François Jéru
28/01/2017
Philippe Grasset est d'abord un grand-grand trouveur, notamment de l'âme-substance méphistique multi-siècles, toutes infections, quintessences et puanteurs comprises,
avant d'être un grand-grand auteur
Cet article est splendide. Il éclaire merveilleusement plusieurs chapitres de la Grâce de l'Histoire, tome 1
Me sont immédiatement revenues en tête ses inoubliables pages
sur les 226 années 1790 à 2016 démarrant aux guillotines circulant dans les départements dits "de France" , départements créés en 1790
En référence : Livre de Ph.Grasset La Grâce de l'Histoire, tome 1, 5e partie "La Transversale du Technologisme" (début page 359), partie qui s'articule à partir de la page 363 autour du Système sociétal constitué des usages de l'Ethico-praxis Guillotine en premier lieu à Paris
• usages commentés par l'Anglaise Anonyme qui écrivait alors régulièrement à son frère en Grande-Bretagne. Fantastique correspondance ! Extraordinaire!
A LIRE et à RELIRE
• usages méphistiques, pleinement illuminati.
Le lecteur averti par ailleurs devine le contrôle from the ∴ ∴ ∴ Underworld,
perçoit sans qu'il soit jamais évoqué ... le Tréfonds des réseaux à Frères Jurés et à Haute Trahison en continu.
Serait-ce cela la Belle et Bonne Poésie Suggestive ?
Stephane Eybert
28/01/2017
Quel beau texte ! Dans son fond et sa forme. Un pur plaisir de lecture. Oserais je dire, un sans faute :-)
Il me semble que cette proposition nouvelle est un nouveau-né solide que l'on reverra souvent.
Christian Feugnet
28/01/2017
La peau sur tout le corps humain , sa surface , ou interface ( avec l'extérieur , le réel ) , comme on voudra, se divise en zones sensitives , en rapport avec les organes internes . Mais la géographie de ses zones n'a rien à voir avec la disposition des organes . Par exemple la plante des pieds est un carrefour de 5 zones , on ne soupçonnerait pas à priori , un rapport entre la plante des pieds et le coeur ou les poumons ! Et pourtant ce rapport existe . Périlleux donc de juger du profond à partir de la surface .
Auguste Vannier
28/01/2017
Une fois de plus Ph G nous donne une trouvaille conceptuelle qui permet de comprendre les étonnantes réactions anti-Trump, quasi hystériques, d'intellectuels critiques du Système. J'ai été surpris, par celle de B. Gensanne, ce familier d'Orwell (spécialiste même), exprime dans cet article: http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/01/faut-il-etre-de-gauche-pour-etre-trumpiste.html , il exprime plus que de l'agacement en avouant d'entrée en "avoir ras la casquette".
Repris ici https://www.legrandsoir.info/faut-il-etre-de-gauche-pour-etre-trumpiste.html, son article suscite d'ailleurs un certain étonnement chez plusieurs commentateurs habitués à une posture critique plus distanciée de l'auteur.
J'avais moi-même hier(Pseudo Roger), avant de lire PhG, fait le commentaire suivant : "Cet article m’étonne de la part de B. Gensanne, au point que je me demande s’il est bien de lui. Parcequ’il reprend point par point toutes les charges véhiculées par la presse mainstream US qui continue de se déchaîner contre un candidat pourtant régulièrement élu selon les critères de la Démocratie US.
Je me fiche de Trump que je ne connais, d’ailleurs, qu’au travers du filtre de media dont plus personne ne doute nulle part (sauf dans les rédactions) de la partialité. Ce qui m’intéresse c’est qu’il semble agir comme un grand perturbateur du Système et contribuer à la déliquescence de l’Empire, qu’il semble avoir décrété la mort du TAFTA, vouloir s’arranger avec la Russie plutôt que d’inciter à la guerre.
La transparence affichée et brutale de ses intentions nous change de la violence insidieuse et sournoise et bien réelle (70 bombes /jour,en 8 ans de "gauche US) de la précédente administration. Il va devenir difficile de bêler d’admiration pour la "great again America", et de faire carrière en s’affichant comme "Young Leader" de la "French American foundation"..."
Autrement dit et beaucoup mieux que moi, ici même par PhG:
"le désacralisateur-Trump, sorte de président-antipape de la Sainte-Amérique, découvre pour nos yeux ébahis que notre religion de l’Amérique est le cœur même de l’imposture de la modernité, que ce sacré qui l’entoure et prétend la servir est une pacotille hollywoodienne."
Christian Feugnet
28/01/2017
A mon sens Deleuze a eu raison de caracactriser notre époque post moderniste par cette maladie .
Tout doit étre lisse comme un oeuf , parfait , en surface : surtout pas d'organes . A la limite des organes mais déconstruits pour une autre fonctionnalité , en rapport avec ce qui décore la surface . On navigue entre l'imaginaire et le réve , le réel est intolérable et provoque crise .
Or Trump n'en manque pas une , pour pointer le réel , sans ménagement avec une espéce de délectation , et exhibe les organes et leur dysfonctionnement hystérique ...Il les mets tous en transe .
Ni Ando
28/01/2017
Donald Trump ne semble ne rien vouloir construire. Certes, il a un projet, des idées qui visent tous au rétablissement de quelque chose qui a existé autrefois aux Etats-Unis et qui n'existe plus. Il semble que dans l'esprit de Donald Trump il suffit juste de rétablir les conditions qui existaient du temps où les Etats-Unis étaient la seule réelle puissance globale (l'union soviétique ne l'a jamais été), c'est-à-dire avant que le "consensus de Washington" ne devienne l'un des dogmes du catéchisme américaniste, pour que son pays retrouve par magie gloire, puissance et lustre passés. Rien n'est moins sûr.
Si l'on voit bien la furie "réformatrice"/destructrice (selon le point de vue) de Trump on discerne plus difficilement les actes positifs qu'il veut poser et comment il va construire le chemin qui mène à la réalisation de ses objectifs. Un commentateur russe relevait, après avoir courageusement enduré la lecture fastidieuse des déclarations politiques publiques de Trump, depuis bien avant qu'il songe à entrer en politique, que ses idées n'avaient guère varié depuis les années 80 et 90. On a un peu l'impression que Donald Trump ressasse ses convictions depuis fort longtemps et que l'accés à la fonction présidentielle est le moment cathartique qui lui permet de déverser d'un coup dans le réel les décisions qui en sont la conséquence. En réalité, il est beaucoup plus proche qu'il n'y paraît des néocons étasuniens, agités des mêmes obsessions, le retour à l'ordre ancien. On est loin de la prudence d'un Vladimir Poutine qui accepte certes de prendre des risques mais longuement réfléchis et jamais tous ensemble. On est encore à mille lieux d'un Pierre le Grand, réformateur russe d'ampleur continentale (un réformateur d'une énergie phénoménale qui a à la fois modernisé et archaisé son pays selon la formule de Jacques Sapir) : Pierre visait à rattraper l'Europe. Il avait un objectif réel sous les yeux. Trump n'a rien de réel sous les yeux, simplement le regret d'un pays qui a existé autrefois et les phantasmes qui sont nés de ce regret.
La précipitation de Donald Trump n'est pas de bon augure pour les Etats-Unis. Si le météore qu'il représente a fini de brûler son énergie dans quelques mois il risque de connaître le sort des énergies fossiles à combustion rapide.
Christiane Debrabant
28/01/2017
Merci.
Une des meilleures analyses que vous n'ayez jamais écrit (à ma connaissance) !
C'est exactement ce que je ressens. Courant octobre 2016, j'ai eu la même image du flûteur d'Hammelin.
Trump est profondément uranien (soleil conjoint Uranus dans le signe mental et double du Gémeau, Ascendant solaire : un casseur de baraques dual, un mercenaire.
S'il s'entend avec Poutine sur l'essentiel (ils devraient) tel que coopération, développement, sécurité, la face du monde (BAO) va changer.
Enfin ça bouge. J'attends la suite avec impatience…
Ni Ando
26/01/2017
Ne pas avoir aimé M. Obama n'incline en rien à trouver M. Trump sympathique ou compétent. Obama flottait, indécis et fuyant, inconsistant et contradictoire, dans sa bulle tout en cherchant, sans succés et de manière retorse, à maintenir à flot la puissance de son pays. Trump a un pied dans le monde réel, culture du business oblige, l'autre dans une image mythifiée des Etats-Unis, c'est-à-dire dans un rêve. En cela, il est différent de Vladimir Poutine, un conservateur pragmatique qui semble bien ancré dans le réel, conscient des limites de la puissance russe et des forces et faiblesses de son pays. Poutine semble mesurer/contrôler sans cesse et avec doigté les effets de puissance de sa politique. C'est le signe d'un responsable qui se projette selon une ligne directrice et qui cherche à construire quelque chose en prenant en compte son environnement. La politique trumpesque à coups de serpe dans un monde où tous se tiennent par la barbichette, une forme de blitzkrieg dans un monde compliqué, fragile, toujours sur la corde raide, finira par créer des effets -retours qui mineront encore davantage les fondations de l'édifice étasunien. Comme Eltsine, Trump sabre à tout và et semble à peine réfléchir aux conséquences de ses actes.
En 1945 le PIB des Etats-Unis totalisait 45% du pib mondial, 15/16% aujourdhui. La Chine est devenue la première économie mondiale en 2014 en PIB mesuré en PPA. L'avance des Etats-Unis a fondu et continue de fondre, et il n'est désormais plus question d'hégémonie. L'avenir des Etats-Unis est inéluctablement de devenir une grande puissance régionale (les Etats-Unis d'avant 1914 par exemple) et non plus l"hyperpuissance" qu'évoquait Védrine. C'est précisément le chemin qu'a suivi la Russie en renonçant à l'Union soviétique. La politique de Trump va précipiter, prendre acte de, ce changement de statut et si l'"Amérique" redevient "grande" ce ne sera que dans des habits beaucoup plus serrés aux entournures. Il n'y a que les petits pays qui réclament "my money back", jamais les grands Etats.
Claude Huart
26/01/2017
A Auguste Vannier
La loi du mariage pour tous a été votée par une Assemblée Nationale disqualifiée par la promesse non tenue de FH de rétablir son élection au scrutin proportionnel. La manif pour tous ne réclamait rien de plus qu’un referendum sur la question. Quant aux débats d’opinion ils sont préemptés sur les médias mainstream par la pensée unique libérale-libertaire où tous ceux qui sont d’un avis contraire sont traités de fascistes. Alors si l’opinion de la majorité a évolué dans le sens souhaité par Auguste Vannier, c’est l’effet d’un bourrage de crâne continu depuis des années. Si l’on libérait la presse de son asservissement aux propriétaires comme c’est le cas des blogs sur internet, alors un débat équitable verrait peut-être le réveil des consciences formatées. Il y a dans l’attitude de JLM du « Moi président » je libéraliserai le cannabis, j’autoriserai la PMA aux lesbiennes sans autoriser la GPA aux homosexuels, qui rappelle que la promesse d’une assemblée constituante ne vaut peut-être pas mieux que la promesse de FH de rétablir l’élection de l’ Assemblée Nationale au scrutin proportionnel.
Enfin à propos d’inversion je rappellerai à Auguste Vannier que la fonction paternelle, le Nom-du-Père (et non le non du père), renvoie à la castration et donc à la différence des sexes dont l’homosexualité représente le déni. La fonction symbolique paternelle engendre la Loi de la société et non le contraire. C’est pourquoi l’homoparentalité constitue la perversion de toutes les perversions. Toutes ces inversions commises par A Vannier sont constitutives d’une récupération perverse de la psychanalyse. Au delà il révèle la perversion ontologique sur laquelle repose toute l'idéologie et la dynamique libérale-libertaire : un déni de réalité qui propulse dans une dynamique de rejet de la barrière de l'interdit toujours plus loin (cf Michel Clouscard).
Quand au collectif des Insoumis il ne rassemble pour l’instant qu’une minorité de militants idolâtres de JLM dont A Vannier semble faire partie. Je maintiens que les logiques perverses de JLM relayées par le militant déclaré A Vannier sont annonciatrices des mêmes désillusions que le fut l’élection de F Hollande.
Marc Gébelin
26/01/2017
Bien qu'un peu déçu de ne pas avoir été lu autant qu'il l'eût fallu (chaque phrases contient quatres idées dont une seule est exprimée) je suis satisfait que tant de personnes aient pris part au forum.
Je ris par contre du "coucou" qui ne sait rien faire d'autre que prendre le nid des autres et y laisser ses excréments. Il faut croire que mon développement l'a touché en ses entrailles !
Qu'il sache seulement qu'insulter n'est pas argumenter. Je le convie donc à produire une "ouverture libre" où il nous expliquera la profondeur de sa pensée que monsieur Grasset se gardera bien de refuser…
Auguste Vannier
26/01/2017
On comprend mieux pourquoi le capitalisme dont le principe d'accumulation se fonde sur le cercle sans fin de la production-consommation, à organisé, par l'entremise de ses laquais, l'éviction des langues anciennes (d'ailleurs désignées significativement par "langues mortes")...La sagesse des anciens trop subversive, alors
Vade retro latinus!
Auguste Vannier
26/01/2017
Claude Huart dénonce la perversité démocratique de JLM, au fond il serait un autocrate qui a déjà décidé d'imposer ses décisions. Selon C.Huart une assemblée élue à la proportionnelle ne voterait aucune des propositions sociétales portées par JLM (en rappelant au passage que ces propositions ne sont pas celle d'un homme mais du collectif France Insoumise). Autrement dit il est inutile d'avoir un débat et une décision démocratique, C. Huart en connait déjà le résultat. Alors à quoi bon la démocratie, il y a ceux qui connaissent d'avance les résultats d'une délibération et qui ne croient pas que des débats d'arguments puissent faire évoluer des convictions, remettre en cause et changer des opinions.
Qui est le démocrate pervers ? Celui qui entend soumettre ses convictions au débat démocratique, ou celui qui est convaincu d'avance que ses convictions sont celles de la majorité?
Au demeurant, comment changer démocratiquement le mode de réprésentation nationale , sinon en s'appuyant sur l'assemblée déjà élue, ou sur une nouvelle constitution elle même soumise à Referendum?
Claude Huart
25/01/2017
Lors du dernier débat dela campagne présidentielle, parmi les litanies des "Moi président", il y eut celle-ci :"Moi président, je rétablirai l'élection de l'Assemblée Nationale au scrutin proportionnel". S'il n'avait pas été l'imposteur qu'il est, il aurait procédé à cette réforme en premier, au lieu de maintenir le scrutin majoritaire ainsi disqualifié qui rendant illégitime toute la législature consécutive. Il est certain qu'une Assemblée Nationale issue du scrutin proportionnel n'aurait jamais voté la loi sur le mariage et l'adoption pour tous. Aujourd'hui JLM nous promet une Assemblée Constituante, mais il n'a de cesse de s'engager sur des réformes qui préjugent illégitimement des institutions issues de cette Constituante. Son tropisme pour les réformes sociétales chères à Flamby Ier : légalisation du cannabis, PMA pour les lesbiennes, flatte l'élite culturo-mondaine de la gauche orwellienne inversée, mais par le peuple. Si JLM rétablit par sa Constituante, les conditions d'un fonctionnement réellement démocratique des institutions, les mesures sociétales ne passeront pas. A moins que son tropisme pour les réformes sociétales ne révèlent sa véritable personnalité, clone de Flamby Ier, jouant sur le "progressisme" sociétal pour masquer sa soumission aux diktats économiques de l'Union Européenne et in fine au Nouvel Ordre Mondial. La promesse d'une Assemblée Constituante ne vaut peut-être pas mieux que la promesse de Hollande de rétablir l'élection de l'Assemblée Nationale au scrutin proportionnel. Je vous invite à méditer sur la contradiction qui consiste à promettre de remettre le pouvoir au peuple, tout en s'engageant personnellement sur des réformes qui supposent qu'il ait gardé la main. JLM est-il un authentique démocrate ou un autocrate vassal de l'oligarchie comme celui qu'il prétend remplacer ? Est-il un pervers de pouvoir comme les autres ?
Michel Donceel
25/01/2017
Mais comme l’affirme PhG tout au long de ses investigations dans les mystères du brouillard occulte qui désormais tient lieu de boussole aux Sociétalo-Progressistes, c’est plus fort qu’eux-mêmes et ça se ferait même à l’insu de leur plein qu’on n’en serait guère étonné.
Dommage.
On redoutait le moment où le non-Naturel reviendrait chez lui au galop, on le sentait venir dans sa dernière intervention concernant Trump où le bon sens qui semblait désormais le guider craquait sous la pression du « déterminisme-narrativiste » ( de mémoire : « on dit que Trump est sexiste ? Il l’est ! On dit qu’il est raciste ? Il l’est ! On dit qu’il est bizarre ? Il l’est ! « , ceci bien sûr sans rien pour étayer le propos, ni d’ailleurs éclairer la nature du « on » en question… )
Mais bon…
Peut-être la possession par l’égrégore qu’exsude le Système implique-t-elle que toute tentative de s’écarter de l’autoroute déterministe soit sanctionnée par ce genre d’auto-mutilation qui consiste à se tirer une balle dans le pied.
Auguste Vannier
25/01/2017
Je dirai même plus: tout est dit!
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