bernard pautremat
11/06/2013
Vous allez forcément trouver cet article:
http://rt.com/news/russia-consider-asylum-snowden-517/
qui démontre qu’une fois encore Poutine et son équipes sont d’excellent joueurs aux échecs…en bons russes
Jack v.
10/06/2013
L’idée commence à circuler sur le net et notamment sur le site de Ron Paul : pourquoi ne pas lancer une campagne mondiale pour réclamer la nomination pour le prix Nobel de la Paix des whistleblowers comme Bradley Manning,Julian Assange et Edward Snowden, ce qui mettrait peut-être ces hommes à l’abri de la hargne du gouvernement US ?
Leur engagement au service de la liberté vaut largement le prétendu engagement de Obama pour la paix.
Alain Vité
10/06/2013
Cette affaire de NSA-leaks vient télescoper une tendance en cours dans le pays, celle des lois baillons interdisant de filmer la cruauté envers les animaux.
(Lien vers un article sur le sujet : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/11/filmer-la-cruaute-envers-les-animaux-devient-un-crime-aux-etats-unis_3157361_3244.html)
Depuis divers scandales, qui ont éclaté suite à des videos montrant le traitement cruel sur des animaux dans les entreprises d’élevage US, des lois dans plusieurs Etats ont été ou sont en voie d’être votées pour interdire, non seulement de filmer ces mauvais traitements, mais bien souvent, de diffuser ces films, sous peine de poursuite et de prison pour l’auteur du film et aussi pour les journalistes, blogueurs ou autre, l’ayant diffusé. Il me semble que ce sujet a déjà été abordé sur Dedefensa.org, mais je ne me rappelle pas quand.
Ces lois sont en contradiction complète avec le Premier Amendement, hypocrite cache-sexe d’une auto-censure largement détaillée sur Dedefensa, mais néanmoins Vache Sacrée dans ce pays. Avec ces lois, le cache-sexe est arraché brutalement. Ainsi, les entreprises d’élevage peuvent en toute impunité accroître leur productivité et réduire leurs coûts, au détriment de bêtes qu’on n’a plus le droit de défendre.
Ces lois sont prétendument pour préserver la vie privée des entreprises, et pendant ce temps, la NSA, le FBI, Google, Facebook et tous les autres s’invitent dans la vie privée des citoyens du pays et du reste du monde, et s’échangent les informations comme des cartes Panini.
Les nombreuses implications m’échappent, et surtout la vue d’ensemble, mais voici quelques pistes :
Les associations de protection des animaux trouveront peut-être quelque chose à faire de cette contradiction.
On peut aussi s’attendre à ce que ce soit un premier pas vers d’autres interdictions, de filmer de dangereuses conditions de travail, des comportements inacceptables en entreprise, de mauvais traitements de détenus dans les prisons, et tout pleins d’autres qui ne me traversent pas l’esprit.
Par ailleurs, ce sont des lois d’Etats (Iowa, Utah et Missouri déjà votées. Arkansas, Californie, Indiana, Nebraska, New Hampshire, Nouveau-Mexique, Pennsylvanie, Tennessee, Vermont et Wyoming en projet) et non une loi fédérale. Selon les cas, ce peut être la nouvelle marque d’un divorce entre Washington et les Etats, qui se moquent de la Constitution. Ce peut aussi être un hubris des Gouverneurs et des parlements d’Etats ou l’hubris de leurs mécènes privés - qui perdent toute mesure et se sentent pousser des aile en voyant le mépris de Washington pour le droit à l’information et les libertés des citoyens. Ou un mélange de tout ça.
Si la presse et les médias ne réagissent pas devant cette attaque, ce sera un aveu de plus, flagrant et public, de leur complicité et leur soumission aux autorités, ce qui risque d’accroître encore la dislocation entre les élites politico-médiatico-mafio-économiques et les populations.
Si Washington ne fait rien pour protéger ce fameux Premier Amendement, alors qu’il justifie par ailleurs son droit à l’incquisition dans la vie des individus, le déséquilibre brutal entre la « vie privée des entreprises » et celle des citoyens risque d’être là aussi, encore, une fissure supplémentaire, et la menace pour chacun d’eux une réalité affirmée.
Il est aussi possible que tout cela paraisse normal tant à la Presse, qu’aux Etats, qu’à Washington, et que personne parmi eux ne fasse rien que raconter ce qu’on n’aura plus le droit de raconter, pendant que d’autres voteront des interdictions au nom de la liberté.
Il y a quelque chose d’halluciné dans tout cela. Peut-être qu’à force de compromissions intérieures et avec le monde réel, d’abstraction, de réthorique et de PowerPoint, ce petit monde élitiste est devenu tant déconnecté de la réalité, que la réalité leur est peut-être devenue une fiction. Le citoyen moyen n’est peut-être plus qu’un héros de dessin animé, et un héros de dessin animé n’existe pas en vrai, il n’a pas vraiment de vrai droit.
Cela soulève la question de savoir qui, “en réalité”, est “coincé dans la Matrice” ; et même pas pour rire.
Peut-être que nous sommes entrés dans une nouvelle époque, avec un nouveau slogan citoyen et un nouveau thème pour les manifestations.
« Nous sommes tous des Homer Simpson ! »
Il y a vraiment de quoi se demander ce qui arrivera tant pour “eux”, que pour “nous” quand le réveil sonnera. Des guillemets parce que concrètement, nous vivons bien tous sur la même planète : la nature humaine étant ce qu’elle est, dans la grande majorité des cas les individus qui composent ces élites pourraient tout à fait être nous, et nous eux, si “eux” et “nous” échangions nos places. Et plus on se croit imperméable à ce danger, plus on y est exposé, c’est une des particularités de ladite “nature humaine” (qu’on observe aussi dans les sociétés de babouins et d’autres mammifères ; c’est alors peut-être une particularité des mammifères sociaux)
Mince alors ! du coup, peut-être que Jessica Rabbit existe en vrai !
Jean-Paul Baquiast
10/06/2013
Bel article.
J’ajouterais, au delà de mon souhait exprimé dans le titre de cette réaction, que Snowden donne un exemple, nécessairement inattendu, de la façon dont les systèmes complexes que j’appelle pour ma part anthropotechnique peuvent se heurter à des éléments destructeurs internes, provenant soit de leurs composantes humaines, soit de leurs composantes technologiques, Nul en leur sein ne peut l’empêcher. Une situation par définition chaotique, au sens matheux du terme, peut toujours engendrer une réorganisation du Système entier.
François Jéru
10/06/2013
Peter Dale Scott
http://www.dedefensa.org/article-drogue_p_trole_et_guerre_10_06_2013.html
Diplomate à ranger à proximité du sociologue Immanuel Wallerstein ” Cortex XIXe siècle ou Manipulateur ?”
(ref. Forum 09/06/2013 Pas de salut par les BRICS
Peter Dale Scott, résumé en 3 lignes :
Auteur en Catégorie XoffSystemCompatible
( compatible = consistent with subConflicts needed by supra_G20)
Catégorie Piedi : Pacifistes en inter-étatique dupeur et impuissant
Ici et là, des informations non politiques intéressantes
Pour séduire ? Dois-je écrire je ne sais pas ? Enfonceur de portes ouvertes ?
Ah! 1961: Maître de conf’ à Berkeley (Californie) - 1962: Maître assistant vacataire, etc.
patte blanche >> De 1966 à 94 : Professeur à Berkeley
Cette catégorie de causeurs, de bonne foi ou non, n’a pas cessé depuis le XIXe siècle;
consciemment ou non ils leurrent leurs lecteurs et auditeurs;
ces derniers croient jouir d’une meilleure représentation grâce à des détails de terrain sur çi ou ça
et se trouvent avec de mauvaises cibles et des orientations inopérantes.
Ce constat, induit par cette conférence spécifique, peut être argumenté en quatre points.
François Jéru
10/06/2013
Rien sur le supranational - Que du baratin sur l’inter-étatique vassal.
Cet Immanuel Wallerstein est-il une Nullité (N) ou un Manipulateur (M) ?
... Difficile de trancher ...
... sans doute une bonne part des deux
formaté et payé par qui celui-ci, avec le principe de Perter faisant le reste ?
... il serait Sociologue ... pourquoi pas
ce pourrait être un Historien, un Philosophe, un ScPo, un ScEco
Ne sont-ils pas trop nombreux les experts spécialisés et médiatisés de cette espèce “N et/ouM” où il est difficile de trancher ?
Arrou Mia
09/06/2013
@ geo trouve-tout (:°)
Dans cette configuration, les Brics sont une réplique au sens de réplique sismique.
Le capitalisme dit d’État chinois est lui aussi assurément un truc de coquins copains mais il met en péril relatif l’hégémonie militaire et économique du monstre à mille têtes zunien.
Ce n’est pas un mode de sortie du système, mais une manière de le clore peut-être.
GEO
09/06/2013
http://www.medelu.org/A-qui-servent-les-BRICS
A qui servent les BRICS ?
Par Immanuel Wallerstein | 3 juin 2013
En 2001, Jim ONeill, alors directeur des études économiques internationales de Goldman Sachs, écrivait un article destiné à ses abonnés. Il sintitulait « Le monde économique a besoin de meilleurs BRICs ». ONeill venait dinventer lacronyme pour désigner les économies dites « émergentes » du Brésil, de la Russie, de lInde et de la Chine. Ce faisant, il les recommandait aux investisseurs, ces pays incarnant selon lui l« avenir » économique de léconomie-monde.
Lexpression a fait florès : les BRICs sont devenus un ensemble bien réel qui se réunit régulièrement, et auquel sest joint plus tard lAfrique du Sud (les BRICs devenant les BRICS : « S » pour « South Africa »). Le « s » minuscule devenait un « s » majuscule. Ils connaissent depuis 2001 un fort développement économique, du moins par rapport à dautres Etats du système-monde. Ils sont également lobjet de très vives controverses. Daucuns y voient lavant-garde de la lutte anti-impérialiste. Dautres, à linverse, y voient de simples agents « sous-impérialistes » du vrai Nord (Amérique du Nord, Europe occidentale et Japon). Enfin, un troisième groupe y voit les deux à la fois.
Tandis que déclinent la puissance, le prestige et lautorité des Etats-Unis - entrés désormais dans une phase post-hégémonique -, le monde sorganise, semble-t-il, autour dune structure géopolitique multipolaire. Dans la situation actuelle, où coexistent entre huit et douze pôles importants de puissance géopolitique, les BRICS sont incontournables. En sefforçant de créer de nouvelles institutions sur la scène internationale, telle que la structure interbancaire quils ambitionnent de mettre en place à côté, voire à la place, du Fonds monétaire international (FMI), ils contribuent un peu plus à laffaiblissement des Etats-Unis et des autres composantes du vieux Nord. Et ce, au bénéfice du Sud, à tout le moins des BRICS eux-mêmes. Si lanti-impérialisme se définit comme la volonté de réduire la puissance des Etats-Unis, alors les BRICS représentent sans nul doute une force anti-impérialiste.
Cependant, le sujet ne se réduit pas seulement à la géopolitique. Il faut sintéresser également aux luttes des classes au sein des différents BRICS, aux relations entre chacun des pays du bloc et, enfin, à la relation des BRICS avec les pays non-BRICS du Sud. Or, sur ces trois plans, le bilan des BRICS nest pas brillant, cest le moins quon puisse dire.
Comment se faire une idée des luttes de classes au sein des différents BRICS ? On peut dabord cest la manière traditionnelle de procéder considérer le degré de polarisation du pays en question, tel quil se manifeste à travers lindice de GINI qui mesure les inégalités. Ou bien examiner la part dargent public consacré à la réduction de la misère dans les couches les plus pauvres de la population. Dans ces domaines, le Brésil est le seul des cinq BRICS à avoir amélioré de façon significative ses performances. Dans certains cas, malgré laugmentation du PIB, les indicateurs sont pires quil y a trente ans par exemple.
Si on sintéresse aux relations économiques entre BRICS, la Chine surclasse les autres en termes de croissance du PIB et davoirs accumulés. LInde et la Russie semblent penser quil est nécessaire de se protéger de la puissance chinoise. Quant au Brésil et à lAfrique du Sud, ils paraissent pâtir des investissements chinois présents et à venir dans plusieurs secteurs clés.
Sur le plan des relations des BRICS avec les autres pays du Sud, des critiques de plus en plus nombreuses se font entendre sur leur façon de se comporter avec leurs voisins plus ou moins immédiats, qui rappelle beaucoup la façon dont les Etats-Unis et le « vieux Nord » se comportaient jadis. Les BRICS sont parfois accusés non pas dêtre « sous-impériaux », mais tout simplement « impériaux ».
Ce qui donne aujourdhui aux BRICS leur importance, ce sont les forts taux de croissance quils ont connus depuis à peu près lan 2000. Ces taux ont été notablement plus élevés que ceux du vieux Nord. En sera-t-il toujours ainsi ? Ils commencent déjà à saffaisser. Par ailleurs, dautres pays du Sud (Mexique, Indonésie, Corée du Sud, Turquie) semblent maintenant les égaler.
Néanmoins, dans la mesure où la dépression mondiale sapprofondit et quil est peu probable quune reprise significative ait lieu au cours de la prochaine décennie, on peut douter que, dans dix ans, un nouvel analyste de Goldman Sachs saventure encore à présenter les BRICS comme incarnant lavenir (économique) de la planète. Plus encore, la probabilité est faible que les BRICS continuent de se réunir régulièrement en tant que groupe menant des politiques communes.
La crise structurelle du système-monde évolue trop vite, et de façon trop incertaine, pour garantir une stabilité relative suffisante permettant aux BRICS de continuer de jouer un rôle particulier, tant sur le plan géopolitique quéconomique. Comme le concept de mondialisation lui-même, les BRICS pourraient en définitive se révéler nêtre quun phénomène passager.
Immanuel Wallerstein
Jack v.
09/06/2013
Certains détails font penser que la réunion Bilderberg pourrait être une mise en scène destinée à occuper l’esprit du public, pendant que les choses sérieuses se passent ailleurs ou à un autre moment. Il y a par exemple, bien sûr, la provoc gratuite qui consistait à inviter Cameron alors qu’il est premier ministre en exercice du pays qui accueille la réunion. La question a déjà été évoquée sur Dedefensa.org.
Par ailleurs, le titre de l’article du Guardian est surprenant : on passe sans crier gare d’une groupe Bilderberg qui n’est qu’une réunion privée de” personnes qui se détendent en papotant amicalement à propos de l’état du monde dans un cadre enchanteur et en dégustant de bonnes choses” à quelque chose comme la réunion qui fonderait un totalitarisme étendu à l’ensemble de la planète.
En cherchant Bilderberg 2013 et 1984, sur Google, on s’aperçoit que la thèse du Guardian est reprise par pas mal de journaux du net, dans le monde.
Si on considère que la presse-système fait mine de découvrir cette année le groupe Bilderberg et que de nombreux journalistes, notamment sur les chaînes de télévision françaises, prétendent encore n’en avoir jamais entendu parler, le changement d’attitude a quelque chose d’improvisé.
Autre provoc, la broche “666” , ostensiblement portée par Christine Lagarde qui est un signe qu’on s’adresse surtout à un certain public lors de cette manifestation. Voir, par exemple, la photo dans l’article du Guardian en se mettant dans la peau d’un “conspirationniste” convenablement préparé par des sites ad hoc à travers le net et essayer d’imaginer ce qu’il va penser du lien entre le groupe Bilderberg et les “élites-satanistes-qui-gouvernent-le-monde”.
Evidemment, il peut s’agir d’une initiative personnelle de Christine Lagarde montrant qu’elle fait preuve de désinvolture et ne mesure pas vraiment la tension qui grandit entre la gouvernance mondiale qui est à la solde des “banksters” (qu’elle représente ) et le public qui subit la crise qu’ils ont créée.
Donc, pour moi, cette année, la réunion Bilderberg, une sortee d’esbroufe et la question que je me pose c’est : est-ce que cela a jamais été autre chose ?
La liste des participants de l’édition 2013 de la réunion du groupe Bilderberg.
dont acte
09/06/2013
Sous votre plume, les interactions des grands groupes privés dans la marche du monde se confondent avec leurs hommes de paille des exécutifs nationaux sous le vocable BAO. Faire la part exacte de qui fait réellement quoi nest pas aisé. Dans cette interview dAndrei Fúrsov tirée de la Pravda (nest-vous pas friands de sources russes ?), on trouve sur ce point un terreau des plus intéressants : démission du Pape, Bo Xilai, réorientation antilibérale des anciens promoteurs du (neo)libéralisme,
Merci pour votre action, à vous lire,
Espagnol :
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=169390&titular=los-rothschild-y-rockefeller:-iniciadores-de-la-revoluci%F3n-antiliberal-global-
Russe :
http://www.kp.ru/daily/26085.5/2988035/
GEO
08/06/2013
Samedi 1 juin 2013
Devant moi, dans la rue piétonne, marchaient des silhouettes lentes, légèrement voûtées
on aurait dit des moines plongés dans leur missel
ma parole : tous ces gens lisaient ! Miracle ! Tout nétait donc pas perdu. Jaccélérai le pas pour tenter de voir quels auteurs tenaient ainsi leurs lecteurs captifs jusque dans la rue
Mais non, ces passants consultaient tous leur portable dun il stupide. Cétait dailleurs plutôt leur nez qui semblait concerné, semblable au bec de la poule qui picore.
(Lévolution nétait donc pas achevée : lhomme a désormais lair plus ouvert, plus curieux, plus cultivé, plus intelligent et plus sagace de dos !)
Eric Chevillard
Jack v.
08/06/2013
Merci pour cet article qui m’a interpelé !
Il m’a poussé à me pencher à nouveau sur la vie de H.G. WELLS, à qui il m’a fait penser. Le déclin de l’Humanité qui y est décrit avait déjà été évoqué par l’auteur britannique, qui, dans «The Time Machine» décrit une humanité scindée en deux sous-espèces antagonistes, dont l’une au moins montre une baisse des capacités cognitives.
On pourra lire l’article de wikipédia sur l’auteur. J’y ai (re)découvert qu’il avait participé à la rédaction de la Charte des Nations Unies, qu’il s’était opposé à la mention du mot «démocratie» dans ce texte parce qu’il estimait que les Hommes devaient être gouvernés par de plus intelligents qu’eux..
L’article de wikipédia cite Bernanos à son propos :
Avec réserves ou ironies, Georges Bernanos souligna de façon suivante : « dans le dernier petit livre de Wells, l’Esprit au bout du rouleau, malédiction plutôt que testament, l’écrivain célèbre qui se crut jadis naïvement le prophète du futur paradis des machines, du nouvel âge d’or, écrit ces paroles désespérées » :
« L’espèce humaine est en fin de course. L’esprit n’est plus capable de s’adapter assez vite à des conditions qui changent plus rapidement que jamais. Nous sommes en retard de cent ans sur nos inventions. Cet écart ne fera que croître. Le Maître de la Création n’est plus en harmonie avec son milieu. Ainsi le monde humain n’est pas seulement en faillite, il est liquidé, il ne laissera rien derrière lui. Tenter de décrire une fois encore la Forme des choses à venir serait vain, il n’y a plus de choses à venir. »
Pour ma part, je pense que le monde n’ira pas mieux, tant que l’Humanité ne se sera pas débarrassée de l’héritage empoisonné et dangereux de ce type d’idéalistes européens du 19ième-20ième siècle. Cette génération fut passionnée de guerre et de massacres (faites le compte !) fanatisées qu’elle était par son adoration du Progrès par la Science puis déçues et amère, l’âge venant, quand elle a sans doute inconsciemment désiré que l’Humanité toute entière l’accompagne dans son propre déclin physique. Elle envisagea toutes sortes de génocides et d’éradications, justifia toutes sortes d’oppression.
Aujourd’hui, des Wells, il y en a toujours - voyez Bill Gates et Mark Zuckerberg - et le désespoir qui se montre à travers les textes que vous citez n’est que la manifestation du constat par ces « élites » du fait que le pouvoir de modeler l’Humanité à leur guise leur échappe parce que ce pouvoir succombe devant celui du désordre qui grandit, , ne leur laissant que le loisir de répandre l’oppression et la mort.
Je suis d’une génération qui a profondément détesté voir les hommes en rang , aux ordres d’un plus intelligent ou plus filou qu’eux, donc, je me réjouis pour le désordre qui vient et je suis optimiste pour l’Humanité car ce qu’elle recherche, ce n’est ni le pourvoir, ni le progrès, ni la performance, ni même l’ordre mais un peu plus… d’humanité.
Cette génération a vu les effets secondaires de l’agriculture intensive, de l’édification du barrage d’Assouan, du défrichement de l’Amazonie, des pesticides, de la pollution de notre environnement, et j’en oublie, et à chaque fois, les forts en thème lui ont imposé leurs solutions mortifères avec l’obstination fanatique qui les caractérise.
Aujourd’hui, elle craint moins le désordre qu’un ordre (un de plus) qui lui serait imposé par ses tyrans de toujours, car son désir le plus profond n’est pas de reconstruire une Tour de Babel à leur gloire, avec sa sueur et son sang, mais simplement, comme depuis le temps où on la forçait à construire les Pyramides, pouvoir édifier un petit bonheur simple et à la portée d’un Q.I. modeste. C’est peut-être pour cela qu’elle paraît bête et qu’on la maltraite de plus en plus.
François Jéru
08/06/2013
ahah ... Qui manipule qui ? Quel lecteur de ce website peut dire où est le scandale ?
OK, sur l’observation SubSystem, media : Google fournit des databases_MVC à la NSA. C’était à n’en pas douter.
Tout aussi clair :
A/ les dizaines de milliers de ramifications “SoftPower” utilisent Google : Science Foundations, The Gatekeepers and Think tanks, Prices for (prétenduement) Great Men, Institutes of PsyOps, Red Cross, The Brookins Institution [cf. extensions of Baruch’s (Fed) War Industries Board, Leo S. Rowe, C. Douglas Dillon, puis neveu Frederic de FDR, NewDeal, Alice Rivlin, Frank Cary, Bruce McLaury, etc.], les Carnegie Foundations [C. Endowment for Intl Peace, ], la James Irvine Foundation, la Russell Sage Foundation [ Oscar Ruebhausen
<->Schacht, OSS Carl Kaysen, Fred Mosteller War Dept, etc.] , les Institutes of Economics & Institutes of Sociology en Europe et ailleurs, . . . Art Foundations, Culture Foundations;
B/ Les centaines de milliers d’agents de la NSA et ses ramifications infinies ( cf. /1/ ) utilisent Google, c.a.d. sont espionnés et, éventuellement, en partie désinformés par le choix des deux premières pages affichées par le GoogleSystem (liste de documents)
Quelles sont les masses en mouvement, cosmoFinancières et cosmoPolitiques, en totalitarisme idéologique ?
Quatre questions :
1/ Les databases remises par Google à la NSA font-elles l’objet de traitements préalables en temps réel (occultations ? falsifications ? ) ?
2/ Le topFinancePool de Google est-il différent du topFinancePool de FED-NSA ?
3/ Le topFinancePool de Google est-il plus puissant que celui de FED-NSA ? Quelle est la dynamique depuis 2001Sept11 ?
4/ Que valent les accords entre Google et les ministères dits “français” (BAO) ?
5/ Que vaut l’accord entre le syndicat des éditeurs français et Google ?
François Jéru
07/06/2013
François Jéru
07/06/2013
Le NSA est-il capable de garantir que Larry Page (né le 26 mars 1973) et Sergey Brin (né à Moscou le 21 aout 1973) sont bien conjointement majoritaires à 50-50 des parts à “voting rights” ( class A ou B) de Google ?
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