Yodalf
17/01/2010
technoïde me paraît bien
mais je proposerais
technoïdite pour la maladie des dirigeants: “symptome de technoïdite chronique”
et
technoïdisme soit comme doctrine : ” au nom du technoïdisme”
soit comme maladie mentale: “atteint d’autisme et de technoïdisme…”
La crise psychologie structurelle de cette civilisation pourrait être en train de trouver sa définition…
Max JAMES
17/01/2010
philippe
17/01/2010
“l’existence de l’ennemi semble être une exigence de cette psychologie et de la politique qui l’accompagne”
D’accord avec vous sur cet étrange besoin US de se faire des ennemis.
Pourriez-vous toutefois nous aider à évaluer concrètement la capacité US réelle d’affronter ses chers ennemis sur un plan autre que rhétorique?
Que la Chine cherche ou non à triompher sans combattre, cela ne tombe-t-il pas “bien” pour les Etats Unis qui ne paraissent pas en état de la combattre sur le terrain, sauf à déclencher des aventures extrêmes.
Croyez-vous par ailleurs à ce scénario noir et presque apocalyptique de la violente réaction d’orgueil de l’empire affaibli?
L’histoire, me semble-t-il, montre que les empires fatigués se sont affaissés de diverses manières et quelquefois dans de sinistres craquements mais, sauf erreur, sans jamais renverser l’inéluctable cours de leur déclin.
Merci
geo
17/01/2010
( ..)
Romantic Paris offers the best of everything, but services don’t fall away in Alsace’s wine villages…in wild and lovely Corsica…in lavender-scented Provence. Or in the Languedoc of the troubadors, bathed in Mediterranean sunlight.
( .)
C’est un dépliant pour ventes immobilières qui est cité là.
Aimer ou ne pas aimer la France est décidément une qui ne se pose qu’aux touristes. Ou ne devrait se poser qu’à eux.
Le fait qu’un soit-disant nationaliste (La France aimez la ou quittez la.) confonde assimilation et satisfaction du client est une des dérisions actuelles.
( ..)
The Southwestern Midi-Pyrenees region is a particularly good hunting ground for village homes for less than $100,000and classic three-course lunches for $14. Houses cascade with wisteria blossom; outdoor markets are everywhere. Foie gras, pink garlic, Armagnac, and crystallized violets aren’t gourmet fare for locals. Rather, just another day’s shopping.
( ..)
Que les rapports de niveau de vie changent, et la France n’est plus aimable. Le touriste part acheter ailleurs. Dieu cesse d’être français. Je le reste.
Francis Lambert
16/01/2010
J’ai bien peur que l’avenir d’Haïti soit de devenir une base arrière américaine en support de Guantanamo : le blocus de Cuba est une des plus longues opérations stratégiques de Washington.
Cuba qui a projeté son aide à travers l’Afrique ... semble complètement bloqué pour la moindre aide à son voisin immédiat. Il est vrai que les USA ont projetés en un clin d’oeil 10000 soldats, un porte avion, un navire hopital ... New Orlean lors de Katrina n’a jamais eu aussi vite autant de sollicitude.
D’un autre coté Chavez au Vénézuela (qui offrait naguère une aide pétrolière bruyante aux pauvres Américains ...) me semble bien silencieux ... trop de problèmes avec sa dévaluation ?
Rakk
16/01/2010
Le Japon décide de ne plus supporter l’effort américain en Afghanistan.
Dedef
16/01/2010
Extraits d’un blog :
Les améliorations doivent permettre aux Harrier GR9 (version améliorée électroniquement du GR7, datant de 1989) et équivalent au modèle AV-8B américain de tenir jusquà larrivée en service des premiers F-35 ADCAV à partir de 2016.
Les GR9 font suite à la seconde génération de Harrier de type GR5 développée par Hawker Siddeley dont le premier exemplaire a volé au début des années 80. Ils remplacèrent les versions GR1 & GR2 de la fin des années 60.
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2009/12/14/les-ameliorations-des-harrier-gr9.html
Dedef
16/01/2010
Francis Lambert
16/01/2010
Haitian Earthquake: Made in the USA
Why the Blood Is on Our Hands, by Ted Rall
http://www.commondreams.org/view/2010/01/14-13
Francis Lambert
16/01/2010
“Haiti is the poorest country in the Western hemisphere…”
Earthquakes are random events. How many people they kill is predetermined. In Haiti this week, don’t blame tectonic plates. Ninety-nine percent of the death toll is attributable to poverty.
So the question is relevant. How’d Haiti become so poor?
The story begins in 1910, when a U.S. State Department-National City Bank of New York (now called Citibank) consortium bought the Banque National d’Haïti—Haiti’s only commercial bank and its national treasury—in effect transferring Haiti’s debts to the Americans. Five years later, President Woodrow Wilson ordered troops to occupy the country in order to keep tabs on “our” investment.
From 1915 to 1934, the U.S. Marines imposed harsh military occupation, murdered Haitians patriots and diverted 40 percent of Haiti’s gross domestic product to U.S. bankers. Haitians were banned from government jobs. Ambitious Haitians were shunted into the puppet military, setting the stage for a half-century of U.S.-backed military dictatorship.
The U.S. kept control of Haiti’s finances until 1947. (...)
Despite having been bled dry by American bankers and generals, civil disorder prevailed until 1957, when the CIA installed President-for-Life François “Papa Doc” Duvalier. Duvalier’s brutal Tonton Macoutes paramilitary goon squads murdered at least 30,000 Haitians and drove educated people to flee into exile. (...)
Under U.S. influence, Baby Doc virtually eliminated import tariffs for U.S. goods. Soon Haiti was awash predatory agricultural imports dumped by American firms. Domestic rice farmers went bankrupt. A nation that had been agriculturally self-sustaining collapsed. Farms were abandoned. Hundreds of thousands of farmers migrated to the teeming slums of Port-au-Prince.
The Duvalier era, 29 years in all, came to an end in 1986 when President Ronald Reagan ordered U.S. forces to whisk Baby Doc to exile in France, saving him from a popular uprising. (...)
The U.S. has been all about tough love ever since. We twice deposed the populist and popular democratically-elected president Jean-Bertrand Aristide. The second time, in 2004, we even gave him a free flight to the Central African Republic! (He says the CIA kidnapped him, but whatever.) Hey, he needed a rest. And it was kind of us to support a new government formed by former Tonton Macoutes. (...)
http://www.dedefensa.org/forum-pour_cockburn_haiti-2010_c_est_katrina-2005_16_01_2010.html
waccsa
15/01/2010
Lumineux. Merci.
Un tel aveuglement et une telle obstination à foncer le plus vite possible dans le vide laissent vraiment perplexe. Copenhague aurait pourtant dû ouvrir les yeux des dirigeants US sur leur isolement international grandissant, et sur le fait qu’ils en sont les seuls responsables. Même Sarkozy l’avait constaté. Lorsqu’ils rejettent de manière irrationnelle l’échec de cette conférence sur la Chine dans les médias, ils semblent bien être intimement convaincus d’être dans le vrai. Heureusement que du côté chinois il y a des interlocuteurs sensés, face à cette paranoïa.
Avec son stock de USD (2 000 Mds $) et de T-bonds (800 Mds $), la Chine peut faire faire faillite aux USA à n’importe quel moment, et les plonger dans le chaos. Il semblerait que les dirigeants US pensent que jamais la Chine n’utilisera cette arme, de peur de se ruiner. Comme si l’état chinois avait longuement fabriquer cette arme dans le seul but d’avoir du fric, comme un vulgaire membre de Wall-Street !
De toute manière, les liens économiques réels (non virtuels, comme les liens financiers tissés par Wall-Street et la City) entre la Chine et le reste du monde sont désormais beaucoup trop vitaux pour que celui-ci ne prenne le risque de les détruire, pour accompagner les USA dans leur course dans le vide. Mis à part peut-être certains membres européens du troupeau de l’OTAN.
Il suffira par exemple à la Chine d’un petit communiqué relançant le débat sur l’abandon du USD dans le commerce international, pour perturber le financement de la dette publique US par l’étranger et ranimer la “discorde chez l’ennemi”.
S’ils s’entêtent dans cette nouvelle campagne, les USA prennent un risque considérable. Leur situation et celle de leur nouvelle cible ne sont plus du tout celles des année 2000, et il semble qu’ils ne le perçoivent pas. Il s’attaquent là à une cible bien au-delà de leur portée, dans tous les domaines. “L’art de la guerre est de vaincre sans combattre”.
Roger Leduc
15/01/2010
Depuis deux siècles, la force cherche à sétablir par la force, en reniant lamour et tout ce qui est dordre qualitatif , non mesurable. Cette pensée réductrice, le choix du feu, le choix du cerveau gauche mécanique, sest canalisé dans la puissance du moment, les USA. Caurait pu être nimporte qui en dautres temps.
Eux portent le fardeau de la puissance irréfléchie, la puissance bête pour ne pas dire animale. Le mâle dominant, après sêtre cru éternellement puissant, entre dans la décrépitude et tous ceux quil a abusés se retournent contre lui.
Nul repos pour lagresseur! Même au temps de sa gloire lusurpateur ne dort pas. Il craint continuellement que dautres lui fassent subir ce quil leur a infligé. Alors, quand le puissant animal entre dans son déclin, malgré tous les sparages (gesticulations), ses ennemis savent que lheure est venue. La crainte de la mort devient morbide, pathologique.
Cette chronologie du pouvoir, et de la mort de lEmpire, est la même que celle de tous les hommes qui nont pas réalisé quils sont plus que des animaux. Seul lhomme qui cherche la sagesse transcende ces comportements et ces peurs.
Francis Lambert
15/01/2010
L’évangéliste américain Pat Robertson a déclenché une polémique aux États-Unis en affirmant que le séisme en Haïti est le résultat d’un « pacte avec le diable » conclu par le peuple haïtien - les descendants d’esclaves africains - désireux, il y a deux siècles, de se libérer du joug français.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/01/14/002-seisme-prediction.shtml?ref=rss
le 25 septembre 2008, le journal haïtien Le Matin avait ouvert ses colonnes à Patrick Charles, 65 ans, géologue et ancien professeur à l’Institut de Géologie appliquée de La Havane. Celui-ci prédisait déjà le drame que vient de vivre Haïti.
« Toutes les conditions sont réunies pour qu’un séisme majeur se produise à Port-au-Prince. Les habitants de la capitale haïtienne doivent se préparer à ce scénario qui finira, tôt ou tard, par arriver (...) déjà du 1er au 12 septembre 2008, trois secousses mineures avaient été enregistrées (...) « Ces secousses mineures sont inquiétantes. Elles annoncent généralement des séismes de plus forte intensité », prévenait le professeur Patrick Charles.
“Port-au-Prince est construite sur une grande faille qui part de Pétionville, traverse toute la presqu’île du sud, pour aboutir à Tiburon. En 1751 et en 1771, cette ville a été complètement détruite par un séisme. Je parie mes yeux que cela se reproduira. La science peut aisément le confirmer.”
NB : il ne faut surtout pas reconstruire au même endroit ... nous verrons ce qu"ils” décideront.
laurent bernardi
15/01/2010
lu ici: http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6794
Jean-Claude Bajeux, directeur du Centre cuménique des Droits Humains à Port-au-Prince, témoigne pour Libération. Ses phrases restituent l’horreur de la scène.
«Mardi 12 janvier. 16h50. Le grondement que je venais dentendre me ramenait 70 ans en arrière, à cette classe de huitième où je me trouvais. Tout le monde avait immédiatement plongé dans la cour. Maintenant, au haut de Pétion-Ville, comme il y a plus dun demi-siècle, le silence était total avant que commence subitement dans les rues adjacentes le bruit de milliers de pas, le concert des cris et des questions, la grande rumeur produite par trois millions de citadins, saisis par le phénomène. (...) Tous les grands immeubles, à commencer par le palais national, les administrations de lEtat, les églises, les banques, les hôtels, les écoles, tous se sont écroulés. Comme sils sasseyaient sur leurs étages inférieurs. Cela sest passé en quelques minutes. Laissant des milliers de personnes sous les gravats dont certains meurent parce que personne nétait là pour les libérer. Cela fait 10 ans que nous accumulons des catastrophes mais celle-ci a lair dun coup de grâce comme si une puissance souterraine avait décidé de nous rayer de la carte du monde.»
geo
15/01/2010
« Haïti-2010 nest-il pas de notre responsabilité également pour la Cause Première, à limage de la responsabilité de Dieu pour Lisbonne-1755? »
Au moment du tsunami qui a balayé une part non négligeable des côtes de la planète, le thème paranoïaque de la responsabilité américaine s’était déjà exprimé. (Des recherches de minerai sur le fond océanique auraient produit un effet de gâchette.)
Peu de succès pour ce thème à l’époque. Sous la forme comique de reproches aberrant s au leader bien-aimé, la haine passe mieux la rampe, aux USA la haine du système, ailleurs celle des USA. Sans exclusive.
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