Forum

Le phénomène Dieudonné prend une tournure pour le moins dramatique en ce moment en France, notamment avec sa célèbre quenelle dont la portée anti-système semble indéniable. .. qu’en pensez-vous?
bien à vous
Pierre

Bonjour,

dans un de vos articles précédents concernant l’affaire NSA/Snowden, vous évoquiez que le “fond Snowden” (ensemble des documents NSA collectés par le célèbre lanceur d’alerte) puisse contenir des informations pouvant ébranler fortement le système américaniste.

Vous aviez évoqué à ce sujet de possibles révélations sur le 11 septembre 2001.

Ceci ne constituerait-il pas une épée de Damoclès intolérable pour les USA?

N’y aurait-il pas, en plus de ce que vous décrivez fort justement, l’avantage d’anticiper pour les dévier, les amoindrir, des révélations potentielles explosives?

La triangulation 11 septembre, Israël, Arabie qui semble en marche dans cette affaire serait peut-être l’écume du rapprochement Russie - Israël concernant le terrorisme sunnite financé principalement par l’Arabie.

Les familles des victimes du 11 septembre 2001 semblent en route pour pouvoir mettre en cause (ce qui ne veux pas dire coupables)  l’Arabie ; et pour Israël c’est faisable?

Après trente ans d’instrumentalisation par les USA notamment, voir cette fois ci ces groupes armés fondamentalistes plus ou moins contrôlés à ses portes, présente un danger important pour Israël.

Cordialement.

http://russeurope.hypotheses.org/1862

Madame Merkel et ses “contrats”

Il est caractéristique, et à vrai dire symptomatique, que Madame Merkel, Chancelière désormais à la tête d’un gouvernement dit « de grande coalition » en Allemagne, ait pu déclarer le 19 décembre dernier sans provoquer d’émoi particulier dans la presse au sujet de l’Euro que : «Tôt ou tard, la monnaie explosera, sans la cohésion nécessaire ». Au premier abord, cette déclaration est parfaitement juste. Sans « cohésion », c’est-à-dire sans l’existence d’un système de transferts financiers extrêmement importants, l’Euro n’est pas viable. On le sait, et le calcul de ce qu’il faudrait consacrer pour que fonctionne ce système fédéral a été fait par plusieurs auteurs. Pour ma part, j’ai estimé entre 8% et 10% de son PIB le montant que l’Allemagne devrait fournir. Il est parfaitement clair qu’elle ne peut le faire sans détruire son « modèle » économique et, de ce point de vue, exiger de l’Allemagne un « solidarité » avec les pays de l’Europe du sud pour des montants de 220 à 232 milliards d’euros par an (aux prix de 2010) équivaut lui demander de se suicider.

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il est vain de continuer à mettre un quelconque espoir dans une Europe « réellement » fédérale, et il est profondément trompeur de continuer à présenter cette possibilité comme une alternative à l’UE telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Ce discours est profondément mensonger, et il ne peut que contribuer à nous enfoncer aujourd’hui un peu plus dans le malheur. Il n’y aura pas d’Europe fédérale parce qu’en réalité personne ne la veut réellement et personne n’est disposé à la faire. Opposer ainsi une « perspective fédérale », qui est parfaitement hypothétique et dont pour tout dire la probabilité de réalisation est moindre que celle d’un débarquement des martiens, à la situation actuelle n’a plus aucun sens, si ce n’est de tromper le chaland et de lui faire prendre des vessies pour des lanternes ! Le rêve fédéraliste s’est révélé être un cauchemar. Il convient donc de se réveiller.
Deuxièmement, l’Allemagne est parfaitement consciente de ce qu’une forme de fédéralisme est nécessaire à la survie de l’Euro, mais elle ne veut pas – et l’on peut parfaitement le comprendre – en payer le prix. Donc, ce qu’elle propose en fait à ses partenaires ce sont des « contrats » qui les conduiront à supporter la totalité des coûts d’ajustements nécessaires à la survie de l’Euro alors que, elle-même, sera la seule à tirer profit de la monnaie unique. Mais, ces « contrats » plongeront alors l’Europe du Sud et la France dans une récession historique, dont ces pays sortiront industriellement et socialement laminés. Accepter ces contrats sera la mort rapide de la France et des pays de l’Europe du Sud. Laurent Faibis et Olivier Passet viennent de publier une tribune dans Les Échos qu’il convient de lire avec attention ( http://m.lesechos.fr/idees-et-debats/le-point-de-vue-de/l-euro-pour-tous-et-chacun-pour-soi-le-nouveau-debat-interdit-0203193619902.htm ). Ils expliquent pourquoi l’Euro ne peut profiter qu’à un pays, qui s’est installé au sommet de la chaîne industrielle, et pourquoi au lieu de mettre l’Euro au service de l’économie, c’est l’économie qui est sacrifiée au profit de l’Euro. Une telle situation serait pérennisée si nous devions, par malheur, avoir un gouvernement qui accepte de passer sous les fourches caudines des « contrats » de Madame Merkel.
Troisièmement, il faut entendre le non-dit, l’implicite, dans la déclaration de Madame Merkel. Puisqu’une Europe fédérale n’est pas possible et n’est en réalité même pas concevable d’un point de vue allemand, et si une mise en « cohérence » qui ne signifie rien d’autre que d’accepter la totalité des conditions allemandes ne se fait pas, alors l’Allemagne est prête à faire son deuil de l’Euro. Madame Merkel voudrait faire de cette alternative une menace pour nous forcer à accepter l’idée de ses « contrats ». Au contraire, nous devons la prendre au mot et lui proposer au plus vite la dissolution de la zone Euro. Mais, pour cela, il faudra un autre gouvernement, et un autre Premier Ministre, que celui que nous avons.
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Comment deviser d’une chose dont nous ne maitrisons, ni ne comprenons son origine, à savoir: quel est notre raison d’être ?
A la lumière des derniers tâtonnement en matière de physique quantique, il commence à apparaitre que tout n’est qu’équilibre et communication dans un système qui, pour notre observation, n’est que chaos et désordre.
Je n’ai jamais été scolarisé ou si peu, et pourtant, j’arrive à comprendre Mr. Grasset ! comment cela se fait ‘il ?
Restant enfantin par rapport à vos doctes écritures, j’en ai déduit que je fais partie d’un service secret qui est tellement secret que je n’en connais, ni le nom, ni sa raison d’être.
Pourquoi me préoccuper d’un fait dont je sais, pertinemment bien, au niveau de mon unicité, de l’impossibilité de pouvoir l’influencer ?
Ainsi, vous même, Mr. Grasset, comprenez vous la raison qui vous pousse à faire ce que vous faites ?
Sans en apporter de preuve scientifique, mais en pensant à Dracula qui ne peut supporter la lumière du soleil, je suis certain que le seul moyen d’influencer notre destin serait de porter un bonnet rouge et d’adopter la “quenelle” comme signe de ralliement.
Rappelez vous la révolution des œillets au Portugal, aucun sang n’a été versé, il n’a suffit que de quelques fleurs !
merci de m’avoir lu et de m’accepter parmi vous si cela vous convient.
Pierre de Callonne

N’y aurait-il pas là - dans le concept d’autodestruction des agents subalternes du Système - une erreur de raisonnement?

Les agents subalternes du Système peuvent-ils s’autodétruire dans la mesure où la condition préalable - j’insiste sur le préalable - pour être agent subalterne du Système consiste à s’autodétruire c’est à dire renoncer à sa liberté.

En conséquence, il ne peut y avoir d’autodestruction des agents subalternes puisqu’ils se sont déjà détruits. Ces agents ne sont que des machines, des robots ou des zombies.

Il reste néanmoins un Système dont nous dépendons tant que nous refusons d’affirmer notre liberté qui ne peut s’opérationnaliser qu’en dehors ET grâce au Système.

En effet, le Système ayant accaparé toute la puissance du monde, nous devons trouver une façon de récupérer cette puissance pour survivre libres en retourneant contre le Système sa propre puissance. Cela est possible justement à cause de la qualité subalterne des agents du Système.

Le Système met à notre disposition - grâce à ses esclaves, les agents subalternes…-  une puissance incroyable que nous serions incapables de produire sans lui et ses esclaves.

A nous de savoir en profiter!

Je continue à être d’accord avec Philippe le Baleur. Depuis quelques temps s’est mis en place un système jamais vu jusqu’ici de domination du monde, s’étendant sur tout ce monde, y compris la Russie Poutinienne. Il serait urgent de l’identifier “scientifiquement” mais est-ce possible?  Je fais appel pour ma part à l’anthropologie associée à la science du technologique, ce que j’appelle l’anthropotechnique. Mais je me rend bien compte que cet effort ne va pas très loin, et devrait être creusé dans de multiples approches dont certaines à inventer.

On ne peut expliciter le concept de Système si l’on ne définit pas sa hiérarchie. Comme vous l’expliquez en détail -et avec raison-, le Système aspire à la domination de tout ce qui ressemble à un pouvoir, avec des fortunes diverses, puisque la Russie met aujourd’hui en oeuvre une politique de principes, et tend de facto à se détacher des valeurs-Systèmes telles que le bloc BAO les entend.
Là où le bât blesse, c’est la notion d’autodestruction. Vous oubliez trop souvent que la surpuissance confiée aux agents subalternes du Système conduit, j’en conviens, à l’autodestruction, mais c’est celle des agents subalternes du Système eux-mêmes!
J’en veux pour exemple ce qui vient de se passer à Wall Street il y a quelques jours, dans l’indifférence générale.
Premièrement, Ben Bernancke, directeur de la Federal Reserve, annonce à 14:00 le 18 décembre 2013 que sa banque centrale va réduire les massives infusions de cash qui prévalaient sous la forme de la politique de Quantitative Easing. Il avait déjà lancé des ballons d’essai, et à chaque fois, les marchés avaient plongé brutalement, comme en Juin dernier; à la suite de quoi la FED avait fait retraite.
Deuxièmement, à 14:01, comme prévu, l’annonce de Ben Bernancke provoque une baisse soudaine de l’indice Dow Jones. Cela signifie que la piétaille des financiers de seconde zone vend massivement ses actions.
Troisièmement, toute la corporation des plus grosses banques du monde (Goldman Sachs, JP Morgan, HSBC, Deutsche Bank…) rachète tout le marché en chute libre, toutes ensemble, exactement deux minutes plus tard, à 14:02. Aussitôt, comme le montrent les courbes des variations du marché, le Dow Jones remonte en flèche, et prend 292 points dans les vingt minutes qui suivent… Les investisseurs non initiés à la direction du Système (ou initiés de degré inférieur) viennent de perdre des dizaines de milliards de Dollars au profit des banques précitées.
Tout à fait clairement, il y a eu entente entre “insiders” pour protéger le système financier courant, et aussi pour voler d’énormes sommes d’argent à leurs propres serviteurs, en l’occurrence les investisseurs non initiés.
La conclusion s’impose: comme chez les Francs-Maçons, le Système est pyramidal. Chaque niveau ne sait pas ce que fait le niveau supérieur, mais le sommet sait parfaitement ce que font tous les autres niveaux. Ici, les tenants de ce qu’on peut appeler la Junte Mondiale, ont soudain décidé de se retourner contre leurs propres subordonnés.
La Junte n’a pas d’amis, elle n’a que des serviteurs; et j’utilise à dessein l’expression que vous utilisez parfois s’agissant des “Américanistes”. Il n’y a pas là d’autodestruction de la Junte Mondiale elle-même. Il y a une politique du Chaos, dans la plus pure tradition sataniste. Les serviteurs sont là pour souffrir et endurer, afin de conforter le pouvoir des maîtres.
Le problème de cette Junte Mondiale ne vient pas de nous. Il y a autre chose de plus fort qu’eux, qui agit derrière le décor, et que personne ne peut identifier rationnellement; pour l’instant!

@jean-jacques hector

Amazon, c’est le système ...

« … l’“idéologie-Système”, en même temps que sa branche opérationnelle représente elle-même une force importante dans le mouvement de déstructuration et de dissolution du Système. »

Résumons :

La superclasse mondiale, menée par le bloc BAO en tête, vise le contrôle totalitaire des sapiens pour asseoir définitivement son pouvoir sur l’humanité.
La superclasse mondiale est à la tête du corporate power
La superclasse mondiale est une élite traditionnellement conservatrice sur le plan moral.

Mais pour renforcer encore plus son contrôle des populations, elle tente de transformer les citoyens en sujets béni-oui-oui, sans passé, sans repères, des ectoplasmes infiniment manipulables. Le moyen : générer un puissant courant de pensée contraire à ses valeurs, pour aboutir à une société aux antipodes de son ADN moral (relativisme, LGBT, ...). Une société imposée à tous contre l’avis du plus grand nombre qui s’il n’est pas déjà endoctriné, a la lâcheté de la collaboration passive, si confortable. Disons-le : globalement, ça marche ! Babitt est un homme d’avenir.

Alors auto-dissolution du Système dites-vous. Evoquons trois possibilités, la suggestion d’autres éventualités est laissée à votre créativité :

1/ Cette auto-dissolution du Système affaiblit effectivement le monstre. Le bloc BAO est contenu, contrarié dans ses ambitions grâce à la multipolarité du monde, stabilisation voire retour du principiel (BRICS, Syrie), décrue annoncée de la globalisation, combats fructueux d’individualités chevaliers blancs type Snowden.

La vigilance reste de mise vis-à-vis de cette élite qui a plusieurs coups d’avance, car elle seule a pratiquement toutes les cartes en main, surtout celles que l’on ne voit pas. Bluff suprême : nous faire croire qu’elle a déjà gagné. Mais justement, les deux autres possibilités lui seraient plutôt favorables.

2/ Affaiblissement grave mais partiel du Système : dans ce processus, tous les échelons inférieurs de la pyramide, la plus grande partie des sociétés, des masses en ressortent affaiblis, sur la pente de la ruine que vous annoncez. Ils n’en sont que plus contrôlables. De ce fait, cette superclasse mondiale et son corporate power en ressortent plus puissants que jamais et restent aux commande.

3/ Stratégie du mégachoc, Ordo ab chao, Armageddon économique, social, militaire, etc. Formidable gambit que l’élite pourrait perdre au cours d’une phase où entreraient en jeu tant d’incertitudes. Mais vu ses ressources, son emprise de toujours, la superclasse mondiale ne resterait-elle pas maître du champ de ruine ? Comme l’Eglise est restée seul pouvoir structurant après la chute de Rome ? Au pire (pour cette élite), elle peut ne pas gagner mais elle ne peut pas perdre. Alors que le reste de l’espèce humaine a tant à perdre ! 

Dans tous les cas, la possibilité pour que l’auto-dissolution du Système remette réellement en cause la puissance de l’élite BAO reste faible, ne croyez-vous pas ?

  A propos de cet exemple particulier de collusion patente entre Lockeed-Martin et le lobby Lesbian-Gay-Bisexual-Transgender, force est de constater que les stratèges du Système adhèrent à la moindre parcelle de pouvoir dans le but de se maintenir vaille que vaille dans leur position de domination.
  A la fin des fins, l’enjeu de la bataille, c’est l’opinion publique. Les “sapiens”, comme vous le dîtes joliment, détiennent la réalité du potentiel de pouvoir. Nous sommes ignorants, on peut facilement nous tromper, manipuler l’information à laquelle nous avons accès; nous somme parfois un peu stupides, assez émotifs voire violents… Mais rien ni personne ne saurait résister à nos décisions collectives. C’est pourquoi il est si important de récupérer tout mouvement susceptible de générer du pouvoir, c’est à dire tout rassemblement cohérent de “sapiens”.
  Il n’est aucunement question de contester que le Système génère du désordre, et que ses entreprises ne sont pas toujours victorieuses. Mais la surpuissance du Système autorise une débauche de moyens, pour la raison que la stratégie de ses chefs repose exclusivement sur le pouvoir.
  Lorsque l’on ne dispose pas du pouvoir absolu -pas encore- et qu’on ne connaît pas d’autre moyen que la force, que faire? Il faut soit phagocyter, soit détruire tout autre pouvoir.
  Tout ce que nous voyons, marchands d’armes, politiciens, journalistes, militaires, barons de la drogue, mafias, lobbies, tous ces pantins ne savent rien de ce qu’ils font. Ils prennent des ordres , et figurent dans la bataille comme du matériel qu’on peut utiliser ou sacrifier en fonction des besoins.
  Nous assistons à une partie d’échecs, et les pièces n’ont qu’un rôle instrumental, tandis que les joueurs restent invisibles sur l’échiquier.

Ne tombez pas dans le piège de l’urgence car vous faites le jeu du Système. Je comprends votre désir de sortir votre bouquin comme vous l’avez prévu mais il n’y a pas d’urgence. Prenez du recul. C’est en prenant du recul que vous allez trouver la bonne solution.
EG

Humble lecteur que je suis , je vous dis une chose: la version “livre” est incomparable et je préfère avoir” la Grâce de l’histoire” dans ma bibliothèque que dans ma boîte mail…
Cela dit , s’il faut régler un envoi certes un peu cher à priori, je suis prêt à le faire.
Bon courage .

Pourquoi ne passez-vous pas par amazon et ses livraisons gratuites pour diffuser votre ouvrage ?

Joyeux Noël & Bonne Année.
JJH

http://www.euractiv.fr/sante/des-milliers-denfants-grecs-ne-r-news-532242

En Grèce, la vaccination des enfants devient un problème de santé publique

Publié 10 décembre 2013, mis à jour 13 décembre 2013

La crise a coupé l’accès de millions de citoyens grecques à la couverture santé. Une situation qui met en péril le système de vaccination du pays, selon l’organisation humanitaire Médecins du monde.

L’organisation humanitaire Médecins du monde affirme que des milliers d’enfants en Grèce n’ont pas été vaccinés : leurs parents ont perdu leur assurance maladie.

« Des enfants non vaccinés et non assurés sont exposés à un danger imminent. En plus de la mise en péril de leur propre santé, ces enfants sont exclus de l’école car, en raison d’instructions, des institutions scolaires refusent les enfants non vaccinés », a expliqué Nikitas Kanakis, représentant de Médecins du monde, lors d’un entretien à la radio Sto Kokkino.

En Grèce, comme dans bien d’autres pays européens, les vaccinations sont notées dans les livrets de santé dont chaque enfant est titulaire.

« Les inégalités se creusent et ceci montre à quel point le système de santé est injuste. Personne ne parle des enfants non assurés. Nous sommes, dans ce pays, sur le point de détruire le cordon sanitaire créé grâce à la vaccination, » a ajouté Nikitas Kanakis.

Cette seule année, les cliniques gratuites gérées par Médecins du monde ont vacciné plus de 6000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté, selon le représentant de l’organisation.

En novembre dernier, l’association des cliniques grecques a déclaré ne plus accepter les patients assurés auprès de l’Organisation nationale des services de santé, l’EOPYY. Motif : l’organisation publique doit 800 millions d’euros aux établissements privés, selon le journal Ekathimerini.

Entre 2008 et 2011, 17 des 28 États membres ont drastiquement réduit  leurs dépenses publiques en matière de soins de santé en raison des mesures d’austérité.

En Grèce, avant que la crise éclate, la plupart des patients des cliniques de Médecins du monde étaient des migrants.

Au cours de l’année dernière, près de la moitié des patients étaient grecs, selon Médecins du monde.

Bon nombre d’entre eux ne peuvent plus s’offrir des services de soins de santé.

EurActiv.fr - article traduit de l’anglais

http://www.williampfaff.com/modules/news/article.php?storyid=657

The Ukraine crisis and the German-American dispute over American intelligence and NSA practices are without much doubt the beginning of the end of the American-dominated Europe we have known since the collapse of Communism. The breakup may be dramatic, or polite and prolonged, but certainly will come.

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The second crisis that jeopardizes American relation with Europe, and potentially with the Europe Union, is Germany’s embittered reaction against the activities inside their country of the NSA (a reaction whose violence is greatly underestimated in the U.S.). The indifferent and dismissive response of the Obama administration has strengthened this reaction, culminating when it was revealed that Chancellor Merkel’s own telephones are monitored, probably from American bases in Germany, which a half century after the war, and three decades after the end of the Cold War, have no strictly logical reason to exist there.

The cursory and patronizing rejection of the German request to be given the same intimate intelligence relationship with the U.S. as Britain, Canada and the Anzac countries contributed to German anger. (Any Anglophone observer could have told Berlin not even to ask.) No one in Washington, not to speak of Germany, has the least doubt that the NSA has been extensively used to collect economic, trade and technological intelligence in all of Europe, and the EU countries are fed up with this. American assurances of change in the future will never be believed. The only serious answer will be a polite invitation for the U.S. to go home, and eventually this will come.