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@ Jean-Claude HENRY

Article lié : Révoltez-vous, il le faut!

Francis Lambert

  26/03/2009

Commentaire très rationnel qui évacue efficacement les dérives sentimentales qui embrouillent et dénaturent ce débat.

Pourrait on avoir des liens (URL) appuyants et détaillants ces arguments ? Merci.

Article : Topolanek récrit Chris Réa, pour qualifier la politique US

Article lié : Topolanek récrit Chris Réa, pour qualifier la politique US

serge caron

  26/03/2009

On ne peut avoir le beure et l’argent du beurre.  Si les grands pays européens n’aiment pas que les petits pays européens aient la présidence tournante de l’Europe, ils n’avaient qu’à ne pas accepter leur entrée dans l’UE.

Quand on donne sa parole, on la respecte.  Sauf peut-être pour Bush et Sarkozy…

A propos du réchauffement

Article lié : Révoltez-vous, il le faut!

Jean-Claude HENRY

  26/03/2009

Qu’il y ait depuis plusieurs décennies une altération climatique est une évidence incontestable et incontestée. Cependant, on parle moins de “réchauffement global” que de modification climatique. La statistique qui avait permis d’avancer la réalité d’un réchauffement de 0,6° C en 150 ans n’est pas validée scientifiquement, cette augmentation étant inférieure à l’incertitude de la mesure. Les tenants d’un réchauffement réel avancent que l’étendue de la banquise diminue dans l’hémisphère nord, mais “oublient” d’observer qu’elle augmente dans l’hémisphère sud, de même que l’épaisseur des glaciers antarctiques.

Attribuer l’augmentation de la violence des tempêtes hivernales à un réchauffement hypothétique est audacieux, car cette violence résulte d’une augmentation du gradient de température entre les pôles et l’équateur. Or, la température ne baisse ni n’augmente dans les régions équatoriales, alors que l’on constate une baisse dans les régions polaires.
Attribuer au seul CO2, un réchauffement hypothétique à venir et de plus le mesurer relève de l’escroquerie intellectuelle. Le principal gaz à effet de serre n’est pas le CO2, mais la vapeur d’eau. Le rôle de celle-ci est très important : de 54 % (chiffre le plus bas) à 95 % (Marcel LEROUX) de l’effet de serre. Si la mesure du CO2 atmosphérique est relativement facile en raison de sa très grande diffusibilité, celle de la vapeur d’eau est plus aléatoire et sa répartition assez mal connue. Il faut cependant reconnaître que l’effet anthropique sur la vapeur d’eau est faible (environ 1 % de l’évaporation naturelle), alors qu’il est plus important sur le CO2.

Les climatologues prévisionnistes se fondent sur l’analyse des gaz atmosphériques contenus dans les glaces polaires pour prédire un réchauffement à venir. Ils ne peuvent avoir aucune connaissance de la vapeur d’eau passée, puisque les gaz emprisonnés dans la glace sont saturés à 100 % en vapeur d’eau.
D’autre part, ils établissent une corrélation bien réelle entre teneur en CO2 et température moyenne de la terre, mais omettent de préciser que l’élévation de la température a toujours précédé celle de la teneur en CO2 d’environ 800 ans ! Dans le passé, le CO2 n’a jamais été la cause d’un réchauffement, mais sa conséquence. Ceci est parfaitement logique : l’augmentation de la température favorise l’augmentation des êtres vivants et donc du rejet de CO2.

Il faut souligner que les modèles numériques du climat ne sont pas capable de “prédire” le climat actuel à partir des données d’il y a 50 ou 100 ans. Peut-on imaginer que l’annonce d’une augmentation de température de 2 à 6° C dans un siècle soit crédible ? Ces modèles ne sont pas plus précis que celui du suédois Sven ARRHENIUS, établi au début du siècle dernier. Celui-ci permet de prévoir la même augmentation de température par une simple règle de trois qui intègre la température et le taux de CO2 de l’année 1903 et le taux de CO2 de l’époque considérée dans le futur.

Ces considérations ne permettent pas de négliger les émissions de CO2 qui, si elles n’ont qu’un faible rôle sur le climat à venir, risquent de provoquer une acidification des océans, ce qui est le véritable problème. Si le réchauffement était véritablement un problème, ce n’est pas avec les préconisations économiques d’un coût astronomique de Nicholas STERN qu’il pourrait être résolu, mais par des moyens scientifiques (Paul KRUNTZEN) d’un coût parfaitement raisonnable qui permettraient d’abaisser, à la demande et de façon contrôlée, la température de plusieurs degrés.

La fragilité des alliances

Article lié : Topolanek récrit Chris Réa, pour qualifier la politique US

jean pierre SIMON

  26/03/2009

Date de mathusalem . Il suffit de regarder l’histoire europeenne pour voir que les alliances se sont toujours faites au gré des marées .

"Messieurs qu'on nomme grands, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être..."

Article lié : Dollar sur la table et nerfs à vif

Todo Nada

  25/03/2009

Ci joint reproduction de la lettre ouverte du groupe LEAP2020, (http://www.europe2020.org/spip.php?article596&lang=fr)
qui a produit prévisions et analyse sur la crise systémique globale depuis 2006- recommandation principale: La clé de la crise, c’est la création d’une nouvelle devise internationale de référence !

Lettre ouverte aux dirigeants du G20, publiée en anglais dans l’édition mondiale du Financial Times le 24/03/09
24/03/2009

Mesdames, Messieurs,

Il vous reste moins d’un semestre pour éviter que la planète s’enfonce dans une crise dont elle mettra plus d’une décennie à sortir, avec un terrible cortège de malheurs et de souffrance. Cette lettre ouverte de LEAP/E2020, qui dès Février 2006 avait annoncé l’imminence d’une « crise systémique globale », veut tenter de vous indiquer brièvement pourquoi il en est ainsi, et comment éviter cela.

(...) si, réunis à Londres le 2 Avril prochain, vous n’êtes pas capables d’adopter des décisions audacieuses et innovantes en vous concentrant sur l’essentiel, et d’entamer leur mise en oeuvre d’ici l’été 2009, alors la crise entrera à la fin de cette année dans la phase de « dislocation géopolitique généralisée » qui affectera tout autant le système international que la structure même des grandes entités politiques comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l’UE. Et vous ne contrôlerez alors plus rien pour le malheur des six milliards d’habitants de notre planète.

Votre choix : une crise de 3 à 5 ans ou un crise de plus d’une décennie ?

Hélas, comme rien ne vous a préparé à affronter une crise d’une telle ampleur historique, jusqu’à présent, vous ne vous êtes occupés que des symptômes ou des causes secondaires. Vous avez pensé qu’il suffisait d’ajouter de l’essence ou de l’huile au moteur mondial, sans vous rendre compte qu’il était tout simplement cassé, sans espoir de réparation. C’est un nouveau moteur qu’il faut construire. Et le temps presse car chaque mois qui passe détériore un peu plus l’ensemble du système international.

Comme dans toute crise majeure, il faut aller à l’essentiel. Comme dans toute crise de dimension historique, le seul choix est entre entreprendre au plus vite des changements radicaux et raccourcir considérablement la durée de la crise et ses conséquences tragiques ; ou au contraire refuser les changements radicaux en tentant de sauvegarder l’existant, pour ne réussir qu’à prolonger durablement la crise et accroître toutes ses conséquences négatives. A Londres, le 2 Avril prochain, vous aurez ainsi le choix entre résoudre la crise en 3 à 5 ans d’une manière organisée ; ou bien au contraire, entraîner la planète dans une décennie terrible.

Nous nous bornerons donc ici à mettre en avant trois conseils que nous considérons comme stratégiques, c’est-à-dire, que pour LEAP/E2020, s’ils ne sont pas mis en oeuvre d’ici l’été 2009, la dislocation géopolitique mondiale deviendra inévitable à partir de la fin de cette année.

LES 3 CONSEILS DE LEAP/E2020

1. La clé de la crise, c’est la création d’une nouvelle devise internationale de référence !

Le premier conseil se résume à une idée très simple : la clé de la crise actuelle se trouve dans la réforme du système monétaire international hérité de l’après-1945 afin de créer une nouvelle devise internationale de référence. Le Dollar américain et l’économie des Etats-Unis ne sont plus en mesure d’être les piliers de l’ordre économique, financier et monétaire mondial. Tant que ce problème stratégique n’est pas abordé directement, puis traité, la crise s’approfondira car il est au coeur des crises des produits financiers dérivés, des banques, des prix de l’énergie, … et de leurs conséquences en terme de chômage massif et de baisses des niveaux de vie. Il est donc vital que cette question soit l’objet principal du Sommet du G20 de Londres et que les premiers éléments de solution y soient lancés. La solution à ce problème est d’ailleurs bien connue : il s’agit de créer une devise de référence internationale (qu’on pourrait appeler le « Global ») fondée sur un panier de monnaies correspondant aux principales économies de la planète, à savoir le Dollar US, l’Euro, le Yen, le Yuan, le Khaleel (monnaie commune des etats pétroliers du Golfe qui sera lancée au 1° Janvier 2010), le Rouble, le Real, … . et de faire gérer cette devise par un « Institut Monétaire Mondial », dont le Conseil d’ Administration reflète les poids respectifs des monnaies composant le « Global ». Vous devez demander au FMI et aux banques centrales concernées de préparer un tel plan pour Juin 2009 avec objectif de mise en oeuvre au 1° Janvier 2010. C’est votre seul moyen de reprendre l’initiative sur le temps de déroulement de la crise. Et c’est le seul moyen de concrétiser la mise en oeuvre d’une globalisation partagée, en en partageant la monnaie qui est au coeur de toute activité économique et financière.

Selon LEAP/E2020, si une telle alternative au système actuel en plein effondrement n’a pas commencé à être préparée d’ici l’été 2009, démontrant qu’il existe une autre voie que le « chacun pour soi », le système monétaire international actuel ne passera pas l’été. Et si certains Etats du G20 pensent qu’il vaut mieux garder le plus longtemps les privilèges que leur procure le statu quo, ils devraient méditer sur le fait qu’aujourd’hui ils peuvent encore influencer de manière décisive la forme que prendra ce nouveau système monétaire mondial. Une fois la phase de dislocation géopolitique entamée, ils perdront au contraire toute aptitude à le faire.

2. Contrôlez l’ensemble des banques au plus vite !

Le second conseil est déjà largement évoqué dans les discussions préalables à votre réunion. Il devrait être donc aisé de l’adopter. Il s’agit de mettre en place d’ici la fin 2009 un système de contrôle des banques à l’échelle mondiale qui supprime tout « trou noir ». Plusieurs options vous sont déjà proposées par les experts. Tranchez dès maintenant. Nationalisez au plus vite quand il le faut ! C’est en tout cas le seul moyen de prévenir un nouvel endettement massif des établissements financiers comme celui qui a contribué à la crise actuelle ; et de montrer aux opinions publiques que vous êtes crédibles face aux banquiers.

3. Faites évaluer au plus vite par le FMI les systèmes financiers US, britannique et suisse !

Le troisième conseil touche à nouveau une question très sensible politiquement qui pourtant est incontournable. Il est indispensable que le FMI remette au G20, au plus tard, en Juillet 2009, une évaluation indépendante des trois systèmes financiers nationaux au coeur de la crise financière : ceux des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse. Aucune solution durable ne pourra en effet être efficacement mise en oeuvre tant que personne n’a la moindre idée des ravages causés par la crise dans ces trois piliers du système financier mondial. Et il n’est plus temps de « prendre des gants » avec des pays qui sont au coeur du chaos financier actuel.

Ecrivez un communiqué simple et bref !

Pour terminer, nous nous permettrons seulement de rappeler que vous avez désormais à restaurer la confiance chez 6 milliards de personnes, et des dizaines de millions d’institutions publiques et privées. Alors, n’oubliez pas de rédiger un communiqué court, qui ne fasse pas plus de deux pages, qui ne contienne pas plus de trois ou quatre idées centrales et qui soit lisible par des non-experts. Sinon, vous ne serez pas lu hors du cercle étroit des spécialistes et vous ne pourrez donc pas ressusciter la confiance du plus grand nombre condamnant ainsi la crise à s’aggraver. Si cette lettre ouverte vous aide à sentir que l’Histoire vous jugera pour ce que vous aurez réussi à faire ou pas lors de ce Sommet, alors elle n’aura pas été inutile. Sachez simplement, que selon LEAP/E2020, vos peuples respectifs n’attendront pas plus d’une année pour vous juger. Une chose est néanmoins certaine : cette fois-ci vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenu !

Franck Biancheri Directeur des Etudes de LEAP/E2020 Président de Newropeans

Obama: distrait?

Article lié : En rappel dans les montagnes russes

philippe d

  25/03/2009

Dans la recherche des intentions d’Obama, il faut tenir compte d’un arrêt démentiel de la cour suprême (1996) que ne peut pas avoir ignorer Obama, le constitutionnaliste.

L’arrêt dit Winstar justifie la prudence lorsque l’on affirme que le législtaif (le Congrès) peut toujours censurer ou corriger l’exécutif.

Le commentaire ci-dessous est de Susan Koniak, Professeur à Boston University, posté sur le NYTimes à la suite de l’article de Krugman commenté également par Paul Jorion

“You are right, but understate the problem because you leave out two factors.

1) Obama’s housing plan (...)

2) Winstar! Both the President’s housing plan and this new bank plan are based, not on legislation, but on contracts between the government and private actors.

Winstar is a Supreme Court case, coming out of the savings and loan crisis, which says that when the government enters into a contract with a private party to induce it to do x (here buy these assets), Congress cannot—when the plan fails—legislate to adopt a more sensible plan without being potentially liable for HUGE damages to the private parties whose expectations were thwarted.

This case, a bad decision but one this conservative Supreme Court will stand by, puts executive agencies (those who write these deals with private parties) above Congress and in effect renders future elections to change policy near meaningless as it allows private contracts made by unelected agency officials to make legislation to change course too expensive to adopt (because it would require paying massive damages to compensate private folks who acted on the basis of the contracts about to be entered into to implement Geithner’s plan and the near useless housing plan).

Winstar means that it is not just public bailout fatigue, as Paul Krugman says, that may prevent us from later adopting sensible policy. The costs of sensible policy are likely to become prohibitively high once we walk down this path of inducing private parties to “help” us out of this mess with the Geithner plan to be adopted today (and the housing plan, which also involves private contracts with the big banks, who are the servicers of most subprime mortgages)”.

La question peut évidemment être reposée à la cour suprême qui pourra le cas échéant infirmer Winstar mais le déficit démocratique actuel est consternant, et Obama ne pouvait pas ne pas le savoir…

Les négationnistes de la crise climatique ne perdent pas une occasion

Article lié : Révoltez-vous, il le faut!

Jean-Paul Baquiast

  25/03/2009

Il ne faudrait pas s’étonner de voir les négationnistes de la crise climatique saisir toutes les tribunes (ici Dedefensa) pour défendre le “business as usual”. Les Père Icles et Geraldo Lino se permettent d’attaquer Hansen dont la rectitude est appéciée de tous. Ils dénoncent un complot sans avouer qu’ils sont eux-mêmes les agents du complot en sens inverse business as usual toujours.
Faut-il renvoyer ces gens à celui qui je crois restera l’auteur inspiré d’un testament prophétique face à la méga-crise qui s’annonce :James Lovelock. Voyez http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=252&r_id=

Declaration de guerre?

Article lié : Dollar sur la table et nerfs à vif

CMLFdA

  25/03/2009

Le $ restera monnaie de réserve
AFP
25/03/2009

Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a déclaré ce midi que le dollar restait la principale monnaie de réserve mondiale et que les Etats-Unis feraient en sorte qu’il continue de l’être.
(Noter la dureté de la dernière phrase… They ain’t going down easily!)

les liens dont j'ai parle

Article lié : En rappel dans les montagnes russes

jean pierre SIMON

  25/03/2009

Nos "Amis" Chnois

Article lié : Dollar sur la table et nerfs à vif

jean pierre SIMON

  25/03/2009

Peut etre que nos “Amis” Chnois Auront besoin de la France pour faire passer cette idée du Panier de Devises . Le destin du monde est peut etre lié au Dalai Lama .

Conseils a un alcoolique

Article lié : En rappel dans les montagnes russes

jean pierre SIMON

  25/03/2009

Je me permets de faire le lien vers 2 articles que j’ai vu ce matin :

1) un appel du Leap , classique on connait
2) un article paru sur agoravox , qui marche a contrevent , mais qui est interessant justement parce qu’a contrevent . En gros l’auteur fait le meme rapprochement que certains communistes a la chute du mur , si ca s’ecroule c’est parce que le vrai communisme n’a pas été appliqué !!!! idem pour le liberalisme Now !!!

L’auteur fait egalement le lien vers deux sites ou on a des chiffres officiels , vous vous ferez votre idee :

3)http://www.federalreserve.gov/releases/z1/Current/
4) http://wwwa.bde.es/scb/stats?data=outstanding_amounts&locale=en

Je suis incompetent en economie , mais le bon sens etant accessible a tout le monde , je me dis : que devrais je faire si aloolique j’etais confronte a un gros probleme de sante , la grande tentation serait evidemment de prendre un coup de gnole mais c’est pas raisonnable , donc:

On se calme
On s’allonge , on se repose , on reflechit
On essaye de ralentir le cours de la vie
et on se laisse pas pertuber pas des choses bien futiles

car si je veux avoir une chance de boire a nouveau il ne faut passer de l’autre bord !!!

KrugmanKeynes?

Article lié : En rappel dans les montagnes russes

philippe d

  24/03/2009

Merci pour votre éclairage
et notamment, sur Geithner, comme possible fusible.

En écrivant hier les quelques lignes de mon commentaire à votre billet sur Krugman, j’ai hésité sur ce point - que vous soulignez aujourd’hui : Obama est trop fin politique pour ne pas se ménager l’une ou l’autre porte de sortie.
Ce qui préserve au passage votre intéressante option de l’“american gorbatchev”.

Krugman n’est pas de cet avis, du moins officiellement:

“(...) Mr. Obama is squandering his credibility. If this plan fails — as it almost surely will — it’s unlikely that he’ll be able to persuade Congress to come up with more funds to do what he should have done in the first place.
All is not lost: the public wants Mr. Obama to succeed, which means that he can still rescue his bank rescue plan. But time is running out. “

Vos observations combinées à la dernière phrase de Krugman me mènent toutefois à croire que ce dernier ne désespère pas d’être plus écouté voire de relayer ceux dont il anticipe déjà l’échec… 

Quitte à choquer...

Article lié : Révoltez-vous, il le faut!

Père Iclès

  24/03/2009

“Cette position est intéressante, celle d’une personnalité disposant d’un statut important, presque encore officiel, et certainement un statut très important dans les structures de contestation de l’action officielle pour une politique affirmée contre la crise climatique. L’attitude de Hansen indique que les réflexions de contestation dans ce domaine pourraient conduire à utiliser des canaux démarqués des processus démocratiques normaux.”

C’est une explication mais pas la seule.

Si on admet l’hypothèse selon laquelle les élites british ont une idée fixe qui est de constituer au plus vite un gouvernement mondial où elles seraient représentées de façon très large voire monopolistique, ce nouveau point de vue “anarchiste” de la part d’un membre de cette élite pourrait signifier qu’il va être temps de s’opposer non aux structures démocratiques occidentales (déjà contrôlées par cette élite) mais plutôt et pour ne pas changer à celles des pays ne faisant pas partie du bloc atlantiste mais qui entendent mener leur propre politique en se basant sur le soutien de leur population…

Dans cette hypothèse, l’attitude de Hansen est à 100% une attitude élitiste occidentalo-centrée que l’on connaît aujourd’hui très bien qui signifie : “nous devons décider à la place du reste du monde, que ça lui plaise ou non”. Très Nouvel Ordre Mondial, tout ça et pas DU TOUT anarchiste ni contestataire…

Revenons à la situation géopolitique.

Comme nous l’avons observé ici, la belle épopée démarrée en 2001 avec cette “providentielle” attaque du 11 Septembre tourne au cauchemar et les économies des pays embarqués dans cette aventure sont sinistrées. Dans ces conditions l’Empire avait besoin de la carte climatique pour revenir sur le devant de la scène. Ai-je besoin de rappeler que le rapport Stern qui marqua les débuts officiels de la crise climatique (et la conversion subite des britanniques à la réalité de cette crise) fut rédigé par un économiste et non par un météorologue fin 2006 au moment où les guerres de Bush commençaient à apparaître pour ce qu’elles étaient, c’est à dire des désastres ? De plus cet économiste (Nicholas Stern) est un vice-président senior de la Banque mondiale qui elle même se positionne sur le marché du carbone et prévoit de faire commerce de cette « richesse ».

Il faut avouer que cette fièvre du carbone lancée par Al Gore après son échec contre Bush et relayée par les britanniques donne lieu à de curieux débordements et que la diffusion des informations qui lui sont liées suit de curieux itinéraires. Outre le fait que depuis cette affaire la climatologie est devenue une science éminemment politique où triomphe le concept de vérité officielle (et où les climatologues dissidents sont invités à se taire), elle donne lieu à des mouvement d’opinion puissants mais dont la genèse est mystérieuse comme par exemple celui qui réclama que Bush en pleine déconfiture dans ses aventures moyen-orientales fasse passer l’intérêt des ours blancs soi-disant menacés par la disparition des glaces en Alaska avant toute autre préoccupations économique. La science climatique en elle-même échappe donc aux spécialistes concernés pour devenir un fait de notoriété publique, un fait d’affectivité publique.

On ne peut plus aujourd’hui soutenir que le “basculement climatique” n’est pas démontré (en fait il ne l’es pas plus que la nocivité des téléphones portable, ni moins d’ailleurs) sans s’attirer des remarques du type “le nombre de preuves qui s’accumulent et tel que ...et patati et patata…”.

Pourtant, en fait de preuves il n’y a toujours rien de tangible sauf si on considère comme des vérités scientifiques les conclusions toutes aussi peu fondées scientifiquement si j’ai bien compris, de dizaines de courts métrages, articles de journaux, revues, sites web qui se citent les uns les autres de même qu’ils citent la fameuse pièce à conviction, c’est à dire ce fameux rapport Stern dont nous avons vu qu’il avait été rédigé par un banquier… Or nous savons ce que valent les banquiers d’aujourd’hui quand il s’agit de prévoir, y compris dans leur propre domaine de compétence.

On peut aussi citer le rapport à peine plus nébuleux livré au Pentagone quelques mois avant le rapport Stern et qui, on ne sait par quel mystère prévoyait des guerres 20 années à l’avance entre des pays sans même donner un mot d’explication sur la méthode employée pour faire les prévisions correspondantes.

J’en déduis donc ceci… Cette attaque contre la démocratie de ce Hansen qui vient après d’autres attaques du même type venues de Londres notamment fait partie d’une campagne de propagande visant à préparer le terrain aux prochaines propositions britanniques en matière de gouvernance mondiale. Il s’agit donc de faire monter la mayonnaise mais pour qui ? C’est le but qu’il faudrait sonder… S’agit-il d’occuper l’opinion british par exemple pour faire passer en force de nouvelles taxes ? De donner le change aux européens (Euh là, je ne vois pas ces clowns abuser les politiques allemands flanqués de leurs propres spécialistes) ? Tromper les gouvernements mal informés des pays du sud et les amener à signer un traité qui les ligoterait ?

La gravite des masses se joue de celle des choses

Article lié : En rappel dans les montagnes russes

Stephane Eybert

  24/03/2009

Obama observe ce systeme de masses en mouvement, chacune imprimant sur les autres une force gravitationelle, un joli ballet dont les parties se jouent de celui qui tente de les prendre dans sa main.
Obama le sait bien, qui aujourd’hui se contente d’en taper l’une ou l’autre, afin d’observer la variation imprimee au jeu de ces corps animes.
Ce mobil si complexe qu’il en fascine son spectateur est bien le jouet le plus captivant que l’on ai offert depuis longtemps.

ne pas confondre

Article lié : L’Iran: “Yes, we can (change)”?

pilo

  24/03/2009

l’ayatollah Khomeini avec Khamenei