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Quelles sont les societes cotes en bourse ?

Article lié : Gaz de schiste : à la “bulle” nul n'échappera...

Stephane Eybert

  12/01/2013

Y a t’il de ces societes qui sont cotees sur le marche boursier ?

Le paradis promis

Article lié : Gaz de schiste : à la “bulle” nul n'échappera...

Lucien Butte

  12/01/2013

Ouf, enfin un site qui reste lucide face aux chants des sirènes.

Les GS récupérables aux EUA sont évalués à 18,5 trillions of cubic meters par le rapport de l’Ifri 2010.
Ce qui correspond à 14,3 Md Tep soit 6 années de consommation américaine. Pas de quoi casser 3 pattes à un canard !

Mais ceci correspond au GS récupérable, et en aucune façon à l’énergie gagnée ; car cette énergie il va falloir aller la chercher ; donc, dépense.

Et là on rentre dans le domaine ubuesque de la finance, car personne ne s’occupe du taux de retour énergétique (TRE). D’ailleurs qui s’est lancé dans une telle étude ? Et bien à vrai dire… personne.
Nous avons bien Cleveland qui a produit aux débuts des années 2000 une étude qui pourrait servir, sauf que celle-ci ne parle pas de gaz de schiste mais de schistes bitumineux.

Inutile de revenir sur le mode d’extraction des GS et de la durée de vie d’un puit pour comprendre que le TRE ne pourra guère dépasser les 3.
Si effectivement d’un point de vue énergétique les GS présentent quelques intérêts, il sera bien difficile avec un tel TRE de relancer une économie moribonde par le fait d’un coût énergétique trop élevé.

Les ravages écologiques vous les connaissez et les majors aussi. Et c’est bien pourquoi en 2005, le vice-président, Dick Cheney, avait spécifiquement fait exempter le fracking des techniques régulées par l’Environmental Protection Agency. Dick Cheney ancien PDG d’Halliburton ; Halliburton une des majors du GS.

Nous pouvons également nous arrêter sur le rapport dithyrambique de l’AIE en faveur du GS au EUA et nous demander pourquoi une telle ferveur. Le NYT nous donne une piste puisque les conclusions de son investigation permettent de mieux appréhender les liens réels entre des organismes d’état, indépendants en théorie, et les lobbies industriels, désireux d’exploiter les ressources du sous-sol américain sans aucune limite.

et l´environement

Article lié : Gaz de schiste : à la “bulle” nul n'échappera...

Andres Andrade-Berzaba

  11/01/2013

je suis tout a fait d´accord, sans oublier les couts enviromentales du fracking.

Une pièce de platine de $1000 milliards pour sauver l’économie US

Article lié : «The harder they fall…»

Francis Lambert

  11/01/2013

Oui, UNE pièce crée par le Trésor US.

“Les États-Unis ont, en effet, atteint le 31 décembre 2012 la limite légale de ce que le pays a le droit d’emprunter pour se financer. Depuis lors, le Trésor a recours à des “mesures extraordinaires” pour lever de l’argent.  ()

une suggestion venue du Web (NB: hashtag #mintthecoin) a depuis ce début d’année reçu le soutien d’économistes aussi célèbres que James Galbraith et Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008. ()

en théorie, seule la Réserve fédérale peut créer de l’argent… à une exception près. Le Trésor - l’équivalent du ministère des Finances - peut, en effet, légalement fabriquer des pièces de monnaies commémoratives en platine. Selon le texte de lois, ces pièces ont la valeur que le gouvernement veut bien leur donner et il ne fixe pas de limite. ()

le gouvernement américain n’aurait plus besoin de négocier quoi que ce soit avec le Congrès.

http://www.france24.com/fr/20130111-dette-platine-mintthecoin-piece-mille-milliard-dollar-plafond-congres-debat-republicain-obama?

Sécession

Article lié : Typologie de la sécession aux USA

Michel Filippi

  11/01/2013

Je suis d’accord avec la conclusion de votre article mais pour une raison disons “dynamique” et qui ne s’appuie pas sur les volontés individuelles ainsi que la destruction du système éducatif US. Les USA sont un Etat qui n’a pas fini de se constituer, il est terriblement jeune. Donc nous ne voyons qu’un moment de son évolution. Il peut se fragmenter, les fragments se combiner de manière inédite ou non. Pourquoi ne pas imaginer la combinaison des Etats hispaniques avec le Mexique et de ceux anglo-saxons avec tout ou partie du Canada?
Rien n’interdit le développement d’un Pacique sinisé dont la côte ouest serait l’un des rivages (devenir déjà évoqué dans un récit de fiction et réalisé par l’intermédiaire de jouets dégoûts les jeunes anglo-saxons de devenir parents ...).
Nous pouvons nous satisfaire de la vivacité de cette zone, la laisser agir ou devons-nous avoir un intérêt quelconque à agir dans un sens ou dans un autre?

Le fond de mon raisonnement est toujours celui du modèle de la formation des systèmes dynamiques loin de l’équilibre pour les organisations humaines comme les Etats. Je fais dans ce cadre l’hypothèse que les idées de secession apparaissent toujours lorsque sur la trajectoire de la dynamique apparaît un point de bifurcation. Alors ça se traduit en raisons particulières pour briser le système ou pour le conforter à nouveau en augmentant par exemple son état de complexité qui, en général, dissout les frontières internes et en crée de nouvelles.
Cordialement

Regrettons le rêve de l'euroBRICs

Article lié : Les vœux de Nouvel An du BRICS

Jean-Paul Baquiast

  09/01/2013

Si l’actuel gouvernement français avait éte moins atlantisé, il aurait pu faire vivre le concept prometteur d’EuroBRICS. Hélas, il faudra attendre. Il ne s’agit encore que d’un rêve

Minimum d'énergie et équilibre métastable

Article lié : Notes sur des enjeux trompeurs

Michel DELARCHE

  09/01/2013

On observe ici le blocage du système constitutionnel américain qui à force de contre-pouvoirs en face des pouvoirs réels ou supposés finit par ne plus rien pouvoir du tout sauf suivre sa ligne de plus grande pente qui mène fatalement à l’immobilisme; quand on se trouve proche d’un minimum local, la ligne de plus grande pente ne veut plus dire grand chose: toutes les pentes à l’entour sont si minimes qu’elles s’équivalent et toutes les trajectoires s’épuisent en mouvements erratiques sans autre signification que d’attester la proximité d’un état minimal d’énergie du système.

Quant au précipice fiscal, il n’est pas devant les Etats-Unis mais déjà loin en-dessous d’eux (et non pas derrière): cela fait plusieurs années que, GWB, BHO et “Helicopter Ben” aidant, les USA galopent financièrement au-dessus du vide comme des personnages des dessins animés de Tex Avery.

And then, at some unknown time, the music will stop…

C’est tout le système capitaliste qui se trouve aujourd’hui en équilibre métastable: une minime pichenette (par exemple, un léger mouvement d’humeur du Secrétariat du Bureau Politique du Parti “Communiste” Chinois décidant de jeter sur le marché quelques centaines de milliards de dollars de Bons du Trésor américain) suffirait pour que tout le système s’écroule.

Autrement dit le système se trouve à la fois dans un état d’énergie potentielle (entendez politique) minimale et en équilibre métastable, précairement perché qu’il est au sommet de sa pile de dettes inremboursables.

A propos de Mister Nobody

Article lié : Mister Nobody et le monde G-0

olivier taurisson

  09/01/2013

Mister Nobody, Mystère Nobody, Mysterious Nobody, Mystery Nobody…
Que de symboliques en quelques mots! Et puisque je ne suis pas Mister Bremmer, je ferai humblement office de réalisateur fictif, comme si je me replongeais dans la filmographie de Jim Jarmush et particulièrement de Dead Man (1995).
Le Mister Nobody du classement est vraiment un mystère et s’apparente symboliquement beaucoup à l’homme ( Nobody dans le film) qui accompagne vers la mort William Blake,  cet anti héros de western qu’interprète Johnny Depp
Si Nobody symbolise par sa présence l’Absence (dans les sens du vide et néant, cette peur que représente la mort qui attend W. Blake mais à laquelle prépare Nobody à la manière d’un chaman épris de poésie et de symbolisme), le Mister Nobody est quant à lui l’image virtuelle ( si image possible) de ce même vide,  l’ « inexistant », une représentation « fantôme », comme la page cachée sur l’écran d’un ordinateur.
La réponse à la question de l’Equipe Bremmer a bien « procréé » le monstre dont vous parlez. Un monstre invisible, tel un marionnettiste de foire, et si justement singlehandedly, dans ce monde des manipulations politiques, financières,…
Un monstre sans enveloppe, mais pour autant entièrement empli de désirs de destruction.
Et puisque je suis dans le cinéma, le message n°1 de ce classement pourrait être celui de tout départ de la série américaine (comme par hasard) « Mission impossible » : et le fameux « ce message s’autodétruira… » ; Mr Nobody pourrait être la voix de la cassette audio… le Mister absent qui explique les consignes (manipulations)à suivre mais qu’on ne voit jamais. Et ainsi le Système réussit par l’accidentelle réponse trouvée à se démarquer de toutes responsabilités nuisibles ; «  vous voyez bien que ce n’est pas moi puisque c’est Mr Nobody qui s’en chargera ».
Ce mystère « Nobody » est un puits sans fond.

Merci à vous et bonne année !

Curieux

Article lié : Mister Nobody et le monde G-0

Arrou Mia

  07/01/2013

Votre lapsus:
“comme “l’homme le plus puisant du monde””

Barak Obama puisant sans fin dans le fonds du puits notre et son épuisement.
À décourager toute attente.
Il a quoi dans son épuisette qu’il balade comme son sac du goûter du 16 heures?
Du Hagel entre deux Rice?

ludiques...suite

Article lié : Stars, pétoires et dollars

Rakk

  07/01/2013

je reconfirme les 2 liens :

http://www.liveleak.com/view?i=788_1249372609

et

http://www.liveleak.com/view?i=026_1249377899

( ne pas prendre en compte si 1er message correct merci)

2 vidéos... comment dire.....

Article lié : Stars, pétoires et dollars

Rakk

  07/01/2013

Pour illustrer le propos, voici 2 vidéos “ludiques”... pour ceux qui aiment. Elles donnent une idée du vertige.
( apparemment c’est aux USA ) 

1/  http://www.liveleak.com/view?i=026_1249377899

2/ http://www.liveleak.com/view?i=026_1249377899

? une réponse chez Joseph de Maistre ...

Article lié : Notes sur la proximité du Mal (dde.crisis)

Francis Lambert

  06/01/2013

Joseph de Maistre-Les Soirées de Saint-Petersbourg :
« D’autres cyniques étonnèrent la vertu, Voltaire étonne le vice. Il se plonge dans la fange, il s’y roule, il s’en abreuve ; il livre son imagination à l’enthousiasme de l’enfer qui lui prête toutes ses forces pour le traîner aux limites du mal… Quand je vois ce qu’il pouvait faire et ce qu’il a fait, ses inimitables talents ne m’inspirent plus qu’une espèce de rage sainte qui n’a pas de nom. Suspendu entre l’admiration et l’horreur, quelquefois je voudrais lui faire élever une statue… par la main du bourreau. »

NB: plus clair ce n’est pas publié, mais c’est peut-être dû à ma maladresse et je respecte trop la qualité de ce blog pour ne pas y voir de la bienveillance.
Evidemment je ne suis pas “Maistrien”, plutôt “Voltairien”.

Références ?

Article lié : Notes sur la proximité du Mal (dde.crisis)

mumen

  06/01/2013

Mr Grasset, j’ai parfois (rarement il est vrai tant j’apprécie votre lecture des faits) du mal avec votre vocabulaire et les peut-être libertés que vous prenez avec lui.

Dans le cas du Mal, c’est à chaque fois trop gros pour moi. Cette fois, je prend la plume.

Le couple Bien / Mal n’est pas un archétype, ce n’est pas un couple notionnel universel : c’est un couple qui a été forgé - inventé - par les babyloniens zoroastristes, en dérivant la dualité naturelle de l’ordre et du désordre.

Le couple Bien / Mal est une invention culturelle et opportuniste dont, par exemple, les chinois se sont passés. Cette pseudo-dualité est sans doute la première grande invention rationnelle (rationnelle parce que simplifiant l’appréhension du réel pour le rendre prévisible), moment clé de la civilisation méditerranéenne pré-religieuse, touchant la métaphysique qui est à contrario quelque chose de foncièrement irrationnel (sans démonstration ni prévision possibles).

Quand je vous lis, justifiant in fine la dramatique situation actuelle par le Mal tout court, je me retrouve insatisfait comme je le suis avec la lecture d’Arendt à la suite du procès de Nuremberg (Mal Banal, Mal Absolu), car je me retrouve en face d’une personne qui me donne l’impression de n’avoir plus de mots ni de concept pour exprimer ce dont elle témoigne et qui emploie ce qui lui reste de réflexes de son enfance innocente - mais éduquée - quand tout était simple : tout ce qui est Bien est ici, tout ce qui est Mal est là. Une régression à mes yeux, donc, quand on considère l’équilibre, la fraîcheur et la puissance de vos études habituelles.

De plus, employer, comme vous le faites, les notions de Bien et de Mal sans les étayer de votre propre explication du monde, implique que le sens que vous retenez de ces notions est celle qui est historiquement retenue par notre époque, à savoir le sens chrétien. L’usage de la croyance en Dieu et des textes bibliques, ne semble généralement pas votre habitude ; feriez-vous une exception pour le Bien et le Mal ?

Pour ma part, ce couple de mots n’a aucun sens intrinsèque et n’a désormais d’intérêt qu’historique (au sens socio-psycho-économico-etc…). Si l’on approche - c’est un gros travail - ce qu’implique cette fabuleuse / monstrueuse ruse éducative historique (méta-méta-méta-historique?), on tombe forcément sur toute une famille de monstres systémiques indéboulonnés, tel le fait que la femme, la gauche (senestre), le négligé, etc, soient au mieux simplement dépréciés systématiquement, au pire des émanations du mal et autres joyeusetés qui sont encore au fondement de préjugés tenaces de nos civilisations évoluées.

Je pense que, la religion chrétienne ayant été officiellement séparée de l’état, la modernité capitaliste a cessé d’employer une telle notion manipulatrice trop connotée, pour se réapproprier en ses fondements, en sa métaphysique inaudible (celle du “Nous Croyons que Nous ne Croyons en Rien”, que “Tout est Relatif”), l’origine historique de la célèbre pseudo dualité : l’ordre et le désordre. Cette réappropriation quelque millénaires plus tard, s’accompagne désormais du nihilisme qui fait du désordre, comme du mal auparavant, ce qui doit être éradiqué.

C’est à dire que, sans se référer au Bien et au Mal, on conserve désormais l’état d’esprit du message chrétien qui à présidé au fait que, dans la dualité en général, un seul côté est désirable et que l’autre est éradiquable.

C’est cela qui dessine le paradigme moderne, jamais officiellement remis en cause parce que jamais exprimé pour ce qu’il est, au fondement de nos actes et politiques : de l’ordre, de l’ordre, de l’ordre.

Je pense que cette maladie psychologique racine est nettement plus puissante comme fondement réflexif sur le quotidien, que la pseudo dualité du le Mal et du Bien, qui est volonté hégémonique de description absolue du monde, paire de mots valise creux et dépassés dont le sens varie en fonction de la Personne, de la Révélation, du Livre, de l’interprétation du livre…

mumen

Traduire ou pas ? Plutôt pas ...

Article lié : Vers un débat “hagélien” à Washington

Laurent Demaret

  06/01/2013

Abou Sy,

Bien que partageant votre préférence pour des lectures en français (plus rapide et intelligible pour moi) j’imagine que pour le rédacteur du site il serait difficile de trouver le temps d’écrire des traductions exhaustives, surtout qu’elles existent, en général, pour les passages les plus importants ; et résumé ou conceptualisation de ceux qui le sont moins. Ils viennent alors souvent plutôt en démonstration du reste.
Google translate peut traduire l’ensemble mais pour des aides ponctuelles pour un mot, une expression ..  on trouve sur des sites comme http://forum.wordreference.com/des traductions exhaustives des mots ou des recherche dans les forums de traducteurs qui se sont penchés sur ces expression.

Il serait dommage d’être privés d’articles pour cause de traduction d’une langue comme celle là. (amha ou imho)

PS: bonne année à vous, au forum et tous mes voeux de long succès au site.

Mal ou meute?

Article lié : Notes sur la proximité du Mal (dde.crisis)

serge laurent

  06/01/2013

Transformer la Meute Globale, le systeme,  en incarnation du mal me semble très exagère. C’est retourner les cliches du systeme contre lui meme, empire du mal toi meme en quelque sorte. Sortons plutôt des absolus totalitaires et contentons nous d’aboyer joyeusement au milieu des hurlements sinistres des loups de la meute. Le mal c’est un concept manichéen risible pour un rhéteur. On connait la chanson mensongère de la propagande, qui dit “rallie toi en tout aux chefs de la meute, tu lutteras contre le mal contre une part de la charogne”. Ce n’est pas ainsi que l’on convainc les hommes nobles et les vulgaires veulent leur livre de chair.