Rakk
20/01/2010
Le F35 sauce israëlienne :
http://www.key.aero/view_news.asp?ID=1440&thisSection=military
daniel roman
20/01/2010
Depuis des décennies, l’usage de la puissance des USA n’est pas pour soumettre les autres
C’est le sens des propos tenus récemment par Barack Obama dans une déclaration au magazine Newsweek, repris dans Le Monde, au-sujet de l’intervention en Haïti.
Cf détails sur Pnyx: http://www.pnyx.com/fr_fr/poll/502
C’est pas un peu too much, Mr Obama ? faire comme s’il n’y avait jamais eu l’épisode irakien Finalement, ce qui transparait clairement dans une sorte de volontarisme “nationaliste”, c’est que sur la thématique du leadership des USA, Barack Obama saisit ce drame pour marquer l’autorité de sa présidence, qu’il a décidé de tourner la page de la repentance, certainement dans un objectif d’unification du peuple états-unien, mais sans doute aussi, à l’attention de l’ensemble de la planète: We are the Boss, and we can !
Pour ceux qui doutaient encore que ce président serait celui de la reconstruction de la puissance
Cette réflexion n’enlève rien, bien-sûr, au fait que, dans sa dimension humanitaire, et pour le bénéfice du peuple haïtien qui en tant besoin, la vigueur de cet engagement est absolument formidable !
Olivier Torrente
20/01/2010
Bonjour,
La réduction minimaliste de l’Etat n’est pas, d’après mes connaissances, un objectif du néolibéralisme (celui-ci se distinguant par quelques points saillants du libéralisme classique). L’Etat est au contraire un moyen essentiel de faire advenir la société néolibérale basée sur la règle de l’État de droit. L’État peut intervenir autant qu’il le souhaite si cela permet de protéger le processus de concurrence. C’est ce que Foucault cherche à montrer dans ses leçons sur la naissance de la biopolitique, où il cite abondamment les participants au Colloque Walter Lippmann:
Miksch « même si le nombre des interventions correctives apparaissant nécessaires devait savérer si grand que de ce point de vue il ny aurait plus de différence quantitative par rapport aux vux des planistes, le principe exprimé ici nen perdrait pas sa valeur. »
Évidemment, l’augmentation du nombre de fonctionnaires n’est pas le but du néolibéralisme, mais leur diminution n’est pas forcément recherchée. Avec l’extension des processus de concurrence à toute la société, les frictions sociales augmentent, nécessitant toujours plus de juges. Les néolibéraux proposent donc de remplacer les fonctionnaires du Plan par des juges.
Enfin, vouloir absolument rattacher des faits économiques à une théorie bien précise me semble délicat. Si l’on veut mettre un mot en -isme sur l’économie américaine, c’est peut être l’affairisme qui convient le mieux.
Galbraith (fils) explique ainsi que l’Etat dans la société américaine est devenu un “Predator State”, un instrument accaparé par la classe des très riches au détriment de la majorité.
Wikipedia:
Galbraith argues that modern America has fallen prey to a wealthy, government-controlling “predatory class”:
” Today, the signature of modern American capitalism is neither benign competition, nor class struggle, nor an inclusive middle-class utopia. Instead, predation has become the dominant feature a system wherein the rich have come to feast on decaying systems built for the middle class. The predatory class is not the whole of the wealthy; it may be opposed by many others of similar wealth. But it is the defining feature, the leading force. And its agents are in full control of the government under which we live.”
Francis Lambert
20/01/2010
http://www.eurotrib.com/story/2010/1/18/143017/836
Americans often ask why it is that their occupation of Germany and Japan in 1945 succeeded so well but more than half a century later in Iraq and Afghanistan was so disastrous.
The answer is that it was not the US but the efficient German and Japanese state machines which restored their countries.
Where that machine was weak, as in Italy, the US occupation relied with disastrous results on corrupt and incompetent local elites, much as they do today in Iraq, Afghanistan and Haiti.
Francis Lambert
20/01/2010
2009-11-17-BFM - Olivier Delamarche - Les pendules…
Pour rappel les pitres europhobes de la City font plus de 50% de leur PIB sur le continent ... tout en y liquidant autant leurs vaches folles que leurs finances pourries: demandez aux Islandais ce qu’ils nous préparent avec la complicité toujours aussi vichyste de l’oligarchie française.
waccsa
20/01/2010
” (...) De cette façon, nous dirions quObama est devenu parfaitement un homme du système au moment où le système a besoin dun homme qui soit assez différent de lui-même pour insuffler sa propre énergie à la situation et, effectivement, remettre en route le système.”
... Autrement dit, Obama-le-conciliant serait l’anti-FDR, qui lui, en partie grâce à ses tendances autoritaires, a “sauvé” le système US contre lui-même dans les années 1930 même au prix d’une tentative de coup d’état du Big Business pour le renverser (business plot), et est finalement resté au pouvoir.
D’autant plus ironique que FDR est bien sûr un des 2 modèles politiques dont Obama avait proclamé s’inspirer au moment de son élection, par une intuition géniale dont on cherche toujours la mise en pratique (“Obama Can Talk, But Can He Walk ?” CBS se posait la question il y a presque 1 an jour pour jour, on a aujourd’hui la réponse : http://www.cbsnews.com/stories/2009/01/21/politics/otherpeoplesmoney/main4742894.shtml).
L’autre modèle, et celui pour lequel il semble avoir une préférence, étant Lincoln, s’il continue sur cette lancée paradoxale le pire (ou le meilleur, c’est selon) est peut-être à venir pour l’unité même des USA, par exemple avec les tensions budgétaires des différents états fédérés qui vont en s’aggravant (si toutefois Obama ne fait pas l’objet d’une procédure d’impeachment avant la fin de son mandat).
Roger Leduc
20/01/2010
Il ne faut pas oublier que cest le système financier qui a placé Obama au pouvoir. Lélection la plus couteuse de lhistoire. Je crois que le système savait quil avait à faire à un <
>. Lentourage de la clique de New York, aux finances, en témoigne.
Les seuls hommes forts que ce système financier accepte, sont ceux qui marchent dans le même sens que lui.
Roger Leduc
20/01/2010
Ne pas oublier le tsunami 2004. Dans la nouvelle version de la stratégie du choc, les catastrophes naturelles deviennent les nouveaux Eldorados de la finance. Toutes les berges de cet éden asiatique, longtemps convoitées par les financiers constructeurs, une fois vidées de leurs occupants, furent rachetées par les bâtisseurs du rêve américaniste.
La capitale dHaïti est une mine dor pour les envahisseurs.
Stephane Eybert
20/01/2010
Voila un article qui inspirerait les meilleurs satiristes.
Francis Lambert
19/01/2010
PETITION:
Pour prouver que tous les Européens ne sont pas à l’image des gouvernements britannique et néerlandais, Newropeans lance la pétition “Nous sommes tous des Islandais, ras le bol de payer pour les banquiers! ” pour rassembler un soutien populaire à la résistance des Islandais à l’inique “ordre financier” actuel.
http://www.gopetition.com/online/33307/sign.html
Franck du Faubourg
19/01/2010
Les brésiliens sont -étaient?- en charge de diverses missions de l’ONU en Haiti.
Les propos de l’ambassadeur du Brésil étaient déja virulents lorsque les forces US sont arrivées. Il y a eu un pic d’aigreur ce W-end vis à vis des US, et semble s’adoucir depuis..
La vision de la presse brésilienne semble très différente que celle qu’on peut avoir depuis la notre
Par exemple, un papier du Jornal do Brasil (sans abonnement) :
http://jbonline.terra.com.br/pextra/2010/01/19/e190115734.asp
En chapeau: “Violência no Haiti é menor do que a de Nova Orleans”
.. pour ceux qui ont du mal à lire le portugais, l’interview de Ruben Cesar, directeur d’une ONG “Viva Rio” explique en quelques phrases que si on laissait les Haitiens s’organiser, les choses iraient dans le bon sens:
“As pessoas estão se organizando. Já tem até um mercadinho aqui. Comprei pão e comida. Há um clima de respeito”
“Les personnes s’organisent. Il y a mème un petit marché ici(Cité Soleil). J’ai acheté du du pain et de la nourriture. Il y a un climat de respect.”
Il met aussi le doigt sur les déformations et exagérations des grands médias occidentaux qui “ne rendent pas service aux haitiens” parlant de violence et chaos, et cautionnant - en quelque sorte- les interventions quasi militaires US.
Un autre regard , donc..
Francis Lambert
19/01/2010
The people pulling the strings in Washington DC are all rich. George Bush, Dick Cheney, Hank Pauson, Ben Bernanke,
Barack Obama,
and Tim Geithner are all multi-millionaires. It matters not which party controls the levers of power. The racket is perpetual.
... there are 237 millionaires out of 535 members of Congress
Before the crisis, military recruiters had tremendous difficulty in convincing enough young people to become cannon fodder for the War on Terror. When 22% of the population is unemployed, there is no such problem.
“Every gun that is made, every warship launched, every rocket fired, signifies in the final sense a theft from those who hunger and are not fed, those who are cold and are not clothed.” - Dwight D. Eisenhower
Extraits de James_Quinn
http://marketoracle.co.uk/Article16560.html
Profile
http://seekingalpha.com/author/james-quinn
Francis Lambert
19/01/2010
il ne manquait plus que Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Tony Blair, Murdoch, quelques vautours de Citybank (voir l’histoire d’Haïti) et le portrait de Napoléon.
Cinq avions d’aide de MSF détournés mais celui d’Israêl est passé sans problèmes ... l’agence israélienne en profite d’ailleurs pour glorifier “son” efficacité (bien réelle mais dans ce contexte ça tombe mal).
L’émission de Frédéric Taddei sur France3 avec Lilian Thuram était exceptionelle, le passage sur Haîti autant
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=accueil
(bientôt des extraits)
Dedef
19/01/2010
Meme chose en UK ou sans l’accroissement des emplois publics le solde des emplois créés depuis l’arrivée de Tony Blair au gouvernement aurait été négatif.
Et pour les impôts US:
8 Décembre 2009 http://www.gestionsuisse.com/HorsSujet.asp?id=208
Selon le ” US Bureau of Economic Analysis “, l’économie Américaine a connu une croissance de 62% depuis 1979 alors que le niveau d’imposition n’a progressé que de 13%! On comprend mieux pourquoi les Etats-Unis sont une nation lourdement endettée…
Ce qui fait en 2009 une imposition à 70% de 1979 et une multiplication par 1,43 des impots actuels pour revenir au taux de 1979
Petit-Boutien
19/01/2010
Oui, mais en Californie, un employé qui faisait 35 heures faisait un mi-temps (au sens américain). Un policier d’une highway de Californie partait à la retraite à 50 ans, pas à 60ans, donc, pas question de pantoufler dans un bureau. Sa retraite était pourtant supérieure à celle de nos policiers, (évidemment payée par les fonds de pension, je parle donc au passé).
Ce système est moins orthodoxe que le nôtre, plus mesurable, plus réactif, plus immédiat quoi. On bosse quand on est utile, quand on a besoin d’argent, quand il y a du travail, etc. Bref, cette société est lisible, comprehensible, observable. Ce qui me vient à l’esprit quand je parle de la France, c’est le mot a m p h i g o u r i q u e
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