Bilbo
12/09/2012
Les sanctions économiques et bancaires imposées à l’Iran font bien plus de dégâts que ne le feront jamais les bombes. Le thème des bombardements sert à détourner l’attention des conséquences des sanctions économiques. Obama l’a bien compris mais pas Bibi.
Je vous invite à lire les articles consacrés à l’Iran de Chris Cook qui publie régulièrement sur Asia Times. Cet auteur, qui travaillait auparavant sur les marchés pétroliers est une bonne source pour en savoir plus sur le sujet iranien. Voici trois articles récents qui offrent un nouvel éclairage :
Iran faces its zugzwang moment (http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/NI11Ak01.html), paru le 11 septembre.
Sacrificing Iran’s queen (http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/NH04Ak03.html) paru le 4 août
Introducing the E-3 (http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/NG04Ak03.html) paru le 4 juillet
Ce dernier article évoque la possibilité d’une monnaie iranienne fondée sur le pétrole, idée audacieuse que Chris Cook développait déjà en 2005 dans un article plus général intitulé “Reversing the Polarity Bretton Woods revisited?” (http://www.energybulletin.net/node/6118).
Franck du Faubourg
11/09/2012
Andros
10/09/2012
DNC Rams ‘God’ and Jerusalem Back into Platform - Delegates at convention Boo, Hiss, Jeer
http://www.youtube.com/watch?v=M4z64YjfEaQ&feature=related
Dans la même veine que le “coup” porté aux fidèles de Ron Paul à la convention républicaine, les Démocrates rajoutent des positions très polémiques à leur programme, avec le toujours très comique (mais très utile) principe du vote-par-applaudimètre.
Tous les Démocrates ne sont pas ravis, et cet article de dedefensa s’en trouve encore confirmé plus avant (comme si besoin était…)
jean-jacques hector
10/09/2012
Hormis Legendre, déjà cité, j’ajoute un hommage à Deleuze et Guattari pour leur approche visionnaire de ce que nous sommes devenus.
L’anti-Oedipe (1972), sous le titre capitalisme et schizophrénie, a décrit de façon fulgurante le fonctionnement du Système tel qu’il est aujourd’hui: machines désirantes et corps sans organe.
Nous survivrons par les rhizomes.
marc gébelin
10/09/2012
« Notre explication, et cela nous importe par-dessus tout, est que cette entreprise (la déstructuration, la chaotisation du monde) est conduite par des forces supérieures en puissance aux comportements et décisions humaines (divers témoignages et déclarations le montrent involontairement) », avez-vous écrit.
Je suis daccord, resterait à savoir comment connaître, entrer en contact avec ces forces, pour les comprendre et éventuellement en rapporter un savoir humain « initié » qui permettrait aux hommes de ce temps de retrouver une intelligence, une lueur, et ensuite un moyen daction.
Car « les forces supérieures en puissance aux comportements et décisions humaines » dont vous parlez naiment rien tant que lobscurité, vivent grâce à lobscurité. Elles font évidemment penser à Baudelaire signalant dans le Spleen de Paris le « vieux bouc » à la santé duquel il boit, dont la ruse suprême consiste à dire et faire dire quil nexiste pas. Mais alors ces « forces supérieures » sont précisément celles qui sont à linverse inférieures, basses, noires, bref diaboliques osons le mot et que donc il faudra peut-être un jour parler de ce Grand Satan qui nous a fait croire sous Bush à un « axe du mal » et qui sous Obama continue.
Ces « forces supérieures » sont donc bien les forces du Mal avec un grand M. Et là, on entre dans une autre dimension dont plus aucun Joseph de Maistre, ni aucun Saint Martin, ne pourraient plus parler sils existaient, car nos concitoyens, par la grâce du laïcisme, appelleraient cela de la superstition, et le dossier serait clos.
Lincapacité humaine à saisir le spirituel à luvre dans le monde nous conduira précisément à la catastrophe voulue par lui.
Franck du Faubourg
10/09/2012
jean-jacques hector
10/09/2012
Je voudrais rendre hommage à Pierre Legendre, philosophe?, anthropologue?,juriste?, certainement tout cela mais surtout un sapiens qui a réfléchi profondément au Principe.
Son oeuvre est vaste.
Sur le sujet de cette article il dit, en substance:
Le mot “diable”, d’étymologie grecque, signifie “jeter de travers”, c’est à dire diviser, soit le contraire de “symbole” qui signifie être ensemble, imbriqué, comme les coquillages rompus des anciens dont les deux morceaux, juxtaposés parfaitement, étaient la preuve du contrat passé.
Le comble étant la babelisation du discours, état dans lequel ce dernier a perdu le sens, les mots et les choses ne sont plus juxtaposés. Il y a division du sens, diabolisation, sous l’effet du Mal.
Cette action de diviser, que dedefensa traduira en dissoudre est le mode opératoire du Mal.
On voit donc que ces problématiques du sens et du “vivre ensemble” du sapiens avaient déja été identifiées et trouvé une formulation il y a 2400 ans.
Alain Vité
10/09/2012
En novembre dernier, j’avais posé la question d’une éventuelle Première Guerre mondiale bis - probablement en moins intense, mais ne désespérons pas, les plus grands désastres sont à la portée de nos Petitesses, elles l’ont prouvé tant de fois - démarrant en Syrie, à la suite de cet article :
http://www.dedefensa.org/forum-la_syrie_entre_dans_la_crise_generale_26_11_2011.html
Bon, je n’étais certainement pas le seul à y avoir pensé, et puis mes idées sont drôlement mal rangées, mais n’empêche que j’ai trouvé tout seul, na.
Des tas de gens souffrent et meurent là-bas, et si cette évolution dramatique se produit, beaucoup plus de gens souffriront et mourront dans beaucoup plus d’endroits, mais je suis content quand même.
J’ai même failli me trouver intelligent, pendant une minute. Juste avant de me rendre compte que je me réjouissais sur le malheur des autres ; que j’étais toujours aussi impuissant devant notre océan de bêtise ; et que visiblement, j’étais bien une goutte de cet océan-là, une pas du tout tombée à côté.
Franchement, si avoir des accès d’intelligence, ça sert juste à me sentir stupide juste après, eh ben, je préférais avant.
Du coup, je vais aller acheter des fleurs, pour Algernon.
Quelle époque malsaine, où on se trouve triste d’être content.
Hédi Dhoukar
10/09/2012
Bel exemple d’auto-terrorisation ou de terrorisation de soi.
Loran
10/09/2012
Bonjour,
merci pour vos réponses, je crois, même après lecture de vos commentaires, que ce n’était vraiment pas nécessaire.
Mettre, le deuxième prénom, n’est pas l’usage en Français, le faire c’est donc sous-entendre quelque chose.
Soit on écrit les choses, on les documente et on les assume, soit on ne dit rien.
Réduire les gens à leur (second) prénom est une absurdité.
C’est vrai pour Obama, c’est vrai pour Bernanke. Les gens sont ce qu’ils font, et, peut-être ce qu’ils pensent… Le reste c’est du vent…
Sinon que penser de ce qu’écrit Badia Benjelloun ?
Franck du Faubourg
09/09/2012
Enfin des commentaires sur un papier de Badia Benjelloun!
Ses textes sont généralement tellement implacables, ciselés, qu’on a du mal à y apporter quelconques commentaires..
Ceci étant;
La franchise de Loran est assez rafraichissante, car elle donne la mesure de notre conditionnement à certains égard.
Schlomo, schlomo.. en fait je pense à Schlomo Sand (qui n’est pas un clown!), qui a écrit un livre sur la construction du mythe de la race juive.
En général, quand on parle de Bernanke, on l’appelle plutot Ben Shalom Bernanke…
Question de langue, sans doute..
Il ne fait pas de doute qu’il est impératif de se nettoyer de notre conditionnement sur “l’anti-sémitisme” pour comprendre un peu mieux les ..affaires de notre monde. Les histoires d’anti-sémitisme sont un piège, grossier mais efficace, et semblent servir de pare-feu radical à un réseau sioniste qui a en réalité pas grand chose à voir avec la religion juive (penser: juif athée..)
Pour se remettre les idées en place, on peut écouter - ou lire - les percutantes déclarations de Benjamin Freedman (par exemple: http://cristos.over-blog.com/pages/Discours_de_Benjamin_Freedman_en_1961_sur_le_sionisme-1727022.html) , ou celles d’un Benjamin Fulford ( http://benjaminfulford.net/) plus diplomatiques..
On peut aussi s’interesser aux textes et déclarations de nombres de rabbins juifs, ou bien quantité de résistants israéliens, qui sont arc-boutés contre le système sioniste..
C’est vrai qu’entre le CRIF , l’AIPAC, l’ADL, il est quelquefois difficile de passer au travers de toute la propagande!
marc gébelin
08/09/2012
Merci aux deux premiers commentateurs, Alain et Loran. Le premier pour son humour réjouissant, le deuxième pour, semble-t-il, la sainte intuition qu’il eut de flairer un antisémitisme caché, évidemment sous-entendu, subliminalement mentionné afin de laisser entendre peut-être que…
Et nous voilà tous pris au piège de l’anti-antisémitisme ! Et oui, beaucoup de banquiers sont juifs, on apprend ça à l’école et on dit aux enfants : vous savez c’était pour les stigmatiser puisqu’on leur interdisait les autres métiers, ou alors on dit : vous savez les chrétiens ne voulaient pas être usuriers, chose défendue par l’église, alors on “refilait” le mistigri aux Juifs, l’usure était proscrite mais pas pour eux, espérant peut-être que ça les mèneriat en enfer. On leur refilait le sale boulot, l’immondice, l’écume des choses. Et puis, au tournant du vingtième siècle Freud (pardon de le dire mais il était quand même juif) à mis l’argent en rapport avec les excréments… Pensez-donc, quelle veulerie, quelle absurdité, quelle vilénie aux yeux de tous les honnêtes commerçants de qui on dépréciait la noble activité... ces Juifs quand même, ils se croient tout permis ! Pas plus antisémite quun juif, sans doute la fameuse « haine de soi » dont un certain va-t-en-guerre très décolleté parle tant
Et oui, Bernanke, il s’appelle Schlomo comme Barack s’appelle Hussein, comme moi je m’appelle Charles. Faudra-t-il bientôt cacher son prénom ou celui des autres pour être politiquement correct ? J’espère que non mais comme dit Philippe Grasset, le promoteur du site, on approche de « la crise haute »
qui sait ce qu’elle va nous apporter. Gog et Magog? Dajjal ? Un nouvel holocauste ? Courage Loran, courage humanité, tu avances par crises, c’est ton destin. En général elles sont sanglantes et nengendrent pas la fraternité.
Alain Vité
08/09/2012
Merci d’avoir découvert les bienfaits de la ponctuation et de la rédaction claire.
Jusque là, je croyais que vos textes étaient des épreuves intellectuelles pour humilier ceux qui n’ont pas votre aptitude, un peu comme les exercices de calcul mental pointus (avec changements de base, conversions d’unités, divisions à virgules, etc.)
Là, non seulement, j’ai tout compris sans me transformer en robot de lecture, mais j’ai pu lire en continuant de respirer. Je vous jure, ça fait super du bien.
Et vous avez bien fait d’écrire le Schlomo au milieu du nom d’un individu aussi sérieux (par sa gravité, pas par son talent)
Schlomo, ça fait penser à un nom de clown - on a la culture qu’on peut, et puis clown est un métier tout à fait honorable (*) - et ça égaie le texte.
Voilà un samedi qui commence bien…
___________
(*) si ça, c’est pas du politiquement correct en béton… huhuhu
Loran
08/09/2012
Rajouter le deuxième prénom de Bernanke donne immédiatement une connotation déplaisante à l’article…
Et cela rejaillit sur tout le site.
Un peu comme Barrack Hussein Obama…
Michel DELARCHE
08/09/2012
l’entretien que vous analysez (le journaliste pose ses questions en anglais, Poutine porte une oreillette pour la traduction et lui répond en russe) contient un bref passage qui apparaît à première lecture particulièrement savoureux, lorsque le journaliste lui demande s’il pourrait travailler avec Romney qui a adopté un discours très anti-russe:
Could you work with him, Sir?
VLADIMIR PUTIN: Yes, we can.
En fait, la réponse originale en russe est moins humoristique (et plus “matter-of-fact”.)
Ici, Poutine dit simplement “smojim”: “nous pourrons” (présent perfectif à valeur de futur)
PS: l’original des réponses de Poutine en russe est disponible sur Youtube, et si vous les écoutez attentivement vous vous rendrez compte que la traduction est à la fois résumée et fréquemment déformée; par exemple quand vous lisez:
I am not sure that our partners are ready for this kind of cooperation.
Poutine dit simplement qu’il ne sait pas (nie znaiou”) la traduction anglaise ainsi déformée surexprime un sentiment négatif qui ne figure pas dans l’original.
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