Exocet
11/05/2009
jean pierre SIMON
11/05/2009
Rupert Murdoch jouerait en quelque sorte le même role nefaste qu’exercait Pierre de GIAC aupres de Charles VII .
Je me souviens ne pas avoir apprécié mais alors pas du tout la une du SUN (je crois) journal de Rupert Murdoch distribué dans les gares parisiennes au lendemain du Non francais a la guerre en Irak a l’ONU. Cette Une représentait Chirac en ver de Terre .
Je recommande le blog de Francis Pisani sur le Monde :
Dedef
11/05/2009
Pour ceux qui lisent l’allemand.
Süddeutsche Zeitung on April 4
http://www.sueddeutsche.de/politik/9/463615/text/
http://www.sueddeutsche.de/politik/9/463615/text/3/
ou l’anglais:
History Of Staged Terrorism Exposed In German Mainstream Media
Bologna Central Station bombing in 1980
The conservative german Süddeutsche Zeitung on April 4 published an remarkable article within a series on the occasion of the 60th anniversary of NATO. Excerpts and summary here:
Underground Troops In Nato Countries - Guerilla For The State by Jonathan Stock
Philippe Grasset
10/05/2009
Note de Philippe Grasset: une erreur de manipulation nous a fait perdre le nom et l’adresse de l’expéditeur de ce beau message. Nous avons pu récupérer le message lui-même, que nos lecteurs peuvent lire ci-dessous, pris à notre compte. Si l’auteur veut bien le poster à nouveau, nous restituerons l’intégralité de son envoi, avec son nom et son adresse. Merci d’avance, avec nos excuses. PhG
_______________________________
Chronique de Simon Leys parue sous le titre La chronique des antipodes dans Le Magazine Littéraire n°440 de mars 2005.
Les Indiens de la côte du Pacifique étaient de hardis navigateurs. Ils taillaient leurs grandes pirogues de guerre dans le tronc dun de ces cèdres géants dont les forêts couvraient tout le nord-ouest de lAmérique. La construction commençait par une cérémonie rituelle au pied de larbre choisi, pour lui expliquer le besoin urgent quon avait de labattre, et lui en demander pardon. Chose remarquable, à lautre côté du Pacifique, les Maoris de Nouvelle-Zélande creusaient des pirogues semblables dans le tronc des kauri ; et là aussi, labattage était précédé dune cérémonie propitiatoire pour obtenir le pardon de larbre. Des murs aussi exquisément civilisées devraient nous faire honte. Tel fut mon sentiment lautre matin ; javais été réveillé par les hurlements dune scie mécanique à luvre dans le jardin de mon voisin, et, de ma fenêtre, je pus apercevoir ce dernier qui - apparemment sans avoir procédé à aucune cérémonie préalable - présidait à labattage dun magnifique arbre qui ombrageait notre coin depuis un demi-siècle. Les grands oiseaux qui nichaient dans ses branches (une variété de corbeaux inconnue dans lhémisphère Nord, et qui, loin de croasser, a un chant surnaturellement mélodieux), épouvantés par la destruction de leur habitat, tournoyaient en vols frénétiques, lançant de déchirants cris dalarme. Mon voisin nest pas un mauvais bougre, et nos relations sont parfaitement courtoises, mais jaurais quand même bien voulu savoir la raison de son ahurissant vandalisme. Devinant sans doute ma curiosité, il mannonça joyeusement que ses plates-bandes auraient désormais plus de soleil. Dans son Journal, Claudel rapporte une explication semblable fournie par un voisin de campagne qui venait dabattre un orme séculaire auquel le poète était attaché : Cet arbre donnait de lombre et il était infesté de rossignols. La beauté appelle la catastrophe aussi sûrement que les clochers attirent la foudre. Les services publics qui font passer une autoroute au milieu de Stonehenge, ou un chemin de fer à travers les ruines de Villers-la-Ville, le moine qui met le feu au Kinkakuji, la municipalité qui transforme labbatiale de Cluny en une carrière de pierres, lénergumène qui lance un pot dacrylique sur le dernier autoportrait de Rembrandt, ou celui qui attaque au marteau la madone de Michel-Ange, obéissent tous, sans le savoir, à une même pulsion. Un jour, il y a longtemps, un minuscule incident men a donné lintuition. Jétais en train décrire dans un café ; comme beaucoup de paresseux, jaime sentir de lanimation autour de moi quand je suis sensé travailler - ça me donne une illusion dactivité. Aussi la rumeur des conversations ne me dérangeait pas, ni même la radio qui beuglait dans un coin - toute la matinée, elle avait déversé sans interruption des chansonnettes à la mode, les cours de la Bourse, de la muzak, des résultats sportifs, une causerie sur la fièvre aphteuse des bovins, encore des chansonnettes, et toute cette panade auditive coulait comme de leau tiédasse fuyant dun robinet mal fermé. Et dailleurs, personne nécoutait. Tout à coup - miracle ! - pour une raison inexplicable, cette vulgaire routine radiophonique fit place sans transition à une musique sublime : les premières mesures du quintette de Mozart prirent possession de notre petit espace avec une sereine autorité, transformant cette salle de café en une antichambre du Paradis. Mais les autres consommateurs, occupés jusqualors à bavarder, à jouer aux cartes ou à lire les journaux, nétaient pas sourds après tout : en entendant ces accents célestes, ils sentre-regardèrent, interloqués. Leur désarroi ne dura que quelques secondes - au soulagement de tous, lun dentre eux se leva résolument, vint tourner le bouton de la radio et changea de station, rétablissant ainsi un flot de bruit plus familier et rassurant, quil fut à nouveau loisible à chacun de tranquillement ignorer. A ce moment, je fus frappé dune évidence qui ne ma jamais quitté depuis : les vrais Philistins ne sont pas des gens incapables de reconnaître la beauté - ils ne la reconnaissent que trop bien, ils la détectent instantanément, et avec un flair aussi infaillible que celui de lesthète le plus subtil, mais cest pour pouvoir fondre immédiatement dessus de façon à létouffer avant quelle ait pu prendre pied dans leur universel empire de la laideur. Car lignorance, lobscurantisme, le mauvais goût, ou la stupidité ne résultent pas de simples carences, ce sont autant de forces actives, qui saffirment furieusement à chaque occasion, et ne tolèrent aucune dérogation à leur tyrannie. Le talent inspiré est toujours une insulte à la médiocrité. Et si cela est vrai dans lordre esthétique, ce lest bien plus encore dans lordre moral. Plus que la beauté artistique, la beauté morale semble avoir le don dexaspérer notre triste espèce. Le besoin de tout rabaisser à notre misérable niveau, de souiller, moquer, et dégrader tout ce qui nous domine de sa splendeur est probablement lun des traits les plus désolants de la nature humaine.
Exocet
10/05/2009
Ces foutus naufrageurs de seconde zone des ex pays de l’est mal dégrossis par l’interprétation positive (Sic!) du Manifest Destiny dans le cadre de la “Long War” agissant à l’instar de talibans plus spécialiste de la logistique idéologique que du résultat effectif obtenu sont bien dans le droit fil de la confrontation de la guerre froide de l’“intérieur” de l’europe, comme une progression négative de l’histoire.A l’heure ou les Russes et l’administration Obama songent sérieusement à désamorcer le binome terrorisme &ogives nucléaires, ces foutus ex pays de l’est vont finir par apparaitrent ce qu’ils sont véritablement à l’intérieur de la nursery d’Europe , des nihilistes religieux nourris aux biberons (aux leviers aussi..) des insurgés du degré zéro de la révolution politique.Bon vous allez dire que tout ceci est du résiduel comme la houle provoque le roulis rythmique.. !!Ils en sont certainement au niveau de la flotte à faire des bras d’honneur.
Dedef
10/05/2009
La fin de la depeche est vraiment arrangeant. Apres ” Commenting on the diplomatic ...”“”
http://www.russiatoday.ru/Top_News/2009-05-06/Moscow_responds_in_kind_to_NATO_expulsions.html
Moscow responds in kind to NATO expulsions
permalinke-mail story to a friendprint version06 May, 2009, 17:23
Russias Foreign Ministry is to strip of accreditation and expel two Canadian diplomats working in NATOs information bureau in Moscow in retaliation for NATOs expulsion of Russian diplomats from Brussels.
Russias Foreign Minister informed Canadian Ambassador Ralf Lisishin of the action, according to the ministry.
One of the expelled diplomats is the head of the bureau, Isabel Francois, and the other one is her subordinate Mark Opgenroth. Both have been accredited in the Canadian embassy in Moscow.
The expulsion is an imitation of a similar move by NATO last week. The organization stripped accreditation of two Russian diplomats working in Brussels, and later Belgium expelled them from the country, following another scandal surrounding the imprisonment of an Estonian official for passing alliance secrets to Moscow.
The spy scandal itself took place a couple of months ago when a high-ranking Estonian official who worked for the Estonian defense ministry was branded as a Russian spy who had been acquiring secret documents directly from NATO for the past five years. This was said to have been occurring ever since Estonia joined NATO in April 2004.
Russia called the expulsion of its diplomats from Brussels a harsh and serious provocation, and says the expulsion of Canadian diplomats is a proportionate reaction to NATOs move.
Commenting on the diplomatic tit-for-tat, the source in the ministry said Russia regretted it.
Its even more vexing that Isabel Francois has to leave. She is friendly towards Russia, and did a lot for the development of our relations, cites the insider Interfax news agency.
The Russian envoy to NATO, Dmitry Rogozin, believes the sides should stop now.
Russia proportionately responded to the expulsion of Russian diplomats. I believe we should call it quits, Rogozin told RIA Novisti agency.
He added the responsibility for the regrettable move rests with those who initiated an attempt to undermine agreements on rebuilding the relations between Russia and NATO.
Now everything seems to depend on western side because actually it was not Russia who expelled diplomats, it was NATO that expelled Russian diplomats. So NATO is sending contradictory signals, says political analyst Dmitry Babich from the RIA Novosti news agency.
Franck du Faubourg
09/05/2009
..dont la présidente actuelle est la reine d’Angleterre, et le vice président Kissinger
Thierry Meyssan l’avait incidemment relevé dans un article par ailleurs intéressant, récemment:
http://www.voltairenet.org/article159805.html
Les réseaux du Pouvoir Anglo américain sont surprenants. William Engdahl nous en avait donné un bon avant-gout avec son livre “a century of war”, mais n’avait pas mis l’accent sur cette Pilgrim Society dont les membres sont pratiquement tous liés à l’Histoire de ces 2 derniers sciècles!
Un site intéressant:
http://www.isgp.eu/organisations/Pilgrims_Society02.htm
juste un extrait des réseaux liés à ce Club:
“...Leading Pilgrims have been among the founders and leaders of the Royal Institute for International Affairs, the Council on Foreign Relations, the Atlantic Councils, Bilderberg, the Trilateral Commission, the Atlantic Institute of International Affairs, the International Institute of Strategic Studies, the Carnegie and Rockefeller Foundations, the U.S.-U.S.S.R. Trade and Economic Council, the U.S.-China Business Council, the America-China Society, the Americas Society, the OECD, the Institute for International Economics, Ditchley, Brookings, the British Invisibles, LOTIS, etc., etc. The absolute core of the globalist movement largely consists of Pilgrims….”
Groupe fondamental également dans la finance!
(voir la liste dans l’article de l’ isgp.eu)
Merçi à Philippe Grasset de rappeler l’article de Nick Cook!
geo
09/05/2009
Bruxelles lance un défi à Moscou
Le 7 mai, le sommet de Prague devrait officiellement entériner le partenariat oriental, un ensemble de mesures qui vise à désintégrer lespace postsoviétique.
06.05.2009 | Sergueï Jiltsov
Directeur du Centre de recherches sur la CEI à lInstitut des problèmes internationaux actuels (Moscou).
http://www.courrierinternational.com/article/2009/05/06/bruxelles-lance-un-defi-a-moscou
Ce partenariat a été dévoilé en mai 2008, lors dune session du Conseil de lUnion européenne (UE) au cours de laquelle la Pologne et la Suède avaient proposé de développer les initiatives visant à lintégration de plusieurs pays ex-soviétiques (Géorgie, Azerbaïdjan, Ukraine, Moldavie, Biélorussie et Arménie). Les quatre premiers Etats de cette liste font partie du GUAM [Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Moldavie, une organisation considérée par le Kremlin comme concurrente de la CEI], et leur future adhésion à lOTAN et à lUE est en cours.
Il en va tout autrement pour la Biélorussie et lArménie, partenaires stratégiques de la Russie, qui veut continuer à tisser avec elles détroits liens militaires, politiques et économiques. Minsk et Erevan ont, par ailleurs, souvent réitéré leur attachement au développement de leurs relations avec la Russie. Toutefois, les dirigeants de ces deux pays regardent de plus en plus vers lOuest.
Les Européens sen sont bien rendu compte, doù lintérêt danalyser lempressement de la réponse que lArménie et la Biélorussie donneront à la proposition de lUE. Ainsi, ces dernières semaines, beaucoup ont cherché à savoir si Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, se rendrait au sommet de Prague en personne ou sil enverrait un émissaire. Mais, vu limportance du jeu géopolitique que les Européens ont lancé, la nuance nest pas essentielle.
En Russie, les actions de lUE ne sont pas suffisamment prises au sérieux. Et pour cause : le Partenariat oriental est, par exemple, présenté comme un inoffensif projet à teneur politico-humanitaire. Cette vision trompeuse est accentuée par labondance de déclarations qui y figurent. Pourtant, lobjectif réel du Partenariat va plus loin. Il envisage rien moins que le démantèlement de lespace postsoviétique et la séparation définitive des anciennes républiques et de la Russie.
En 2007, lUE avait déjà lancé un projet baptisé Suprématie de la loi, à destination des Etats dAsie centrale, auxquels elle était censée apporter son soutien. Il est évident que le développement économique et le niveau de démocratie de ces Etats sont loin dêtre exemplaires, mais cela ne gêne pas le moins du monde les Européens, qui, forts de leurs mécanismes dintégration et autres outils de perfectionnement de la démocratie, ont la ferme intention de renforcer leur influence sur la politique extérieure de ces pays.
Lélaboration du Partenariat oriental reflète la volonté des Européens daccroître leur influence dans des pays qui, il y a encore vingt ans, se trouvaient sous le contrôle absolu de la Russie et, il y a quinze ans seulement, étaient considérés comme une zone dintérêt exclusive de Moscou.
Aujourdhui, les choses ont changé. Les Etats-Unis, suivis de lUE, mènent leur politique en faisant peu de cas des intérêts et ambitions géopolitiques de la Russie. Les Européens et les gouvernements américains successifs sont devenus de plus en plus pressants et pragmatiques. Lévolution de la politique extérieure des Etats-Unis, de George Bush père à George Bush fils, et désormais avec Barack Obama, a toujours visé à diminuer linfluence russe sur lespace postsoviétique.
Les Européens sinspirent de lexpérience américaine, en utilisant à fond la diplomatie, les initiatives dans les domaines de lénergie et de léconomie, et en aidant à créer de nouvelles unions parmi les anciennes républiques soviétiques. Tout cela dans lunique but darracher les pays de la CEI à lorbite de Moscou.
On ne peut tout de même pas dire que la Russie soit restée les bras croisés. Ces dernières années, elle a développé différents projets géopolitiques, dont lUnion avec la Biélorussie [accord remontant à 1997 qui prévoit lintégration progressive de la Russie et de la Biélorussie], la Communauté économique eurasiatique [avec les pays dAsie centrale et la Biélorussie], lOrganisation du traité de sécurité collective [avec les mêmes plus lArménie]. Tous ont pour objectif de consolider la coordination économique des pays signataires. Le principe de libre choix de coopération pour lequel a opté la Russie enregistre certains succès, mais la médaille a un revers, qui est la fragmentation croissante de lespace postsoviétique ce que cherche justement à exploiter lUE. Si les Européens parviennent à leurs fins, on ne pourra plus parler dintégration de lespace postsoviétique, davenir de la CEI, de communauté économique eurasiatique et autres programmes géopolitiques que comme de vux pieux.
Le Partenariat oriental met la Russie devant une réalité selon laquelle on lui suggère de dire adieu à ses ambitions géopolitiques et à ne plus considérer lespace postsoviétique comme sa zone dintérêt réservée. Cela apparaît dautant plus clairement quaprès lofficialisation du Partenariat oriental lUE devrait établir des relations privilégiées avec toutes les anciennes républiques soviétiques, sauf la Russie, contre laquelle, justement, il est proposé de se liguer.
Exocet
09/05/2009
L’américanisme dedef c’est la croyance de l’autre, merci quand pour le prolongement de ce que l’on ne voit pas (conspirations des forces éphéméres comme un prologue au déclin….) Mais tout “réside” dans l’art de peser successivement sur les résistances visibles des cablés du clair obscur..(cf l’état d’une europe vagissant comme un arriére monde dégradée et se complaisant de sa plus mauvaise foi(e) comme la pissotiére publique du mythe de l’américanisme ne s’y prête guére non plus)
Comme quelque chose qui ne résistera de toutes facons aux temps..
.http://rttv.ru/Politics/2009-05-04/Not_even_Jesus_could_reverse_the_decline_in_the_US.html?page=3
Francis Lambert
09/05/2009
NB : ma remarque sur Euronext dans le titre est évidemment positive puisque les financiers et politiciens de ces quelques Nations associées ont récemment démontré que la fusion avec Wall Street offrait toutes les garanties autant sur la régulation que sur la protection des intérêts Nationaux.
Euronext rassemble quelques bourses Nationales en dehors des diktats de l’UE, de la Commission de Bruxelles et autres horreurs supra-nationales dont le Parlement européen. Donc selon des accords “à la carte” entre quelques Nations volontaires à l’image d’Arianne, EADS, A400M et autres succès initiés par des gouvernements Nationaux sous le controle de parlements Nationaux.
La collaboration ne peut être que mutuellement profitable entre Nations responsables, toute interprétation négative ne reflète que les préjugés du lecteur.
Ceci précisé voici quelques extraits de Philippe Béchade http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090507-1789.html
(lettre boursière née outre-Atlantique voilà maintenant 5 ans sous le nom du Daily Reckoning. Depuis, sa réputation n’est plus à faire aux Etats-Unis : elle réunit quotidiennement 450 000 lecteurs autour de William Bonner, son rédacteur principal.)
Perplexité (et même sidération) devant la hausse boursière depuis le 9 mars dernier :
“Jamais il ne nous a été donné d’observer des indices boursiers fonctionnant comme cela—même lorsque les plus fortes inquiétudes conjoncturelles des marchés ont été levées en janvier 1991 (victoire des alliés en Irak), en octobre 1998 (sauvetage de LTCM) ou en mars 2003 (Saddam Hussein en fuite, Al Qaïda neutralisée, politique de taux zéro aux Etats-Unis).
L’explication a priori la plus logique—celle d’investisseurs poursuivant leur campagne de rachats à bon compte—ne résiste pas à l’analyse.
(...) une quatrième raison ... le constat qu’en l’absence des particuliers, et alors que de nombreux hedge funds ont disparu corps et biens, les plus grosses banques survivantes (nous parlons des banques anglo-saxonnes et très majoritairement américaines), gavées d’argent public, sont totalement maîtresses du jeu boursier.
Elles disposaient déjà de leviers très puissants lorsque les intervenants étaient deux fois plus nombreux qu’aujourd’hui… et il n’y a plus personne pour leur offrir la réplique depuis le début de l’année 2009 : elles ont joué l’effondrement des cours de début décembre à début mars en sachant que de nombreux fonds—qu’elles finançaient parfois au travers de filiales offshore—allaient achever de liquider “à tout prix” leurs positions. Et depuis deux mois, elles jouent la remontée de façon univoque.
Comme il n’y a aucune contrepartie à la vente—si ce ne sont les banques elles-mêmes—, ce sont ceux-là mêmes qui jugeaient la hausse excessive qui participent à l’aggravation du phénomène de bulle boursière qu’ils dénoncent.
Jusqu’où cette vaste manipulation haussière des marchés va-t-elle se perpétuer ? Nous pressentons que cela durera jusqu’à ce que de vrais acheteurs—ceux qui investissent leur propre argent, pas celui des contribuables—se laissent convaincre que 38% de hausse, ce n’est qu’une étape sur la route des +50%.
La crise est venue de l’excès de liquidités engendrant un excès de dette ; pourtant, la Fed et le gouvernement américain se proposent de la résoudre en donnant encore plus d’argent public aux institutions financières protégées par leur statut d’icônes systémiques (qui ne sauraient faire faillite, quelles que soient leurs erreurs passées, présentes ou futures)—de l’argent obtenu en vidant les poches des contribuables qui n’ont déjà plus les moyens de rembourser leurs emprunts ni les folles dépenses votées par le Congrès US en 2008.
La Chine paiera parce qu’elle n’a pas le choix, répètent inlassablement les économistes. Mieux encore, c’est elle qui se prépare à tirer la croissance mondiale avec son plan de relance (...) Et si la croissance chinoise atteint effectivement 10% d’ici 12 à 18 mois… cela ne s’accompagnera-t-il pas d’une nouvelle flambée des matières premières qui engendrera de l’inflation pour les économies occidentales au plus mauvais moment pour une consommation déjà exsangue en Europe comme aux Etats-Unis ?
Analyse que Philippe Béchade reconfirme récemment :
“Huit semaines de hausse du CAC 40 : attention, danger !” http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090508-1793.html
“Cette hausse est réglée comme du papier à musique, ou plutôt comme un programme informatique. Le plus singulier, c’est que des divergences baissières apparaissent mais le taux d’échec est de 100%, du jamais vu ! (...) A force de vouloir orchestrer la hausse parfaite, ceux qui tiennent le marché dans le creux de leur main démontrent paradoxalement qu’il n’y a justement plus de véritable marché et que les cours de Bourse n’ont plus aucune autonomie.
Alors d’où vient-il, ce précieux argent ? Nous sommes incapables de trouver en France un intervenant qui déclare avoir investi dans les actions les liquidités qu’il conservait “au cas où”. La réponse ne vous surprendra guère : cet argent, c’est celui des contribuables américains et dont quelques très grosses banques américaines sont inondées.
C’est donc de l’argent emprunté et pour le restituer à leurs légitimes propriétaires, il va falloir trouver de bonne âmes—nous redoutons qu’il s’agisse plutôt de pigeons—pour racheter au prix fort ce que les brasseurs d’argent sponsorisés par le Trésor US vont bientôt tenter de revendre.
Dedef
09/05/2009
Mieux vaut utiliser les permalinks, car les TopNews disparaissent vite et ne peuvent plus être aisément retrouvées.
Dans le sens contraire de votre post, - “Ce qui devrait calmer les conspirationnistes ...”-voir ceci:
http://www.russiatoday.ru/Top_News/2009-05-08/Is_there_a_NATO_conspiracy_against_Obama.html?fullstory
” Its obvious that there is a threat in the world, acting against us all against the West, against Georgia, and against Russia. Its a common threat, and ignoring it means being a short-sighted politician, the Russian envoy said….”
Francis Lambert
08/05/2009
“AMERICA leads the world in incarcerations, both in terms of the total number of people it puts inside and in the proportion of its citizens that end up behind bars.
China lies comfortably ahead of Russia in third place, though a far smaller percentage of China’s population ends up in the clink.
Though India is in fifth place over all, just 33 people in every 100,000 are thrown in the slammer.”
The economist
Exocet
08/05/2009
http://www.russiatoday.ru/Top_News.html
Si Obama est la marque (...) d’une civilisation déconcentrée et pathogéne ,l’effort d’Obama à contrarier la réalité est frappante.Ce qui devrait calmer les conspirationnistes ...
Dedef
08/05/2009
Si vous avez mème trés partiellement raison dans vos pronostics, alors Obama va se faire tuer. Par un musulman de préférence. Mais je doute que vous ayez raison
Tout comme je doute que l’Irak reprenne jamais le contrôle de son pétrole.
Qui vivra verra.
Francis Lambert
07/05/2009
http://www.courrierinternational.com/article/2009/05/07/aux-sources-de-la-pestilence
“Cette entreprise dédiée à la production intensive de porc, qui sest installée dans la vallée de Perote en 1994, appartient à la société Smithfield, le plus grand producteur de porc des Etats-Unis.
Lironie de laffaire, souligne lhebdomadaire Proceso, cest que Smithfield Company est venue au Mexique pour fuir des problèmes judiciaires dans son pays pour contamination de lenvironnement en Caroline du Nord et en Virginie.
Smithfield a en effet collectionné les condamnations. LEtat de Virginie a assigné Smithfield pour 22 000 violations de la loi, tandis que plusieurs ONG ont accusé cette industrie contaminante dêtre une menace pour la santé publique et de ne sétablir que dans des endroits habités par une population fragile et facile à faire taire.
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