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reBof...

Article lié : L’Iran, le BRICS et notre “crise des sanctions” comme un château de cartes

Francis Lambert

  12/07/2012

@Jack V.

“Nature” jouit d’une bonne réputation, c’est à dire que le taux d’erreur du comité de lecture (qualifié et expérimenté) est bas, sinon très bas.

D’ailleurs leur article est repris en argumentation par de nombreux sites critiques du “système responsable de tout”.

Concernant la qualité de l’étude vous avez toutes les références fournies, ce qui vous permet
- d’en prendre connaissance en détail, de vérifier sa méthodologie et ses références, de contacter ses auteurs etc.
- d’exercer la critique scientifique : ce qui en constitue la base même
- bref d’apporter votre contribution à l’humanité et peut-être une piste d’espoir ?

Le soucis de la science n’est pas de pondre une “prédiction”, quant aux faits ils sont déjà très difficiles à percevoir, collecter et mesurer, alors les interpréter de manière cohérente nécéssite ces longues études contradictoires.

Ce qui me semble significatif c’est la convergence de crises, renforcée par cette étude. Crises de plus en plus graves, de plus en plus nombreuses et que l’on peut constater au cours de cette génération. Par rapport aux générations précédentes ce cumul additionné à la perte de l’ “optimisme du progrès” est un changement séculaire.

Reste que la productivité de cette époque est aussi éblouissante que ses “externalités” en sont négatives.

Vous dites “la catastrophe que l’Histoire leur prépare” ... je me demandais aussi d’où cela venait. De plus le reste du monde sera autant concerné.

Sans qu’elle en soit responsable l’histoire abonde d’effondrements d’éco-systèmes. Ce dernier ne sera d’ailleurs pas le premier effondrement d’origine anthropique, ils semblaient plus limités auparavant.

Pour finir ” élite anglo-saxonne” renforcé par “civilisation anglo-saxonne” flatte tellement l’adversaire ainsi créé en s’innocentant commodément ... qu’il est effectivement prudent de le mettre en charge d’élimination par “le monde” ou “l’histoire” plutôt que de s’y commettre plus. Je fais la même chose quand l’humeur me prend.

A propos de "l'effondrement planétaire irréversible imminent"..

Article lié : De la Syrie à Ormuz-II, – ou Syrie + Ormuz-II ?

Jack v.

  11/07/2012

A Francis Lambert.

Pour moi, cette “étude” dont ni la méthodologie, ni les références ne sont fournies, c’est tout ce qu’on voudra sauf une prédiction scientifique.

Je serais d’ailleurs curieux d’avoir des éléments factuels (s’ils existent !!) me permettant de distinguer ce qui est dit dans cet article des propos que tiendrait d’un gourou écolo-malthusien, bourré, un soir de déprime, alors qu’il vient d’être plaqué par sa copine doctorante.

Pour moi, il s’agit d’une manifestation hystérique qui traduit la terreur des membres les plus éclairés de l’élite anglo-saxonne face à la catastrophe que l’Histoire leur prépare. Une fois que le monde sera débarrassé de la civilisation anglo-saxonne et de ses ukases économiques, il retrouvera son équilibre et sa beauté...

Bof ... "effondrement planétaire irréversible imminent", www.nature.com

Article lié : Échos d’un Fourth of July

Francis Lambert

  10/07/2012

En se basant sur des théories scientifiques, des modélisations d’écosystèmes et des preuves paléontologiques, une équipe de 18 chercheurs, incluant un professeur de la Simon Fraser University (SFU, Vancouver), prédit que les écosystèmes terriens vont faire face à un effondrement imminent et irréversible.

Dans un article récemment publié dans Nature, les auteurs examinent l’accélération de la perte de biodiversité, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, l’interconnexion grandissante des écosystèmes et le changement radical dans le bilan énergétique global. Ils suggèrent que tous ces éléments constituent des précurseurs à l’apparition d’un état planétaire de seuil ou encore d’un point de basculement. ()

“En un mot, les hommes n’ont rien fait réellement d’important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont juste pas les bonnes”, dit Mooers. “Mes collègues qui étudient les changements climatiques induits à travers l’histoire de la Terre sont plus qu’inquiets. En fait, ils sont terrifiés”.

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70447.htm

Approaching a state shift in Earth’s biosphere, Nature 486, 52–58 (07 June 2012)  ... payant
http://www.nature.com/nature/journal/v486/n7401/full/nature11018.html

Vacuité universelle?

Article lié : Vacuité-vie contre vide nihiliste

titus alone

  09/07/2012

Il me semble que l’on ne peux pas dire que la vacuité en question concerne l’ensemble du monde.
La “psychologie épuisé” n’atteint essentiellement que les occidentaux et ceux qui sont les plus influencé par eux.
Des projets existent sous d’autres cieux, dans les pays islamiques, en extrême orient.. Leur viabilité pose certes questions mais la conviction y est.
De plus l’activité du Système (même si elle peut apparaitre comme étant autodestructrice) tient lieux de projet et la majorité (en occident) y adhère par manque d’alternative ou d’imagination/courage.
La question à mes yeux n’est pas tant l’effondrement mais ce qui viendra après. Il y a de grandes chances que ce soit une copie amoindri du Système avec quelque défaut en moins (pour un temps).

France Culture

Article lié : Paroles d’Annan

Pierre

  09/07/2012

Le site est cité dans la revue de presse internationale de 7h25 sur France Culture aujourd’hui 9 juillet :

http://www.franceculture.fr/emission-revue-de-presse-internationale-revue-de-presse-internationale-de-thomas-cluzel-2012-07-09

Ce qui est à souligner étant donné le ton généralement conformiste de l’émission matinale de France Culture !

Joseph Tainter, l'effondrement des sociétés complexes (1988)

Article lié : Vacuité-vie contre vide nihiliste

Alexandre Karadimas

  09/07/2012

Pour élaborer un peu plus ma réponse, je voudrais faire référence à un ouvrage qui me semble fondamental dans le genre de questions dont nous conversons ici (et citons toutes les références qu’il nous plaît, pour le bénéfice des nombreux lecteurs silencieux).

Joseph Tainter, archéologue, a examiné plusieurs effondrement de sociétés complexe et a cherché à trouver un point commun. Un premier tiers de ce livre est l’examen de diverses théories, et leur caractère imparfait. Je tiens d’ailleurs à faire une petite digression pour souligner combien un Jared Diamond, tant célébré de nos jours, répète ces imperfections naïves alors qu’il a écrit après Joseph Tainter, et combien son mérite est mince.

Il faudrait bien évidemment lire “L"effondrement des sociétés complexes” pour en saisir tout le sens, et le génie. Il ne faut pas être un pro de la microéconomie pour le comprendre, mais comme l’argument central est tout de même la baisse du rendement marginal décroissant (à l’échelle de la société), cela peut prendre son temps.

Vous avez raison lorsque vous écrivez que cette crise est inédite, elle l’est par son ampleur (l’échelle du monde) et sa profondeur. Mais derrière, on retrouve la même dynamique que celle qui a du détruit Sumer ou l’Empire Romain d’Occident. La différence porte sur les moyens technologiques et la quantité et aussi, c’est ma modeste contribution personnelle, à l’accumulation absolument mécanique et inexorable du savoir par le seul effet du temps.

Déjà en 1988, Joseph Tainter estime que la planète ne forme désormais plus qu’une seule société complexe, et que sans menace extérieure constante (il se rapporte pour cet exemple à l’empire byzantin), cette société est condamnée à l’épuisement puis à l’effondrement.

Pour ma part, je pense que nous assistons à la mutation absolument fondamentale de la société humaine, qui ne s’explique pas seulement par la double évolution hyperpuissance-autodestruction. Nota : je préférerais en fait l’image de la voiture qui ne cesse d’accélérer, et que le conducteur a de plus en plus de mal à diriger, jusqu’à que même un Schumacher ne puisse plus le faire, et que le moindre geste qui forcerait un millième de trop ou une microseconde trop tard nous enverrais contre le platane - et que tout accident évité jusqu’à présent ne conduise qu’à une augmentation supplémentaire de la vitesse.

Ce que l’on assiste est l’aboutissement logique de cette mutation du 14ème siècle dont vous parlez, à savoir le remplacement du travail humain par les “esclaves mécaniques”.  D’ores et déjà des usines presque entièrement robotisées existent ( par exemple pour la Mini Cooper, objet du quotidien et pas hyper-spécialisé comme ceux des usines d’optiques ou de munition déjà totalement vides d’hommes - http://www.youtube.com/watch?v=7uLYZLZvrHk ).

Ce poulet à 2€ le kilogramme, encore faudra-t-il le mériter, et quid alors des masses d’hommes sous-productifs ? Au XIXème siècle, la colonisation de l’Afrique s’était soldée par le génocide “indirect” de millions d’Africains sous-productifs ou hors-équation, mais cette même logique s’applique à nous tous.

En s’expriment sur dedefensa.org, nous, coincés pour l’immense majorité dans des emplois alimentaires, aucunement penseurs stipendiés par le Système, et collaborateurs du Système à notre esprit défendant (Cf “l’angoisse du petit matin” http://www.dedefensa.org/article-_chos_d_un_fourth_of_july_09_07_2012.html) nous sommes conscient de cette immense catastrophe en gestation.

Facebook et Google , et la NSA comme agent de l’ordre, ne sont que les prémisses de l’Empire de la Machine, qui a déjà détruit le monde ouvrier, et qui est en train de remporter ses victoires fondatrices sur l’ensemble de la société. C’est moins du cynisme que le comptabilité des forces en présence (Dedefensa, combien de divisions ?).

On croit encore parler de la Turbo-Bécassine et dy Cybergédéon de Gilles Châtelet (Vivre et Penser comme des pocrs) alors qu’il s’agit bien plus de l’extermination des Indiens d’Amérique, avec la mentalité des commandants-ingénieurs d’Auschwitz et les moyens de Terminator 1 et 4, histoire de niveler le terrain pour la société-fourmilière aux effectifs réduits.

Pour finir cet article, j’apprécie beaucoup la référence à Isaac Asimov et à sa nécessaire “Fondation”, œuvre séminale de la science-fiction parvenue à maturité. Or, dans une des suites de Fondation, nous avons l’exact problème abordé ici sous la forme des Solariens, humains sans aucune société puisque vivant dans le paradis d’un jardin d’Éden ciselée en permanence par leurs robots. Ils sont une dizaine à vivre ainsi sur la surface de leur planète, et eux aussi sont bel et bien prisonnier d’une psychologie très malade, comme le sont ceux qui se désignent comme “puissants de ce monde”.

La Grande Prêtresse ....

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

Bernard Scaringella

  09/07/2012

Il est savoureux que ce soit une femme qui réalise l’exploit en 2 lignes de nous donner a voir l’ensemble de la rhétorique du Systeme, du Diable. Grande prêtresse ou diablotin? Ainsi analysons ces deux lignes, ouevre d’art réalisée comme par écriture automatique, celle des esprits malins:

—>> Houla ! L’hystérie règne aussi chez les lecteurs de dedefensa.

Yn jugement définitif pour commencer comme notre Système aime tant en proférer. Juger d’hystérie le combat intellectuel revient a falsifier, dénaturer, détourner le sens du terme hystérie. Tactique habituelle de la rhétorique Système.

—>>Faut se calmer, les gars.
Un ordre. C’est a dire entrer en conflit. C’est aussi l’expression autoritaire. Typique du Système, j’ai le droit d’ouvrir un conflit, pas vous. C’est aussi déclarer que l’on est au-dessus des parties au conflit, que donc le conflit que l’on ouvre soi-même est superieur et légitime. Typique du Système encore. Quand a l’argument d’autorité c’est un sophisme largement utilisé par le Système.

—>> Je vous dirais bien que tirer un coup soulage,
Encore un ordre, enc ore un conflit… légitime bien sur ... Qui plus est un ordre d’aller vers les pulsions et non pas la raison, la négociation, non non. Appel aux pulsions typique du Système. On demande au conflit intellectuel de s’abaisser au niveau biologique, de s’autodétruire en évacuant la sois-disant tension. Ce rabaissement à l’animalité est typique du Système.

—>> mais on va m’accuser à la fois d’antiféminisme et de complotisme féminin (selon le bord où l’on se place)

Par contre ici la prétresse ne manque pas d’utiliser un magnifique sophisme en dénonçant par avance toute critique de sa position. Encore typique du Système. L’infaillibilité et la légitimité son chez la grande prêtrsse evidemment.

—>> mais quoi, pour vous réconcilier, que n’est-on prêt à sacrifier, hein ?

Encore l’autorité, dont la destinée est de réconcilier évidemment, en donnant des ordres, évidemment… La grande prêtresse se sacrifie? Ce qui est impossible, ce sont toujours les autres qui vous sacrifient. Le sens est donc ici qu’elle fait son devoir. C’est sa mission d’ordonner la réconciliation, evidemment sur son corps offert. Mais grande prêtresse nous sommes deux??? Vous êtes à ce point perverse? Car oui nous retrouvons la toute la perversion du Système.

Conclusion: Remercions la grande prêtresse qui en deux lignes seulement nous donne la quintessence du Système, de sa rhètorique, de sa méthode et de sa volonté et se perversion et ....

On ne manquera pas de noter le persiflage contenu dans ces deux lignes. Quintessence du mal qui ronge.

Jacques Tati was right

Article lié : Vacuité-vie contre vide nihiliste

Alexandre Karadimas

  09/07/2012

Tout d’abord je suis très honoré d’avoir suscité cette réponse très intéressante, auquel il faudra que je réponde à mon tour de manière plus détaillée. Étant en déplacement actuellement, je ne peux pour le moment que donner une brève image pour transmettre mon point de vue.

La vacuité du Système est déjà très précisément illustrée par Jacques Tati ( “Playtime” par exemple), rempli de ces petits monsieur-tout-le-monde-automates avec du franglais plein la bouche.

Tout cela serait très “Nostalgie face au dynamisme des Trente Glorieuses” (façon Sempé), s’il n’y avait pas cet humour froid et observateur, qui glace d’effroi par le geste de survie (désespéré) qu’il représente. Les films de Tati ne progressent pas dans une trame facile car ce Système ainsi dévoilé n’a pas d’aboutissement ni de transcendance, c’est une série d’extraits vidéos pris dans la fourmilière. Les jeunes gens vêtus de sweatshirts d’universités américaines, ces anonymes travaillant dans leurs “cubicles” pénitentiaires pour retourner ensuite dans leurs alvéoles illuminées par le petit écran, sont déjà annihilés par le Système, et en même temps s’en satisfont fort bien.

A la même époque, un Foucault ou un Debord peuvent bien écrire ce qu’il veulent, peu importe : cinquante ans plus tard rien n’a changé, si ce n’est en pire.

Une société se définit d’abord par ses moyens de production de valeur, c’est pourquoi on parle de société rurale, agraire, industrielle, post-industrielle… Le paysan du Monde Plein en 1250 est une fourmi, tout comme le paysan Maya ou le paysan romain sous Dioclétien.

Ce que Jacques Tati veut montrer, en épurant de manière absolument rigoureuse, c’est ce nouvel élément-fourmi du Système : comment il vit, les mimiques qu’il adopte (partout identiques et partout artificielles et interchangeables), l’inadéquation à la machine sans cesse source de ridicule comme d’acharnement,  l’absence de finalité, et, terrible, l’humanité qui finit par survivre ici et là au hasard d’une catastrophe routinière (le restaurant de Playtime par exemple).

Les “trésors de l’humanité” dont je veux parler ne sont pas tant les œuvres,  par exemple la Joconde devant lesquels s’extasient les créatures Tatiesques avec force “wonderful” (quiconque est allé au Louvre depuis Da Vinci Code reconnaîtra la scène), mais l’esprit qui les a engendré.

les hystériques de dedefensa

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

carole

  08/07/2012

Houla ! L’hystérie règne aussi chez les lecteurs de dedefensa.

Faut se calmer, les gars. Je vous dirais bien que tirer un coup soulage, mais on va m’accuser à la fois d’antiféminisme et de complotisme féminin (selon le bord où l’on se place) : mais quoi, pour vous réconcilier, que n’est-on prêt à sacrifier, hein ?

La Déesse Mère

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

Bernard Scaringella

  08/07/2012

Diable déjà le procés stalinien .... On est bien en UE ....

La conclusion s’impose de l’invisibilité pour l’occidental moyen de ce que le Système si bien décrit sur ce blog est une femme et mieux la Déesse Mère devant laquelle tous doivent se prosterner. Et l’occidental moyen se prosterne.
Et il lui incompréhensible que tous ne se prosternent pas. Et ne connait plus les femmes de sang et de chair, les ayant divinisées.
Et toute position un tant soit peu tranchée lui est insupportable, agressant sa bulle. Evidemment le conflit fondement de l’histoire et des sociétés ne peut pour lui avoir de place puisque histoire et société ne sont plus dans le paysage.
Il est tellement plus correct d’ergoter sur les mots. Et de traiter de terroriste le partisan, le résistant. L’interlocuteur qui ne peut supporter d’être nommé est lui aussi terrorisé comme nos dirigeants. Psychologisant a qui mieux mieux digne représentant du Système. Et cet innommable affollé devant la moindre goutte de sang.
Connaitre un de ses adversaires n’est pas le haïr mais bien plutot avoir un immense respect pour sa force.

Le profit est toujours a court terme doit on le rappeller ??

L’universalité du profit a court terme comme pouvoir absolu, que nous vivons n’est-il pas preuve de ma thèse??

Et devant l’incohérence et la vue basse de nos dirigeants qui cédent aux sirènes n’est-il pas preuve qu’il ne faut jamais céder aux lubies féminines?? Et que de désastres chaque fois que cela survient, comme de nos jours. Les peuples cèdent aux lubies des dirigeantes est-ce assez clair?

Un psychiatre vous expliquera simplement que le pervers n’a pas forcement de projet, contrairement au psychopathe. L’occidental comprend il que cela implique qu’on ne peut trouver de raison causale aux relations perverses, que c’est le seul mode de relation aux autres que le malade a; d’être pervers. Et que seule la victime croit y voir un but. L’Inconnaissance tant adoubée ici n’est elle pas une vue exacte de la perversion de l’occident, autant dans le voyeurisme que l’exhibitionnisme, que le sado-masochisme permanent de la relation dirigeantes-peuples???

Obama démettant Hillary ?? Hillarant !!

Quand à l’invasion, l’occidental méconnait l’histoire (Rome?) et c’est bien normal car c’est lui la fin de l’histoire parait-il.

La donna e mobile. Et ce qui n’est pas nommé n’existe pas.

Les femmes, un bouc émissaire bien commode ?

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

David Cayla

  08/07/2012

Monsieur Scaringella,

J’aimerais savoir si c’était bien utile à votre propos de scander mon nom précédé de mon prénom et en parlant de moi à la troisième personne comme vous l’avez fait.

J’aimerais savoir si c’était bien utile à votre propos de me dépeindre d’emblée comme une personne asservie aux femmes, sous leur joug, complètement abusé par leur apparente faiblesse.

Quel était votre but ? Imposer votre point de vue sans la moindre discussion possible ? Et pourquoi cette envolée haineuse contre les femmes en particulier (le diable !) quand on dépeint sur ce site à longueur de temps les soubresauts rageurs du Système qui agonise ?

Et puis, je ne comprends pas comment vous parvenez à dire tout ensemble que la force des femmes est dans l’utilisation depuis des millénaires des rouages sociaux à leur profit, qu’elles n’ont aucune vision à moyen terme ou long terme, et enfin que la démocratie serait leur marche-pied vers le pouvoir absolu.

Une marche vers le pouvoir absolu qui durerait depuis des millénaires ? N’est-ce pas un peu contradictoire avec l’absence de vision de long terme ? Et puis, comment pouvez-dire que leur force est dans l’utilisation des rouages sociaux si depuis tout ce temps, elles ne sont toujours pas parvenues au pouvoir absolu ?

Il y a encore autre chose que je ne comprends pas. Vous dites que nos anciens gardaient aussi loin que possible les dames du pouvoir, et que l’histoire est chargée des désastres causés par icelles. Avaient-ils cette expérience qui nous fait défaut depuis que la fin de l’histoire est survenue?

Excusez-moi, mais tout de même ! Vous réussissez le tour de force de vanter l’expérience des anciens qui gardaient aussi loin que possible les dames du pouvoir, tout en nous expliquant que l’histoire serait chargée des désastres causés par icelles. La révolution française, les guerres napoléoniennes, la guerre de 1870, la 1ère guerre mondiale, la 2ème guerre mondiale, l’Algérie, l’Indochine,... Les femmes ? Encore et toujours les femmes ?

A moins que vous ne pensiez à la guerre de Cent ans et Aliénor d’Aquitaine ? A Hélène et Pâris ? A Tristant et Yseult ? A Guenièvre et Lancelot ?

Et puis aussi, quel intérêt de poursuivre une marche obstinée vers le pouvoir absolu si comme vous le dites, les femmes maîtrisaient pleinement les rouages sociaux à leur profit ? Vous allez bientôt nous dire que les violences faites aux femmes ne sont que des réactions épileptiques d’hommes habituellement dominés par les femmes dans leur quotidien ?

Vous nous dites également que les rois fous étaient toujours rapidement assassinés, pour enchaîner en nous demandant d’imaginer un instant qu’un des adjoints de Hillary Clinton (la folle) l’assassine.

Excusez-moi, mais pourquoi voudriez-vous que quelqu’un l’assassine, parce que c’est bien ce que vous voulez, que quelqu’un mette à mort cette femelle hystérique ? Vous savez qu’il suffirait à Barack Obama - un noir épais comme un clou, c’est une femme qui a été mise au pouvoir par les Black Panthers ? - de la démettre de ses fonctions ?

Quant aux rois, aux dictateurs, ou aux empereurs fous, vous êtes bien certain qu’ils étaient rapidement assassinés ? Charles VI, surnommé le roi fou, a régné pendant 42 ans, et a sombré dans la folie dès la douzième année de son règne ! Néron, Caligula, Staline, Hitler,... Vous trouvez vraiment qu’ils ont été rapidement assassinés ?

Et sur cette base complètement fallacieuse (inversée ?) que vous voudriez que quelqu’un dans l’entourage de Hillary Clinton l’assassine pour mettre fin à sa folie, tout en déplorant que dans ce monde émasculé par les femmes, personne n’aura le courage de le faire ?

Vous vous demandez encore si on a jamais vu dans l’histoire humaine un homme, un vrai, un dur, un tatoué, faire un régime ? La frontière qui sépare les hommes, les vrais, des ... quoi, au juste ? Des pédales, des folles, des tantes, des femme(lette)s ? serait si mince que cela ? C’est à cette frontière si ténue que tiendrait toute entière votre virilité ? Elle est si fragile que cela ?

Et puis, vous concluez sur l’hypersexualisation (alléguée) du monde occidental qui serait un fait, répugnant pour les autres civilisations, les invitant à nous envahir.

Euuuh ? Nous envahir ? Avec quels moyens ? Avec quelles armes ? Les armées occidentales (davantage avec des mercenaires, des forces spéciales, voire des drones qu’avec des troupes régulières, souvent claquemurées dans leurs camps fortifiés) déployées en Côte d’Ivoire, en Libye, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, au Yemen seraient donc en train de combattre pour repousser l’invasion des autres civilisations ? Vous êtes vraiment sérieux ?

Néanmoins, il y a bien une chose que je vous concède. Si j’étais un Syrien, un Afghan, ou un Ivoirien, confronté à la violence des puissances occidentales, des puissances qui prétendent apporter la liberté, la démocratie, quand elles n’apportent que la violence, la mort, la misère, le tout en répugnant à se salir les mains (drones, mercenaires, forces spéciales), en ayant la frousse de l’engagement (démesure des moyens employés, surprotection, tendance à se calfeutrer dans des camps), et en affichant le spectacle d’une société totalement corrompue, viciée, qui se vautre dans la démesure de l’abondance matérielle (avec toute la symbologie des femmes court vêtues offertes à la concupiscence masculine), effectivement, je pourrais trouver le monde occidentale complètement décadent et répugnant. Mais avant de l’envahir, j’aurais surtout une furieuse envie de lui botter l’arrière-train et le renvoyer chez lui où il se débrouillera pour continuer à mener grand train sans son précieux pétrole.

Splendide. Ce n’est pas parce que nous considérons les autres comme des barbares répugnants indignes de profiter de la manne des ressources naturelles qui se trouvent dans leur sous-sol que nous nous permettons de les envahir pour piller leurs ressources et continuer de mener grand train, non non ! C’est pour obéir aux compulsions hystériques des femmes occidentales ! Et si nous rencontrons une forte résistance un peu partout sur la planète, ce n’est pas en raison de notre comportement grossier et envahissant, du tout ! C’est parce que nous renvoyons l’image d’une société amollie et totalement dominée par les femmes !

Eh bien… Je crois que Hillary Clinton n’est pas la seule à être complètement hystérique en ce moment…

Opposant syrien sur tous les fronts !?$£$?!

Article lié : Une certaine dissolution…

Charbel David

  07/07/2012

à Laurent Demaret,

J’ai trouvé une nouvelle vidéo. Apparemment le lien que j’ai posté précédemment a été retiré dans la nuit du 06 au 07/07/12. Je mets de nouveaux liens utiles. Malheureusement je n’ai pas réussi à retrouver la vidéo retirée précipitamment du site web de l’Élisée.

http://www.youtube.com/watch?v=nSV96m7ZqbI

http://www.noelshack.com/2012-27-1341647744-le-rebelle-syrien-mort-prc3a9sent-c3a0-la-confc3a9rence-de-hollande.jpg

La version aljazeera de la réunion des ennemis de la Syrie ou des amis du cns:

http://www.youtube.com/watch?v=iOpOI_qN2c8

Le même “bonhomme” présent le 06/07/2012 à Paris sur le point de succomber à ses blessures en Syrie dans une vidéo postée sur Youtube en février 2012:

http://www.youtube.com/watch?v=H4NNeOUGNyU

à méditer…

Cordialement.

Le voyez-vous? Le Diable!

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

Bernard Scaringella

  07/07/2012

David Cayla manifestement ne se rend pas compte combien il tombe dans le panneau des sois-disant femmes faibles, séduites et comment il propage la narrative féminine de culpabilisation des hommes.

Comme si les femmes avaient jamais été dupes des séducteurs. Comme si les femmes ne se faisaient pas une guerre éternelle pour accrocher les meilleurs partis (tout ce qu’à accepter de subir une certaine princesse récemment mariée dans une certaine principauté au bord de la mer .... quelle force ... dans la durée ... ).

La force des femmes est ailleurs, dans l’utilisation depuis des millénaires des rouages sociaux afin d’atteindre leurs objectifs personnels. Elles n’ont jamais aucune vision à moyen terme ou long terme, sauf rare exception. La démocratie moderne est leur marche-pied vers le pouvoir absolu.

David Cayla est déjà sous le joug d’icelles, et leur excusera tout comme on excuse tout a Hi-stéri-llary parcequ’elle est une femme. Une folle peu diriger le monde sans que quiconque y trouve à redire.
Un roi fou était toujours rapidement assassiné. Imaginez un instant qu’un des adjoints de la folle l’assassine?

Quand a cette phrase:
ils se sont tous enfermés à l’unisson dans une vision du monde que je qualifierais d’ “hyperféminisée” et qui pour cette raison n’a pas grand chose à voir avec une “féminisation” de la société.

A-t-on jamais vu dans l’histoire humaine un homme, un vrai, un dur, un tatoué faire un régime?? Des femmes, voilà ce qu’ils sont.
Des femmes qui veulent des guerres sans morts, car ils y perdent leurs petits nourris aux mamelles de Marianne.

L’hyper-séxualisation du monde occidental est un fait, ce qui est répugnant pour les autres civilisations. La féminisation de l’occident est un fait, ce qui invite les autres civilisations à envahir l’occident.

David Cayla en bon occidental ne connait pas les femmes de chair et de sang, seulement l’idéal féminin où il veut se fondre pour l’éternité.

Le voyez-vous? Le Diable!

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

Bernard Scaringella

  07/07/2012

David Cayla manifestement ne se rend pas compte combien il tombe dans le panneau des sois-disant femmes faibles, séduites et comment il propage la narrative féminine de culpabilisation des hommes.

Comme si les femmes avaient jamais été dupes des séducteurs. Comme si les femmes ne se faisaient pas une guerre éternelle pour accrocher les meilleurs partis (tout ce qu’à accepter de subir une certaine princesse récemment mariée dans une certaine principauté au bord de la mer .... quelle force ... dans la durée ... ).

La force des femmes est ailleurs, dans l’utilisation depuis des millénaires des rouages sociaux afin d’atteindre leurs objectifs personnels. Elles n’ont jamais aucune vision à moyen terme ou long terme, sauf rare exception. La démocratie moderne est leur marche-pied vers le pouvoir absolu.

David Cayla est déjà sous le joug d’icelles, et leur excusera tout comme on excuse tout a Hi-stéri-llary parcequ’elle est une femme. Une folle peu diriger le monde sans que quiconque y trouve à redire.
Un roi fou était toujours rapidement assassiné. Imaginez un instant qu’un des adjoints de la folle l’assassine?

Quand a cette phrase:
ils se sont tous enfermés à l’unisson dans une vision du monde que je qualifierais d’ “hyperféminisée” et qui pour cette raison n’a pas grand chose à voir avec une “féminisation” de la société.

A-t-on jamais vu dans l’histoire humaine un homme, un vrai, un dur, un tatoué faire un régime?? Des femmes, voilà ce qu’ils sont.
Des femmes qui veulent des guerres sans morts, car ils y perdent leurs petits nourris aux mamelles de Marianne.

L’hyper-séxualisation du monde occidental est un fait, ce qui est répugnant pour les autres civilisations. La féminisation de l’occident est un fait, ce qui invite les autres civilisations à envahir l’occident.

David Cayla en bon occidental ne connait pas les femmes de chair et de sang, seulement l’idéal féminin où il veut se fondre pour l’éternité.

Féminisation de la société... ou des rapports de pouvoir ?

Article lié : Les nerfs florissants d’Hillary l’hallucinée

David Cayla

  07/07/2012

Je rebondis sur les propos de Bernard Scaringella qui éveillent un certain écho chez moi, en ajoutant que jusqu’à preuve du contraire, nos dirigeants sont tous, dans leur écrasante majorité, des hommes.

Des hommes qui auront usé abondamment de toute la palette des traits de caractère habituellement attribués aux femmes, et notamment la séduction le plus souvent, la menace parfois, l’hystérie enfin quand le cours des choses leur échappe.

Sans oublier toute la palette des petits coups tordus portés en douce, pour punir un manque de soutien ou venger un précédent état de subordination, à défaut d’être en mesure de pouvoir régler leurs comptes de manière plus ouverte, faute de disposer du privilège de la violence légale…

Tout cela parce que ces hommes de pouvoir ne sont que les dépositaires d’une autorité qui leur a été confiée par d’autres, le plus souvent de sexe masculin eux aussi, et qui peut leur être retirée à tout moment.  Avec, certes, le truchement involontaire de la gent féminine dans beaucoup de situations, épouses, assistantes,... qui se feront le relais de ces personnes aussi charmantes auprès de leurs patrons ou maris.

Et parce que ces hommes sont beaucoup plus réceptifs aux attentes des femmes que la plupart des hommes, et c’est en cela qu’ils sont séducteurs, manipulateurs, cela les conduit systématiquement à surjouer les attentes de ceux ou celles qui leur ont confié l’autorité dont ils disposent.

Et au fur et à mesure que ces hommes ont progressivement phagocyté l’ensemble des structures de pouvoir, n’acceptant d’adouber que d’autres eux-mêmes, parce qu’ils sont foncièrement incapables d’entendre un autre point de vue que le leur (*), ils se sont tous enfermés à l’unisson dans une vision du monde que je qualifierais d’ “hyperféminisée” et qui pour cette raison n’a pas grand chose à voir avec une “féminisation” de la société.

Donc, non, la seule faiblesse des femmes, ce serait de s’être laissées séduire par ces hommes-là - mais leur a-t-on jamais présenté d’autres hommes que ceux-là à tous les échelons de la vie démocratique ? - qui ont par ailleurs prospéré dans une société qui n’aura jamais été aussi organisée, aussi efficace, et dans laquelle il était facile de se lover en ayant ses seuls talents de séduction pour soi, quand les compétences “techniques” étaient le plus souvent devenues inutiles (on trouve d’ailleurs là une amorce d’explication sur les difficultés inextricables dans lesquelles sont plongés les programmes d’armement américains, toujours plus ambitieux, toujours plus sophistiqués, et servis par des cadres de moins en moins compétents et de plus en plus séducteurs).

(*) Si l’essence de la séduction (de la manipulation ?), c’est de ne pas dire autre chose à son interlocuteur ou interlocutrice que ce qu’il ou elle voudra bien entendre, un discours disruptif sera forcément perçu comme repoussant, favorisant ainsi, dans un phénomène de sélection par défaut, les profils de séducteur, et ceci alors qu’on serait soi-même un séducteur !