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A Francis Lambert

Article lié : 2011, l’année de la révolte avant la suite…

geo

  25/01/2011

Par la formule « européisme catastrophique » je ne refuse pas au LEAP un quelconque sérieux technique. Je qualifie une démarche. Pour LEAP et son fondateur franck Biancheri en particulier, toutes les catastrophes doivent nous inciter à plus d’Europe puisque :

- L’Italie, c’est Mussolini

- L’Allemagne, c’est Hitler

- La France , c’est Pétain

( ad libitum )

_ Ergo, quoiqu’il advienne, l’Europe est la solution. Les nations Européennes étant la pire catastrophe pour l’Europe , toute catastrophe est un motif à fuir dans l’intégration le retour d’Hitler et de sa suite.

Cette perspective est parfaitement compatible avec le sérieux technique et le sérieux tout court, c’est une des raisons qui me font citer ces braves gens, que je suis avec attention.

Peut être faut-t-il préférer « catastrophisme Européiste » ?

autres sons de cloche....

Article lié : Le JSF, nouveau cactus entre la Turquie et les USA

CMLFdA

  25/01/2011

1. Italy, Brazil Top Turkey’s List Of Potential FX Partners



By BURAK EGE BEKDIL and UMIT ENGINSOY 



DEFENSE NEWS 24 January 2011, ANKARA — Turkish officials are seeking foreign partners to help build the country’s first fighter jet and will likely open talks with Italy’s Alenia Aeronautica and Brazil’s Embraer, said top pro­curement officials familiar with the FX program.

“We expect TAI to open nego­tiations with both manufacturers later this year,” one procurement official said. “And in 2012 we’ll know with whom we’ll take the road.” The government has asked the national aerospace company, Turkish Aerospace Industries (TAI), to figure out how the part­nership will work. TAI will also receive $20 million from the na­tional procurement office, or the Undersecretariat for Defense In­dustries (SSM), to produce the “conceptual design” of a fighter aircraft to be built after 2020.

In recent years, Turkey’s drive to make more of its top-line arms has produced indigenous programs for its Land Force and Navy. The FX effort aims to build airpower increasingly independ­ent of U.S. technology, analysts and officials here said.

Last December, Defense Min­ister Vecdi Gonul said Turkey would develop and manufacture its next air-to-air fighter aircraft, either by itself or in cooperation with another country.

Gonul said Turkey may coop­erate with South Korea but im­plied it is not a strong possibility. Turkish defense officials said the “Korean option” failed be­cause Seoul insisted on having an overwhelming majority in the effort.

If implemented, the program is meant to give Turkey airpower parallel to its present and future U.S.-made fleet.

The Turkish Air Force now op­erates F-16s and F-4s. Turkey also is a partner in the U.S.-led Joint Strike Fighter (JSF) consortium that is building the F-35 Lightning II stealth fighter jet.

Ankara plans to buy about 100 F-35 aircraft worth nearly $15 bil­lion. Many Turkish companies are members of the JSF consortium of nine Western nations, and are producing parts for the aircraft. Turkey also will receive 30 mod­ern F-16 Block 50 fighters from Lockheed Martin, the F-35’s top maker, as a stopgap until F-35 de­liveries begin around 2015.

Officials said that Turkey’s new fighter “would be a next-genera­tion type, would replace the old­er, U.S.-made F-4Es and would function well with the F-16s and the F-35.” They confirmed the new air­craft mostly would be meant for air-to-air fighting. The F-4Es are air-to-air fighters, while the F-16s and F-35s are designed mainly for air-to-ground operations.

Turkey’s present fleet of up to 90 F-4 aircraft has been modern­ized jointly by Israel and Turkey, practically falling outside of U.S. operational control. But these Vietnam-era fighter jets will phase out after 2020.

“What Turkey seeks is apparent­ly to have an airpower partly in­dependent of U.S. operational controls,” said one analyst here who asked not to be named. “The new aircraft other than the F-16s and the F-35s will serve this strate­gic goal. The Turks are seeking a two-pronged approach: to main­tain both U.S. and national assets; U.S., with the upgraded F-16s and the F-35s, and national with the FX program.” The FX program means Turkey will abstain from buying a Euro­pean fighter. In December, Gonul ruled out any potential acquisition of the Typhoon fighter jet built by the Eurofighter consortium.

But Turkish procurement offi­cials still voiced willingness for talks with Alenia Aeronautica, one of the Eurofighter partners, for separate talks for the coming Turk­ish fighter, along with Embraer.

“We view both companies as suitable partners for our national [fighter] procurement program,” the procurement official said.
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2. Turkey May Buy Up to 116 F-35s: Defense Minister

By UMIT ENGINSOY and BURAK EGE BEKDIL
Published Defense News: 24 Jan 2011 17:11

ANKARA- Turkey’s Air Force may buy up to 116 F-35 Joint Strike Fighter (JSF) Lightning II aircraft, the NATO ally’s defense minister has said.
Turkey, a member of the U.S.-led nine-nation F-35 consortium, has already said that it means to buy around 100 JSFs. But Defense Minister Vecdi Gonul, in response to questions by an opposition parliamentary deputy on the JSF program, said for the first time in a Jan. 17 statement that the maximum figure would be 116.
“We’re planning to buy 100 aircraft with an additional option of another 16,” he said.
Members of the JSF consortium include the United States, Britain, the Netherlands, Italy, Turkey, Denmark, Canada, Norway and Australia. Turkey also will buy 30 F-16 Block 50 fighters from Lockheed Martin, the JSF’s top producer.
Additionally, Turkey plans to build with a foreign partner or by itself what it calls a “national fighter jet” that would complement the F-35 in the 2020s.

Européistes "catastrophistes" ... ?

Article lié : 2011, l’année de la révolte avant la suite…

Francis Lambert

  25/01/2011

Depuis le début de ses publications Leap2020 a une aproche réaliste plutôt que catastrophiste.

Prédire 5000 morts par ans sur les routes relève de statistiques largement prévisibles.

Une vraie catastrophe sort du champ de prévision (les guerres permanentes des USA et l’ahurissant goulag américain sont des statistiques ... le Complexe Militaro Industriel a besoin de consommateurs pour vendre sa production d’armes, munitions etc.)

Les bulles qui explosent depuis tant de siècles, les crashs, “bank runs”, Ponzi et autres Madoff sont l’essence de la bourse autant que le moteur à explosions fait avancer nos guimbardes. Fonc!èrement violent, polluant, gaspillant…
Ainsi les crises SONT le capitalisme, les marchés une relation de force (les profiteurs disent équilibre, mais ils rêvent de saut à l’élastique ... et même sans élastique)

Systèmique n’est pas catastrophique.
Réservons ce merbeilleux mot de catastrophe à la convergence des crises systémiques ? De nouvelles s’ajoutent aux anciennes, ce vertige attire ... Changeons de dimension pour toucher à l’essence des choses: la fin d’une civilisation ... voilà une catastrophe.

Mais OK, “Européiste catastrophiste” fait bien dans un alexandrin, cela titre aussi bien sa cadence inexorable.
L’europe des zombies “sortants de leurs tombeaux”, comme dans la Brabançonne, pour y retourner donc ... mais foin de poésie.

Il s’agit de “management”, les analyses de Leap2020 relèvent beaucoup de crahs passés et en cours, un bilan passif/actif avec prévisions de résultats. Plein de références. Une approche managériale, essentiellement l’art de préparer l’avenir.
C’est bien pour cela qu’ils s’adressent à des clients, qui payent, engagent des capitaux ... on ne peut dénier le pragmatisme.

La prévision est une assurance contre des risques, c’est à lire dans ces termes d’évaluation de risques.
Catastrophisme est une lecture, y a t’il une marge d’erreur ?

Chaque année Leap2020 fait un bilan critique de ses prévisions.

Engdahl

Article lié : Confucius et le “déchaînement de la matière”…

Stephane Eybert

  25/01/2011

William Engdahl raconte bien la montée en puissance de l’Allemagne dans son livre “A Century of War”.

Il y explique la construction de l’Orient Express, de Berlin à Baghdad, le train du pétrole, qui du s’arréter à mi-chemin devant tous les efforts Britaniques pour en arréter l’avancée… les troubles dans les Balkans..

Je ne sais si vous l’avez lu. Je veux croire que vous en auriez cité un extrait si tel avait été le cas. Un ouvrage trés original.

Minqi Li

Article lié : Confucius et le “déchaînement de la matière”…

michel BESCOND

  24/01/2011

Il se peut que quelqu’un ait déjà évoqué ici le nom de cet universitaire sino-américain, Minqi LI,  ancien militant du “Printemps de Pékin” et élève d’Immanuel Wallerstein. Je recommande la lecture de son livre, accessible sur le net
“The Rise of China and the Demise of the World Capitalist Economy” (2008), ouvrage qui présente l’intérêt d’offrir une tentative d’analyse globale (et très pessimiste) de ce qu’il considère être la “crise finale du système capitaliste” , sous les angles économiques, géostratégiques, énergétiques, et climatiques, du point de vue, très argumenté et très sérieux,  d’un universitaire chinois extrêmement critique (par la gauche!) du régime de Pékin.

http://www.scribd.com/doc/20988850/Minqi-Li-The-Rise-of-China-the-Demise-of-the-Capitalist-World-Economy

Les détails se précisent

Article lié : 2011, l’année de la révolte avant la suite…

GEO

  24/01/2011

Parmi les nouvelles du jour:

http://www.marianne2.fr/La-zone-euro-bascule-dans-le-chacun-pour-soi_a202096.html

(....)

Le sauvetage de l’euro n’a pas eu lieu : hier, par la voix de son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, l’Allemagne a jeté l’éponge. M. Schäuble a dit qu’il n’y avait aucune urgence et qu’on pouvait réfléchir posément à la mise au point d’une nouvelle stratégie. Une autre manière de dire : « Advienne que pourra ! »

(.....)

européistes catastrophistes

Article lié : 2011, l’année de la révolte avant la suite…

GEO

  24/01/2011

oir aussi: « 2011, l’année impitoyable », pronostic du LEAP , sorte de groupe d’européistes catastrophistes.

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-51-est-disponible-Crise-systemique-globale-2011-L-annee-impitoyable-a-la-croisee-des-trois-chemins-du-chaos_a5769.html

entre autres joyeusetés:

(.......)

Le premier chemin que la crise peut prendre pour générer un chaos mondial, c’est tout simplement un choc violent et imprévisible. L’état de délabrement du système international est désormais tellement avancé que sa cohésion est à la merci de toute catastrophe d’envergure [4]. Il suffit de voir l’incapacité de la communauté internationale à efficacement aider Haïti depuis un an [5], des Etats-Unis à reconstruire la Nouvelle Orléans depuis six ans, de l’ONU à régler les problèmes du Darfour, de la Côte d’Ivoire depuis une décennie, des Etats-Unis à faire avancer la paix au Proche-Orient, de l’OTAN à battre les Talibans en Afghanistan, du Conseil de Sécurité à maîtriser les questions coréenne et iranienne, de l’Occident à stabiliser le Liban, du G20 à mettre fin à la crise mondiale qu’elle soit financière, alimentaire, économique, sociale, monétaire, … pour constater que sur l’ensemble de la palette des catastrophes climatiques et humanitaires, comme des crises économiques et sociales, le système international est désormais impuissant.

En fait, depuis le milieu des années 2000 au moins, l’ensemble des grands acteurs mondiaux, au premier rang desquels se trouvent bien entendu les Etats-Unis et son cortège de pays occidentaux, ne fait plus que de la communication, de la gesticulation. Dans la réalité, rien ne va plus : la bille des crises tourne et chacun retient son souffle pour qu’elle ne tombe pas sur sa case. Mais progressivement la multiplication des risques et des thèmes de crise ont transformé la roulette de casino en roulette russe. Pour LEAP/E2020, le monde entier commence à jouer à la roulette russe [6], ou plutôt à sa version 2011 « la roulette américaine », avec cinq balles dans le barillet.

(.......)

Virtualisme et Inculpabilité

Article lié : L'“inculpabilité” et la psychologie américaniste

Richard RUTILY

  22/01/2011

Je reprends le titre d’un paragraphe d’un article de Dedefensa : “Le refus ca-té-go-ri-que de la réalité” pour tenter une explication très partielle et un peu concrète de la genèse de l’Inculpabilité.

Plaçons-nous dans le monde du travail pour examiner les effets de l’informatisation bureautique. Il y a dans ces postes informatiques l’équivalent de deux ou trois travailleurs “pétro-virtuels” qui sont une aide effective mais plutôt pour bien présenter un dossier que pour en étayer le fond.

En d’autre termes ces pétro-travailleurs ne savent travailler que sur le monde des données enregistrées, c’est-à-dire un monde virtuel, et non pas sur le monde réel. S’ajoute à ces caractéristiques une évolution vers le court termisme qui s’auto-entretient : le chef demande un résultat en un jour au lieu de trois, c’est les circonstances, c’est exceptionnel etc. … Mais il obtient son résultat, alors la prochaine fois il le demandera en une demi journée.

Comment a-t-on fait pour donner des résultats en un délai réduit? On a fait travailler les pétro-travailleurs virtuels. C’est que si un dossier est très bien présenté on lui accorde d’emblé un préjugé de sérieux indépendamment du fond. On ne peut pas faire de tels efforts pour simplement raconter des balivernes.

Il y a donc danger si le monde virtuel sur lequel il est plus facile de travailler n’est pas représentatif du monde réel. Comme l’a dit Van-Vog qui est un de mes auteurs préféré, il ne faut pas confondre la carte et le territoire (Les non A). Raccrocher le virtuel au réel est parfois coûteux, c’est par exemple le but du laser Mégajoule, et c’est un effort dont on se dispense volontiers.

Cela signifie que le beau dossier qu’on a sorti en peu de temps n’est que le reflet d’un monde virtuel qui est partis à la dérive parce qu’on n’a pas fait l’effort de le recaler de temps en temps.

Mais ceux qui travaillent sur ce monde virtuel sont convaincu que l’on peut confondre la carte et le territoire et ils pensent donc de bonne foi tout ce qu’ils racontent. Mon exemple est terre à terre et d’une faible complexité mais je pense qu’il peut se généraliser à des situations de très haut niveau où il faut traiter des volumes considérables de données ce qui est proprement inhumain.

Ceux qui voudraient des explications complémentaires sur les pétro-travailleurs virtuels peuvent se reporter à mon site :
http://transition.wifeo.com/petrole-et-economie.php

Les hormones de la marchandise et l'adolescence humaine.

Article lié : DIALOGUES-19 : “réalité” des observations

georges dubuis

  21/01/2011

Pour faire simple Mr Baquiast et c’est souvent le plus difficile la soumission est plus intéressante que la révolte qui n’est qu’une réaction. L’évanouissement des tribus, des peuples et l’avènement des masses qui parient sur les signes plutôt que sur le sens comme dirait Baudrillard est en voie de s’achever d’où le collapsus, l’exemple “surprenant” tunisien.
La finance divine et ses contes de comptes, favorise de tous côtés le tsunami de productions des dites marchandises(la copulation des choses et de l’argent), la guerre devient elle même un produit d’appel qui développe à son tour de nouvelles technologies pour transmettre des sign aux de puissance abstraite supposé vaincre secrètement l’autre moins bien équipé.
Je propose de voire l’histoire à l’envers du temps, il était une fois des gens qui naissaient très vieux et plus ils se découvraient en se co-naissant, plus ils rajeunissaient, la marchandisation généralisée serait notre stade de toutes sortes de pulsions et de tensions psychologiques à fabriquer n’importe quoi,l’ érection est à son maximum dans cette propagation des choses BUT i can get no satisfaction.
Juste une piste sur le chemin du dream time…..

Pensée chinoise, pensée occidentale

Article lié : La thèse de la Chine, “miroir” de la puissance US

Jean-Paul Baquiast

  21/01/2011

Pour ceux qui ne connaissent pas les recherches sur les différences marquant ces 2 pensées, permettez moi de signaler les travaux de François Jullien dont j’ai résumé le livre Les transformations silencieuses dans cet article http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2011/114/jullien2.htm

Changement dans la technique

Article lié : Pour saluer le Complexe et l’inculpabilité US

Jean-Paul Baquiast

  21/01/2011

On peut en effet considérer que le Pentagone, et + largement le MICC ont été des systèmes anthropotechniques parfaits. Je l’avais posé en tous cas en postulat dans mon essai.

Mais s’ils perdent depuis quelque temps de leur solidité triomphale, n’est-ce pas à cause de changements dans les techniques, qui changent aussi les anthropos associés? Par exemple la contamination par un système anthropotechnique plus pervasif, celui des réseaux de sapiens.

Les plus fermés sur leurs certitudes des anthropos du Pentagone peuvent difficilement rester immunisés par rapport à tout ce qui s’échange sur les réseaux sociaux, les blogs, les wiki, etc.  Qu’en pensez vous, mon cher Philippe?

Le sale jeu US se poursuit au Liban

Article lié : L’économie en phase maniaque : la crise ne la concerne plus

pierre vaudan

  21/01/2011

Un article du journal Al Akhbar fait le tour de la question du TSL.
Comme l’a déjà dénoncé George Corm (http://www.iloubnan.info/politique/interview/id/48016/titre/Le-Tribunal-spécial,-un-instrument-pour-susciter-les-tensions-à-l-intérieur-du-Liban ), il est clair que ce Tribunal est un jouet dans les mains des Américains qui courrent toujours après leur “nouveau Moyen-Orient”,  au risque de déclencher une nouvelle guerre.

AL AKHBAR   du 21/1/2011 (P.4)

Les calculs américains sapent les initiatives françaises

Un haut responsable français affirme que si l’initiative syro-saoudienne a été écartée, c’est qu’il y a sûrement un « plan B ». Tous les indices montrent cependant que l’initiative lancée par le Président français Nicolas Sarkozy pour former un groupe de contact autour du Liban a été étouffée dans l’œuf.

Un expert à Paris très proche du dossier libanais signale que l’initiative française, qui tente de ressusciter l’initiative syro-saoudienne, est rejetée par les Syriens et n’intéresse pas les Américains. La réponse saoudienne se fait toujours attendre. Les Français, qui étudiaient les moyens de contenir les effets de l’acte d’accusation, sont sans doute très inquiets de ce qui pourrait se produire sur le terrain et ont été surpris par les développements qui on eu lieu ces deux dernières semaines, ajoute l’expert.

L’un des scénarios qui ont été proposés pour traiter la crise libanaise est la « lockerbisation » du dossier, affirme l’expert. Autrement dit, comme dans l’affaire Lokerby, les accusations toucheraient trois ou quatre individus sans arriver aux « têtes pensantes ». La proposition, qui a également été présentée aux parties libanaises par le président Sleiman, a été rejetée par le Hezbollah.

Un responsable sécuritaire qui a travaillé au Moyen-Orient estime que le dossier libanais est sorti de son cadre libanais, et que les « trois demandes » (retrait des commissions rogatoires syriennes, délimitation des frontières, retrait des armes des camps palestiniens) sont désormais dépassées. Ceux qui continuent de discuter de ces demandes « risibles » selon lui, ne sont pas bien informés de ce qui se passe. Le responsable sécuritaire et l’expert précités s’accordent pour dire que « tous les points libanais ont été dépassés » et que l’on est désormais « dans un cadre régional large ».

L’expert explique que le TSL est beaucoup plus important que l’acte d’accusation. Ce qui confirme l’avis de certains observateurs : L’acte d’accusation n’est que le prélude de ce qui pourrait se passer dans le Tribunal. Un diplomate arabe à Paris signale que les Syriens ont informés les Français que si dans l’acte d’accusation, il y a la moindre possibilité d’accuser la Syrie à nouveau, cela signifierait que des « parties internationales veulent garder une épée de Damoclès au dessus de la tête de la Syrie et de ses alliés au Liban ». Par conséquent, ajoute le diplomate, il ne faut pas s’étonner de voir la Syrie et le Hezbollah prendre des positions « maximalistes ». Il explique que le TSL peut élargir le champ des accusations pour atteindre « des niveaux plus hauts de la pyramide de responsabilité», et qualifier le réseau d’ « organisme terroriste qui menace la paix mondiale ». Cela pourrait entraîner la prise de « mesures internationales » au niveau du Conseil de sécurité. D’où la difficulté de « travailler sur les répercussions de l’acte d’accusation », selon des observateurs , parce qu’on n’en est plus à l’acte d’accusation.

        Il ne faut pas croire qu’il y a eu un « changement soudain » dans la position américaine, estiment des observateurs : Les Etats-Unis n’ont jamais dit qu’ils voulaient parer aux répercussions de l’acte d’accusation. Washington attendait la parution de l’acte d’accusation et chargeait de hauts responsables, comme Jeffrey Feltman, de ce dossier, précise l’expert précité. Puis la secrétaire d’Etat Hillary Clinton est entrée en scène. Après la remise de l’acte d’accusation, c’est le président Obama lui-même qui a rejoint la bataille. Le « plan B » évoqué par certains est donc le seul plan préparé par les Américains. Tout ce qui précédait n’était qu’atermoiements et temps perdu.

        Des observateurs estiment que si l’on voulait vraiment traiter la crise on aurait pu agir au niveau de l’initiative syro-saoudienne. L’attitude américaine à l’égard de l’initiative révèle les véritables intentions américaines. L’expert affirme que « la moitié des Français concernés par le dossier libanais ne voient pas ce qui se passe du côté américain et ne voient pas les intentions américaines cachées ». D’où l’initiative du Président Sarkozy, mort-née parce qu’elle n’a pas été adoptée par deux acteurs principaux : Damas et Washington. Toujours selon le même expert, l’objectif ultime des Américains est la « restructuration de la région ». Le TSL n’est qu’un simple élément dans « un jeu de mécano qui ne dit pas son nom ». L’expert ajoute qu’il faut s’attendre à une « grande vague de violence dans la région ». Les parties n’accepteraient pas de se plier sans résistance au grand forcing auquel se livrent les Etats-Unis pour contourner les obstacles qui s’érigent devant eux dans la région : en Palestine, au Liban, en Irak et en Iran.

        Un expert français qui a travaillé pendant des années sur le dossier libanais affirme à cet égard que « le TSL ne peut pas se débarrasser du Hezbollah. Seule une guerre régionale peut se venir à bout de la structure militaire du parti ». Il ne s’étonnerait pas de voir Israël entraîner Obama dans le conflit. Obama serait ainsi effectivement un «homme de guerre », pour « gagner l’estime des Américains ». Nombre de responsables américains qui travaillent sur le dossier estiment en outre que le TSL peut être utilisé comme un moyen de pression contre l’Iran : soit par le démantèlement du Hezbollah, soit par la rupture de l’alliance syro-iranienne, qui est le premier pas vers la redéfinition de la carte régionale. Ainsi, les deux principaux alliés arabes de Washington, l’Egypte et l’Arabie Saoudite, retrouveraient un certain poids régional.

@ Richard RUTILY Faites vos jeux !

Article lié : L’économie en phase maniaque : la crise ne la concerne plus

georges dubuis

  21/01/2011

Crétin où chrétien c’est la même racine, celui qui croit à tout et à chaque signe. Les élections où érections sont un gigantesque pari entre l’état “loyale” et le marché, la prochaine est déjà jouée un soulèvement massif au 1er tour pour la Farce Nationale toujours pur et la Finance Magique Internationale pleine de surprises. DSK/ MARINE un jeu de poker menteur où l’on mise pour voir. Ils sont sionistes tous les 2,les proprios de la terre sainte assurent et gardent LE dépôt originel de nos croyances, la bible atomique garde le jackpot fabuleux. GAME OVER !

@ Jean-Paul Baquiast NOS BOUGNOULES BANAUX.

Article lié : L’échéance fatale du système du technologisme ?

georges dubuis

  21/01/2011

Je pose beaucoup de questions sur la perception des musulmans en France par les souchiens. Il est intéressant que le sentiment qui domine sur nos bougnoules est un mélange de mépris pour leurs soumissions et de peur regardant leur foi, en autre chose, que la liberté de nos marchandises, ils les sentent AILLEURS, distants et non assimilés à notre course effrénée. Ils les sentent sans opinions et ils les voient partout ces ombres inquiétantes, l’arabe reste fourbe dans notre psychose d’étalage de signes de richesses auto suffisantes et muettes.
PS il faut insister sur l’abime qu’il y a entre l’amour du dieu chrétien qui inonde de très haut le croyant(avec des bombes si nécessaire), ce que j’appelle l’assurance tous risques et l’amour qui vient du bas où chaque musulman doit faire la preuve de son amour, chaque jour.Le génie du christianisme a été aussi de laisser aux juifs le monopole de l’usure (pari sur le temps) avec les résultats que l’on sait, la Shoah tout court puis la Shoah financière actuelle.

La crétinocratie?

Article lié : Aux armes contre la “gauche Loughner”

Richard RUTILY

  21/01/2011

Voila qui explique peut-être les déboires du Système:

Le vrai problème, dans la politique et dans l’économie, est plus profond. Il ne sera pas résolu par une coopération entre les partis—parce que tous ont tort. Ils doivent avoir tort : ils agissent en fonction des demandes de l’électeur marginal, qui est un crétin.

http://www.la-chronique-agora.com/articles/20110120-3339.html