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au delà de la raison

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

olivier

  21/03/2014

Nous atteignons en effet une nouvelle circonférence de la phase déstructurante du Système.
Au delà des “physiques"rationnelles. La cosmologie pourrait nous éclairer ici ou là dans cette étude.
La locomotive crache son feu et le conducteur a abandonné la cabine.
Comme l’un d’entre nous l’a dit : “nous attendons avec une certaine angoisse sereine que l’orage éclate”.
Philosophons furieusement ( comme Orlando)à l’abri du déchaînement.

suite A PROPOS D' EFFONDREMENT

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

zoulikha chergui

  21/03/2014

l’effondrement a eu lieu, et pourtant sans que personne en réalité n’en n’ai tiré la moindre conclusion.
Il se poursuit dans les mêmes conditions, comme un château glorieux dans le passé et qui perd, peu à peu de son lustre, ses pierres une à une, ses trous dans le toit, les fissures au mur, et le châtelain admire encore et encore les quelques portraits glorieux de ses ancêtres tirant de cette contemplation le sentiment de son incontestable supériorité qu’aucune misère ne saurait lui faire oublier.
Ainsi, l’OCCIDENT, le bloc BAO ou ce qu’il plaira à chacun de nommer joue au châtelain ruiné qui écrase de sa morgue la populace affranchie qui pourtant crée, construit, prospère ....sans lui, avec lui ou contre lui.
J’ai craint en 1962 que mon monde ne s’écroule au départ des français et ils sont effectivement partis, d’autres français sont venus , et le monde a continué de tourner.

au sujet de l'effondrement

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

zoulikha chergui

  21/03/2014

merci tout d’abord à dedefensa et à ses lecteurs et contributeurs de la qualité de leurs réflexions sur ce monde en folie.
Venir vous lire m’est extrêmement réconfortant ; je voudrai ici vous faire partager une expérience d’une période dans l’ère de l’ effondrement.
De mon point de vue, nous assistons à la phase finale qui a commencé au moment de l’acmé de l’Occident que je situe pour ma part à la fin de la période de colonisation qui avait déjà l’ambition de mettre sur pied le gouvernement mondial;
cette organisation bicéphale (FRANCE/ANGLETERRE) dominait le monde.
Je faisais partie de façon infinitésimale   des sujets de l’empire colonial français; enfant donc j’apprenais que mes ancêtres étaient les gaulois et je franchissais chaque jour mon école Georges Clemenceau au fronton de laquelle s’inscrivait la trilogie républicaine de l’égalité liberté fraternité.
Mon père m’en expliquait la totale virtualité de ces concepts nous concernant et plus tard j’en compris la virtualité absolue au regard des discriminations de toutes sortes institutionnalisées (deuxième collèges, administrations indigènes, territoires militaires etc, ou foisonnait les exception aux principes républicains);
Je n’ai pas attendu longtemps pour voir le système colonial collapser purement et simplement.
Mais le plus surprenant a été de constater que en Métropole, la vie a continué, sans changement, les mentalités impériales inammovibles et la grandeur de la France (ou de l’Angleterre) inacte dans le comportement des élites

l'effondrement, un concept un peu trop vague je trouve

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

pierre

  21/03/2014

Mesdames et Messieurs,
je suis un lecteur très fidèle et convaincu de dedefensa et la grille de lecture de M. Grasset me paraît être ce qu’il y a de mieux à lire aujourd’hui.
J’apprécie aussi les commentaires souvent riches et éclairés ou éclairants du forum.
Mais là, je trouve que le concept d’effondrement tant attendu, bien que séduisant, est un peu évoqué avec une certaine légèreté.
Nous avons en effet aujourd’hui des manœuvres maritimes US en Mer noire, des bombardiers US en Lituanie et en Pologne, sans parler du taré en chef de l’OTAN qui multiplie les menaces et les exercices provocateurs, le tout sur fond de surenchères autour des sanctions des uns et des autres.
Et je m’interroge.
Cette montée aux extrêmes, certes, peut signifier l’autodestruction du Système. Bravo. Mille fois bravo. Enfin.
Mais au vu du niveau d’exaltation de nos élites, au vu du degré d’autonomie de la machine-Système, cette autodestruction pourrait aussi prendre in fine la forme d’une vertueuse petite flambée de champignons atomiques.
Le risque est possible, et comme dit M. Grasset, nous sommes dans une époque dont la folie ambiante a parfois tendance à rendre le “possible probable”.
Même improbable, même très peu probable, cette éventualité n’en existe pas moins. Et c’est dans le simple fait qu’aujourd’hui cette éventualité existe désormais pleinement, que je mesure personnellement le degré de folie de nos élites, et aussi les dangers que renferme dès lors l’effondrement que nous appelons de nos voeux.
Et je m’interroge

Demandez le programme!

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

Franck du Faubourg

  21/03/2014

Dans les grandes lignes, il est dans:
http://armstrongeconomics.com/

Martin Armstrong fait partie de ces rares et précieux analystes des cycles, et il est plus accessible qu’un Igor Panarin, par exemple.
En gros, les “points de bascule” importants pour nous sont :
-2015,75 (1er octobre 2015) qui a été calculé au moins depuis 1997, et qui correspond au Big Bang des dettes souveraines

- 2020,05: Suit un effondrement du chateau de cartes actuel - les 2 années étant les plus radicales - jusqu’en 2020,05, date correspondant au cycle suivant , commençant par ..disons “une reconstruction”.
Panarin, et un autre fameux d’Europe du nord, pensent que 2020 marquerait la fin des USA, son éclatement plus exactement..

- 2032,95: le “sweet spot” possible pour l’humanité, qui peut élever son niveau de conscience…

A connaitre!

l'effectif?

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Diogene Alkali

  21/03/2014

L’effectif? lequel? celui visible comme une explosion ou celui plus lent du pourrissement?
Comme il y a de forts relents de charogne, je pencherais pour le second, mais, bien entendu, l’agonie risque d’être longue.
Une gangrène en quelque sorte.
Laissons donc au système son propre rythme de déliquescence, puisque, de toute manière, rien ne semble pouvoir agir désormais contre cette chute vers l’inconnu.
La surpuissance se concentre toujours plus jusqu’au point final de l’implosion.
L’image qui me vient est celle d’une fin d’après midi d’Août, chaleur lourde, étouffante, sans un souffle d’air. Sur la place du village, tous les yeux sont tournés vers un ciel lourd de nuages immobiles, en attente de l’orage qui tarde. Chacun sait, pourtant, qu’il éclatera. Mais quand? nul ne peut le préciser.

Mais l'effondrement est en train de se produire!

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

D.O.

  21/03/2014

Salut,

Ce n’est pas “possible” ou “probable”, c’est déjà en train de se produire.

Si on regarde les événements des dernières décennies avec le regard du physicien du chaos (chaos theory), on constate que les tensions du système mondial grandissent. Ces tensions finissent par être fatales. Un système chaotique ne reste jamais dans un état d’équilibre permanent. En réalité, l’espace de phase du système contient des zones de pseudo-stabilité qui sont parfois atteintes pour un certain temps mais ce temps est toujours fini. Tôt ou tard les perturbations sont telles que le système est éjecté de la zone de pseudo-stabilité dans laquelle il se trouvait. Et cela peut se produire très vite. Cette transition est souvent dramatique. Dans notre cas, on l’appelle effondrement. En fait, ce n’est qu’une transition chaotique globale. Le système “humain” va traverser des “rapides” et fatalement retrouver une nouvelle zone de pseudo-stabilité (qui n’aura pas grand-chose à voir avec la zone actuelle).

A ce propos, avez-vous lu “Ascent of Humanity” de Charles Eisenstein ? C’est assez fascinant ...

D.

Impatience

Article lié : La crise en cours et la perspective de l’effondrement

Bruno MELI

  21/03/2014

cette désagrégation est en train, à notre sens, de passer du stade du “possible” au stade du “probable” : A quand le stade de “l’effectif” ?

la Bête...

Article lié : De Folamour à BHO, et l'attaque “inappropriée” contre la Russie

Eaux Troubles

  20/03/2014

Dr Folamour et son salut nazi intempestif mais si significatif.

A l’époque, je ne connaissais pas encore l’opération Paperclip http://www.cerpi-officiel.be/Allemagne-nazie/operation-paperclip.html ou http://rr0.org/org/us/dod/Paperclip.html

Je ne savais que Von Braun avait développé le V2, avant de participer à l’effort spatial américain et de devenir administrateur associé de la NASA.

Realpolitik états-unienne.

Par ailleurs et aujourd’hui, MacCain et d’autres diplomates s’affichent avec des néo-nazis pour promouvoir la Liberté tant chérie par ces missionnaires pétris d’humanisme.

Le voilà :

http://www.michelcollon.info/Ukraine-gare-au-choix-des-images.html?lang=fr

Encore lui :

http://www.romandie.com/news/n/_Ukraine_McCain_sanctionne_par_Moscou_ironise_sur_ses_vacances_en_Siberie43200320141904.asp?

La Bête qui se prend pour le Messie.

Poutine = De Gaulle ?

Article lié : Le contraire de la Guerre froide

Bernard Scaringella

  20/03/2014

La question est posée. La réponse dans la tête de la majorité des français est évidente me semble-t-il. On comprend l’acharnement des amerd-loques car ce n’est pas la même echelle géo-stratégique.

Meta-histoire et spiritualité

Article lié : Aux origines du Mal

D.O.

  20/03/2014

Salut,

Je n’ai pas encore fini la Grâce de l’Histoire mais je peux déjà dire arrivé à mi-chemin, que votre intuition est plus d’ordre “spirituel” qu’historique. Ce que vous décrivez dans votre essai s’inscrit parfaitement dans la philosophie hindou (ou disons dans ses grandes lignes). En bref, vous décrivez la phase ultime du KaliYuga. La note d’espoir que je voudrais apporter est que nous entrons dans une période de transition (fin de la phase descendante du KaliYuga, début de la phase ascendante). La fuite en avant de la grande crise actuelle n’en est qu’une manifestation physique. Les prochaines décennies vont marquer une changement radical avec la ligne méta historique de ces derniers siècles.

Bien sûr, tout ce que j’ai dit peut s’avérer n’être que de grosses bêtises ...

L'interprétation du LEAP: un piège tendu pour briser le rapprochement UE/Brics

Article lié : Le contraire de la Guerre froide

pierre vaudan

  20/03/2014

Nous présentons dans ce communiqué public des parties 1 à 3.

CONSTRUCTION D’UN PIÈGE POUR DÉTOURNER L’EUROPE DE SON DESTIN PROPRE
Lorsqu’en novembre 2013, la Russie demandait à l’UE une négociation tripartite sur les accords de libre-échange de l’Ukraine avec ses deux voisins dans le but de trouver les terrains d’entente agréables à toutes les parties directement concernées (1), il en allait de la stabilité, de l’intégrité et de l’indépendance d’une Ukraine et qu’elle puisse demeurer le lien qu’elle est par nature entre l’Europe et la Russie.

Mais ni Mme Ashton, ni M. O’Sullivan (2), en charge du Service d’Action Extérieure de la Commission européenne, pas plus que M. Fule qui du haut de la DG Élargissement passe son temps à essayer d’intégrer tout ce qui bouge à l’Est de l’Europe (3), ne voulaient cela. À l’inverse, ils ont obligé l’Ukraine à « choisir son camp » (4), créant ainsi les conditions à la suite inéluctable d’événements que l’on sait : l’Ukraine a en effet choisi… et le pays, en toute logique, est entré dans un dramatique et sanglant processus de division dont nous ne sommes qu’au début. Mme Ashton et M. O’Sullivan ont littéralement tendu un piège à l’Ukraine… et à l’Europe.

Cinq mois plus tard, les dégâts obtenus sont immenses : plus de 100 morts (5), l’Ukraine se retrouve avec un gouvernement non élu porté au pouvoir par des factions d’extrême-droite (6), les relations Euro-Russes sont brisées, l’Ukraine et la Russie sont au bord d’une guerre qui n’est pas loin d’être une guerre entre l’Europe et la Russie (7), les militaires russes ont repris le contrôle de leur arsenal criméen, la flotte américaine croise dans les eaux de la mer Noire (8), l’armée américaine se réinstalle en Europe (en Pologne, Lituanie, Roumanie (9)), les médias excités par le sang sont une pure machine de propagande décidés à pousser politiques et citoyens à la guerre, le Traité de libre-échange UE-Ukraine est sur le point d’être signé à l’encontre de l’intérêt russe par Washington et un gouvernement ukrainien non élu (10) (si la même méthode est employée pour le TTIP, Washington et Mme Ashton l’auront signé en avril au plus tard), les Occidentaux s’apprêtent à nier la légitimité du référendum sur la Crimée ce qui va aggraver la crise et continuera à poser des questions sur le combat démocratique des Occidentaux, … (11)

D’un point de vue européen, quel considérable échec politico-diplomatique ! Œuvrer à reconstruire le rideau de fer en 2014 et à isoler l’Europe de toutes les dynamiques en cours dans ces fameux pays émergents auxquels la Russie nous relie, comme l’Ukraine nous reliait à la Russie (12).

ATTAQUES SUR L’EUROPE EN SÉRIE
Malheureusement, au-delà d’un échec, il faut voir là aussi le résultat d’une attaque en règle sur le projet de construction européenne, projet dont les deux objectifs principaux depuis l’origine sont la paix par la coopération et la mutualisation des intérêts, et l’indépendance du continent par la force que procure de facto son union.

L’attaque actuelle se situe en effet dans la lignée de celle menée en 2010 contre l’euro, sachant qu’en cassant la monnaie commune, et compte tenu de l’impossibilité technique à retourner aux monnaies nationales, l’Europe se serait de facto retrouvée intégrée à la zone dollar. Cette fois-là, l’Europe a résisté et sauvé sa monnaie… au prix d’un énorme affaiblissement, politique notamment.

Le TTIP, et les tentatives de nous faire signer dans l’urgence ce Traité obscur dont personne ne veut, semble surtout avoir pour objectif de placer le politique sous tutelle de l’économique (plus encore d’ailleurs que l’Europe sous tutelle des États-Unis). Quoiqu’il en soit, il créerait de fait une énorme zone de libre-échange UE-US échangeant en dollars et annexant formellement l’Europe à la zone dollar. Là encore, les outils de l’indépendance européenne sont visés, en l’occurrence son arsenal juridique de protection commerciale, garant de l’intérêt économique, de la compétitivité qualitative et de la santé des Européens. Et les méthodes pour obtenir la signature à tout prix de ce traité sont à elles seules la preuve de sa malhonnêteté profonde.

FAIRE TOMBER SUR L’EUROPE UN NOUVEAU RIDEAU DE FER
Et encore n’avions-nous rien vu de ce que Washington et Bruxelles étaient capables dans ce domaine. La crise ukrainienne n’a probablement pas été déclenchée pour autre chose que pour, in fine, nous obliger à acheter le gaz de schiste américain (13), à signer le TTIP (hors duquel le précédent ne peut être vendu en Europe (14)) et à justifier une réaugmentation des budgets militaires américano-otanesques (15) grâce à la réactivation d’une guerre froide entre occident et émergents (à ce détail près que c’est l’Occident qui sera cette fois du mauvais côté du rideau de fer).

[...]

—————
Notes :

1 Source : Le Monde, 05/03/2014.

2 Il s’agit du numéro trois du Service Européen d’Action Extérieure. Quelques mots s’imposent sur son parcours sur lequel des journalistes d’investigation devraient se pencher davantage. M. David O’Sullivan apparaît dans les radars de notre parcours européen au début des années 90, alors qu’il était chef d’unité de la DG Éducation en charge du programme TEMPUS, un programme qui a été épinglé par la Cour des Comptes européenne, suite à une lettre ouverte de Franck Biancheri dénonçant les malversations dudit programme. Compte tenu de ce début, la carrière de M. O’Sullivan n’aurait pas dû aller très loin. Mais, au milieu des années 90, à l’époque où nous montions le projet transatlantique TIESweb en partenariat avec la Commission européenne et la Maison Blanche, un diplomate de l’Ambassade des États-Unis à Bruxelles, nous recommande un jour, au détour d’une conversation banale, de suivre la carrière d’un certain David O’Sullivan… « qui irait loin ». Surprise dans nos rangs, et remarques sur le caractère peu recommandable du personnage… mais petit sourire sur les décisions des grands. Et quelques années plus tard, sous la Commission Prodi débutant à la toute fin des années 90, David O’Sullivan devient… Secrétaire Général de la Commission européenne, soit le poste le plus puissant de tout l’édifice européen, rien que ça ! Sous son règne et avec son intervention personnelle directe, le projet de réforme institutionnelle initié comme suite logique à la démission de la Commission Santer qui révélait clairement l’inadéquation du mode de fonctionnement de l’Europe post-Traité de Maastricht et avait amené un groupe de fonctionnaires, sur mandat du Commissaire Prodi, à constituer une « task-force sur la réforme de la gouvernance européenne » dont les travaux avaient abouti à un livre blanc du même nom, a été proprement enterré (travail de rédaction récupéré, idées innovantes supprimées, publication organisée en août pendant les vacances des journalistes). Ce projet de réforme fut pourtant un grand moment d’espoir de la démocratisation européenne, espoir irrémédiablement déçu. On retrouve M. O’Sullivan au Service d’Action Extérieure dans le cadre d’un « déséquilibrage » de la tête du SEAE en faveur des anglo-saxons : en effet, la nomination de Mme Ashton avait été compensée par celle du français Pierre Vimont comme numéro 2 (directeur général exécutif)… mais cette première, pour reprendre la main, avait créé un poste numéro trois (qui n’existe dans aucune institution européenne : directeur général administratif) pour le livrer à O’Sullivan. C’est ainsi que ce dernier se retrouve aux côtés d’Ashton en 2013 sur la négociation de l’Accord de libre-échange UE-Ukraine… avec les résultats que l’on sait. Mais ce n’est pas fini : il est depuis passé Ambassadeur de l’UE à Washington, pour que son tandem avec Ashton contrôle toute la chaîne de signature du fameux TTIP. Pour suivre les mauvaises nouvelles pour l’Europe, c’est simple, il suffit de suivre les évolutions professionnelles de M. O’Sullivan.

3 La saviez-vous ? La Géorgie aussi. Source : EuropeanVoice, 29/11/2013.

4 Source : Le Monde, 05/03/2014

5 Source : KyivPost, 11/03/2014.

6 Source : CNN, 06/11/2014.

7 Surtout que l’UE fait tout pour annexer l’Ukraine en accélérant la signature de l’accord d’association – qui devait attendre l’élection d’un vrai gouvernement mais qui finalement sera signé entre-temps par le gouvernement non élu en place (source : Radio Ukraine, 26/02/2014) car le prochain gouvernement légitime pourrait bien être pro-russe à nouveau ; mais aussi d’intégration à l’UE – un accord peut en cacher un autre, et notamment les négociations avec la Géorgie vont dans ce sens, alors pourquoi pas l’Ukraine (source : Messenger, 06/03/2014).

8 … et l’armée américaine reprend pied en Europe après tant d’efforts fournis pour l’en déloger. Source : Chicago Tribune, 12/02/2014.

9 Source : Ouest-France, 12/03/2014.

10 Cet article du 12/03/2014 de EUBusiness a le mérite d’être clair : « Les nouveaux dirigeants de l’Ukraine signeront probablement l’accord politique tant attendu avec l’Union Européenne la semaine prochaine, a annoncé mercredi le Premier Ministre intérimaire Arseniy Yatsenyuk suite à une conversation avec la Maison Blanche »… L’UE est à prendre, on craignait qu’elle ne soit prise par les extrême-droites, c’est pire : elle est en train d’être prise par une puissance étrangère. Mais le plus ahurissant, c’est que sur 28 gouvernements, dont la plupart (mais pas tous) sont des gouvernements démocratiques responsables devant leurs peuples, pas un seul ne trouve à y redire. Piège américain, traîtrise de l’UE… et des élites politiques européennes qui se couchent… comme les élites françaises se sont couchées en 1940. Ne parlons même pas des nationalistes de tout poil qui infestent les vies politiques nationales à coup de discours sur la souveraineté des nations… et n’ont pas non plus la moindre critique à formuler sur la prise de contrôle de l’agenda européen par les Américains (si encore c’était pour le meilleur, mais c’est pour le plus évident des pires). Mais si l’on regarde les sympathies occidentalo-ukrainiennes, ils doivent avoir l’espoir de récupérer de l’apparence de pouvoir (un petit gouvernorat de province par-ci par-là) dans la prochaine configuration.

11 Le bloc soviétique s’est effondré sans effusion de sang grâce à Mikhaïl Gorbatchev ; c’est un fait remarquable dans l’histoire qu’un empire se retire dans le calme. Les États-Unis n’ont pas l’air d’envisager de rentrer dans le rang avec la même dignité malheureusement. Après la méthode financière (le bailout faramineux de 2009, ce fameux TARP de 700 milliards de dollars, qui a transformé la crise des banques en crise des États, puis les assouplissements quantitatifs de la Réserve fédérale américaine en 2010 et 2012 notamment, qui ont entraîné l’ensemble de la planète dans l’endettement généralisé), les États-Unis montent d’un ton en s’attaquant à l’Europe (avec la collaboration de certaines élites européennes) et tentent une OPA sur le continent.

12 L’Ukraine est en effet un lien stratégique entre l’Europe et la Russie, et donc entre l’Europe et les pays émergents. LEAP sait combien il était important de rapprocher l’Europe des BRICS, c’est même pour cela que nous avons lancé en 2009 le processus Euro-BRICS, destiné à projeter l’Europe dans ce qui est son vrai destin compte tenu de sa nature : sa contribution à l’émergence d’un monde multipolaire. Si l’Europe ne parvient pas à jouer ce rôle, il y a un risque de bipolarisation du monde, entre Occident et émergents. Mais la bipolarisation exige des murs… que l’on est bel et bien en train de nous reconstruire… au même endroit qu’il y a 25 ans. Décidément les élites occidentalistes n’ont pas beaucoup d’imagination… ou pas beaucoup de leçons dans leurs livres d’histoire. S’ils en avaient plus, ils sauraient que les guerres sont rarement froides et qu’il ne vaut mieux pas commencer à jouer à ce genre de jeu.

13 Source : The Guardian, 05/03/2014.

14 Le gaz de schiste est un gaz non-conventionnel, c’est-à-dire que son prix échappe à l’indexation sur celui du pétrole, ce qui est un avantage compétitif bien sûr, avantage qui ne lui est autorisé que parce qu’il n’est pas sensé franchir les frontières. C’est ainsi que les investissements considérables réalisés par les États-Unis pour devenir une puissance exportatrice de gaz ne seront couronnés de succès que grâce à la signature du ces fameux Traités de libre-échange transatlantique et trans-pacifique pour lesquels Washington est littéralement prêt à tuer. Source : Office of Fossil Energy.

15 Les gigantesques coupes sombres imposées par le Congrès sur le budget militaire américain ces derniers jours, et l’affolement qui s’ensuit dans les couloirs du Pentagone n’auront pas échappé à nos lecteurs. Source : USNews, 24/02/2014.

Samedi 15 Mars 2014
LEAP/E2020

ukraine videos

Article lié : Le contraire de la Guerre froide

perceval78

  20/03/2014

un article interessant sur les crises.fr

http://www.les-crises.fr/point-ukraine-au-fou-1/

upr

Article lié : Mélenchon de nouveau parmi nous

perceval78

  20/03/2014

le pourrissement de l'intérieur...

Article lié : Mélenchon de nouveau parmi nous

Diogene Alkali

  20/03/2014

Le poisson commence à pourrir par la tête, dit le proverbe.
Vu la pestilence qui se dégage de notre meilleur des mondes démagocratiques possible, la décomposition semble bien avancée.
Il n’y a plus grand chose à faire pour que cette poussière retourne à la poussière.
La politique mainstream couvre l’ensemble du panel qui est proposé aux votants, de cette façon, quoique l’on vote, les filets nous ramènent toujours au même choix; UMP vs PS.
A droite, le garde-fou c’est la Marine, à gauche c’est la Méluche.
Après l’illusion d’avoir eu le choix, on finit toujours par devoir mettre son bulletin monopoly dans l’urne, et ce sera, de toute manière, dans les filets d’un européisme bon ton.
Election piège à cons… vous vous souvenez?
Alors je ne participe plus à cette mascarade depuis longtemps, je préfère, et de loin, observer le pourrissement d’un système qui n’a, certes, pas besoin de nous pour s’autodétruire.