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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
• Notre constat est d’observer que se met en place, côte-à-côte avec la crise de la sécurité stratégique et géopolitique qu’est la guerre ukrainienne, une crise du système bancaire de la puissance financière mondiale, – d'autres crises pouvant se rajouter. • Le caractère peu ordinaire de l’événement est que les deux crises semblent d’installer et se renforcer l’une l’autre, alors qu’habituellement, comme ce fut le cas en août-septembre 2008, une crise chasse l’autre du champ de notre perception. • Nous ne parlons en effet que de perception, c’est-à-dire l’effet sur notre psychologie, c’est-à-dire la pénétration de nous-mêmes par la vérité-de-situation de la crise, et même de la GrandeCrise. • Ce que nous observons, c’est un phénomène d’opérationnalisation de la “structure crisique”, comme un “tourbillon crisique” artistiquement maîtrisé, qui devient le composant unique de notre monde, de notre univers. • Nous sommes dans une situation de “perfect storm” où les conditions sont réunies pour que cette “structure crisique” se révèle en tant que GrandeCrise, ou “Crise-Dieu”.
• Dans notre hypothèse en forme de théâtre d’ombre, “Godot” représente la “grande offensive russe” attendue/annoncée, etc., en Ukraine. • L’hypothèse est que la direction russe pourrait avoir envisagé de laisser les combats se poursuivre selon l’actuel schéma en verrouillant le Donbass, dans une situation où aucune entente n’est possible avec l’Ukraine et l’OTAN/les USA. • La conséquence de cette formule telle qu’on le constate est le pourrissement accéléré de la situation politique aux USA, du point de vue des bellicistes, de l’aveu même de Victoria Nuland. • L’idée centrale est que, dans cette bataille, rien ne peut être décisivement réglé par les armes sans risquer de monter au pire des affrontements (le nucléaire) et d’autre part aucune entente n’est possible. • La “sortie de crise » devient alors la dissolution, sous une forme ou une autre, de l’un des adversaires. • L’évolution de la situation US, sous la direction d’un Biden sénile entouré des neocon fous de guerre et devant une opposition montante laisse entrevoir la possibilité de la dissolution de la “politiqueSystème”.
• Nous avons soutenu dès le début de la guerre d’Ukraine que ce conflit ouvrait en fait un affrontement, non seulement “bloc contre bloc”, mais de type civilisationnel.• Les Russes et Poutine savent depuis longtemps que cette sorte d’affrontement se profile, s’accentue et devient irrésistible. • Les Chinois s’en doutaient mais, depuis le 24 février, ils l’affirment officiellement et se tiennent au côté des Russes. • A cette occasion, nous sommes un peu remontés dans l’histoire récente pour retrouver le moment, l’occasion et le discours de Poutine marquant cette prise de conscience et position civilisationnelle officielle des Russes : décembre 2013.• Nous l’avons signalé hier et, aujourd’hui, nous reprenons un ‘Faits& Commentaires’ du 18 décembre 2013 qui commente l’événement en intronisant une nouvelle catégorie se plaçant en défenseurs de la Tradition contre la modernité : le “néoconservateur antiSystème”, antithèse absolue du neocon. • Dans cette perspective, nous situons Poutine et la Russie nous par rapport à la guerre en Ukraine mais par rapport à la GrandeCrise-GCES.
• L’attaque contre Makeyevka (86 morts au décompte actuel, contre les 400-600 morts selon les Ukrainiens) sert de “carotte” sanglante pour relancer les affirmations des “bâtisseurs du simulacre” que la prochaine et assurée défaite russe posera surtout des problèmes pour le dépeçage du pays. • Ainsi voit-on aujourd’hui de prestigieux académistes du Système argumenter longuement et pompeusement sur la façon de liquider la Russie, le peuple russe et toute l’histoire qui va avec. •On savait depuis longtemps la proximité entre la barbarie moderniste et la connerie de tous les temps mais l’épisode actuel remise l’élection du ‘Speaker’ de la Chambre au rayon des accessoires. • Le problème devient alors : certes, nous avons battu la Russie à très-plate couture (aussi plate que la terre), mais comment poursuivre le simulacre jusqu’au Suprême pour que les plus intelligents parmi les menteurs et les croyants n’aient pas l’impression d’être vraiment des zombies hallucinées ? • C’est le problème lorsque la “guerre de choix” devient la “guerre existentielle” des USA. • Clausewitz rechigne.
• La chancelière qui fit l’admiration de toutes nos élitesSystème est devenue, par ses dernières sorties médiatiques révélant ses pensées secrètes et profondes sur le processus de pacification de l’Ukraine (les accords Minsk-I et -II), le mythe du Système pour ceux qui n’entendent plus rien et pour les autres l’image du mythe effondré du bloc-BAO grimé en ‘Collective West’. • Peu importe la précision de ses confidences et le degré d’incompétence ou d’infamie qu’on y peut trouver, Merkel est devenue ce “mythe effondré”. • Il est normal que la chose se fasse dans une dynamique de complète inversion du principal objectif de la politiqueSystème du bloc, qui n’est rien de moins que la destruction de la Russie.• Cet objectif de folie pure selon la raison nuancée d’expérience et d’intuition, est réellement le but principal actuel de la politique extérieure (?) américaniste-occidentaliste, et la chancelière nous salue bien dans cette aventure à laquelle elle donne un élan décisif. • En un sens, son rôle étrange à l’ombre des accords Minsk est comme une lumière éclairant la période.
• Les généraux et les amiraux américanistes semblent s’affoler devant des perspectives nucléaires évidement apocalyptiques. • L’amiral Richard, chef du StratCom, qui contrôle toutes les forces stratégiques nucléaires US, juge que l’Ukraine « n’est qu’un exercice d’échauffement » pour se préparer à ‘The Big One’, l’affrontement nucléaire total avec les deux puissances concurrentes, Russie et Chine. • Bien entendu, la chose est assortie de demandes d’augmentation budgétaire vertigineuse, ceci expliquant largement cela. • On peut effectivement voir dans cet alarmisme apocalyptique un simple et colossal exercice de relations publiques pour injecter dans l’énorme et monstrueux Pentagone quelques poignées de centaines de $milliards de plus. • Certainement et sans aucun doute, mais peut-être y a-t-il aussi « une parcelle de vérité-de-situation qui mérite d’être étudiée »... • Pour nous y aider, un texte (inattendu ?) de PhG, de 1995, sur l’extraordinaire (et lui aussi inattendu) climat d'angoisse qui baigna complètement l’esprit de l’américanisme immédiatement après Hiroshima.
• RapSit-USA2022. • Élections-chaos aux USA, demain 8 novembre ? • Certains le disent et annoncent des lendemains qui déchanteront affreusement, quand les Européens verront leur “modèle américain” s’effondrer dans un bordel à la fois trumpiste et wokeniste. • Mais le pire n’est pas toujours sûr, et peut-être Martin Armstrong (« Les États-Unis n'existeront plus après 2032 ») se laissse-t-il emporter par sa fougue catastrophique. • Si l’on dit 1) qu’on ne sait ce que va donner le 8 novembre, et 2) qu’on ignore ce qui se passera après le 8 novembre, n’est-on pas plus prudemment juste ? • Dans tous les cas, pratiquement ignorées en Europe il y a un mois, ces ‘midterms’ sont devenues un facteur essentiel de l’évolution de la situation d’‘Ukrisis’ en Ukraine. • Et alors, vue la situation aux USA, on s’aperçoit que les USA sont loin de mener à leur avantage la GrandeCrise, qu’en fait ils sont au moins en aussi mauvais état que nous, sinon pire. • Personne, dans le bloc-BAO qui fait bloc, ne mène personne par le bout du nez dans cette aventure : ainsi, tout le monde aura sa déculottée.
• Jamais certes, autant que dans tel texte, il n’a été autant question de ce que nous désignons comme la GrandeCrise (reprenant la “Grande Crise d’Effondrement du Système, ou GCES). • Certes, il y a des événements spécifiques aujourd’hui pour s’y intéresser, et c’est notamment le départ du Premier ministre UK, BoJo, dit Boris Johnson. • Le “Parti Globaliste de la Guerre” perd ainsi son espèce de “fou de Guerre” comme on dit “fou du Roi”, ou bien “fou du Dieu-Guerre”, sorte de clown au milieu du cirque-BAO, qui leur en remontrait à tous. • Les Grandes Armées du Camp du Bien perdent donc ainsi leur plus courageux combattant, toujours prêt à offrir sa poitrine au tir de FakeNews et de propagande de l’épouvantable Poutine. • Bref, BoJo sera oublié dans deux semaines, mais il n’est pas sûr que l’effet de son départ ne se fasse sentir bien plus longtemps. • Pour autant, il n’y eut pas que BoJo : il y a l’énorme crise européenne (inflation, énergie, circulation alimentaire et autre), la Hollande et ses agriculteurs, la frontière du Texas en feu, etc. • Qui nous dira de quoi vraiment est faite cette GrandeCrise ?
• C’est un événement de communication extraordinaire qu’un homme comme l’ancien président russe Dimitri Medvedev écrive sur son compte ‘Telegram’ à propos des Occidentaux déchaînés dans leur haine contre la Russie : « Je les hais... Ce sont des bâtards et des dégénérés... Ils veulent la mort pour nous, la Russie... Et tant que je serai en vie, je ferai tout pour les faire disparaître. » • C’est haine contre haine, mais avec une responsabilité originelle qui désigne une culpabilité catastrophique et sans appel : la haine-première vient du bloc-BAO et constitue un événement psychologique sans précédent et aux conséquences inimaginables. • Selon le philosophe Günther Anders, qui a appris ce que c’est que la haine en lisant ‘Mein Kampf’, la haine est « l’affirmation de soi par négation et destruction de l’autre. ». • La haine-BAO pour la Russie s’est instituée comme la volonté de sa destruction absolue pour que l’Occident hégémonique survive au moment où il s’effondre. • Les Russes, retournant l’anathème contre leur adversaire, brandissent leur propre haine salvatrice.
• Il ne peut plus être dissimulé qu’il y a aujourd’hui une dynamique de guerre générale, dont on voit mal, si elle se développe, comment l’une quelconque des grandes zones de puissance et de culture de la planète puisse échapper à ses effets. • L’incontestable ‘fauteur de guerre”, c’est l’Amérique dans une position particulière : en déclin, sans pouvoir effectif, avec un ‘War Party’ d’une extrême puissance. • En plus de la Russie, cette tendance commence à envisager la Chine et Taïwan : et, contrairement aux prospectives habituelles, ce ‘War Party’ est pressé, il craint les élections de novembre prochain. • “En face”, les Russes sont entrés dans la phase existentielle du conflit, comme le montre un important article de Dimitri Trenine : « La Russie est un pays en guerre ». • Les Chinois sont beaucoup plus prudents, mais eux aussi ils dépendent d’événements dont ils ne sont pas les maîtres, – dont personne n’est maître d’ailleurs, le ‘War Party’ n’étant qu’un regroupement chaotique et nihiliste, un exécutant des “événements à la souveraineté spirituelle”, dont nul ne sait le dessein.
• RapSit-USA2022 plus que jamais... • Les citoyens de nationalité américaine sont bien là, la larme à l’œil, pour soutenir dans les sondages l’héroïque Zelenski, mais il ne faut pas aller plus loin. • Le ‘War Party’ et le CMI se pourlèchent les babines et font voter leurs employés au Congrès, mais il ne faut pas croire que cela signifie quelque chose de décisif. • L’hégémonie globaliste et l’hyperpuissance projetée dans le monde n’ont jamais vraiment été la tasse de thé du citoyen, et encore moins aujourd’hui que jamais. • C’est dire, selon cette impression qui est nôtre, qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe... • C’est dire qu’il se pourrait bien que l’Amérique ne fasse d’Ukrisis qu’un intermède avant de retomber dans le chaos bouillonnant de sa “guerre civile culturelle”. • Non pas qu’Ukrisis n’ait aucune importance de ce point de vue, bien au contraire, – mais cette importance considérable est indirecte. • Ukrisis est un événement extrêmement important parce qu’elle n’a pas suscité le regroupement qu’une telle crise aurait dû susciter au sein de la direction US.
• Reprenons l’affaire des confidences faites à NBC.News sur la falsification, l’arrangement, voire la fausseté complète de certains renseignements, notamment sur Ukrisis et sur la Russie (cela, déjà vu avec Caitline Johnstone)... • Est-il si étonnant qu’on ait si peu parlé de cette extraordinaire intervention qui jette un doute aussi sombre qu’un trou noir sur toutes les informations/les renseignements qui nous sont transmis par le Système ? • Non, puisque tout le monde en croque. • Un récent article de Scott Ritter, ancien officier du renseignement, signale que cette affaire considérable « constitue une déviation massive des préceptes normaux de la guerre de l'information secrète ». • L’hypothèse qui nous attache est que le renseignement, donc l’information et la communication, ont franchi un pas décisif dans l’application de la recette « Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité », pour la conduire au-delà, dans un “nouveau normal” de la réalité et de notre psychologie. • Pour en revenir, passage obligé par le ‘Titanic’.
• Les conséquences immenses de ‘Ukrisis’, venant après l’immense dépression paranoïaque ressemblant paradoxalement plus à un épisode maniaque du Covid19, – lequel a tant disparu qu’on se demande s’il existât jamais malgré ses millions de morts, comme si nous dévorions les crises les unes après les autres autant qu’elles nous dévorent nous-mêmes..., – ces conséquences montrent une sorte de rébellion des pays que nous rassemblons temporairement sous le sigle de “Sud-Profond”, une sémantique beaucoup plus symbolique que géographique... • Quelques signes et exemples, – l’Inde, le Mexique, l’Iran, l’Afrique, l’Arabie, et même la Serbie en Europe (on voit que ce “Sud”-là est vaste), bien sûr autour de l’axes Xi-Poutine. • ‘Ukrisis’ n’est pas pour eux une source de préoccupation ou de regroupement solidaire contre l’“agression” contre un ordre international dont se fichent bien ceux qui dénoncent cette agression. • Face à l’Ouest extraordinairement aveugle et arrogant, monte une exaspération qui d’ores et déjà produit ses effets : comme une marée au galop...
• Toujours en tournant autour de la subcrise de l’Ukraine, avatar incertain depuis 2014 brusquement complètement intégrée dans la subcrise du système de l’américanisme avec l’élection de Trump de 2016, accélérée par sa défaite en 2019 et son remplacement par Biden, nous nous arrêtons en détails aujourd’hui au principal moteur de cette dynamique crisique qu’est le ‘scandale’ du ‘Russiagate’. • Un rapport intermédiaire du procureur spécial Durham atteint le cœur de la matrice, avec la mise en cause directe de gens directement impliqués dans le montage organisée par Hillary Clinton en 2016 pour désintégrer la candidature Trump sous l’accusation de trahison au service de la Russie. • Durham, la plus haute autorité pour une telle enquête ne laisser aucun doute. • Colossal montage donnant un simulacre géant, ‘Russiagate’ a infecté nos esprits d’antirussisme hystérique et abouti à l’accusation constante d’“invasion” de l’Ukraine par Poutine. • Après les dernières nouvelles du cirque, on revisite la façon dont ‘Russiagate’ fut mis en place.
• Dans cet immense désordre qu’est la subcrise de l’Ukraine qui prend un moment le devant de la scène tandis que le reste continue à gronder, un écho révélateur d’un autre temps, il y a à peine huit ans, alors que l’Ukraine venait d’imploser, lorsqu’un Jacques Attali pouvait faire l’éloge de Poutine et de sa Russie, et évoquer une sorte de “confédération européenne” rassemblant l’UE et la Russie. • Ce “retour sur discours” de temps définitivement enfuis permet de reprendre un peu de souffle pour pouvoir contempler l’immense tourbillon crisique de l’Ukraine. • Tout le monde sait ce qu’il faut faire (que la perspective de l’entrée de Ukraine dans l’OTAN soit définitivement abandonnée), et même l’ambassadeur de l’Ukraine à Londres le dit, mais rien n’y fait et il est aussitôt démenti. • ... En attendant d’autres péripéties du genre. • Nous sommes dans un état d’addiction ahurie à des narrative irrésistibles. • Le ‘Titanic’ coule, certes, mais il importe au-dessus de tout que le naufrage à pic se fasse en toute stabilité. • Nos psychologies doivent être entretenues dans leurs illusions.
• Il y a deux aspects qui sont ici développés, mais deux aspects qui, bien entendu, se complètent, s’ajoutent, se renforcent l’un l’autre. • Il y a d’abord la tension extrême à cause de l’Ukraine, devenue un enjeu majeur entre la Russie et le bloc-BAO alors qu’elle ne représente rien d’autre sinon cette alternative : ou bien un état failli, corrompu, sans intérêt pour quiconque, ou bien un casus belli pouvant conduire à un affrontement nucléaire entre les USA et la Russie ; d’un côté, une diplomatie tempérée et réaliste, de l’autre la folie complète des temps-devenus-fous. • Mais cette fois, le nième paroxysme de la crise ukrainienne s’accompagne d’un facteur nouveau, jusqu’ici quasi-inexistant : l’irruption de cette crise sur le front intérieur des USA. • C’est-à-dire, non, plus l’habituelle ‘béni-oui-oui’ du Congrès et du président aux bellicistes, mais une opposition antiguerre naissante et déjà tonitruante. • Surprise, cette opposition vient de la droite populiste tandis que la gauche soutient la guerre absurde. • Vedette de ce changement : le présentateur Tucker Carlson, de FoxNews.
• Décidément, il ne faut pas cesser de proclamer que la crise-Covid est fondamentale, rupturielle, extraordinaire, et qu’il est impossible de la réduire à l’événement sanitaire ni même à l’événement politique parce qu’elle concerne le Système lui-même à partir de la folie jusqu’alors en attente et qui a soudain éclaté de nos directions politiques soumises aux diktats du Système. • Notre approche est essentiellement psychologique, ce qui est amplement justifié dans une époque où règne la communication, dont le premier effet est évidemment psychologique et constitue une barrière infranchissable. • Nous constatons effectivement ce développement d’une tentative de “totalitarisme doux” puisque démocratique, en même temps qu’éclate cette contradiction qui le désintègre parallèlement pour en faire un désordre catastrophique : le totalitarisme, qui n’est que contrainte et brutalité, ne peut être “doux” sinon à se suicider alors qu’il tente de se constituer. • La crise-Covid se définit de plus en plus comme un linceul destiné à envelopper le cadavre du Système.
• Dans cette séquence où ont surgi à nouveau les menaces des conflits les plus terribles, la crise ukrainienne se trouve dans un nouveau paroxysme dans une perception nouvelle de l’expression de la grande “catastrophe crisique” qui touche notre monde depuis l’effondrement de l’URSS. • C’est un symbole de haute signification que cette phase a lieu au moment où l’on commémore le trentième anniversaire de cet effondrement. • Nous sommes au cœur de la séquence crisique, alors que les Russes, qui ont déchaîné un déluge de communication pour restituer cette dimension à la crise ukrainienne, sont dans l’attente de réponses des USA sur des garanties de sécurité, notamment de la garantie que ni l’Ukraine, ni la Géorgie ne rejoindront l’OTAN. • Les espoirs à cet égard sont bien minces, et si nous avons une seule garantie assurée, c’est que l’actuelle phase de la crise ukrainienne se poursuivra en 2022 et qu’elle constituera un “point de fusion” terrible dans la grande bataille de survie que mène le Système, et qu'elle sera liée à la crise interne de notre-civilisation.
• Poutine et Xi se sont parlés hier pendant une heure trente : deux « vieux amis » qui se sont rencontrés plus de trente fois depuis 2013, et qui, au-delà de cette vieille “amitié”, scellent en cette année 2021 un partenariat stratégique qui va devenir l’axe du monde et peut-être la seule force capable d’arrêter la folie dans laquelle se vautre la civilisation occidentale, USA en tête, leur folie jusqu’au bout de la nuit. • Désormais, Russes et Chinois ne prennent plus une décision géopolitique d’importance sans avoir informé leur partenaire et obtenu leur approbation. • C’est beaucoup plus qu’une alliance, c’est une dynamique commune, qui est déclenchée par la pression et l’urgence du danger commun, – le danger qui, finalement, nous menace tous, nous qui sommes à la fois fous et menacés par les fous. • Ainsi, toute menace ou simulacre de l’OTAN ou des USA adressé à la Russie concerne également, directement la Chine. • Nul ne sait sur quoi va déboucher cette résolution : ce qui importe c’est d’avoir atteint ce qu’on nomme en psychologie “le point de basculement”.