curb the spread of nuclear weapons, peacekeeping and peace-building, economic development, and contributions to international organizations.

This is the sad story laid out in “A Unified Security Budget for the United States, FY 2008”, released recently. Every year a task force of experts in each area of security spending - offensive (the military), defensive (homeland security) and preventive (non-military international affairs) - reports the facts of the relative balance (or imbalance) among these security tools.

Then we lay out a way to fix it. This year we make the case for cuts to military programs, such as the V-22, that can be made with no sacrifice to US security. And we propose additional spending on homeland security and non-military international affairs. This shift would convert a highly military 9:1 security ratio into a better balance of 5:1.

The hard part will be getting this done in the real world. A budget process working through “stovepiped” committees that rarely talk to each other makes this difficult. A new feature of this year’s report, therefore, is a set of suggestions for how these stovepipes might be transcended.

Putting together the pieces of a broken budget process in a new way will be a necessary step in repairing a broken foreign policy.

Miriam Pemberton is a research fellow with Foreign Policy in Focus at the Institute for Policy Studies, and co-author, with Lawrence Korb of the Center for American Progress, of “A Unified Security Budget for the United States, FY 2008”.

modération de mon propos précédent..

Article lié : Leur temps creux

cosmofish

  05/05/2007

J’ai sûrement été un peu fort en vous imputant un maître à penser dans ma question, plus narquoise qu’accusative….Je suis bien convaincu qu’il n’est certainement pas celui que j’ai mentionné. Même si vous avez un peu repris volontairement ou involontairement sa rhétorique.

Reste que mes critiques sur votre appréciation de la féminité en politique, sur le “flou” supposé et non expliqué des réformes de Mme Royal pour les institutions (certes, et c’est une catastrophe, elle n’a absolument pas eu l’occasion d’en parler durant le débat, et elle n’est parvenue à l’idée de la nécéssité de ces réformes et à leur synthèse que vers la fin de sa campagne), sur vos propos très légers reprennant des expressions “anti-gauchistes” et “anti-IVe République”, me paraissent justifiées et appellent, j’en suis certain, une réponse argumentée de votre part que je lirai avec la plus grande attention.

Cosmofish