Eric Gaillot
14/12/2013
La distinction entre principes et valeurs est essentielle et même vitale pour la survie de notre civilisation et de notre espèce (humaine).
On ne peut fonder une civilisation viable sur des valeurs mais seulement sur des principes.
Le drame de notre époque est justement qu’elle renonce aux principes et se fondent sur des valeurs.
Ceci étant dit, la nature est bien faite et elle se chargera de détruire notre civilisation fondée sur des valeurs (donc sur l’arbitraire et le mensonge) avant que notre civilisation esclave du “déchaînement de la matière” ne détruise la vie sur terre.
EG
perceval78
14/12/2013
Ce débat principes valeurs est intéressant , mais la réponse de l’auteur n’est pas convaincante . Il serait peut être plus sage même si cela allonge le texte de dire : Principes structurants et principes déstructurants .
L’auteur dit que les valeurs contrairement aux principes sont conjoncturels , mais justement le bloc BAO se réfèrent aux valeurs en les qualifiant : d’universelles .
la principale différence que je vois se situe dans le degré de faux culisme , les russes étant bien meilleurs que le bloc BAO ( si on considère que bon = degré plus faible)
Dedef
14/12/2013
Voir: Ukraine Quand les nazis mènent le bal
8 décembre 2013
http://7lameslamer.net/quand-les-nazis-menent-le-bal.html
Ukraine Geopolitics and the US-NATO Military Agenda:
Tectonic Shift in Heartland Power Part I
By F. William Engdahl Global Research, March 16, 2010
http://www.globalresearch.ca/ukraine-geopolitics-and-the-us-nato-military-agenda-tectonic-shift-in-heartland-power
High-stakes Eurasian Chess Game: Russias New Geopolitical Energy Calculus
Tectonic Shift in Heartland Power: Part II
http://www.globalresearch.ca/high-stakes-eurasian-chess-game-russia-s-new-geopolitical-energy-calculus
François Jéru
13/12/2013
En 1792-93 la « guillotine permanente » était matérielle un triangle d’acier pendu à une poutre, portée par deux poteaux. Les pirates-estrangleurs planqués en des hôtels particuliers, fermés au 99,99%, avaient financé cet engin.
En 2008-13 la « guillotine permanente » est également matérielle, l’infrastructure télématique formant Central-Banking supranational, cosmofasciste (cosmoTotalitaire), infrastructure dont le Nomos jurififi n’est pas même celui de corsaires-pillards attendant Lettres de Marque d’un Roy. Les pirates-estrangleurs ont incognito financé les infrastructures d’incarcération des peuples [ BIS-1930, IASB, Carteles IG_Farben, WB-1945, FMI-1945, Traité Giscard 1973, Euroclear, ECB, IIF, etc. ].
la « guillotine permanente » est si parfaitement à sa place que la question dune comptabilité morbide nimporte guère. Il y a du symbolisme, il y a lunicité, la centralité de la chose qui liquide, le claquement sec du couperet qui tombe, de l’échéance d’intérêt et de dette (ou garantie), et les proclamations sacralisées de la civilisation “Défense de la démocratie”, de l’UE ... la croissance pour un nombre toujours plus réduit de netSlaves rentables. Les supposés “non rentables” ... selon le Nomos BIS & IASB doivent impérativement être portés sur l’une des listes “coupes sombres” intitulées “Plans Sociaux RSE”, responsabilité sociale d’entreprise ou “Plans Sociaux de Bonne Gouvernance” selon les “Group_of_Four_(audit)- Best Practices”.
Citation
la Révolution semble ainsi se résumer, grosse de sang et de massacres certes, mais remarquablement svelte, concentrée en une construction à la fois efficace et symbolique, comme si tout se passait ici et nulle part ailleurs, et comme si, pourtant, il était déjà écrit que nul ny échappera jamais La ferraille et la matière, qui ne peuvent mieux sexprimer que dans lacier froid de « la guillotine permanente », et bientôt dans la puissance de larme qui ne cesse plus détendre le poids de sa force et sa capacité de brisance, installent leur empire sur le monde.
Ajustons à 230 ans d’intervalle :
La prétendue civilisation XoffSystem (supra_G20) semble ainsi se résumer, grosse de sang et de massacres certes, mais remarquablement svelte, concentrée en une construction à la fois efficace et symbolique, comme si tout se passait dans les cénacles NWO ( Comité des 300, Trilatérale, CFR, Bilderberg, Davos, Reichsbank-BoE-FED-BdF-BRI supra RiiA-OSS) et nulle part ailleurs, et comme si, pourtant, il était déjà écrit que nul ny échappera jamais. Sarko : Le NWO vous l’aurez que vous le vouliez ou non [xxx]. La ferraille (hardware) et la matière de faussaires (logiques 0-1), qui ne peuvent mieux sexprimer que dans le froid acier harddrive de « la guillotine permanente », dans la puissance de larme cyber qui ne cesse plus détendre le rythme de sa force et sa capacité de brisance, renforcent leur empire vorace sur le monde.
eden-saga.com/fr/mythologie-grecque-les-titans-l-age-d-or-le-regne-de-cronos
La ferraille hardware-software en inversion de toute éthique élémentaire, monopolisée hors des lois parlementaires, hors des lois natioPatriciennes ou populaires, plate-forme truquée de racketteurs systemiques en casino mafieux incontrôlable est faussement dénommée ‘Marché’. Le Marché est demi-Dieu. La libre circulation des capitaux du Marché est demi-déesse.
Cet Olympe supra_G20 ordonne sa liturgie; il est le centre inspirateur de la danse macabre du Système Ubak. La chorégraphie est menée par livresse du sang et la musique hystérique des spreads générateur du maximal Cumulative discounted cash flows in the long run.
Les écrans des valeurs ‘spot’ majestueusement trônent, le mot est dit, au coeur des TV Studios of Daily News. Emissions de zig-zags souverainement fous, fondés sur une infrastructure de cinglés.
Personne ne voit plus le départ du projectile. Celui-ci, lobus, le supplément de dette, le complément de non rentable, devient chose en soi, évoluant dans son univers, choisissant son objectif dans notre univers, mugissant et hurlant en plongeant vers lui sans quil ne se garde de rien. . . . lidéal de puissance
«
sous un bombardement lent et continu, qui semble méditer de nous tuer à petit feu ».
Jean-Paul Baquiast
13/12/2013
Les considérations très intéressantes présentées ici devraient - si nous étions gouvernés en France - obliger à repenser la stratégie nucléaire française. Alors que certains irresponsables proposent de ne pas moderniser l’arme, voire de la supprimer, elle sera plus que jamais nécessaire compte - tenu d’abord de l’inévitable prolifération, mais aussi pour nous permettre de refuser d’être de + en + entrainé dans le BMDE américain.
Nous expliquerions tant aux Américains qu’aux Russes que nous sommes assez grands pour avoir notre propre défense, et qu’en conséquence ils devraient respecter notre indépendance. Un peu comme la Suisse, mais à une autre échelle.
Cette posture pourrait être partagée avec d’autres pays européen, afin de mutualiser la bombe française. Encore faudrait-il que ces pays se dégagent de leur servilité à l’égard de Washington
Eric Gaillot
13/12/2013
En effet, une attaque nucléaire russe contre le bloc BAO (pourquoi pas sur l’Europe) pourrait provoquer le choc salutaire pour sauver le monde en précipitant l’effondrement du Système. L’Europe serait sacrifiée mais l’humanité serait peut-être sauvée.
Denis G
12/12/2013
L’analyse de Jacques Sapir du point de vue des intérêts économiques de l’Ukraine, de la Russie et donc du Système en général me semble corroborer celle exprimée dans cet article.
“Les manifestants de Kiev ont certainement de bonnes raisons de manifester. Mais quils noublient pas quils ne représentent ni la majorité de la population ukrainienne ni les intérêts bien compris de cette même population. Sils devaient loublier, ils se prépareraient des lendemains dune grande déception. Quant aux Eurocrates de Bruxelles et aux européistes de tout poil il convient de leur dire « bas les pattes » devant lUkraine. Ne cherchez pas à provoquer une guerre civile aux conséquences géopolitiques incalculables pour la défense de vos intérêts particuliers.”
Jacques Sapir
Stephane Eybert
12/12/2013
du succès économiques
Théo TER-ABGARIAN
11/12/2013
Laffaire Seymour Hersh est proprement stupéfiante. Elle souligne la nature de nos «démocraties », leur faiblesse et leur caducité et elle démontre jusquà quel point le système est vicié, mettant la réalité des faits et des informations sous un embargo total. Non informé, le citoyen ne peut donc rien décider de son destin et tout le dispositif dit «démocratique» devient une vaste farce.
Là, cest énorme. Non seulement une guerre allait allègrement être déclenchée contre la Syrie sur des faits bidonnés mais les faiseurs dopinion nont fait nullement marche arrière mais comme vous le dites sans tout à fait voir en qui cela est énorme : « ils opposent à toutes les vérités une impeccable fin de non-recevoir ».
«Ils opposent à toutes les vérités une impeccable fin de non-recevoir ».
Cest hallucinant. Le Monde, fer de lance du bellicisme médiatique en France va jusquà faire jouer contre Seymour Hersh la petite musique dun «avatar du conspirationnisme», ce conspirationnisme nauséabond (ici faire jouer les images mentales). Ce même journal Le Monde qui, le printemps dernier, avec le service communication du Quai dOrsay, avait bidonné un article censé prouver lusage par Damas de gaz dans le quartier de Jobar. Bobard que les sphères gouvernementales ont soutenu alors contre vent et marée avec cette «impeccable fin de non-recevoir».
Vous dites que cest lopinion américaine qui, finalement, a fait plier la Maison Blanche dans sa volonté daller en guerre, ce serait trop beau. Je pense que cette guerre était mal partie, que seul des grands sous-corticaux comme M. Hollande ou Fabius pouvaient penser que ce serait de la rigolade comme en Libye et que, ma foi, les dégâts seraient limités
Trop dincapacité à secondariser tue la capacité à agir : quon se rappelle leffarant numéro de L. Fabius avec Kerry sur le perron du Quai dOrsay lété dernier, il suffisait de regarder la mine ahurie de Kerry voyant Fabius faisant son numéro de comedia del arte sur les petites victimes des gaz de la Ghouta, gesticulations de mauvais acteur pour comprendre que «ça» ne prenait pas. Kerry semblait à la fois douter de la santé mentale de Fabius, et plus grave de la légèreté avec laquelle ce gars-là lenvoyait droit dans une troisième guerre mondiale comme on va prendre place dans le public à un tournoi de Roland Garros.
Théo TER-ABGARIAN
11/12/2013
Laffaire Seymour Hersh est proprement stupéfiante. Elle souligne la nature de nos «démocraties », leur faiblesse et leur caducité et elle démontre jusquà quel point le système est vicié, mettant la réalité des faits et des informations sous un embargo total. Non informé, le citoyen ne peut donc rien décider de son destin et tout le dispositif dit «démocratique» devient une vaste farce.
Là, cest énorme. Non seulement une guerre allait allègrement être déclenchée contre la Syrie sur des faits bidonnés mais les faiseurs dopinion nont fait nullement marche arrière mais comme vous le dites sans tout à fait voir en qui cela est énorme : « ils opposent à toutes les vérités une impeccable fin de non-recevoir ».
«Ils opposent à toutes les vérités une impeccable fin de non-recevoir ».
Cest hallucinant. Le Monde, fer de lance du bellicisme médiatique en France va jusquà faire jouer contre Seymour Hersh la petite musique dun «avatar du conspirationnisme», ce conspirationnisme nauséabond (ici faire jouer les images mentales). Ce même journal Le Monde qui, le printemps dernier, avec le service communication du Quai dOrsay, avait bidonné un article censé prouver lusage par Damas de gaz dans le quartier de Jobar. Bobard que les sphères gouvernementales ont soutenu alors contre vent et marée avec cette «impeccable fin de non-recevoir».
Vous dites que cest lopinion américaine qui, finalement, a fait plier la Maison Blanche dans sa volonté daller en guerre, ce serait trop beau. Je pense que cette guerre était mal partie, que seul des grands sous-corticaux comme M. Hollande ou Fabius pouvaient penser que ce serait de la rigolade comme en Libye et que, ma foi, les dégâts seraient limités
Trop dincapacité à secondariser tue la capacité à agir : quon se rappelle leffarant numéro de L. Fabius avec Kerry sur le perron du Quai dOrsay lété dernier, il suffisait de regarder la mine ahurie de Kerry voyant Fabius faisant son numéro de comedia del arte sur les petites victimes des gaz de la Ghouta, gesticulations de mauvais acteur pour comprendre que «ça» ne prenait pas. Kerry semblait à la fois douter de la santé mentale de Fabius, et plus grave de la légèreté avec laquelle ce gars-là lenvoyait droit dans une troisième guerre mondiale comme on va prendre place dans le public à un tournoi de Roland Garros.
Eric Gaillot
11/12/2013
La situation syrienne est certainement très intéressante mais j’aimerais vous partager mon sentiment sur le fait que la situation en France n’est guère meilleure. Certes, nous n’avons pas des bombes qui nous tombent sur la tête. Du moins, pas des bombes lâchées par des avions de combat sauf que nous recevons en permanence des bombes administratives qui s’appelle taxes, impôts, compétitivité, austérité, etc. Ce sont des bombes que l’on peut qualifier de soft mais dont les effets sont aussi destructeurs et dévastateurs que des vraies bombes syriennes.
De mon point de vue, elles le sont même davantage parce que les gens ne se rendent pas compte qu’ils sont bombardés et, donc, ils ne réagissent pas comme s’ils s’attrapaient de vraies bombes qui font cracher le sang.
C’est le pourquoi de la toute puissance du Système. Ce Système a trouvé la solution pour nous exterminer sans que nous nous en rendions compte.
C’est en tout cas ce que je comprends de vos analyses.
Bien cordialement.
Michel
10/12/2013
C’est bien un truc qui me fait exploser.
Comment ça, il y aurait un “Droit de l’hommisme,” à savoir qu’il y aurait un excès dans la défense des “droits de l’homme” ?
Vous préférez quoi ? Qu’on traite les humains selon leur origine ? Leur couleur ? Leur revenus ? Leur pays d’origine, évidemment, Parce que VOUS êtes du pays et L’AUTRE vient d’ailleurs ?
Qui décide de ce qui est “bon pour certains humains” par rapport à ce qui serait “bon pour d’autres.”
Les droits de l’homme sont une avancée politique et sociale.
Comme il y a dans le même temps beaucoup d’autres problèmes politiques et économiques, on préfère taper sur ces Principes que sur, au hasard, les inégalités dans la répartition des richesses.
C’est tellement plus facile, au fond: on peut avoir des cibles pratiques dans son environnement immédiat pour quelque bastonnade vespérale et délassante d’un “bronzé” de passage, ce que ne risque aucun des représentants des 1% qui profitent bien de cette division leur facilitant le règne, merci pour eux.
eric smith
10/12/2013
Ce premier message est un commentaire du texte ” la tendance génocidaire en action”.
Cet article fourmille d’exemples précis du concept de “génocide”, de plus en plus employé sur la blogosphère observatrice de l’époque.
L’extension finale à la Nature renvoie à la problématique fort ancienne maintenant étiquetée écologie ou survie.
L’intérêt est de globaliser les visions partielles et de restituer en réalité un “Biocide” ou encore un Nihilisme réel, finalement pas si mal vu par les punks de mon adolescence et les punks à chiens actuels.
Le plus troublant dans cette rhétorique est cette question du “Déchaînement de la Matière”. Déchaînement renvoie bien à l’archétype de Prométhée. Mais la Matière renvoie au Manichéisme ou à quelque gnosticisme équivalent.
On obtient une nouvelle synthèse Hellénistique finalement assez cosmopolite dans sa conception. N’est-ce pas étonnant ?
Sans doute l’époque commande-t-elle finalement d’elle-même ce renouveau conceptuel. Néanmoins, la fascination que procure ce concept magique de force sui generis de la Matière, dans le contexte historique actuel, m’oblige à acquiescer avec tant de force que j’en éprouve comme une méfiance pour moi-même.
Car ce qui est arraché au passage, c’est le côté généralement neutre, Démocritien ou Aristotélicien, attribué à ladite Matière, dans le discours scientifique moderne. On frise alors le changement de paradigme, ce qui achève de nous saouler intellectuellement.
Quelle sorte d’Esprit nous sortira des griffes d’une telle ensorceleuse ? Un Cernuros, un Shiva ?
Surtout quelle “Discipline” ou “Auto-discipline” nous conduira (et collectivement ? ou individuellement ?) des milliards de bras de cette nouvelle Hécate ou Kâli vers un Cosmos régénéré ?
Autant de questions auxquelles l’urgence même de la situation terminale décrite par l’auteur invite à répondre.
François Cartan
10/12/2013
En passant par les actus d’Orange pour voir mes mails, voici le lien du seul article sur lequel j’ai eu envie de cliquer :
* Il y en a déjà deux personnes dans le texte de Philippe grasset. En voici une autre.
C’est pourtant simple. Mais c’est un combat perpétuel surtout contre les autres qui n’en auront pas ...
En passant.
Eric Gaillot
10/12/2013
“... Le fait est, selon nous, quil ne sagit pas ici dune prévision relevant dun catastrophisme quelconque [l’effondrement du Système via le déchainement de la matière] mais bien de lobservation de la situation en cours, sous nos yeux. “
Je ne peux que confirmer cette conclusion.
Je souhaite cependant témoigner qu’il y a quelques personnes qui tentent de s’évader de ce Système comme certains prisonniers des camps ont essayé de s’évader pour retrouver la liberté.
La liberté , aujourd’hui, n’est pas une question de franchir des murailles en fils de fer barbelés et électrifiées mais de franchir une muraille psychologique. C’est à dire de ne pas avoir peur du Système, donc de ne pas avoir peur de se retrouver sans compte bancaire, de se retrouver avec des huissiers sur le dos, de se retrouver à faire la queue aux restos du coeur, de se retrouver sans électricité, sans téléphone, etc. Toutes ces menaces ne sont que les armes de terreur qu’utilise le Système pour nous neutraliser. Le Système ne peut pas nous exterminer ouvertement et concrètement car, effectivement, il dévoilerait sa vraie nature génocidaire ce qu’il ne peut pas faire sans ce suicider.
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