Franck du Faubourg
10/09/2012
jean-jacques hector
10/09/2012
Je voudrais rendre hommage à Pierre Legendre, philosophe?, anthropologue?,juriste?, certainement tout cela mais surtout un sapiens qui a réfléchi profondément au Principe.
Son oeuvre est vaste.
Sur le sujet de cette article il dit, en substance:
Le mot “diable”, d’étymologie grecque, signifie “jeter de travers”, c’est à dire diviser, soit le contraire de “symbole” qui signifie être ensemble, imbriqué, comme les coquillages rompus des anciens dont les deux morceaux, juxtaposés parfaitement, étaient la preuve du contrat passé.
Le comble étant la babelisation du discours, état dans lequel ce dernier a perdu le sens, les mots et les choses ne sont plus juxtaposés. Il y a division du sens, diabolisation, sous l’effet du Mal.
Cette action de diviser, que dedefensa traduira en dissoudre est le mode opératoire du Mal.
On voit donc que ces problématiques du sens et du “vivre ensemble” du sapiens avaient déja été identifiées et trouvé une formulation il y a 2400 ans.
Alain Vité
10/09/2012
En novembre dernier, j’avais posé la question d’une éventuelle Première Guerre mondiale bis - probablement en moins intense, mais ne désespérons pas, les plus grands désastres sont à la portée de nos Petitesses, elles l’ont prouvé tant de fois - démarrant en Syrie, à la suite de cet article :
http://www.dedefensa.org/forum-la_syrie_entre_dans_la_crise_generale_26_11_2011.html
Bon, je n’étais certainement pas le seul à y avoir pensé, et puis mes idées sont drôlement mal rangées, mais n’empêche que j’ai trouvé tout seul, na.
Des tas de gens souffrent et meurent là-bas, et si cette évolution dramatique se produit, beaucoup plus de gens souffriront et mourront dans beaucoup plus d’endroits, mais je suis content quand même.
J’ai même failli me trouver intelligent, pendant une minute. Juste avant de me rendre compte que je me réjouissais sur le malheur des autres ; que j’étais toujours aussi impuissant devant notre océan de bêtise ; et que visiblement, j’étais bien une goutte de cet océan-là, une pas du tout tombée à côté.
Franchement, si avoir des accès d’intelligence, ça sert juste à me sentir stupide juste après, eh ben, je préférais avant.
Du coup, je vais aller acheter des fleurs, pour Algernon.
Quelle époque malsaine, où on se trouve triste d’être content.
Hédi Dhoukar
10/09/2012
Bel exemple d’auto-terrorisation ou de terrorisation de soi.
Loran
10/09/2012
Bonjour,
merci pour vos réponses, je crois, même après lecture de vos commentaires, que ce n’était vraiment pas nécessaire.
Mettre, le deuxième prénom, n’est pas l’usage en Français, le faire c’est donc sous-entendre quelque chose.
Soit on écrit les choses, on les documente et on les assume, soit on ne dit rien.
Réduire les gens à leur (second) prénom est une absurdité.
C’est vrai pour Obama, c’est vrai pour Bernanke. Les gens sont ce qu’ils font, et, peut-être ce qu’ils pensent… Le reste c’est du vent…
Sinon que penser de ce qu’écrit Badia Benjelloun ?
Franck du Faubourg
09/09/2012
Enfin des commentaires sur un papier de Badia Benjelloun!
Ses textes sont généralement tellement implacables, ciselés, qu’on a du mal à y apporter quelconques commentaires..
Ceci étant;
La franchise de Loran est assez rafraichissante, car elle donne la mesure de notre conditionnement à certains égard.
Schlomo, schlomo.. en fait je pense à Schlomo Sand (qui n’est pas un clown!), qui a écrit un livre sur la construction du mythe de la race juive.
En général, quand on parle de Bernanke, on l’appelle plutot Ben Shalom Bernanke…
Question de langue, sans doute..
Il ne fait pas de doute qu’il est impératif de se nettoyer de notre conditionnement sur “l’anti-sémitisme” pour comprendre un peu mieux les ..affaires de notre monde. Les histoires d’anti-sémitisme sont un piège, grossier mais efficace, et semblent servir de pare-feu radical à un réseau sioniste qui a en réalité pas grand chose à voir avec la religion juive (penser: juif athée..)
Pour se remettre les idées en place, on peut écouter - ou lire - les percutantes déclarations de Benjamin Freedman (par exemple: http://cristos.over-blog.com/pages/Discours_de_Benjamin_Freedman_en_1961_sur_le_sionisme-1727022.html) , ou celles d’un Benjamin Fulford ( http://benjaminfulford.net/) plus diplomatiques..
On peut aussi s’interesser aux textes et déclarations de nombres de rabbins juifs, ou bien quantité de résistants israéliens, qui sont arc-boutés contre le système sioniste..
C’est vrai qu’entre le CRIF , l’AIPAC, l’ADL, il est quelquefois difficile de passer au travers de toute la propagande!
marc gébelin
08/09/2012
Merci aux deux premiers commentateurs, Alain et Loran. Le premier pour son humour réjouissant, le deuxième pour, semble-t-il, la sainte intuition qu’il eut de flairer un antisémitisme caché, évidemment sous-entendu, subliminalement mentionné afin de laisser entendre peut-être que…
Et nous voilà tous pris au piège de l’anti-antisémitisme ! Et oui, beaucoup de banquiers sont juifs, on apprend ça à l’école et on dit aux enfants : vous savez c’était pour les stigmatiser puisqu’on leur interdisait les autres métiers, ou alors on dit : vous savez les chrétiens ne voulaient pas être usuriers, chose défendue par l’église, alors on “refilait” le mistigri aux Juifs, l’usure était proscrite mais pas pour eux, espérant peut-être que ça les mèneriat en enfer. On leur refilait le sale boulot, l’immondice, l’écume des choses. Et puis, au tournant du vingtième siècle Freud (pardon de le dire mais il était quand même juif) à mis l’argent en rapport avec les excréments… Pensez-donc, quelle veulerie, quelle absurdité, quelle vilénie aux yeux de tous les honnêtes commerçants de qui on dépréciait la noble activité... ces Juifs quand même, ils se croient tout permis ! Pas plus antisémite quun juif, sans doute la fameuse « haine de soi » dont un certain va-t-en-guerre très décolleté parle tant
Et oui, Bernanke, il s’appelle Schlomo comme Barack s’appelle Hussein, comme moi je m’appelle Charles. Faudra-t-il bientôt cacher son prénom ou celui des autres pour être politiquement correct ? J’espère que non mais comme dit Philippe Grasset, le promoteur du site, on approche de « la crise haute »
qui sait ce qu’elle va nous apporter. Gog et Magog? Dajjal ? Un nouvel holocauste ? Courage Loran, courage humanité, tu avances par crises, c’est ton destin. En général elles sont sanglantes et nengendrent pas la fraternité.
Alain Vité
08/09/2012
Merci d’avoir découvert les bienfaits de la ponctuation et de la rédaction claire.
Jusque là, je croyais que vos textes étaient des épreuves intellectuelles pour humilier ceux qui n’ont pas votre aptitude, un peu comme les exercices de calcul mental pointus (avec changements de base, conversions d’unités, divisions à virgules, etc.)
Là, non seulement, j’ai tout compris sans me transformer en robot de lecture, mais j’ai pu lire en continuant de respirer. Je vous jure, ça fait super du bien.
Et vous avez bien fait d’écrire le Schlomo au milieu du nom d’un individu aussi sérieux (par sa gravité, pas par son talent)
Schlomo, ça fait penser à un nom de clown - on a la culture qu’on peut, et puis clown est un métier tout à fait honorable (*) - et ça égaie le texte.
Voilà un samedi qui commence bien…
___________
(*) si ça, c’est pas du politiquement correct en béton… huhuhu
Loran
08/09/2012
Rajouter le deuxième prénom de Bernanke donne immédiatement une connotation déplaisante à l’article…
Et cela rejaillit sur tout le site.
Un peu comme Barrack Hussein Obama…
Michel DELARCHE
08/09/2012
l’entretien que vous analysez (le journaliste pose ses questions en anglais, Poutine porte une oreillette pour la traduction et lui répond en russe) contient un bref passage qui apparaît à première lecture particulièrement savoureux, lorsque le journaliste lui demande s’il pourrait travailler avec Romney qui a adopté un discours très anti-russe:
Could you work with him, Sir?
VLADIMIR PUTIN: Yes, we can.
En fait, la réponse originale en russe est moins humoristique (et plus “matter-of-fact”.)
Ici, Poutine dit simplement “smojim”: “nous pourrons” (présent perfectif à valeur de futur)
PS: l’original des réponses de Poutine en russe est disponible sur Youtube, et si vous les écoutez attentivement vous vous rendrez compte que la traduction est à la fois résumée et fréquemment déformée; par exemple quand vous lisez:
I am not sure that our partners are ready for this kind of cooperation.
Poutine dit simplement qu’il ne sait pas (nie znaiou”) la traduction anglaise ainsi déformée surexprime un sentiment négatif qui ne figure pas dans l’original.
dominique
07/09/2012
J’ai traduit les parties en Anglais de votre article sur l’Iran et je l’ai envoyé à infopalestine (http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12624) et aussi au Grand soir et à Alterinfo(ils ne l’ont pas encore publiémais ils vont le faire) .
Voilà le commentaire du fondateur et administrateur d’infopalestine: “Excellent document… Une analyse fouillée, solide, instructive… que j’ai eu grand plaisir à lire. Que demander de mieux !”
Goran Rakovic
06/09/2012
Je reste admiratif - comme dhabitude devant la mesure et les arguments ; jai cependant deux remarques deux points avec lesquels je ne suis pas daccord, même si je reconnais navoir aucun argument irréfutable pour étayer ma version, mon impression nétant quun fruit des observations et documentations forcément limitées :
Je ne crois pas un seul instant que VVP a été choisi par sa majesté spongieuse mais au contraire, quil a été imposé par les forces saines du peuple Russe ; et comme dans tout ce quil nous arrive, le ciel y est tj pour qqchose, en analysant la conjoncture politico économique mondiale à lépoque (ainsi quactuellement) cet homme sans son physique de charlot et de parfait homme de paille - et sa capacité extraordinaire à jouer ce rôle à qqs moments cruciaux (voir par exemple son témoignage contre un juge russe à lépoque) naurait jamais eu la moindre chance de lemporter contre la clique mafieuse de Berëzovski.
Et là jarrive au deuxième point : celui de la composition ethnique et religieuse de loligarchie russe des années Eltsine et de son imbrication à celles du bloc-AO.
Comme disaient les Serbes à lépoque de leur tragédie : « qui sait à quoi ça peut nous être profitable » ; je dirais quen ce moment, dans ce déchainement russophobe des médias-système il nait un processus de catharsis sur le plan des valeurs, au sein même de loccident : Les hommes justes qui construisent leurs jugement et analyses sur une vision du monde égalitaire et équitable finiront par sidentifier aux valeurs dans lesquelles ils se reconnaissent, en faisant fi de leur origine culturelles, ethniques, sociales etc.
De plus en plus de voix magnifiques, justes et parfaitement articulées se manifestent au sein même du bloc-AO: Vous-même, Réseau Voltaire, Realpolitik, la chute (Patrick Reymond), Ice station Zebra (Daniel Besson) etc.
Et même si pour linstant, mais seulement pour linstant ces voix ne pèsent pas très lourd face aux immenses multinationales de Entertainment et de désinformation, le temps ainsi que la dynamique sont nos meilleurs alliés.
ZC
05/09/2012
quel esprit confus a pu commettre un texte pareil; il n’y aurait donc plus ni méchants ni gentils? le monde serait tout en nuances et jaspes et, finalement les émirs golfiques en auraient subtilement colorié leurs douce politique.
Mon Dieu quel bougli bougla!!!
ah que les méchants sont contents de constater qu’il y a encore des esprits aussi confus que celui là; que la grâce lui soit rendue, posons nos, stylos, nos claviers et nos plumes et allons nonchalamment contempler l’astre du jour se perdre à l’horizon, laissons nos abeilles besogneuses bourdonner et ne prenons surtout pas partie, le soir tous les chats sont gris et la pensée fatiguée.
a b
05/09/2012
Pénible, la science des ombres.
Pascal B. le réseau voltaire qui fut peut-être il y a quelques temps une source de contre-propagande intéressante, a complètement perdu les pédales concernant la Syrie et cela pour des raisons évidentes d’implication personnelle et directe de Thierry Meyssan qui à l’image d’autres occidentalisés anti-systèmes se demandent tout d’un coup ce qui pourrait bien leur arriver si le système s’écroulait
Hier Al Qaïda n’existait pas aujourd’hui elle est partout. Cet anti-système de façade a, pour défendre le régime syrien, largement emprunté à la propagande du “système” le mode opératoire qu’il dénonçait hier et notamment la diabolisation islamophobe.
Dans les années 90 on exécutait en Algérie par centaine de milliers pour apprendre à ces musulmans à dire “non”. La France ivre d’islamophobie portait un régime qui aurait dû disparaitre mais tout plutôt que de voir des musulmans autrement que bâillonnés.
Dès qu’ils sont dans le caca, ils crient aux musulmans fanatiques. Les palestiniens sont bien des terroristes qui menacent la paix des israéliens. Islamistes, nébuleuse, Al Qaïda, Djihadistes toute la panoplie de la propagande système (oui système) y passe: Thierry Meyssan est face à des musulmans fous dangereux et ils appellent les islamophobes laïques à l’aide et vive l’iran bien sûr.
Ce texte-ci, soft power, bla bla bla, une énième variante de “les méchants les gentils” avec bien sûr les méchants tous d’un côté et les gentils tous de l’autre, serait malgré cette approche d’un basique puéril le fait d’experts d’excellent niveau? Pourtant c’est bien toujours le même plat servi dans un récipient différent, ici soft versus hard power, sans réelle analyse sur le fond ni même sur la forme en fait, mais “voyez cela a le même goût, haha la preuve”.
Les gentils sont soft, les méchants sont hard. Ah ben ça alors, qui l’eût crû???
Qui sont les méchants? Ceux qui sont dans un même bloc forcément uniforme et qui manigance tous ensemble dans la même voie.
Les gentils? Ceux qui s’opposent au bloc des méchants.
Cette simplicité et la preuve d’une grande intelligence dont seuls les experts d’excellents niveaux sont capables.
Brahimi, qui ne trompe pas l’algérien du ghetto, ne fera jamais tomber la Syrie, rempart pour le pouvoir algérien. Il essaiera de faire d’une pierre deux coups en tentant un scénario à l’algérienne de “réconciliation nationale” faisant de l’Algérie du même coup un modèle. Il passera aux yeux de tous comme le héros ayant trouvé une solution interne sans ingérence. S’il réussit en fait il contentera tous les contre-révolutionnaires du monde qu’il soit système ou anti-système, tout le monde y trouvera son compte.
Toutes ces dictatures comme celles de Syrie continueront alors de faire ce qu’elles font déjà très bien, à savoir suivre le modèle occidental: matérialisme, abrutissement et aliénation des masses et finalement domestication. Modèle occidental de dictatures modernes où le pouvoir a un contrôle quasi total sur des individus entièrement conditionnés mais libres penseurs dont la voix compte (si si) car paraît-il le matérialisme c’est le progrès humain (si si).
Mais tous y trouveront leur compte, l’anti-système occidentalisé de base aura le sentiment d’avoir gagné car le plan de son prétendu ennemi juré aura apparemment échoué, le prétendu ennemi juré qui pourra se satisfaire de la fin de l’hémorragie et du retour à l’équilibre (l’approche équilibre-déséquilibre est plus réaliste que le dogme “système anti-système” qui ne tient pas longtemps la route), les monarchies du golf pourraient peut-être ne pas apprécié mais une pirouette ou une autre sera nécessaire pour les satisfaire et surtout les rassurer.
L’occident et son “printemps arabe - ils veulent être comme nous - oh mais qu’est-ce qu’ils ont à élire des islamistes”, l’Iran et son “éveil islamique - oh mais pas en Syrie”.
A bien y réfléchir, on peut se demander si les monarchies du golf ne sont pas finalement les seules contre-révolutionnaires dotés d’un cerveau et peut-être même leaders car pragmatique “si on ne fait rien on saute”.
Qui croit encore que ces lectures d’aveugles cramponnés au “méchants versus gentils”, ont un quelconque effet sur la marche du monde?
Même la dialectique matérialiste “communiste capitaliste” (vulgaire approche idolâtre d’individu onanistes leurré par l’émerveillement suscité par la mécanisation. Mécanisation qui donnera l’humanisme et le traitement industriel de l’humain que l’on sait dans les sociétés industrielles que l’on sait et les guerres industrialisées que l’on sait mais ça parle quand même d’anti-système) cette dialectique matérialiste paraît en ce 21è siècle bien désuète, bien futile, bien morte. Sauf peut-être pour quelque zombies qui se muent en anti-système et dont elle est l’opium qui nourrit la science des ombres dont les vaches qui regardent les trains et les voitures qui passent sont expertes. Oui, les vaches aussi ont leur experts d’un excellent niveau.
Bilbo
05/09/2012
Ne peut-on voir dans l’attitude d’obstruction du gouvernement britannique une espèce de vengeance suite à la nationalisation du Canal de Suez par Nasser ?
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