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Organe le plus sûr du monde financier : MSM oui, mais il y a d'autres analystes !

Article lié : La “sortie de crise” cahote de plus en plus et inquiète le FT

Francis

  29/08/2007

La prospérité disparaît pour toutes les raisons décrites à longueur de Chroniques ces dernières années.

Nous les résumons, pour rappel : le “boom” des dix dernières années était bidon. En Occident, il était basé sur la dette, non pas sur des augmentations de la productivité, de la production ou des bénéfices.

Voilà pourquoi l’individu moyen n’a pas vu de hausse réelle de ses revenus. Les tentatives de manipulation destinées à faire durer ce boom bidon ne font qu’aggraver la situation… en augmentant la quantité de dette et de mauvais investissements.

Bill Bonner,au http://www.la-chronique-agora.com/lca/20070829.html

Article lié : Dilemme, paradoxe, quiproquo, ambiguïté…

Lecteur

  29/08/2007

Pétain, De Gaulle, etc. arrêtons d’opposer : il y eu des hommes, avec leurs consciences, leurs réussites, leurs échecs. Leurs indignités parfois. Le temps du pardon devra venir. Aussi dure que soit la blessure. C’est une nécessité publique. Sinon, les Burgondes vont encore reporcher aux Francs la bataille de l’Ouche !

Parité Yuan/dollar

Article lié :

Périclès

  29/08/2007

xinhua publie aujourd’hui un article qui est peut-être à mettre en parallèle avec les commentaires résolument optimistes de certains commentateurs économiques US (Baker qui est cité ici).

N’oublions pas que les US pressent la Chine de réévaluer le yuan depuis un moment. Qui sait si la crise en cours ne profitera pas à certains malgré tout ?

Article lié : Les apprentis sorciers de nos grandes crises

Armand

  29/08/2007

Votre conclusion est parfaite !

En effet le libéralisme a été corrompu par ceux qu’on nomme les “neo-cons”.

Ils ont développé un Etat lourd et inefficient pour leur seul profit.

C’est toute la différence entre un Ron PAUL, tenant de ces théories, notamment de l’école autrichienne en terme économique, et les autres “libéraux”.

Il se passe me semble-t-il la même chose qu’avec le communisme : théorie et modèle fort respectable, basé sur la partage et l’égalité (ce qui conduit à son inefficacité vu la nature humaine) complètement corrompue par un Staline et tous les autres.

Le capitalisme, autre théorie fort respectable (qui a davantage de chances de fonctionner vu la nature humaine) et lui aussi corrompu par les “financiers”, “affairistes” et autres faux-monnayeurs.

atlantiste ou pas atlantiste

Article lié :

python

  28/08/2007

houla, dedefensa, c’est bien d’être très optimiste mais c’est peut-être que la marotte du virtualisme vous égare…
entendre les positions de sarko se calquer de plus en plus sur celles de bush et d’ohmert et prétendre que c’est du second degré pour mettre en lumière la faiblesse de ces positions ... moi je veux bien espérer mais peut-être aussi avez vous eu tort de ne pas prendre au moins un peu de vacances.

en toute amitié,
python.

Rusticité vs technologie

Article lié : Le cas du Tu-95

Radisson

  28/08/2007

Dans la veine de la rusticité versus la technologie, il faut lire cet article.

http://www.defenseindustrydaily.com/a-highertech-hog-the-a10c-pe-program-03187/#more

Deux extraits de l’article en question, qui font tout son charme.

1 - “A/OA-10 aircraft continue to outperform technology-packed rivals on the battlefield”.

2 - “The aircraft that we have are awesome, but they are too awesome, they are too fast, too high speed. The older technology, the A-10, is far better than the new technology, [US Army Sgt. First Class Frank] Antenori said. “The A-10s never missed, and with the F/A-18s we had to do two or three bomb runs to get them on the target,” he said, recalling his recent experiences in combat.”

Les “battlefields” en question étant, bien entendu, l’Irak et l’Afghanistan.

Donc les Américains, de même que les Britanniques qui, les premiers, ont allumé la mèche de cette affaire, commencent à réaliser que cette bonne vieille plateforme de tir mobile que constitue le A-10 Warthog, développé dans les années 70 et dont personne ne voulait pour cause de rusticité et de laideur, fonctionne.  Et bien.

De fait, sur le “battlefield” irakien, il fonctionne mieux que le F-22.

Et qu’est-ce que cela annonce pour le F-35 ?

Serait-ce le début d’une révolution ?

Au fait ....

Article lié :

JF

  28/08/2007

j’ai la double excuse du soir et d’être l’un des ‘early happy few’ ... alors ... y aurait pas un chouilla et d’hubris et de virtualisme local à vouloir que les donations soient aussi fortes en plein août qu’à un autre moment.

Une sorte d’espoir de découvrir ses lecteurs insensibles aux variations saisonnières, aussi travailleurs que vous (tiens au fait, zêtes combien chez vous ?) ?

Mais bon on vous en veux pas ...

Bonsoir chez vous !

La crise est-elle finie ∫

Article lié :

Armand

  28/08/2007

Oui, pour l’essentiel, c’est Daniel Cohen qui l’affirme ici :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-947881,0.html

ceux qui ne supportent plus ce genre de propagande peuvent lire cet essai d’humeur :

http://000999.forumactif.com/Forums-publics-en-lecture-libre-c2/Les-Hard-Investors-f7/Tentative-de-demontage-de-la-propagande-quotidienne-1-2-t7036.htm

Newly Elected AKP Gul As Turkey's President : Next Step In Democracy ∫

Article lié :

Stassen

  28/08/2007

Abdullah Gül, une chance pour l’Europe
KUCZKIEWICZ,JUREK
lundi 27 août 2007, 07:08

Abdullah Gül sera sans aucun doute élu ce mardi à la présidence de la Turquie. Cette désignation est souvent présentée comme un risque d’une islamisation de la république laïque d’Atatürk. Elle constitue, en fait, une chance énorme. Pour la Turquie et pour l’Europe.

Au préalable, coupons court à l’ânonnement de stéréotypes. Comme celui d’« islamisme (modéré) », un terme toujours connoté de suspicion, qu’on appose à la dénomination de l’AKP, le parti de Recep Tayip Erdogan et d’Abdullah Gül. L’islam étant la religion prédominante des Turcs, sur quelle base peut-on continuer à mettre en question la légitimité de pareil parti, surtout dans une Europe où le courant (démocrate-)chrétien a toujours constitué un pan considérable de l’éventail politique ?

Plus qu’aux étiquettes, c’est aux actes qu’il faut juger les intéressés : au pouvoir, l’AKP s’est avéré un parti conservateur et libéral, mais qui a fait parcourir à la Turquie un train inédit de réformes, en particulier sur la voie du rapprochement vers l’Union européenne. On ne peut en dire autant des « laïcistes » turcs, paradoxaux héritiers d’un système autoritaire défendu par l’armée, et qui se sont retrouvés parmi les plus critiques pourfendeurs de cette marche européenne.

M. Gül promet, et c’est dans l’intérêt de la Turquie, qu’il présidera son pays dans le respect de la volonté majoritaire de la population ET des principes d’équité à l’égard des autres composantes de cette société. S’il tient promesse – et rien ne permet de croire qu’il ambitionne autre chose – il fera passer la Turquie d’un modèle de laïcité autoritaire et pas vraiment moderne, à un modèle où les croyances ne sont pas niées, mais reconnues dans un espace public policé. Le modèle européen Ce chemin ne sera certainement pas facile à parcourir. Mais si la Turquie y arrive, elle validera de façon ultime la force du modèle européen contemporain : preuve sera faite que celui-ci fonctionne, quelles que soient la religion ou les racines culturelles dominantes.

En fait, ceux qui pointent le danger de « l’islamisme modéré » sont peut-être ceux qui craignent que pareille preuve nous soit administrée. L’Europe, en somme, a grand besoin de la réussite de M. Gül.

http://www.lesoir.be/forum/editos/abdullah-gul-une-chance-pour-2007-08-27-546093.shtml

Chirac, Sarko et la transcendance nationale

Article lié : Dilemme, paradoxe, quiproquo, ambiguïté…

Misanthrope modéré

  28/08/2007

>>> Il ne faut jamais oublier que la France ne s’est pas opposée à l’attaque de l’Irak en tant que telle mais à l’attaque de l’Irak sans autorisation de l’ONU. Tout le monde sait que les Français avaient donné des garanties aux Anglo-Saxons : si la guerre était autorisée par l’ONU, la France y aurait participé. Avoir fait de Chirac à cette occasion un anti-américain est l’une des grandes blagues du début de notre siècle. C’était dans ce cas un légaliste du droit international

+++++++++++++++++++

Mais Chirac a bien accepté les frappes sur la Serbie , bien que la Russie ait empêché l’ONU de donner son aval.

Je pense plutôt qu’il refusait de trahir la promesse donnée à l’Irak en vertu de laquelle ce pays serait laissé en paix s’il coopérait avec les inspecteurs de l’AIEA et démantelait ses missiles Al Samoud. Chirac a semblé croire que le casus belli invoqué par les Américains était véritable (les services secrets français auraient pu mieux le renseigner, si c’était le cas). C’est un peu Blair le responsable du différend : les USA avaient choisi d’attaquer dans tous les cas mais Blair les a convaincu de demander l’aval de l’ONU.

S’agissant de l’affaire irakienne, on pourrait certes analyser le différend franco-Américain comme le conflit entre deux mondialismes : l’un basé sur la légalité onusienne (le français), l’ONU étant compris comme l’embryon d’une société mondiale, l’autre (l’américain) prétendant construire un Nouvel Ordre Mondial à partir du “camp des démocraties”.

Pour autant, je ne crois même pas que Chirac ait été un intégriste de la légalité onusienne (voir le cas de la Serbie), mais plutôt une sorte de tiers-mondiste, si tant est qu’on puisse le caractériser (c’est la thèse d’Eric Zemmour). J’ai bien du mal à reprendre à mon compte votre théorie de la transcendance nationale qui “investirait” le chef de l’Etat. Chirac n’aurait pas reconnu la responsabilité de la France dans Vichy, si c’était le cas. Il n’est même pas besoin d’être gaulliste ou même seulement souverainiste pour comprendre l’injustice d’une telle position (voir Mitterrand). Feu Raymond Barre le rappelait encore récemment (http://judeomanie.blogspot.com/2007/08/raymond-barre-avait-aim-mon-livre-la.html).

J’ai donc bien peur que ce ne soit pas “la transcendance nationale” qui ait inspiré à Chirac sa position sur l’Irak, mais une conjonction de plusieurs courants distincts : la partie souverainiste de l’opinion (les 40% qui ne manifestaient pas d’approbation particulière pour les frappes sur la Serbie) et la partie “gauchiste”/“tiers-mondiste” poussaient dans la même direction, laissant pour une fois les atlantistes isolés. Chirac, pour des raisons qui lui appartiennent, a choisi de surfer sur une telle vague. Mais un tel amalgame “gauchisto-souverainiste” n’était nullement monolithique, les souverainistes s’y trouvant d’ailleurs plutôt minoritaires. Vous le savez mieux que moi : en classant certaines mouvances sous la même étiquette d’“antiaméricanisme”, on additionne souvent des poires et des patates.

Le talent de Sarkozy a été de casser cet amalgame “gauchisto-souverainiste” que Chirac a su fédérer (j’ai failli dire “incarner”, mais je préfère réserver ce verbe à votre idée de transcendance nationale). S’inspirant, dans ses discours, des souverainistes modérés Max Gallo et Henri Guaino, (ainsi que du “néo-réac” Finkielkraut), Sarko a pu fustiger “la repentance” comme ça, d’une manière générale, en mettant l’accent sur ceux qui veulent des excuses pour la colonisation et l’esclavage, mais en restant pour le moins flou quant à l’origine de cette mode de la repentance.

Ceux qui ont un peu approfondi la question savent bien que La repentance sur Vichy est le précédent qui a rendu possible les autres “demandes”. Critiquer “la repentance” conduit donc implicitement à critiquer la repentance sur Vichy, bien moins logique que celle sur l’esclavage et la colonisation, qui ont été le fait d’une France vraiment souveraine (on n’aurait jamais soulevé ces questions si Vichy n’avait servi de “modèle”, cela dit).

Benjamin Stora (version papier du journal Libération) notait d’ailleurs récemment que l’antirepentiste Max Gallo remettait implicitement en cause la repentance sur Vichy. C’est pourquoi, nous expliquait-il, Sarkozy a envoyé “seulement” son premier ministre à la cérémonie du Vel d’Hiv. Formidable ! Selon Benjamin Stora, cela suggèrait une tentative sarkozyste de réconcilier toutes les droites, y compris la droite vichyste. Voilà où nous en sommes : “suggérer” que la France n’est que modérémment coupable de Vichy, ce qui n’est même pas un retour à une position gaulliste, ce serait maintenant une réhabilitation subreptice du “pétainisme”, avec tout ce que ça comporte de “sulfureux”.

Voilà comment Sarko a gagné : un peu grâce à Chirac. Après que ce dernier ait reconnu la complicité de “la France” dans la Shoah, Sarko a pu apparaître comme un gros méchant politiquement incorrect en critiquant une vague “repentance”, poussant ainsi la gauche à s’insurger contre “la levée des tabous”. On a pu voir à cette occasion que l’alliance “gauchisto-souverainiste” était bien précaire puisque “gauchistes” et “souverainistes” s’opposent aux occidentalistes pour des raisons opposées : les premiers reprochent aux occidentalistes de limiter la repentance française à Israël et à la communauté juive. Ils veulent donc “plus de repentance”, une repentance plus générale. Les souverainistes et autres nationalistes (pas forcément d’extrême droite) voudraient au contraire “moins de repentance”.

Je vous rejoins donc bien volontiers pour refuser toute “nostalgie chiraquienne”, ce à quoi cèdent étrangement certains souverainistes. Au contraire, on ne peut qu’être admiratif de la façon dont Sarko, pour le compte de la mouvance occidentaliste, a exploité les contradictions de la précaire coalition gauchisto-souverainiste. Finalement, Sarko a fait honnêtement son boulot d’atlantiste, et même d’une manière assez correcte : en “relativisant” un peu la repentance. Ses adversaires lui ont offert la victoire sur un plateau : Chirac avec la repentance, bien sûr, mais aussi en lâchant Villepin lors du CPE ; la gauche refusant à cette occasion de se placer dans une perspective géopolitique, préférant rester bloquée sur le vieux clivage droite-gauche. Les anti-atlantistes n’ont donc à s’en prendre qu’à eux mêmes et à Chirac pour l’élection de Sarko.

En revanche, toutes ces considérations ne me permettent pas de me raccrocher comme vous à l’espoir d’une “transcendance nationale” qui “investirait” les chefs d’Etat français, héritiers des Rois, même si j’ai la plus grande sympathie pour votre idée, croyez-le bien.

Sans avoir votre expertise en matière stratégique et politique, je pense qu’il faudra être déjà bien content si Sarko s’en tient à une stricte neutralité en cas d’attaque etats-unienne contre l’Iran. Et d’ailleurs, ça ne serait pas hérétique, d’un point de vue “souverainiste”.

Cordialement.

anecdote

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miquet

  28/08/2007

Si d’un côté on discrédite la valeur de la technologie militaire russe ( par vanité sans doute mais aussi parce que les Russes sont de vrais concurrents sur ce marché), de l’autre on distille l’image du bad boy-Potemkine incarné par Vladimir Poutine, qu’il faudra absolument soumettre (ou renverser pour le coup). Voici donc que, pour alimenter la “narrative” auprès de nos experts et autres lecteurs du Sunday Times, une nouvelle salve de cette source inépuisable qu’est Berezovsky vient d’être tirée…

En lisant l’article qui suit, gardons à l’esprit que Boris Berezovsky finance notament Ignite, la compagnie de logiciels de Neil Bush, le frère du président américain himself.

Berezovski veut faire de l’Occident sa nouvelle arme contre Poutine

(Moskovski komsomolets)

Boris Berezovski appelle de nouveau à renverser le “régime autoritaire de Poutine” et à rétablir la démocratie en Russie. Dans un article publié dans le Sunday Times de Londres, l’entrepreneur exige que l’Occident fasse pression sur le Kremlin en vue de rétablir en Russie un mode de gouvernement conforme “à l’esprit et à la lettre de la Constitution” russe.

Selon le plan de Berezovski, “l’Occident doit reconnaître le gouvernement de Poutine comme inconstitutionnel”. Ensuite, estime l’oligarque en exil, il faut “faire pression sur les institutions du pouvoir”. Selon lui, cette pression pourrait prendre différentes formes, “y compris l’insurrection à la dernière étape”.

A lire ce nouvel “Evangile selon Berezovski”, on y trouve une accumulation d’inepties politiques présentées d’une manière raffinée. M. Berezovski croit-il vraiment, par exemple, que Juifs et Arabes ne parviennent pas à se réconcilier uniquement à cause des intrigues du Kremlin? Peut-on lire sans sourire sa thèse selon laquelle le “régime de Poutine” est également responsable du déroulement catastrophique de la guerre en Irak?

Mais il ne faut pas présenter Boris Berezovski comme un idiot. Son nouvel article recèle, comme d’ordinaire, une stratégie astucieuse. En l’occurrence, le fait que les habitants de la Russie rient en lisant son article n’a pas d’importance. L’article publié par le Sunday Times n’est pas destiné aux Russes.

Depuis le début de son exil prolongé à Londres, Boris Berezovski a toujours été persuadé qu’il devait jouer le rôle de “fossoyeur du régime de Poutine”. Le temps a passé, ses intrigues se sont succédées, mais le “régime maudit” est resté en place. A présent, Berezovski reconnaît probablement, dans son for intérieur, que son ancienne stratégie a été un échec.

Mais capituler n’est pas du genre de Boris Berezovski. Une nouvelle stratégie vient d’apparaître. Son essence se résume en une phrase: si je n’ai pas réussi à renverser Poutine, l’Occident doit s’en charger. Cependant, l’occidental moyen, tout comme les hommes politiques occidentaux dans leur grande majorité, n’ont qu’une vague notion de la Russie réelle.

Cet article est tiré de la presse et n’a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

"l'Iran nettoyé au Kärscher"

Article lié : Dilemme, paradoxe, quiproquo, ambiguïté…

Antoine

  28/08/2007

..c’est la formule ironique et lapidaire que j’employais pour indiquer mon appréciation de la politique étrangère française envers l’Iran en cas d’élection de M. Nicolas Sarkozy, lors des questions d’attaque de l’Iran.

Vous vous demandez encore si c’en est un .... euh, un fervent américaniste ?

Il a déclaré qu’un Iran nucléaire était “INADMISSIBLE et je pèse mes mots”.

Rappelons que le porte-avions français Charles-de-Gaulle a participé en compagnie de l’USS Stennis au bombardements sur l’Afghanistan en support des troupes de l’OTAN. (très précis, les bombardements)

M. Sarkozy est certainement capable d’envoyer ‘son’ porte-avions tester les merveilleux avions “Rafale” se faire un peu de publicité en Iran. (firme Dassault, anciennement Bloch) Cependant, ne présumons pas de son sens du réalisme.

Rappelons que la France porte une LOURDE responsabilité dans la nucléarisation de la région
en procurant à Israël le moyen de produire du plutonium dans la fameuse centrale de Dimona:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Dimona

Collecte de cons

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nn

  28/08/2007

Avec un siège à Amsterdam et un serveur à Varna, on se doute que dedefensa est une organisation prudente ... et internationale.
Mais pour qui roule-t-elle ?
Est-il bien raisonnable de poser à la petite voix menacée pour réclamer des ronds pour vendre ce genre de salade ? Il est vrai que vous êtes des habitués de la stratégie de la persécution et de la légitime défense, mais le coup du fric, çà fait malheureusement un peu réflexe atavique.
Vous ne pourrez empêcher que la seule question que se posent les Français ayant un peu de jugeotte à propos de Berluscozy c’est de savoir s’il s’agit plus d’une marionnette que d’un bouffon.

Finie la Crise ∫

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Armand

  28/08/2007

Non, la gangrène se propage, les métastases se répandent.

La FED vient d’accorder 4 fois 500 M$ (soit 2B$ au total) de “liquidités” à quatre grandes banques US, via son désormais fameux “guichet d’escompte” (discount window), officiellement pour montrer l’exemple : “ce n’est pas sale, ce n’est pas honteux, ça n’affolera pas vos clients ni la populace”. Ainsi prêchent les MSM.

Le taux d’escompte appliqué à ces prêts, bien qu’abaissé récemment à 5.75% est supérieur au 5.25% du taux monétaire auquel ces banques se refinanceraient normalement.

Les “liquidités” ainsi créées ex-nihilo par la FED, ne sont que de la monnaie de singe “garantie” par les effets douteux que ces banques ont déposé à la FED, des MBS qui sont habituellement refusés, d’autant plus que le risque de voir leur notation AAA “dégradée” n’est pas nul. Premier temps.

La FED vient maintenant de modifier les règles du jeu en autorisant de façon “temporaire” (évidemment !) ces banques à prêter à leur tour à certaines de leurs fonds en difficulté, au-delà des limites légales précédentes (“règles prudentielles” destinées à protéger le capital de la mère en cas de défaillance de la fille).

Je suppose que ces banques prennent des garanties auprès de leurs fonds sur ces prêts, des garanties sous forme de MBS ou autres CDO de qualité encore plus douteuse et en risque de “dégradation”. Deuxième temps.

Ca s’appelle de la cavalerie légale.

L’effet final ? des créances douteuses et/ou en risque de dégradation sont remontées des fonds vers les banques, puis de ces banques vers la FED.

Que se passerait-il si des créances (MBS) détenues par la FED était dégradées ? qui fera face aux défaillances de remboursement ? comment évoluera l’actif de ses “garanties” et leur notation lorsque le flux des faillites personnelles immobilières (“foreclosures”) grossira, que ces maisons se retrouveront sur le marché, vendues par les banques pour récupérer ce qu’elles peuvent, faisant ainsi baisser davantage encore les prix ?

Bref le poison de “ces déchets toxiques” se diffuse dans le système.

La crise n’est pas une “crise de liquidités”, ça c’est juste une conséquence.

C’est une crise de confiance : les banques ne se prêtent même plus entre elles.

C’est une crise de solvabilité : les ARM, ces prêts à taux variables pour les “meilleurs”, à intérêts seulement les première années pour les plus “dynamiques”, et même à amortissement négatif pour les plus “exubérants” (on rembourse moins que les seuls intérêts pour rester à la limite de ses possibilités financières et pouvoir obtenir le prêt, mais le capital à rembourser augmente : on espérait revendre deux ans plus tard avec une jolie plus-value).

Le flux de ré-évaluation (“reset”) des taux de ces ARM continue à croitre jusqu’à mi-2008.

La faillite survient le mois suivant l’augmentation du taux, qui provoque une augmentation des mensualités pour des gens qui étaient déjà à la limite et même parfois en deça.

Quelle influence sur la consommation US qui constitue 70% du PIB ?

C’est une crise de la dette qui ne peut être remboursée.

C’est une crise ayant pour cause la monnaie fiduciaire et l’escroquerie pyramidale que constitue le système bancaire à réserves fractionnaires qui permet de multiplier la monnaie centrale en créant de la monnaie bancaire “garantie” par des actifs douteux.

C’est une crise de la virtualité : comment masquer les véritables problèmes et leur cause principale par la propagande, le “newspeak”, l’éclairage d’une conséquence érigée en problème, en cachant la véritable mécanique.

Non la crise n’est pas finie, elle mûrit, elle fermente. La FED est coincée, elle cherche à gagner du temps. A étaler la crise.

Ron PAUL devrait avoir un boulevard devant lui ... si le peuple pouvait comprendre, le peut-il encore, le veut-il seulement ?

http://money.cnn.com/2007/08/24/magazines/fortune/eavis_citigroup.fortune/index.htm?postversion=2007082417

Chez nous peut encore rire des acrobaties verbales de Jean-Claude Trichet ? Passer en quinze jours de “l’inflation menace, l’inflation est là, l’hydre veut vous dévorer, mais moi, preux chevalier, je vais la terrasser dès septembre en augmentant mes taux, ralliez-vous à mon euro” à “oui, bon, ben, là, je veux dire, quoi, hein, on décidera lors de notre réunion. Ou non. C’est-à-dire, enfin, vous me comprenez, l’inflation, oui, mais, bon là, scusez moi mais z’y faut que j’y aille, j’ai morning meeting—avec croissants frais au beurre”

“On vit une époque formidable” comme disait feu Jean-Marc Reiser.

Sarkozy s'aligne-t-il sur les Eats-Unis∫

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foxbat

  28/08/2007

Il est trop tôt pour répondre, mais la question peut légitimement être posée après son discours de politique étrangère du 27 août. Sur 2 points en particulier, on assiste à une évolution sensible des positions françaises :

- forte réduction de l’opposition à l’entrée de la Turquie dans l’UE.

- et surtout, acceptation d’une éventuelle campagne de bombardement de l’Iran ” afin d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran “

Evolutions qui toutes deux, il va sans dire, vont dans le sens souhaité par George Bush…

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/274626.FR.php