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oui certes mais

Article lié : Video 01 : présentation des Conversations

Fabrice Fresnault

  21/04/2014

J’approuve et je salue votre prise de parole mais mon sentiment n’est pas sans mélange.
Oui certes, le lecteur intéressé mais non spécialisé, et manquant de temps, peut parfois être intimidé par vos textes, et se retrouver assez bien dans cette dualité, cette respiration, entre temps de l’excitation intellectuelle (oral, audiovisuel) et temps de la précision et de l’approfondissement (écrit).

Mais je partage aussi partiellement l’idée exprimée par jj hector, selon laquelle vous devez vous défier de tomber dans le gadget. Mieux vaut une absence de vidéo qu’une vidéo qui finirait par être produite par routine (ou même simplement, reçue comme telle), dont le seul effet serait de s’agréger à un bruit de fond. Tout est affaire de nuance et de dosage, bien sûr.

Par ailleurs,
je dois ajouter que pour plusieurs raisons, dont un penchant décroissant qui me fait partager votre méfiance à l’égard de la course (fuite en avant) technologique, je suis équipé  d’un ordinateur bien faible pour lire les vidéos en HD.
Je formule donc le souhait que vous sophistiquiez assez la réalisation de votre site, pour que vos vidéos soient accessibles non seulement en HD mais aussi en définition plus basse. Car je compte les regarder et écouter, et suivre votre débit de parole sans saccades m’aiderait à participer à cette excitation intellectuelle…

allez-y !

Article lié : Chronique du 19 courant… La vidéo et son double

user von

  21/04/2014

alors bon, je viens de zyeuter,

et : pour peu de rigueur que, peu de goût que, et pis à la bourre toussa, et les gens vons être démontés, et puis c’est les premiers pas..

mais :

ça roXXor ses mamans ours ! voyons !

allez-y les enfants ! #jusquauboutsurnosmesserschmitts

[bien noté et surtout j’expérimente depuis longtemps aussi : l’oral excite, l’écrit approfondit.]

Courage !

Article lié : Chronique du 19 courant… La vidéo et son double

mumen

  21/04/2014

Vous faites bien de vous renouveler, vous faites bien de tenter une approche plus directe. Je n’ai pas encore regardé, j’ai confiance en vous et je suis très intéressé de vous entendre et voir. Je ne suis évidemment pas le seul.

Vous vous mettez à l’épreuve du paraverbal, à sens unique. C’est courageux après tant d’années d’écriture “à l’abri des regards”, ça m’a paru presque incroyable au début. Mais vous avez la cohérence. Vous irez ailleurs, et nous avec vous.

Merci de garder le cap tout seul en francophonie et un immense bravo pour savoir changer, pour savoir risquer encore.

Lettre ouverte àVladimir Poutine

Article lié : Israël et l’Ukraine : une ambiguïté extrême

catherine lieutenant

  20/04/2014

Lié à aucun article, mes excuses, mais pour votre information.

Un Lieutenant-Colonel à la retraite de l’Armée de l’Air allemande a écrit à Vladimir Poutine une lettre ouverte qui a été co-signée par plus de 300 intellectuels de ce pays.

Un lecteur allemand du Saker la lui a traduite en anglais et nous l’avons traduite en français le moins mal possible.

Elle est ici :

http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2014/04/19/blog-le-debut-du-debut-de-la-fin-8166445.html

sous le titre “TOURNANT ?”

Meilleures salutations

Surprenant, mais positif!

Article lié : Video 01 : présentation des Conversations

Franck du Faubourg

  19/04/2014

Indépendamment de la complémentarité texte / audio, elle ouvre les réflexions de PhG Dedefensa à un public beaucoup plus vaste qui peut avoir du mal à suivre le fil des réflexions et analyses exposées dans la lecture, simplement parce que malheureusement trop nombreux sont ceux qui ont du mal à lire avec facilité.

J’ai montré cette première video à des proches - en général rétifs à la lecture - qui l’ont finalement repassée plusieurs fois ...

Bon signe donc!

1er episode

Article lié : Video 01 : présentation des Conversations

Perceval78

  19/04/2014

Merci pour cette initiative , c’est :

1) très complémentaire
2) très fluide , plus que le mode texte
3) qualité d’image très bonne
4) rapport interviewé interviewer bien équilibré

Ma première très bonne nouvelle de la journée .

pourquoi ?

Article lié : Video 01 : présentation des Conversations

jean-jacques hector

  19/04/2014

Oui, pourquoi ?

Quel besoin, désir ou nécessité vous ont poussé dans cet exercice ?

Ce que l’on aime (supporte) de vous écrivant, la modestie, les tâtonnements, bégaiements, errances et recherches conceptuelles, enfin tout un décor de votre plume, aiguë, précautionneuse, fragile, humble et baroque, pardonnée de pouvoir être lue et relue jusqu’à l’adhésion ou au refus, tout cela ne se regarde pas, cela se mérite.

La passivité inhérente de l’auditeur au procédé vidéo ne colle pas avec l’intelligence que vous lui accordez à priori.

Ne nous faites pas le coup de J(’)arna(c)(que),  de Jorion,
par pitié.

Que faites vous dans cette galère ? Erre[u]r humanum est, perseverare etc….

Question... qui n'en n'est pus une (Quoique?)

Article lié : La crise ukrainienne s’offre son “Genève-I”

Christian

  19/04/2014

Vous écrivez : « Ils [Les Russes] sont dans la position où, n’étant pas complètement dans le Système, ils aspirent tout de même à y entrer pour recueillir les fruits de leur propre puissance qui s’est reconstituée ces dernières années. (…) » Et que s’ils ne suivent évidemment plus l’idéal de puissance (au contraire de ce que croient les gens du BAO), « la Russie y sacrifie partiellement, comme dans le cas exposé [signature de Genève-I sur l’Ukraine], d’une part parce qu’elle y est obligée par les circonstances, d’autre part parce qu’elle juge, – ce qui est discutable, sans aucun doute, – que c’est le seul moyen pour elle de figurer en tant que puissance dans l’ensemble du Système. »

Les Russes composent avec le Système – forcément, comme nous tous ; forcément, puisqu’il y n’y a rien d’autre (encore) que le Système. Mais cherchent-ils vraiment à figurer, en tant que puissance, « DANS l’ensemble du Système » ? Ce qui impliquerait une analyse concluant à une certaine pérennité du Système, à une certaine durée de ce dernier.

Ou alors n’adopteraient-ils pas une position « agnostique », une position d’attente, se « contentant » de restaurer leurs moyens d’action et de s’assurer un minimum de latitude de mouvement, SANS attendre rien de précis (ni à figurer DANS le Système, ni (plus) à se risquer d’émettre une date sur l’écroulement de ce dernier).

Autrement dit, pensent-ils occuper une position DANS le Système, même de manière temporaire en attendant l’éventuel écroulement de ce dernier, ou agissent-ils sans rien espérer de la sorte, sans rien espérer du tout, si ce n’est s’assurer de leur moyens (d’existence au sens large) pour être prêts à tout (1)?

Question peut-être théorique, futile et inutile… mais je ne sais pourquoi, elle me semble pouvoir faire une certaine différence (oh non pas sur le plan politique et consort, mais heu… sur le plan de l’esprit peut-être… ?)

(1) ce qui ne les empêche pas du tout de suivre leur politique « principielle » («  ménager ce qu’ils jugent être des possibilités d’arrangement, de rétablissement de situation acceptable de voisinage, tout en cherchant à ne pas rompre les liens avec le bloc BAO, aussi bien avec l’Europe pour les divers liens économiques qu’avec les USA pour la grande politique, essentiellement stratégique », comme vous l’écrivez)

Bon week-end pascal

P.S. Ayant maintenant fini de lire de l’article (les lignes ci-dessus furent écrites après les 2/3 de l’article – comme quoi la lecture de dedefensa ne cesse de mettre les neurones en mouvement !), les quatre derniers paragraphes répondent de manière indirecte à la question.

Les Russes et la Russie ne peuvent pas, ontologiquement, pour les raisons profondes que vous mentionnez, faire partie du Système (bien qu’ils y aient cédé le temps de l’instauration de l’URSS). Ce qui signifie qu’ils sont prêts à « naviguer à vue » (plutôt que d’adhérer à ce qui reste du Système)… Exemple à suivre, donc (je parle de la navigation – quotidienne - hors des repères du Système)… Fraternité d’esprit en tout cas…

Kasparov aurait'il trouvé son maître ?

Article lié : La crise ukrainienne s’offre son “Genève-I”

Pierre de Callonne

  19/04/2014

Bonjour,
Personnellement, je trouve que Lavrov a très bien manœuvré en acceptant que les “dissidents” de l’Est ne soient pas présents à Genève.
A présent, cette absence se retourne contre Kerry !
En effet, en acceptant le désarmement des factions non légales, Kiev s’engage à se privé des “blackwater” et de la frange armée de “pravy sector” et de “Svoboda” là ou les dissidents gardent les mains libres vu qu’ils ne sont pas signataires de cet accord !
Qui, sinon l’armée peu encore intervenir pour désarmer les dissidents ?
Mais l’armée semble déjà avoir choisit, sinon son camp, du moins celui dans lequel elle ne veux pas être.
Poutine s’en lave les mains vu que pour rester cohérant avec lui même, il doit se maintenir dans l’affirmation qu’il n’a aucune influence sur ce qui se passe à l’Est !
La solution serait un putsch militaire qui s’engage à remettre le pouvoir aux mains des civils démocratiquement élu après des élections sous contrôle de l’OSCE
Les Américains, contrairement aux Russes, sont de piètres négociateurs car, du fait de leur ancien statut de super puissance, ils n’ont jamais eu à négocier. Ils s’imposaient !

Un point d'analyse d'Hajnalka Vincze .

Article lié : La crise ukrainienne s’offre son “Genève-I”

georges tho

  18/04/2014

http://blog.hajnalka-vincze.com/2014/04/la-russie-aurait-elle-vraiment-mal.html

La Russie aurait-elle vraiment mal calculé ?

Au vu de l’OTAN revivifiée, sous prétexte d’un nouveau « clear and present » danger, la question se pose inévitablement: le président Poutine se serait-il tiré une balle dans le pied ? Certainement pas. Quoi que l’on puisse penser du reste, il est difficile de croire que le pouvoir russe n’ait pas prévu la réaction de l’Alliance. C’était plus que prévisible – c’était évident. Pourquoi Moscou a donc pris le risque d’aller de l’avant avec un plan qui promettait, dès le départ, non seulement d’antagoniser mais aussi de ressouder l’Occident ?

La réponse est simple. C’est parce que l’Occident fut déjà sur cette même piste avant la crise en Ukraine. Le détricotage de la défense européenne, les négociations de libre-échange transatlantique (TTIP), la revalorisation de l’article 5, la crispation atlantiste des Européens à la suite du « pivot » US, de même que leur empressement à se placer sous tutelle pour cause de coupes budgétaires, étaient autant de pas vers l’objectif ultime, « une communauté transatlantique véritablement intégrée », pour reprendre les mots du Secrétaire général de l’Alliance. Ce n’était plus qu’une question de temps.

Dans ce contexte, la Russie n’avait pas beaucoup à perdre. Elle, qui avait suivi avec sympathie le lancement de la défense européenne à l’époque (vu comme signe d’émancipation des Européens par rapport au dogme du tout-OTAN), elle a fini par admettre qu’il était désormais sans objet de considérer l’UE et l’OTAN séparément. L’Europe comme partenaire stratégique potentiel a cessé d’exister à force de s’enfermer dans sa soi-disant « complémentarité » avec les USA/l’Alliance. Par conséquent, la crise en Ukraine n’a pas déclenché une sorte de réaffirmation du soi-disant Occident; elle n’a fait qu’accélérer (et rendre beaucoup plus visible) un mouvement engagé depuis un bon bout de temps.

L'errance aveugle

Article lié : A propos de l’Ukraine, du Japon et du reste

Ilker de Paris

  18/04/2014

L’histoire européenne, et celle du monde avec, ont pour fondement d’une part l’apparition des religions monothéistes (Judaïsme et Christianisme) qui fait découler de l’Un, situé dans les “cieux”, tout ce qui existe, et d’autre part d’une certaine philosophie de la Grèce antique (Socrate et Platon), selon laquelle tout sur terre serait une forme dégradée provenant d’une notion nommée Idée - située au-delà de l’Éther.

Ces deux conceptions du monde supposent une transcendance à laquelle n’ayant, en tant qu’êtres humains, pas accès, nous sommes liés d’un rapport infini, ce qui permet d’instituer un cadre de vie (lois, règles morales, valeurs etc) dont la remise en question est impossible -car nous sommes infiniment séparés du principe omnipotent qui les institue.

Par ailleurs, cette conception qui unifie, ce qui est au-delà de cieux, donc au-delà des hommes, unifie également ce qui est en deçà de ceux-là - en les faisant dépendre d’un même créateur ou d’une même origine.

Cela a donc eu pour conséquence de façonner le monde à l’échelle entière - nous sommes devenus les prochains les uns des autres; les “droits de l’homme” aujourd’hui ne sont pas autre chose que la reprise séculière du principe religieux de “fraternité”.

Or, avec les avancées scientifiques et le recul du religieux en Europe, le cadre instauré par la religion a commencé à perdre de son caractère sacré, donc de sa force, de son influence.

Ce changement cartographié, et avec quelles énergie et acuité, par un Nietzsche ou un Baudelaire, n’allait évidemment pas être sans conséquences sur la vie des hommes dont la “marche” a été réglée durant des siècles et des siècles par les lois religieuses.

Nietzsche, justement, dans l’aphorisme 125 du “Gai Savoir” parle de ces “conséquences” : un homme “insensé’ se promène en plein jour dans les rues avec une lanterne en criant qu’il “cherche Dieu”, créant la moquerie d’une foule qui s’est amassée autour de lui; et voila ce que nous dit Nietzsche :

“L’insensé se précipita au milieu d’eux et les perça de ses regards. « Où est Dieu? cria-t-il, je vais vous le dire! Nous l’avons tué – vous et moi! Nous tous sommes ses meurtriers! Mais comment avons-nous fait cela? Comment avons-nous pu vider la mer? Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon tout entier? Qu’avons-nous fait, de désenchaîner cette terre de son soleil? Vers où roule-t-elle à présent? Vers quoi nous porte son mouvement? Loin de tous les soleils? Ne sommes-nous pas précipités dans une chute continue? Et cela en arrière, de côté, en avant, vers tous les côtés? Est-il encore un haut et un bas? N’errons-nous pas comme à travers un néant infini?

Ne sentons-nous pas le souffle du vide? Ne fait-il pas plus froid? Ne fait-il pas nuit sans cesse et de plus en plus nuit? Ne faut-il pas allumer les lanternes dès le matin? N’entendons-nous rien encore du bruit des fossoyeurs qui ont enseveli Dieu? Ne sentons-nous rien encore de la putréfaction divine? – les dieux aussi se putréfient! Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c’est nous qui l’avons tué! Comment nous consoler, nous, les meurtriers des meurtriers? Ce que le monde avait possédé jusqu’alors de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous nos couteaux – qui essuiera ce sang de nos mains? Quelle eau lustrale pourra jamais nous purifier? Quelles solennités expiatoires, quels jeux sacrés nous faudra-t-il inventer?

La grandeur de cette action n’est-elle pas trop grande pour nous? Ne nous faut-il pas devenir nous-mêmes des dieux pour paraître dignes de cette action? Il n’y eut jamais d’action plus grande – et quiconque naîtra après nous appartiendra, en vertu de cette action même, à une histoire supérieure à tout ce que fut jamais l’histoire jusqu’alors! »”

Ainsi, cette perte de la force religieuse, qui instituait cadre, mène à une perte de “sens” : “Ne sommes-nous pas précipités dans une chute continue? Et cela en arrière, de côté, en avant, vers tous les côtés? Est-il encore un haut et un bas?”

Alors par quoi remplacer ce “cadre” pour retrouver du sens ? Un penseur comme Heidegger affirme que nous avons remplacé une religion par une autre, à savoir le monothéisme par le Progrès et la Science, avec des structures néanmoins identiques : la croyance en la Science comme transcendant les hommes remplace la croyance en Dieu, la croyance au Progrès étant la promesse du Paradis ici-bas.

Ce dont on se rend compte, c’est que le vide laissé par la religion et la désorientation qu’il implique ne sont pas compensés par le matérialisme moderne.

La publicité, en tant que manière de voir, de concevoir le monde a son charme, néanmoins, bien qu’elle atteigne les lieux de notre être dans lesquels le sens peut trouver une substance où se mouvoir, elle le fait d’une manière si dérisoire et bête que ça en devient en effet “faussaire”.

Or, nous sommes à l’ère de la publicité, de la communication technique, c’est là tout notre drame.

Quelle alliance trouver entre le profond et le superficiel, entre la raison et le spirituel n’est pas une question qui trouvera une réponse dans les laboratoires.

Dérive soviétique aux US.

Article lié : Le FMI, les BRICS et l’“idéal de puissance”

Jack v.

  18/04/2014

Leurre ou lueurs européens ?

Article lié : BHO, ou l’intégration réussie de l’hybris apocalyptique

Ilker de Paris

  18/04/2014

Pour les Etats-Unis, l’Europe semble être un paillasson sur lequel ils s’essuient les pieds, sans même s’en apercevoir, avant d’entrer dans les affaires du monde.

Cela montre deux choses, le mépris des premiers pour la seconde, et d’autre part le peu de capacité de résistance des dirigeants européens - même si, par ailleurs, ils peuvent être (s’ils ont quelque reste de sentiment d’autonomie) hautement agacés sinon énervés par cette situation.

En ce qui concerne l’affaire ukrainienne, sachant que s’il y a une “montée aux extrêmes” ce sont les pays européens qui seront touchés, leurs dirigeants devraient se demander de qui et de quoi l’Europe à besoin d’être protéger ? De la Russie ou des Etats-Unis ?

Quelques mots de Chevènement.

Article lié : De l’Ukraine à l’OTAN, de l’Allemagne à la Russie

GEO

  18/04/2014