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Version officielle

Article lié : La tragédie de la CIA, c’est la tragédie de l’américanisme

Noums

  26/07/2007

Je suis vraiment surpris de vous voir adopter dans cet article la théorie de ceux - de moins en moins nombreux - qui soutiennent la version officielle de l’administration Bush, selon laquelle elle n’avait pas connaissance de l’attaque. De mon point de vue, vous alimentez la propagande.
Cordialement,
Noums.

Les Britanniques jusqu’au bout…

Article lié : L’irrémédiable fragilité du système

Armand

  26/07/2007

Pour rejoindre un autre fil sur le pic (de la production) du pétrole et le cas anglais, cet article “du jour” sur ToD :

  http://europe.theoildrum.com/node/2790

avec ce graphique pour résumer la situation énergétique des Grands-Bretons :

http://www.theoildrum.com/files/UK_energy_balance.png

Si l’on y rajoute leur bulle immobilière, la Livre ne va pas rester très longtemps aussi haute.

Le Titanic US sombre et le porte-avion GB qui s’y était attaché tente de détacher ses haussières.

La suite du spectacle va être passionnante à suivre ...

Collecte de Fond ... II

Article lié :

Jean

  26/07/2007

Vous devriez également laissé une adresse mail ou l’on pourrait vous écrire.

Cela ferait moins froid qu’un accusé réception de PayPal et cela nous permettrais en retour, de nous assuré que notre virement vous est bien parvenus…

cordialement

Jean

Collecte de fonds

Article lié :

Ursulon

  25/07/2007

Le problème se pose chaque pour moi chaque année…
Sur le site, vous indiquez :

“3). Vous pouvez nous expédier un chèque au siège d’exploitation de la société, à la SPRL Euredit, 22 rue du Centenaire, 4624 ROMSÉE, Belgique.”

Cette façon de faire est-elle utilisable en dehors de la Belgique ? En clair, puis-je vous adresser un chèque bancaire français ?

Bonne collecte, et tous mes encouragements pour votre travail indispensable et unique !

Johnan Galtung

Article lié : Chute et circonstances à suivre de la chute — “What Comes After The U.S. Empire?” de Johan Galtung

Schnetzler

  24/07/2007

Aussi intéressant qu’il soit (et il l’est), sur un point, l’article de Johnan Galtung est désespérant, car les critiques de la politique US, aussi lucides et modérés soient-ils, n’ont hélas guère mieux à proposer en matière de stratégie dans un monde réel. Aux affirmations de l’auteur, nous nous contenterons d’opposer les nôtres : en particulier, il faut complètement abandonner l’Afghanistan et l’Irak, dès maintenant, et en payer le prix, car une défaite dans le futur n’en sera encore que plus coûteuse.
L’inévitabilité de la défaite (même sous la direction “idéale” de l’ONU, de l’Europe ou de n’importe quel autre machin) se déduit de deux facteurs politiques.
1)  Dans une récente interview relative au Darfour, BHL affirmait que, sans le moindre doute, un embargo ferait plier le Soudan en quelques semaines, puis déclarait qu’il se montrait l’adversaire résolu d’une guerre. Ainsi, après que l’échec d’un embargo de plusieurs années contre l’Irak ait démontré sa totale inefficacité, BHL est sûr et certain de l’efficacité des embargos ! Le propos n’est même pas relevé par le journaliste. Surtout et c’est là le point important, IL EST HORS DE QUESTION DE FAIRE LA GUERRE.
C’est bien là le drame de notre civilisation. On n’a pas le moindre scrupule à envoyer à la mort des centaines de milliers de femmes et d’enfants, parce qu’ils resteront des victimes anonymes, mais on se refuse à faire la guerre à des tyrans, c’est-à-dire à donner un visage aux ENNEMIS (quel mot infâmant) que l’on tue. A la limite, on accepte de bombarder des ponts et des usines, nécessaires à la vie quotidienne des populations, mais tuer nominativement des dirigeants, ça c’est un crime. Autrement dit, on se refuse à endosser la responsabilité d’actes répressifs. Dans ces conditions, même avec les meilleures intentions du monde (purement théoriques), je ne vois pas comment gagner en Irak, en Afghanistan ou ailleurs.
2) Sans tomber dans le manichéisme imbécile, Johnan Galtung fait quand même preuve d’une naïveté déconcertante. Si on éliminait les Etats-Unis d’un coup de baguette magique, le monde ne connaîtrait pas la paix pour autant. Il resterait (par ordre alphabétique) : Ahmadinejad, Ben Laden, Bill Gates, Kadhafi, Mugabe, Poutine, Shinzo Abe, etc., etc., etc.
Dans le monde réel,l’intelligence et le courage consistent à reconnaître la défaite, battre en retraite et accepter d’en supporter les conséquences. A l’opposé, les malheurs de l’humanité viennent aussi des idéalistes incapables d’assumer leurs faiblesses et poursuivant des chimères.(Battre en retraite, c’est ce que Bush ne fera pas, car, de même que Galtung, c’est un idéaliste désireux de sauver le monde.)

La guerre, ciment de la société américaine∫

Article lié : L’extase de la guerre, ou le journalisme-“Extasy”

Stéphane

  24/07/2007

L’idée a été survolée ici et chez JP Immarigeon…

Quoi d’autre ?

Dans ce pays peuplé par l’immigration, on construit un mur à la frontière mexicaine pour empêcher les « aliens » d’entrer. On use de cotas ethniques comme paravent médiatique à la réalité du racisme organique de la société – de son establishment WASP – Le melting-pot a du plomb dans l’aile. Aucun dénominateur commun à chercher de ce coté.

L’histoire ? Ca ne fera plaisir ni aux noirs, ni aux hispaniques, de remuer la courte histoire américaine, qui réclame des trésors de mauvaise foi pour être exprimée dans des termes pas trop réprobateurs.

Culture ? L’esprit pionnier conduisant la horde des obèses ? Ou la culture de masse au marketing savamment calculé ? Culture universelle, donc forcement sans saveur ni couleur, au goût artificiel et générique… produit d’exportation par excellence, symptôme du stade terminal de la substitution du peuple par la masse. « Corporate Culture », « Global Culture », vendue au poids et fabriquée à la chaîne…

Reste la religion, et ses dégoulinures. La certitude d’être l’exception bienfaisante. D’accomplir au-delà de l’histoire, d’être l’instrument du plan divin. Les pères pèlerins, référence ultime de la vertu américaine, fondaient le nouvel Israël. De ces fanatiques religieux, les USA ont hérité leur caractère le plus visible. Déterminisme, donc manichéisme forcené, donc « inculpabilité », aveuglement a force d’illumination.
Cependant, pour prétendre au statut d’exception, il faut bien se placer dans un tout. Comme je l’expliquais il y a bien longtemps à un britannique qualifiant de « stupid » l’absence de genre neutre en français, « No, Mickey, it’s not a female television, as their is no male television ».
Bref, le géocentrisme, psychocentrisme, philocentrisme (l’autisme en fait) US vie de son antagonisme d’avec les restes du monde et prend comme devise la citation de Moltke « la guerre est d’institution sainte ». La guerre est la diversion permanente de la réalité, le véhicule de la substance toxique que l’Amérique s’injecte pour entretenir l’intuition messianique qu’elle a d’elle-même.

Comment ne pas jouir lorsqu’elle éclate ?
Cette guerre juste, bonne, d’autant plus juste et bonne que les impies s’y sont opposés, ces froggies, lâches, pédants et efféminés, ces krauts, portant la malédiction de leurs pères pour la fin des temps…
Cette prodigieuse démonstration de la maîtrise des attributs divins :
Omniscience des drones, des satellites, omnipotence des armes de précision, invincibilité des chars, parfait alignement des légions innombrables. Vision hallucinée de la totale maîtrise de la puissance, nul n’est invisible à l’œil qui voit tout, nul n’est à l’abri du feu venu du ciel, instrument de la justice qui frappe partout. Paroxysme de la schizophrénie messianique, du triomphe, non plus de la volonté, mais de la foi, que dis-je, La Foi !
Vengeance divine, exercée, comme il se doit, pendant la fête des pourim !
Chapitre vivant de la sainte bible, que GW Bush consacrera par cette citation : « j’ai vaincu Babylone ». Destruction des idoles : on met à terre les statues ! Sodome est en flammes.

On se dit alors, plein d’assurance sereine, tel ce pasteur allemand en juillet 1940, « désormais c’est certain, Dieu est avec nous ».

Article lié : Ron Paul devient le candidat de l’“Amérique en colère”

Armand

  24/07/2007

A lire ce très bon article, il joue la partition de Bayrou ... passera-t-il le 1er tour (républicain) ?

L. Thompson, la voix des democrates qui gagneront les lelections de 2008.....

Article lié :

CMLFdA

  24/07/2007

Op-Ed: Iraq: The Consequences of Retreat
 
(Source: The Lexington Institute; issued July 24, 2007)

 
By Loren B. Thompson, Ph.D.  
 

Something happens to countries when they become empires (real or metaphorical). Over time their ruling elites grow so affluent and insular that they lose discipline, and abandon the habits that made them great. They rationalize away evidence of internal decay, and ignore external threats in pursuit of their factional desires. And then one day, they discover they are empires no more.  
 

Americans began hearing about this danger long before anyone ever called their nation an empire. The first volume of Edward Gibbon’s The History of the Decline and Fall of the Roman Empire was published in 1776, and 200 years later another Brit, Alistair Cooke, warned at the conclusion of the acclaimed PBS documentary America that the race was on in his beloved republic between decadence and dynamism. During the intervening years, each generation produced observers who thought they detected the beginning of the end for American civilization.  
 

They were all wrong, but the current generation has produced something novel in our history that makes fear of decline more plausible: America has begun losing wars on a regular basis. In the 1970s it was run out of Indochina by Vietcong guerrillas. In the 1980s it withdrew from Lebanon after a terrorist attack. In the 1990s it fled Somalia rather than fight local warlords. And now it is preparing to retreat from Iraq. Even as we laud the fading heroes of World War Two as “the greatest generation,” we are establishing a pattern of defeat against lesser enemies that signals a profound loss of political will.  
 

Everybody knows that the Iraq conflict could have been avoided if our leaders better understood the history and current conditions in the region. But the same might have been said of every conflict in our history, including the Civil War. If only Lincoln and the Republicans had understood how highly the South valued its slaves! Think of how many lives could have been saved!  
 

If this generation of Americans is to act responsibly, it cannot walk away from what it has wrought in Iraq, nor can it ignore the character of the adversary that so bedevils it there. To quote an editorial in the July 8 New York Times, “Americans must be clear that Iraq, and the region around it, could be even bloodier and more chaotic after Americans leave. There could be reprisals against those who worked with American forces, further ethnic cleansing, even genocide. Potentially destabilizing refugee flows could hit Jordan and Syria. Iran and Turkey could be tempted to make power grabs. Perhaps most important, the invasion has created a new stronghold from which terrorist activity could proliferate.”  
 

Aside from the minor detail that most of the world’s oil is located in the same region, the Times seemed to capture the consequences of an American retreat quite well. But then, in a heroic non-sequitur, it called for the immediate withdrawal of U.S. forces from Iraq. Such “reasoning” isn’t just typical of the McClellan-esque mindset currently prevailing in the Democratic Party, it mirrors the emotionalism that got us into Iraq in the first place.  
 

Whether we like it or not, we are now responsible for Iraq. We must see the mission there through to a successful outcome, or accept history’s verdict that the children of America’s greatest generation were the moral equivalent of Gibbon’s later emperors.  
 

Article lié : Ron Paul devient le candidat de l’“Amérique en colère”

Armand

  24/07/2007

c’est aussi le candidat de beaucoup dans le ROW :)

mais il ne devrait pas trop percer ou être utilisé / poussé par les démocrates et les MSM retournant leur veste pour tuer les candidats républicains ou indépendants dangereux ... s’il y en a, comme le fut Ségolène Royale en France.

S’il devient trop dangereux pour le système, il se suicidera d’une rafale de M16 dans le dos ...

2020

Article lié : L’Empire (US) tombera le 24 octobre 2020, — bon anniversaire, professeur Galtung

yodalf

  24/07/2007

ou aura lieu la celebration? peut on reserver un hotel dans le coin?
cependant… l’analyse tient elle compte de la guerre froide qui vient avec la chine?

Article lié : Le volcan grondant de nos contradictions systémiques

Armand

  23/07/2007

Autres conéquences dramatique du pic pétrolier : l’incompétence et la lâcheté de politiciens les conduits à prendre les mauvaises décisions. Celles a très court terme, leur horizon d’action, plutôt que celles à long terme.

On a vu comment Bush a lancé son opération “distillons le mais” pour produire de l’éthanol et améliorer notre autonomie énergétique.

Sans même compter les subventions électoralistes aux maïsculteurs, le bilan énergétique est négatif : on dépense davantage d’énergie d’origine pétrolière (engrais, pesticides, machines) que l’on en obtient.

Cela a des effets sur les cours des produits agricoles à l’échelle de la planète : la tortilla coûte deux ou trois fois plus cher au Mexique vu la demande de maïs.

Et à propos du Mexique : leur gisement géant de Cantarell, le troisième mondial, est officiellement déclaré avoir atteint son pic.

Là aussi il aura fallu plusieurs années de baisse de production (de 4Mbd à 2.5 Mbd) avant cet aveu.

Et la consommation mexicaine va bientôt dépasser sa production ; le Mexique deviendrait importateur de pétrole ... sauf s’il effondre avant.

pic pétrolier

Article lié : Le volcan grondant de nos contradictions systémiques

Armand

  23/07/2007

Une véritable guerre aux ressources énergétiques est en cours ; et cette passe par les monnaies.

Les US ont pris l’Irak mais pas encore son pétrole, le coût de cette invasion se retrouvent dans la quantité astronomique de dollars créés pour la financer, sans compter la monnaie de singe créée par leurs autres dettes.

Les Chinois ont accumulé pratiquement 2 T$ en réserve de change.

Les US sont coincés : s’ils “impriment” encore des dollars, c’est l’hyper inflation, ils détruisent leur monnaie de singe trop vite et le monde entier s’en rend compte et la refusera. Les alliés Japonais et autres détenteurs de pétro-dollar sont ruinés et pas seulement les Chinois.

S’ils provoquent une récession, ce qui semble la voie choisie, alors “cash is king” et l’Empire du Milieu pourra s’offrir tout le pétrole et les ressources naturelles dont il a besoin.

peak oil

Article lié : Le volcan grondant de nos contradictions systémiques

Armand

  23/07/2007

le site de référence sur le pic pétrolier :
  http://www.theoildrum.com/
en français, on consultera :
  http://aspofrance.org/

Le pic pétrolier est le moment où la moitié du pétrole a été extraite. Il en reste donc encore la moitié !

Le problème est que la production atteint un sommet à ce moment-là et commence alors à diminuer. Comme cette production correspond peu ou prou à la demande,on voit poindre le problème : la demande continue à monter mais la production ne suit plus : envolée des prix pour restreindre la demande.

Les pétroliers ne connaissent pas précisémement la date du peak oil ; les modèles dépendent (évidemment) formtement des réserves connues, or il semble qu’elles aient été très sur-estimées, notamment par les grands producteurs de l’OPEC car leur quotas de production sont basés sur le montant de leur réserves.

Par exemple, les gisements de la Mer du Nord avaient été estimés pour un pic vers 2008 ... or ce pic a eu lieu en 1999 et reconnu seulement en 2003 : la prod stagnait puis baissait lentement mais des explications raisonnables étaient toujours avancées.

Si nous avons passé le pic en 2005/2006, sans nous en être encore rendu compte, comme le pensent des spécialistes les enmernuiements commencent en ce moment même ...

Crise de l'énergie

Article lié : Le volcan grondant de nos contradictions systémiques

Loïc

  23/07/2007

Pour ceux que le problème de l’énergie interessent, il existe un site très documenté “ASPO france” http://aspofrance.org/ et notament la rubrique documents, qui traite scientifiquement de cette question, dans tous ces aspects. Cette base documentaire est d’une très grande richesse, et vaut mieux que n’importe quel discours des “autorités”

Une thèse alternative.

Article lié :

Périclès

  23/07/2007

A la lecture de cet article du présent site, on pourrait penser que le système américaniste est subitement et pris de folie et que victime d’une mystérieuse fatalité, il court de lui-même à sa perte alors qu’il était en possession de tous les instruments, économiques, médiatiques et militaires d’une puissance sans égale.

Cette idée qui relève presque de la foi religieuse est séduisante pour quiconque croit qu’il existe une justice immanente mais celui qui soupçonne les influences occultes s’en méfiera.

Le système américaniste est piloté par des individus qui sont des hommes extrêmement intelligents et retors, parfaitement renseignés et totalement pragmatique. Pourtant un quasi-idiot du nom de Georges W. Bush a été installé à sa tête envers et contre toutes les oppositions et moyennant des élections vraisemblablement truquées qui ont provoqué des remises en causes durables dans la foi du peuple US en son système. C’était Bush ou rien… Or Bush était le pire choix possible. Bizarre ce choix ... A rapprocher de l’attitude de certains médias français qui nous “prophétisaient” depuis des années la présidence de Sarkozy.

Un examen des biographies des individus qui sont les plus influents parmi les néocons montre qu’un grand nombre d’entre eux, aujourd’hui inconditionnels de Bush sont issus de la nébuleuse trotskyste de même que certains des socialistes français dont nous avons découvert subitement et avec étonnement l’ultra-libéralisme. Comment expliquer que ces trotskystes se soient faufilés jusqu’au coeur du système capitaliste sans éveiller la méfiance de leur ennemi héréditaire ? Comment expliquer ce mouvement de groupe, ces conversions en série ? Comment expliquer son mobile ?

L’article que j’ai évoqué ci-dessus évacue la thèse du complot mais ces signes et bien d’autres, comme par exemple la tentative de démolition de l’ONU par les US et son remplacement par un “caucus de démocraties” alors même que l’ONU commençait à devenir un lieu de consensus à propos de certaines actions à mener dans le monde, nous ramènent à cette thèse.

Il existe une théorie qui permet d’expliquer tout cela, c’est à dire l’entrisme trotskyste dans un large spectre de partis et de gouvernements dans le monde occidental et l’autodestruction, que certains voudraient croire due au seul déterminisme de l’Histoire, du système américaniste. Il suffit de penser que la destruction de l’influence des US et le discrédit jeté parmi la population US et même mondiale sur la démocratie appliquée au niveau d’une nation sert une cause supérieure.

Cette cause supérieure, c’est la cause de l’Etat mondial.

Je ne rentrerai pas dans le détail de tous les signes qui montrent que l’Elite mondiale souhaite le mettre en place, car ils sont vraiment très nombreux, depuis la référence centenaire à un “Nouvel Ordre Mondial” reprise par Bush-père lui-même, jusqu’aux tentatives d’établir des taxes perçues au profit de l’ONU directement dans le portefeuille du terrien lambda en passant par les actions incessantes de divers états qui essayent par divers moyens de saper la notion de souveraineté nationale et les incessantes références à un affaiblissement du pouvoir des Etats qui coincide avec une montée en puissance du pouvoir des banques et des multinationales. La simple lecture du Traité Constitutionnel Européen met en évidence la nature de ce que pourrait devenir très vite le monde si l’ensemble occidental se transformait en entité supranationale vouée à agglomérer autour d’elle un nombre de plus en plus grand de pays pour élargir son marché.
L’idée d’un Etat mondial, si elle en révulse certains, attire beaucoup de gens. Elle est défendue par bien des intellectuels, des philosophes, des chanteurs, des leaders spirituels, prônée par des sectes ayant pignon sur rue comme les Baha’is ( qui sont reconnus partenaires de l’UNESCO depuis les années 40 et présentés comme des champions de la démocratisation de l’Iran et du monde musulman en général). Cette idée est présentée depuis le 19 ième siècle comme la seule solution aux problèmes de l’Humanité, en commençant par celui de la guerre.

Avec la disparition de l’URSS, les US restaient l’unique superpuissance. Pour les adeptes de l’Etat Mondial, ils devenaient le suivant sur la liste. Le citoyen US est profondément anti-ONU, anti-mondialiste. Il est très attaché à ses droits hérités de la Constitution des US et regardait avec mépris les autres démocraties dans lesquels les droits du citoyen devaient souvent s’effacer devant la raison d’état. Pour que l’idée de l’Etat Mondial puisse continuer de progresser, il FALLAIT que les US sous leur forme actuelle soient détruits DE L’INTERIEUR, qu’ils apparaissent comme le dernier monstre accouché par l’Humanité afin que ce soient les citoyens US eux-mêmes qui désirent mettre fin à l’existence de ce monstre.

Dès lors qu’on accepte cette hypothèse comme hypothèse de travail, tout s’explique : le recul des droits démocratiques aux US et dans le monde, les atrocités sciemment perpétrées et dont les images semblent sciemment diffusées tout autour du monde, l’élection d’un idiot au poste suprême aux US, le désordre, l’incompétence, l’apparente insouciance face à la gabegie de la guerre en Irak, l’entretien du public dans la terreur du recours rendu banal à l’arme nucléaire. Tout cela semble conçu pour amener le citoyen US a haïr son système devenu soudain fou et à accepter enfin la tutelle d’une instance internationale malgré l’irrésistible puissance de ses armes auxquelles aucun pays ni organisation mondiale hostile ne pouvait faire face sans risquer la destruction.

Et après me direz-vous ? Après ? La puissance militaire des US enfin convertis en sages adeptes d’un Etat Mondial sera mise au service de l’extension par la foce de cet état à tous les pays du monde.

En conclusion, je crois personnellement probable l’existence d’un vaste projet diaboliquement bien ficelé et incluant parmi les complices l’ensemble de l’élite occidentale, y compris US et dont le but et de pousser les citoyens des USA à renoncer à leur indépendance. Au passage, cette thèse explique pourquoi l’URSS a accepté si facilement de s’effacer devant la puissance US représentée nous dit-on par l’initiative de défense stratégique de Reagan dont on sait aujourd’hui que c’était du pipeau et que le KGB ne pouvait l’ignorer.