Alain Vité
04/10/2013
Le valet est nu.
Tout fout le camp.
ludovic pradere
04/10/2013
L’histoire nous apprend qu’un empire assoit sa domination d’abord economiquement, puis politiquement et enfin psychologiquement. Elle nous enseigne aussi qu’il perd ces attributs de domination dans le meme ordre : economique, militaire puis culturel.
La chine est devant les USA economiquement, nous assistons a la fin de l’hegemonie militaire US, son primat culturel tient encore mais sa chute suivra inevitablement.
La Chine ne prendra sa place que si elle a une vocation imperialiste, ce dont je ne suis pas sur. Sinon, le regne US sera suivi par une periode de multilateralisme, ou d’anarchie selon le point de vue, jusqu’a ce qu’un nouvel empire emerge.
La seule chose qui change c’est le tempo. Notre technologie raccorcit distances et temps. Mais la dynamique de l’histoire demeure.
Arrou Mia
04/10/2013
Elle commence avec les terroristes jihadistes de la finance et se termine avec l’équivalence du pompage du pétrole et l’impression de la monnaie comme mode de subsistance de deux entités étatiques.
Avec en arrière plan, le glissement symbolique-réel, le dollar est devenu ce qu’il est en raison des pétro-dollars.
Le rêve américain s’est déployé grâce au pétrole puis à la maîtrise des puits d’où son extraction était aisée….
etc
donc assez vite, il est devenu arabe.
dominique
04/10/2013
Le voilà en personne avec la traduction:
“Max Keiser, toujours aussi franc et direct, nous livre ici sa vision de l’Amérique : une Américaine ruinée, sous perfusion de la FED et de ses Quantitative Easings à répétition qui ne profitent qu’à une oligarchie prédatrice et cynique, méprisant le peuple américain qui s’enfonce dans la misère encore un peu plus avec le shutdown décidé par des politiciens fortunés.”
http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/max-keiser-bien-remonte-contre-les-41021
GEO
03/10/2013
De hajnalka-vincze , Hongroise protagoniste d’une sorte de Gaullisme Européen.
29 09 13
Le « pivot » mis en perspective.
Un récent billet du Center for European Reform identifie pas moins de quatre différentes approches européennes par rapport à la réorientation des USA vers lAsie, annoncée brusquement en janvier 2012, sans ménagement aucun envers les susceptibilités euro-atlantistes. La première propose de nous joindre au pivot de lAmérique, en bons auxiliaires que nous sommes, puisque ce serait tellement bénéfique pour nos relations avec Washington. Lautre préconise dentamer notre propre pivot vers lAsie, pour des raisons commerciales avant tout, et sil y a complémentarité entre les deux, ce serait un bonus.
Une troisième ligne de pensée, celle exprimée par le ministre britannique de la défense, conseille de laisser les USA seul maître à bord en Asie. Dune part parce que nous naurions ni les moyens ni l’ambition de jouer à léchelle globale (curieux aveu de renoncement, en particulier venant de la Grande-Bretagne), de l’autre parce que cest en prenant en charge la stabilité de notre propre voisinage que nous pouvons être les plus utiles à lAmérique. Cest dans ce contexte que lon se plaît à citer les responsables US, lesquels ne se lassent pas de répéter à quel point ils sont maintenant devenus adeptes dune véritable défense européenne.
La quatrième approche consiste à se lamenter sur notre sort dalliés abandonnés. Certains en sont extrêmement inquiets, et font des pieds et des mains pour garder les prétendues garanties de sécurité US. Comme le remarque le billet : ces pays ne croient pas que des Etats européens puissent occuper de manière crédible le vide laissé par le retrait américain. Ajoutons que dautres veulent tout de même espérer que lintérêt affaibli de Washington pour notre continent (de pair avec lesdits encouragements à devenir soi-disant plus indépendants) servirait dadjuvant à lEurope de la défense.
Hélas, les appels incantatoires des Etats-Unis pour que leurs alliés prennent plus dautonomie montrent vite leurs limites. Comme le font remarquer lancien patron de lAgence européenne de défense et son co-auteur à propos de la nouvelle posture stratégique de l’Amérique : « Les États-Unis n’attendent certes pas des Européens qu’ils agissent en toute indépendance vis-à-vis de Washington. Ils voudront que laction transatlantique demeure pleinement coordonnée et que subsiste une interopérabilité aussi étendue que possible entre les forces et les capacités de façon, en particulier, à permettre l’utilisation d’équipements américains. »
Avec les coupes budgétaires US, et lintensification de la concurrence sur les marchés de lexport qui va avec, on nest pas près de voir un « désengagement » américain dans ce domaine essentiel. Pour ce qui est dacheter US, et de saborder nos propres projets susceptibles de faire de lombre aux champions américains, nous resterons toujours de très précieux partenaires.
Croire à un effet bénéfique du pivot pour lEurope, cest aussi sans compter avec un extraordinaire paradoxe. Comme noté auparavant, « lannonce de la réorientation stratégique américaine vers lAsie qui, de toute évidence, confirmait les thèses « euro-gaullistes » aurait donc normalement dû conduire à une remise en cause de loption ultraatlantiste des partenaires de Paris. Force est de constater que ce nest pas le cas jusquici. Au contraire, plus lAmérique semble séloigner, plus les Européens sempressent de lui donner des gages, en espérant ainsi rester dans ses bonnes grâces. Au lieu dune reprise en main de notre autonomie, on assiste donc plutôt à une crispation atlantiste. »
Finalement, pour expliquer cette déraison, il convient de se rappeler que lessentiel, pour la plupart des gouvernements européens, est de se débarrasser du fardeau financier, mais aussi politique et psychologique, que signifient les responsabilités liées à la défense de son propre pays. Cest en cela que lOTAN est irremplaçable, en raison du mythe du parapluie américain quelle est censée incarner. Tant pis si celui-ci na jamais été crédible au niveau stratégique (pour cela, il aurait fallu convaincre tous les adversaires potentiels que lAmérique prendrait le risque de son propre anéantissement juste pour courir à la rescousse de ses alliés). Limportant, cest de pouvoir faire baisser les budgets de la défense et occulter les questions militaires peu porteuses électoralement, en prétendant que lAmérique sera toujours là, le cas échéant.
Comme noté précédemment, « tant que lEurope fut au centre des préoccupations (du fait de la confrontation bipolaire) ou quil ne le fut plus mais cela ne se disait pas tout haut, on pouvait, à la limite, se bercer dillusions sur limportance de notre vieux continent sur la liste des priorités de la Maison Blanche. Tel nest plus le cas. Le pivot vers lAsie y a porté le dernier coup de grâce. La subordination volontaire des Européens aux Etats-Unis apparaît comme elle est : au dire de lambassadeur de la Chine à Bruxelles, une servilité pitoyable. »
Posted by Hajnalka Vincze at 15:04
http://blog.hajnalka-vincze.com/2013/09/le-pivot-en-perspective.html
Alain Vité
03/10/2013
Un article de la Tribune de Genève signale que “l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la Norvège, le Brésil ainsi que le Mexique”, s’activent à l’ONU contre les agissements de la NSA et les autres joyeux lecteurs du courrier d’autrui. On peut s’attendre à ce que d’autres pays s’y joignent, selon leurs intérêts et l’évolution de l’affaiblissement US.
Lien : http://www.tdg.ch/monde/suisse-s-active-lonu-bannir-ecoutes-nsa/story/22383608
Eléments de texte entre guillemets : citations directes de l’article de la TdG.
A l’instigation de ces pays, “L’ONU planche déjà sur les premiers concepts en se basant sur l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que «nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes».”
L’Allemagne et l’Autriche sont les deux seuls pays de l’UE présents dans ce groupe d’opposition ; nous verrons comment cela évolue. La présence du Mexique, pourtant très dépendante des USA même si agrandissant ses distances, contribue à souligner l’affaiblissement de l’Empire dans ses relations avec les autres.
“Diverses idées émergent déjà comme celle d’une session spéciale. Une proposition qui pourrait déplaire aux Etats-Unis et à leurs alliés britanniques qui ont déjà commencé un travail de sape. Ils arguent que ce genre de session est normalement réservé pour des pays en situation critique comme une guerre.”
Jusqu’à présent, les USA ignorent toute intervention, même officielles, qui restent “lettre morte” de ces pays sur le sujet, et tâchent d’empêcher que le projet ONU aboutisse, activement épaulés dans ce but par la GB.
Si cela mène quelque part, il se pourrait que le roi ne soit plus seulement nu, mais aussi qu’on ne voit plus que lui sous le projecteur - lui, et tous les pays qui essaieront de lui cacher le sexe, et qui ce faisant, ne feront que plus exposer leur propre nudité. Il sera alors tout aussi intéressant de voir qui restera, et comment se défileront les autres.
Un tel événement devant toute l’ONU, invention US basée à NY, voilà qui pourrait donner des rebondissements intéressants à ce feuilleton de l’effondrement qui est devenu interminable. Même les Feux de l’Amour n’osent pas étirer une intrigue sur une telle durée.
On se fait vraiment chier, excusez le terme, dans cette super production US bâclée : un 11/9 énorme et même pas une idée à eux, et depuis, aucun rythme, pas de Bruce Willis pour rattraper le coup, seulement de piteux employés de bureau qui gâchent le rôle. J’imagine que les vrais amateurs du genre adorent les finesses et l’infinie richesse de détails de l’histoire, mais pour le grand public amateur de boulevard, ces simagrées de théâtre No sont insupportables, on se sent comme des gosses dans un truc de parents, et qui voudraient se lever pour aller goûter.
Bref, encore une fois, l’avenir nous le dira, mais qu’est ce que c’est long…
Andros
02/10/2013
En réponse à M. Baquiast : ce rêve américain était un échappatoire hors du terrible quotidien des deux Révolutions Industrielles. De Karl May au western spaghetti, il parlait d’une terre meilleure que celle qui se trouvait partout où notre regard se portait.
Aujourd’hui, le regard se porte sur les écrans électroniques et, chose curieuse, il ne s’agit plus d’un échappatoire mais d’une partie intégrante du quotidien. On sait bien qu’on habite une tour moche, mais on aura bien fait progresser son personnage dans un univers virtuel. Les drames passionnels sont plus intenses car permanents, même kaléidoscopiques grâce aux réseaux sociaux.
De ce même fait, le vécu est toujours ressenti, mais finalement moins important que pour d’autres générations.
Et l’Amérique ? Elle est venue à nous, avec ces immenses banlieues pavillonnaires, et nous y sommes même mieux lotis, par rapport à la misère culturelle et économique du Nouveau Monde. Dans toute conversation badine sur les USA, on en vient toujours à admettre que la Sécu n’y existe pas alors qu’ici on n’y prête même pas attention.
Donc, le Rêve Américain est maintenant partout, le rêve aussi -non pas en tant qu’espoir, mais en tant que fonction cérébrale particulière, au sens propre donc ! - toujours à portée de main dans la poche ou le sac.
Quant au Jihad, il est à se demander ce qu’il en restera une fois les subventions de ces rois nègres du Golfe Persique taries.
Car, soit dit en passant, il me paraît inconcevable que les immenses fortunes liées à l’extraction du pétrole brut aient été laissées à la libre disposition de quelques locaux, intégralement redevables à l’Occident depuis l’éviction des Hachémites de la Mecque (1924) et à jamais dépourvu de quelque moyen de pression que ce soit.
Vu que les pétrodollars s’en retournent dans le système bancaire mondiale, il faudrait se demander si cela ne représente pas une manne librement utilisable, sans surveillance d’un Congrès ou de quelle autorité que ce soit, pour nombre de coups tordus, bizarrement toujours à l’encontre de l’Islam in fine.
Finalement, cette séquence psycho-politique commencée le 11/09/01 ne serait-elle pas , au contraire du réveil où l’on se rend compte que l’on a rêvé, le déchirement d’un voile de faux bon sens, d’une normalité suspecte, pour se réveiller dans un monde où c’est justement l’inimaginable (ou plutôt l’inimaginé) qui règne ?
Dans cette perspective, ceux qui s’intéressent aux conspirations, en quête de la Vérité (autre “Rêve” qui a fait bouger l’humanité), ne seraient-ils pas plus proche non pas des faits en eux-mêmes mais de la manière d’évoluer dans un monde pétri de rêve manufacturé (“L’ère de la communication”) ?
Jean-Paul Baquiast
02/10/2013
Si l’on admet (ce qui reste à prouver) que les populations, y compris en Europe, ont besoin de rêves pour exister, demandons nous ce que pourrait être le nouveau rêve capable de remplacer l’américain dream. Non seulement en Amérique mais en Europe et en France, ou ce rêve est encore très puissant.
Rêver à l’effondrement de l’Amérique ne serait pas suffisant car quid ensuite? Rêver à la science et à la Singularity? Seules des minorités pourraient le faire. Rêver plus prosaïquement à un retour d’une société euro-russe telle qu’au 18e/19e siècles? pourquoi pas mais…
Le vrai rêve sera celui qui anime déjà une partie du monde, y compris certains dans nos banlieues: le djihad et l’accès au paradis d’Allah. Me trompe-je? Si oui, merci pour moi.
Jean-Paul Baquiast
02/10/2013
On peut se demander si un autre homme qu’Obama ayant été élu à la présidence, les choses en seraient arrivées là. Autrement dit, faut-il incriminer les défauts de plus en plus évidents de cette personnalité (que beaucoup avaient soupçonnés dès le début compte tenu des conditions assez abracadabrantesques de sa désignation par le système économico-politique) ou une crise plus générale de ce même système?
pierre
02/10/2013
Un texte étrange commence à faire le buzz sur internet.
pour info hautement spéculative donc ..??...
“La Russie affirme que le directeur général du FMI a été emprisonné parce quil avait découvert que les réserves dor des États Unis avaient disparu.
Un nouveau rapport préparé pour le Premier ministre Poutine par le Service de sécurité fédéral ( FSB ) dit que lancien chef du Fonds monétaire international (FMI)
Dominique Strauss-Kahn a été inculpé et emprisonné aux États-Unis pour des crimes sexuels pour lempécher de révéler sa découverte du 14 mai : l or des États-Unis situé au Bullion Depository à Fort Knox etait “manquant ou porté disparu “.
Selon ce rapport secret du FSB, M. Strauss-Kahn était devenu «de plus en plus génant» plus tôt dans le courant du mois les États-Unis ont commencé à retarder la livraison promis au FMI de 191,3 tonnes dor convenu dans le deuxième amendement de laccord signé par le Conseil exécutif en avril 1978 qui devaient être vendus pour financer ce quon appelle les droits de tirage spéciaux ( DTS ) comme une alternative aux monnaies de réserve. Ce nouveau rapport stipule Strauss-Kahn avait soulevé la question avec des fonctionnaires du gouvernement américain proche du président Obama, il a été contacté par la CIA qui a apporté la preuve que tout l or détenu par les États-Unis ” avait disparu.
Strauss-Kahn reçoit la preuve de la CIA il prend donc des dispositions immédiates pour se rendre a Paris, mais lorsquil est contactépar les agents travaillant pour la France de la Direction générale de la sécurité extérieure ( DGSE ) et sachant que les autorités américaines étaient à sa recherche , il senfuit de New York vers laéroport JFK et les agents lui ordonnent de ne pas prendre son téléphone portable parce que la police des États-Unis pourrait suivre son emplacement exact.
Strauss-Kahn a été arrêté sur un vol Air France a destination de Paris, cependant, ce rapport dit quil a fait une «erreur fatale» en appelant lhôtel à partir dun téléphone dans lavion et en leur demandant de lui faire parvenir sont téléphone portable quil avait oublié . Ainsi les agents américains ont été en mesure de repérer son appel et larrêter.”
Michel
01/10/2013
The Government Leakers Who Truly Endanger America Will Never Face Prosecution
http://www.truthdig.com/report/item/the_government_leakers_who_truly_endanger_america_will_never_face_prosecuti
Michel TIBON-CORNILLOT
01/10/2013
C’est vraiment bien! Et encore sans avoir à évoquer la dangerosité essentielle des sciences et techniques modernes, à savoir le déferlement de plus en plus implacable de la technoscience!
à propos du déferlement, ce texte écrit en 2011
Jean-Paul Baquiast
01/10/2013
La presse-système, comme vous dites, communique de + en + comme la presse anti-système. J’ai été surpris de trouver hier un article du NY Times sur la NSA co-signé par Laura Poitras http://www.nytimes.com/2013/09/29/us/nsa-examines-social-networks-of-us-citizens.html?hp&_r=0
Jean-Paul Baquiast
01/10/2013
Je suis moins optimiste que vous, cher DDE.. Il y aura rien d’explosif dans ces révélations nouvelles, y compris une politique d’assassinat programmé. On expliquera que cela permet d’éliminer des individus dangereux pour la sécurité nationale, inaccessibles autrement. Tout le monde sera content.
Vous savez très bien que ceci avait cours aussi en France, ou du moins était programmé, avec la lutte contre le communisme. Je ne suis pas certain que des listes n’existent pas toujours quelque part, prêtes à emploi.
Arrou Mia
29/09/2013
le lecteur de de.defensa, tu me mets la honte.
t’as pas dix balles?
t’es pingre ou sans le sou?
non mais allô?
allez, contribue si tu veux continuer à lire autre chose que des billevesées et autres fadaises
je compte sur toi et sur ta compréhension de la nécessité d’avoir cette petite fenêtre ici…
merci
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