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chute de l'empire romain

Article lié : Voyage au bout de la crise

perceval78

  12/06/2014

Autodestruction

Article lié : Voyage au bout de la crise

perceval78

  12/06/2014

Votre article me fait rebondir sur la fiche wikipédia de Paul Berman.

“Dans son livre, les habits neufs de la terreur, il définit le totalitarisme comme une politique de mobilisation des masses au service d’objectifs inaccessibles au nom d’entités transpersonnelles comme la classe sociale, l’État ou la communauté religieuse finissant toujours en bains de sang et dans l’autodestruction”

J’aurais bien fait le lien entre la politique américaine et la phrase précédente mais je crains de tomber dans l’article 6 de l’euston-manifesto de 2006 signé par le susdit individu.

“We reject without qualification the anti-Americanism now infecting so much left-liberal (and some conservative) thinking.”

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Berman

http://eustonmanifesto.org/the-euston-manifesto/

Le Plancher se fissure sous les pieds de l'europe

Article lié : Le plancher se fissure

zoulikha chergui

  12/06/2014

Il y a 7 ans , avant les événements liés aux “printemps arabes” et avant la crise des subprimes, avant le délitement de l’Europe, Vladimir POUTINE s’exprimait à Berlin à travers un discours fondateur que peu de dirigeants européens, dont Angela Merkel, ont tiré profit; j’en rappelle ici les mots essentiels:
“Le monde unipolaire proposé après la guerre froide ne s’est pas non plus réalisé.

Certes, l’histoire de l’humanité a connu des périodes d’unipolarité et d’aspiration à la domination mondiale. L’histoire de l’humanité en a vu de toutes sortes.

Qu’est ce qu’un monde unipolaire? Malgré toutes les tentatives d’embellir ce terme, il ne signifie en pratique qu’une seule chose: c’est un seul centre de pouvoir, un seul centre de force et un seul centre de décision.

C’est le monde d’un unique maître, d’un unique souverain. En fin de compte, cela est fatal à tous ceux qui se trouvent au sein de ce système aussi bien qu’au souverain lui-même, qui se détruira de l’intérieur.

Bien entendu, cela n’a rien à voir avec la démocratie, car la démocratie, c’est, comme on le sait, le pouvoir de la majorité qui prend en considération les intérêts et les opinions de la minorité.

A propos, on donne constamment des leçons de démocratie à la Russie. Mais ceux qui le font ne veulent pas, on ne sait pourquoi, eux-mêmes apprendre.

J’estime que le modèle unipolaire n’est pas seulement inadmissible pour le monde contemporain, mais qu’il est même tout à fait impossible. Non seulement parce que, dans les conditions d’un leader unique, le monde contemporain (je tiens à le souligner: contemporain) manquera de ressources militaro-politiques et économiques. Mais, et c’est encore plus important, ce modèle est inefficace, car il ne peut en aucun cas reposer sur la base morale et éthique de la civilisation contemporaine”. (Poutine discours de Berlin mardi 13 février 2007-extrait)
Lorsque l’on lit que “d’éminents” personnages ont pu avoir l’insupportable idée de comparer Poutine à Hitler, on mesure l’étendue des dégâts que cause l’aveuglement de ces derniers à l’état de leur propre sort et au ratage absolu de leurs politiques.
Ils seront comptables devant l’Histoire d’avoir manqué à tendre la main à la Russie et d’avoir refuser la maison commune à laquelle ils étaient invité à construire, pour la grande Europe et pour l’équilibre du monde
Ils seront comme Lenine l’avait prédit, de ceux qui achètent à prix d’or la corde avec laquelle ils finiront pendus.

Pour mémoire

Article lié : Le fascisme réel

Dedef

  12/06/2014

Le fascisme a survécu en Europe jusqu’en 1975, date de la mort de Franco. Ce n’est pas si loin que ça.

Et, comme Mussolini, Franco n’était pas antisémite ; en fait les nazis ne lui parlaient pas de “lutte contre les juifs” car ça le mettait en fureur .
L’antisémitisme d’état est une spécificité nazie.

Le néolibéralisme et l'hybris

Article lié : Le fascisme réel

Aruna Baoro

  11/06/2014

Le néolibéralisme est un rejeton de l’hybris, ce dernier est accepté comme universel par notre civilisation - comme voie vers l’épanouissement après la “mort de Dieu”, c’est ce qui a engendré le spencerisme et donc le néolibéralisme.

Cette “universalité” de l’hybris (passions, orgueil,...) peut être comprise dans ces mots de Jean Jaurès après son arrivée à Paris:

” le système social avait façonné ces hommes [les passants dans la rue], il était en eux, il était, en quelque façon, devenu leur substance même, et ils ne se révoltaient pas contre la réalité, parce qu’ils se confondaient avec elle. “

de la difficulté d'établir un concept

Article lié : Le fascisme réel

marc gébelin

  11/06/2014

Les réactions à l’article de monsieur Chaix sont révélatrices de la difficulté conceptuelle à laquelle nous sommes confrontés.
Depuis Mussolini nous avons connu le « régime » fasciste. Mot venant de « fasci », faisceaux, verges, qui entouraient la hache du licteur personnification de l’autorité d’un magistrat. L’important c’était plus la hache que son faisceau.
Nous avons eu ensuite venu des philosophes le « concept » de fascisme. Un concept est un mot dont la signification est abstraite. Il tente de rassembler, de fondre dans une signification large des contenus de pensée isolés et/ou autonomes qui voient le jour au fur et à mesure que se complexifient les capacités de préhension de l’intelligence qui a à faire avec une réalité toujours en évolution. Certains concepts sont durs (gravitation universelle, causalité, etc), d’autres plus souples pour des raisons qui tiennent généralement au fait qu’ils concernent des réalités humaines changeantes et contradictoires (concept de capitalisme, de socialisme, de fascisme).
Ces concepts souples ne sont pas figés, ils sont obligés d’évoluer avec les réalités qu’ils sont censés décrire et surtout, ils ne sont pas innocents. Ils s’originent dans une idéologie qui elle-même varie en fonction des opinions des penseurs qui les inventent ou les soutiennent, mais surtout ils acquièrent un pouvoir polémique qui devient bientôt un habit dont plus personne ne peut les défaire. Déshabiller le « concept de fascisme » c’est ce qu’a tenter de faire monsieur Chaix, d’où mon admiration et approbation.
Il n’est pas pour autant interdit de contester ses définitions. Mais il me semble que c’est un jeu « d’intellos branchés ». Je dis cela amicalement à monsieur Scaringella et Arrou Mia qui tentent de montrer que le concept de monsieur Chaix est soit faux, soit si imprécis qu’il n’en plus juste.
L’essentiel dans l’analyse de monsieur Chaix c’est qu’il abat non pas l’arbre qui cache la forêt mais la forêt qui cache l’Arbre. Il propose de nouvelles manières de réfléchir à nos réalités contemporaines, forêts touffues dans lesquelles nos « élites » veulent perdre les petits poucets que nous sommes.
Il n’y a pas si longtemps une philosophe allemande naturalisée américaine était elle aussi tombée dans le piège du concept flou qui consistait à baptisait « totalitarisme » nazisme et soviétisme. Tous les bobos de la pensée ont sauté dessus (le lecteur trouvera les noms à mettre dans les parenthèses) !
Pour illustrer j’ajoute cette citation d’un auteur peu connu et diabolisé par les bobos de la pensée et qui concerne l’histoire récente: « Tout le monde peut admettre que la belle idée du communisme (lutte contre l’exploitation, société sans classe, etc), a été dévoyé par Staline. Mais qui oserait prétendre que la belle idée du nazisme (règne millénaire de la race allemande, extermination des Juifs et autres Untermenschen) a été dévoyée par Adolf Hitler? Vous saisissez la nuance? Donc le concept qui permet de confondre ces deux visions du monde est soit un concept idiot, soit une idée bien trop pauvre pour rendre sérieusement compte de la réalité ».
Pour finir et enrichir la pensée du lecteur, je voudrais qu’on réfléchisse à un concept qui sévit dans un tout autre domaine : Les héros qui meurent et ressuscitent dans les tragédies grecques sont connus. Qui oserait prétendre que la résurrection selon le christianisme mobilise le même concept ?
Les concepts se transforment, se complexifient voire même se détruisent l’un l’autre lorsque notre pensée exprime de la vraie pensée. La gravitation elle-même qui semble si « dure » est contredite par l’expansion si incompréhensible de l’univers.

eastern partnership

Article lié : De l’Ukraine au dollar, la mesure de l’enjeu

perceval78

  11/06/2014

je croyais que l’Azerbaidjan faisait partie de l’hexa team -(Ukraine - Bielorussie - Georgie - Arménie - Azerbaidjan- Moldavie ) mise en place par le duo Sikorski Bildt (Eastern PartnerShip) pour contrer la Russie . Apparemment tout n’est pas aussi simple :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/06/11/l-azerbaidjan-veut-convertir-1-8-milliard-de-dollars-en-yuans_4435929_3234.html

la stabilité globale des systèmes chaotiques

Article lié : De l’Ukraine à la Normandie et vice-versa

Bruno MELI

  11/06/2014

Bonjour,

Je viens de lire avec un grand intérêt un article du blog de Paul Jorion intitulé “la stabilité globale des systèmes chaotiques”.
A sa lecture je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien avec vos propos sur le chaos, la métahistoire et le peu d’influence de l’action des hommes (“sapiens”) sur les événements…

Je partage donc ce lien : http://www.pauljorion.com/blog/?p=65897

Bonne lecture

Une synthèse salutaire

Article lié : Le fascisme réel

Gérard Lazare

  11/06/2014

Maxime,
Outre le fait que ta contribution s’appuie sur d’innombrables et précieuses sources, et outre le fait qu’y transpire un cri de coeur et de raison, ce que je veux retenir avant tout c’est qu’elle s’attache à proposer à tous les esprits révoltés une vision globale de cette oppression totalitaire. Cette mise en perspective est un préalable à toute forme de combat et de riposte.
Merci à toi

Réaction sur les réactions...

Article lié : Le fascisme réel

Jean-Marc Costes

  11/06/2014

Excellent article !
Je recopie ici mes première réactions à sa lecture via Facebook !
1) “Voilà… ! J’aime quand des gens intelligent sont capables de pondre un texte clair qui regroupe l’ensemble de mes pensées éparses et parfois embrouillées par tant de complexité… TRES intéressant !”
2) “Le seul problème étant que ces élites “internationalisées” qui sont aux commandes -quelle que soit leur couleur politique, c’est le même galimatias de toute façon, à quelques détails près- s’appuient sur les éléments de droit en leur pouvoir, l’abstention comme le vote blanc ne comptant absolument pas à leur yeux (et il n’y a pas de possibilité de vote négatif…). Comme nos structures -ou disons celles qui ont été mis en place par des gens de même catégorie aux origines de notre “prétendues démocraties”, et structurées pour pouvoir maintenir leur hégémonie sur le plus grand nombre- n’ont pas prévues de possibilité de contrôles réels suite à leur élection, et qu’en somme on leur donne un blanc-seing pour faire TOUT CE QU’EUX VEULENT pour une période donnée, et sans pouvoir prétendre à leur demander des comptes de l’une ou l’autre façons, ils continueront de faire exactement CE QU’ILS VEULENT et continueront à désagréger nos environnements et modes de vie pour favoriser uniquement le leur… En somme, au lieu d’être nos représentants et défenseurs, ils sont nos ennemis, et même nos ennemis mortels. Ou en tous cas jusqu’à ce que l’on trouve un moyen d’arrêter cela et de changer ces institutions pour introduire ces notion de contrôle obligatoire (comme dans une grosse entreprise un CEO est contrôlé de façon très serrée -ou au plus long tous les 3 mois- par son conseil d’administration !). Et ce moyen, comment l’amener ? Je ne suis pas sûr que la discussion soit un système efficace pour pouvoir agir rapidement et sûrement, et il y a urgence car péril en la demeure… L’alternative est une phase difficile de nos Histoires où il y aura à coup sûr des morts et des horreur, et in fine des têtes de Flamby et comparses qui s’agiterons au bout de piques… Que faire ?!?”
Voilà mes premières pensées à la lecture de cette intéressante synthèse de beaucoup de concepts et notions qui circulent à l’heure actuelle… Et comme le dis très bien Olivier T : “article à conserver et lire et relire pour avoir de bons arguments pour les jours de tempête à venir…”
Mais je veux revenir sur ce qui est dit par Bernard Scaringella, car je crois que c’est là que réside un de nos principaux problème à l’heure actuelle : la désinformation (par une propagande martelée sans cesse depuis 65 ans) et une certaine incompréhension des concepts…
On parle ici de fascisme, pas de Nazisme. mais en France tout le monde fais la confusion, et pas qu’en France… Or, cela n’a strictement rien à voir !
La définition du fascisme est une notion économique et politique, et n’a absolument rien à voir avec les théories racistes, puis exterminatrices de Hitler et ses petits copains tarés (et financés à un point de l’histoire économique et financière par du capital essentiellement venu d’Outre-Atlantique ou de Suisse, bref, là où il y avait du capital et que celui-ci était mis en danger par la Crise de l’époque…).
Franklin D. Rossevelt donne en 1938 une définition très exact de ce qu’est le fascisme, lorsqu’un peuple tolère qu’une puissance privée devienne plus forte que l’Etat lui-même : “La liberté dans une démocratie n’est pas assurée si le peuple tolère qu’une puissance privée grandisse au point qu’elle devienne plus forte que l’Etat démocratique lui-même. Ce qui fondamentalement est le fascisme.”
Le terme lui même -réinventé par Mussolini vient de du mot latin signifiant “faisceau”, et qui signifie bien ce qu’il veut dire : la concentration en “faisceaux” de puissances financières, commerciales, juridiques, politiques, médiatiques (voire de forces “physiques”, comme police et armées) pour pouvoir “dominer” de façon péremptoire le pouvoir sur une population donnée -et accessoirement d’autres types de puissances politiques, dont celles républicaines ou populaires… !
Mais le fascisme italien n’a jamais déporté ses citoyens italiens juifs (les allemand l’ont fait pour eux à partir de 44 quand ils ont tentés de reprendre le contrôle de la péninsule suite au rejet du peuple italien de Mussolini et de ce “système” allant contre tout ce que ce grand peuple est et a été...). Mais ils n’ont pu (les nazis, et surtout : les SS, à ne pas amalgamer, en fait…) par manque de temps et surtout de “collaboration” active (et à tous niveaux, y compris de la Wehrmacht, force occupante) à achever leurs buts criminels -et tant mieux- sinon à faible échelle, en tous cas en comparaison d’autres pays d’Europe… comme l’Ukraine ou la Hongrie, ou la France…).
Bref donc, il y a grave confusion -et je dis cela sans offense aucune et dans un esprit de discussion mutuellement profitable…
Et pour résumer, je me permet de citer cette phrase du grand homme qu’à été Sir Winston Churchill, qu’il a dite après-guerre, et qui résume bien notre problème actuel, où tout a été embrouillé et emmêlé à dessein et par usage habile de sémantique contradictoire : “A l’avenir, ce sont les fascistes eux-même qui s’appelleront anti-fascistes…”

Pour mieux comprendre la mise en pratique organisationnelle du processus

Article lié : Le fascisme réel

Dedef

  11/06/2014

Citation:  ” une hyperclasse informelle qui « n’a pas de visage », (3) qui dirige les Marchés et qui domine les cercles médiatiques, économiques et politiques français. (4) Cette hyperclasse ne constitue pas une structure hiérarchisée agissant de manière coordonnée, mais une classe sociale hautement privilégiée qui utilise son influence excessive pour s’enrichir au détriment de l’économie réelle.
Manifestement, la plupart des Français de cette hyperclasse sont animés par un état d’esprit pathologiquement cupide (5) et déloyal envers notre pays. (6) En effet, à l’image de nos principaux dirigeants politiques, leurs allégeances profondes sont essentiellement atlantistes, (7) sionistes (8) et hydrocarbomonarchistes.”
———————-

A lire pour mieux comprendre la mise en pratique organisationnelle: Le Printemps des Sayanim.

http://www.dafina.net/gazette/article/jacob-cohen-versus-mossad-par-jean-marc-desanti

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sayanim

http://jacobdemeknes.blogspot.fr/2012/09/le-printemps-des-sayanim-interview-de.html

A telecharger   http://pdf.lu/2kg7

———————————
Et aussi:  http://fr.wikisource.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_Résistance
—————————————
ET enfin:  http://www.challenges.fr/magazine/analyse/0094.005304/ 

  From:  Denis Kessler (Voir également sur ce nom “CRIF”, “Le Siecle"et “MEDEF”)

Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !
Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.
etc.. 

C'est vraiment autre chose ....

Article lié : Le fascisme réel

Bernard Scaringella

  10/06/2014

Que du fascisme!

Le néo-logisme de néo-libéralisme ne peut pas être catalogué
fasciste. Qu’il soit un autre nom pour le capitalisme-ploutocratie-mondialisé est plus prometteur.

Le fascisme est anti-bourgeois et anti-républicain; pas le système.
Le fascisme est anti international; pas le système.
Le fascisme est anti libéral; pas le système.
Le fascisme est anti rationnel; pas le système complètement en symbiose avec la Techné aboutissement de la rationalité.
Le fascisme est anti individualiste; pas le système.
Le fascisme est anti juif; pas le système.

Bref le système n’est pas fasciste. Totalitaire? Oui.

Et puis le fascisme est mort et enterré depuis tellement longtemps.
Et le FN n’est pas fasciste s’il l’a jamais été.
Enfin le vocable fascisme recouvre un tel nombre de tendances
entre 1880 et 1925 (avant de se cristalliser en Italie) que le concept
de fascisme n’existe pour ainsi dire pas. Seuls les grand traits
énoncés plus haut semble tous les concerner, à des degrés
divers. C’est donc un merveilleux arbre qui cache la forêt, un
attrape-mouches pour capter les 15% à 30% d’énervés, comme
les partis écolos captent 5 à 15% de déçus de la société de con-
sommation.

Pourtant le système est bien bâti sur un modèle et des fondations.
Le voir comme irrationnel c’est ne pas avoir identifié le modèle.
Le voir comme seulement mu par l’instinct, la pulsion c’est ne pas
avoir identifié le modèle. Le voir comme pur matérialisme et
déchainement de la matière c’est ne pas avoir identifié le modèle.

Merci ! Génial!

Article lié : Le fascisme réel

olivier t

  10/06/2014

Je n’en dirai pas plus : Bravo !
Je garde votre article précieusement et me vais l’imprimer pour lecture et relecture afin de me garder quelques bons arguments politiques sous le coude les jours de tempête à venir.

Merci.

presque parfait

Article lié : Le fascisme réel

Arrou Mia

  10/06/2014

y a quelques scories:
économie réelle= toute l’économie est réelle
elle est tellement réelle qu’elle fait des désastres considérables
ce distinguo artefactuel sert les intérêts de la manipulation
c’est pas réel ce qu’ils “font” donc c’est presque inoffensif

le néolibéralisme est le rejeton naturel du K du 19ème le truc hideux décrit par Zola
il a juste évolué sous la contrainte des rébellions populaires et des guerres elles-mêmes liées entre elles pour devenir de façon évidente ce qu’il est est aujourd’hui
cynique destructeur et forcément aveugle
c’est un effet de “structures”, de formations sociales au sens géologique du terme
c ‘est à la portée de quelques poignées de mains de l’abolir
merci

Enfin !

Article lié : Le fascisme réel

marc gébelin

  10/06/2014

Dans l’article de monsieur Chaix, dont je le remercie vivement, je retiens ce qui, je l’espère, mettra fin à toutes les “disputes” sur la signification du « concept de fascisme ». Il fallait rafraîchir le concept. C’est fait et voici sa nouvelle définition :

“Le néolibéralisme est le fascisme réel. Il représente aujourd’hui le principal danger qui menace notre République, c’est-à-dire l’extrémisme le plus subtil et le plus incompris, donc le plus mésestimé dans sa capacité destructive”…/.

Et aussi :
“Ainsi, bien qu’étant profondément hostile envers les obsessions xénophobes – et parfois ouvertement racistes (52) – du Front National, ma définition du fascisme diffère de celle que l’ensemble des médias français nous désigne. En effet, ce parti est devenu « malgré lui » l’un des principaux instruments d’une neutralisation oligarchique de la démocratie, qui permet de renforcer le caractère sécuritaire et policier de l’État, tout en marginalisant les notions de « souveraineté » et de « patriotisme ».

Il était temps qu’enfin, quelqu’un qui n’est peut-être pas historien au sens universitaire du mot mais qui en a assurément “l’intuition métahistorique” se manifeste. J’attendais ce jour depuis longtemps n’ayant pas eu moi-même le talent, ni l’énergie, de produire cette excellente analyse.
Dites-vous bien monsieur, que votre article était attendu, qu’il faudra que des milliers de Français le lisent et le relisent pour pouvoir faire face à la menace terrifiante qui pointe à l’horizon de notre temps.

Merci à vous monsieur Chaix. Je serais honoré de faire votre connaissance.
Marc Gébelin