jc
03/02/2017
Dans la foulée de la notation de nos pseudo-élites je note ici les espèces animales.
Pour ce faire je commence par attribuer une note aux catastrophes thomiennes (la note obtenue est le nombre total de variables -internes+externes-), soit:
Pli:2, fronce:3, queue s'aronde:4, papillon, ombilics elliptique et hyperbolique:5, ombilic parabolique:6, double fronce:9.
D'où je tire la notation animale:
Animaux sauvages, Struggle for Life:3;
Animaux évolués (susceptibles de se fabriquer des outils, de se confectionner un habitat, etc.):5;
Humain:6 (pour flatter son ego!).
Selon ce classement chez l'humain, l'élite technique a une note double de l'élite sociologique.
La conclusion qui s'impose: refroidir (voire geler) les "progrès" techniques tant que les sciences sociales n'ont pas obtenu la même note.
jc
03/02/2017
Rantanplan plus que jamais en psychanalyse.
Thom admet le raisonnement par analogie: comparaison est pour lui Iraison à condition que les analogies aient un sens, qu'elles soient sémantiquement acceptables. Il admet ainsi les analogies corps humain/corps social parce, selon lui (et également selon François Roddier), ce sont les mêmes dynamiques qui en commandent les évolutions.
Selon Thom les dynamiques les plus fondamentales en morphogénèse sont les dynamiques de gradient. On peut (et doit?) voir ces dynamiques fondamentales comme des centres organisateurs dynamiques, des tourbillons crisiques, qui assurent l'homéostasie du corps humain ou du corps social.
Le corps humain est maintenu en vie par un flux constant de milliards de molécules. De la lecture de l'œuvre de Thom il me semble que le tourbillon crisique qui assure l'homéostasie du corps humain pourrait être la double fronce (double cusp en anglais). C'est un tourbillon crisique très complexe, dénoté X9 par les mathématiciens, auquel j'attribue la note 9.
Quelle est la complexité du corps social globalisé (flux de 7 milliards d'individus)? Sans aucune hésitation je donnerais une note un peu inférieure à 3 (disons 2,8). La raison est que j'attribue la note 3 à la fronce (cusp en anglais) et que cette note est la note maximale que selon moi on peut attribuer à un darwinien-Système, à un penseur-"Struggle for Life"; car, selon Thom, la fronce est intimement liée à l'énoncé de nature translogique "Le prédateur affamé est sa propre proie". Les penseurs-Système se cantonnant à la logique basique, cette note ne peut être 3*.
Il y a donc une différence considérable entre la complexité (et l'efficacité) des tourbillons crisiques qui assurent l'homéostasie du corps humain et du corps social: l'élite(?!) qui assure l'homéostasie du corps humain est notée 9, l'élite (auto-proclamée) qui assure l'homéostasie du corps social globalisé est notée 2,8.
Voilà précisé, pour ceux qui lisent mes commentaires, pourquoi j'ai écrit récemment que les "élites" qui avaient pensé la globalisation étaient des cons.
L'abolition des frontières est une connerie car, dit en termes savants, la structure des corps humain et social est stratifiée. Trump l'a compris instinctivement; d'où, à mon avis, son revirement anti-globaliste. Par contre je suis convaincu qu'il reste un "Struggle for Life" (et même l'archétype du "Struggle for Life"; sa note ne peut, selon moi pour cette raison, excéder 3. Je le note donc 2,9.
*: Car sinon "l'élite" aurait compris que le capitaliste perpétuellement affamé finit, après avoir dévoré la concurrence, par se dévorer lui-même. Ça je suis convaincu que les pseudo-élites actuelles, Trump compris, ne l'ont pas intégré.
Le capitaliste Warren Buffet a déclaré il y a quelques années que la contemporaine lutte des classes avait été gagnée par les riches. Si le communiste(?) Staline était encore en vie, il lui aurait peut-être posé la question: "Les riches, combien de divisions?". Sur ce point précis j'aurais été entièrement d'accord avec lui.
jc
03/02/2017
1. De la monnaie
L'or, depuis la nuit des temps, a le caractère sacré du symbole de l'inaltérabilité.
Puis vinrent l'argent, le cupro-nickel. Monnaies solides.
Puis arriva le billet de banque, monnaie liquide.
Et récemment advint la monnaie gazeuse, l'e-monnaie.
Bientôt le retour au réel avec le Pschitt cher au président Chirac?
2. Du contrat
Jadis la parole était sacrée et le contrat était oral: "Vous avez ma parole", "Parole d'honneur". Et dans l'antique Grèce le contrat était sacralisé par le bris en deux morceaux d'un objet d'art, le sumbolon, réparti entre les deux contractants et symbolisant le contrat.
Tout récemment j'ai fait une e-déclaration d'impôts (contraint et forcé par l'administration fiscale qui me refuse dorénavant une déclaration papier) que j'ai e-signée; e-signature recopiable par n'importe quel informaticien un peu doué, donc, selon moi, sans aucune valeur…
François Jéru
02/02/2017
Ni Ando
02/02/2017
Une étude publiée en 2016 par les économistes Anne Case et Angus Deaton de Princeton.
Résumé: baisse en cours de l'espérance de vie de toute une partie de la population étasunienne, en particulier les populations qui vivent dans la "Rust Belt".
http://wws.princeton.edu/faculty-research/research/item/rising-morbidity-and-mortality-midlife-among-white-non-hispanic
jc
02/02/2017
Selon moi l'affrontement globalistes vs anti-globalistes est un affrontement de deux clans du Système dans le cadre de la pensée-Système. Restreint aux USA, ce n'est pas l'affrontement des bleus démocrates contre les rouges républicains, loin de là.
Ce n'est pas, toujours selon moi, un affrontement Système vs anti-Système.
Crapaud Rouge
02/02/2017
Qui n'a pas l'impression que, depuis l'avènement de Trump, le monde n'est plus comme avant ? La géopolitique des Occidentaux se laissait deviner dans leur "narrative" anti-russe, et les deux camps, pro/anti-système, étaient à peu près bien "délimités". Maintenant, l'opposition des "globalistes" augmente l'incertitude de façon vertigineuse, car elle ne s'exerce pas comme l'opposition traditionnelle dans le jeu démocratique. Elle contribue à déligitimer le pouvoir en place, ce qui est une grande première aux conséquences imprévisibles. Dans le même temps, l'on voit le candidat Fillon dans l'incapacité de poursuivre sereinement sa campagne présidentielle, et la primaire de la gauche faire sortir un "clown gentil" du chapeau. D'où la question : est-on au début d'un vaste mouvement de déligitimation/dissolution de "la démocratie" qui pourrait affecter toute la planète, et qui serait l'aboutissement des mensonges dont elle se nourrit depuis des décennies ?
Quoiqu'il en soit, il me semble que le monde est devenu totalement imprévisible. A défaut d'être en phase terminale, "le système" est au moins engagé dans une "recomposition" fondamentale. Nous entrons dans une période de "brassage" des "narrratives", des alliances, des frontières en tous genres, des enjeux, des pouvoirs, etc. Il me semble que "le système" est surtout affecté dans sa manière de "fonctionner", (comme le suggère le désarroi de l'UE face à Trump), et qu'il va devoir se réinventer, probablement pour le pire.
Ni Ando
02/02/2017
Les Européens de l'UE se considérent, avec la plus grande bonne foi, comme des commensaux de leurs homologues étasuniens. Ils entendent discuter d'égal à égal avec le pays en charge de leur protection. Cette technostructure europeenne intellectuellement cultivée et instruite en est effectivement venue à croire que les "valeurs" et principe qui les unissaient à la même couche sociale aux Etats-Unis permettaient de reléguer dans un monde à peine visible, mais bien réel celui-ci, des notions comme "souveraineté" (sans défense en propre aucune souveraineté possible), "démocratie" (sans souveraineté aucune démocratie possible) ou "droit des peuples à disposer (à peu prés) d'eux-même" (sans démocratie vous n'éviterez pas les réponses dites "populistes" de ces peuples, si on peut dire).
Commensaux dans un monde virtuel, subordonnés et assujetis dans le monde réel. Il arrive que l'on s'éveille des rêves éveillés. Que le pays qui a favorisé cette subordination pendant si longtemps ait l'air (à confirmer) de vouloir retirer le tapis d'un coup d'un seul a de quoi laisser tétanisée la technostructure qui a géré cette subordination. Le basculement est brutal. En Ukraine, ou le régime de Wahington a investi plusieurs milliards de dollars dans la corruption des élites (dans un pays ou le revenu minimum est fixé à 80$ par mois) afin de soustraire l'Ukraine à l'orbite russe, les visages des oligarques se sont depuis peu assombris. Le rôle ontologique des Etats-Unis dans la construction de l'UE ne pourra pas ne pas avoir de conséquences sur l'avenir de cette construction aujourd'hui complétement dans les "doldrums". Mais c'est peut-être aussi parceque l'UE est à l'arrêt que l'objet a perdu de son utilité pour les Etats-Unis.
Jc
02/02/2017
Le déhiérarchisateur
Étymologiquement hiérarchie vient du grec "hièros", sacré, et de "arkè", le commandement.
Un désacralisateur est-il nécessairement un déhiérarchisateur?
Selon moi un société ne peut fonctionner sans un minimum d'ordre. Et le fait d'ordonner implique qu'il y a un ordonnateur et des ordonnataires. Dans une société idéalement civilisée ces ordres sont de nature spirituelle, pas nécessairement exprimés sous forme de constitution, de code de déontologie, de règles de savoir-vivre. Ainsi l'abbaye de Thélème.
Depuis le début de notre contre-civilisation le pouvoir spirituel ne cesse de décliner par rapport au pouvoir temporel. Ainsi la formule magique de Newton a remplacé la complexe cosmologie antique qui animait les planètes affublées de noms de dieux, dieux qui surveillaient la terre d'un regard tantôt bienveillant, tantôt sévère qui aidait la société à se "bien tenir". Avec le catholicisme c'est l'espoir du ciel pour bonne conduite et la crainte de l'enfer pour mauvaise.
(Ce pouvoir spirituel est doublé d'un pouvoir temporel de type carotte-bâton qu'il est inutile de développer)
Qu'en est-il en 2017 dans nos sociétés occidentales? Le pouvoir sacré, symbolique, spirituel, a quasiment disparu au profit du pouvoir temporel "réel", qui est, in fine, le pouvoir de l'argent, car le pouvoir intellectuel-Système est limité -TINA oblige- à l'empirisme, au pragmatisme, au positivisme, bref au darwinien "Struggle for Life"-Système.
J'ai lu, me semble-t-il, que Trump cherche à "remettre de l'ordre dans ce foutoir qu'est devenu le monde". Je ne doute pas de sa sincérité.
Good luck, Donald!
Jc
01/02/2017
En sortant du Jumbo, le Mammouth portugais, j'ai entendu sonner des cloches. Ce n'était ni l'angélus ni l'Ave Maria, mais c'était le genre d'air qui rythmait et rythme encore la vie de nos villages. Aussi ai-je instinctivement levé la tête pour rechercher le clocher de l'église d'où venaient ces sons.
C'est alors que je me suis aperçu, stupéfait, que le clocher était celui du Jumbo, que le temple de l'adoration de la consommation s'était substitué au temple de l'adoration de Dieu.
Et je me suis alors souvenu du chroniqueur du Figaro: "On ne saurait mieux exprimer avec humour le recul des penseurs et la victoire des marchands qui ont fait de l'homme de Pascal (roseau pensant) un roseau dépensant".
Christian Feugnet
01/02/2017
Je propose une autre approche ici pour juger de la question .
Du point de vue de l'analyse systéme on distingue trois sous systémes , celui du commandement , de la communication et de l'éxecution ( eux mémes divisibles en sous systémes , etc ...ce qui peut aboutir à une analyse en couches ) . C'est la seule méthode pour élaborér , analyse , concepts , théorie .
Pour autant on peut englober ce systéme dans un autre ( le Systéme ) , du fait que le systéme agit sur un environnement , pour un extérieur à lui méme qui n'est autre que nous méme . Mais alors il ne peut y avoir de méthode , que de l'intuition et le domaine est métaphysique . C'est là que la Liberté ou Grace ou Négentropie régne normalement .
Or on assiste actuellement , selon moi à deux pathologies parallélement une hypertrophie de la partie communication ( dans le systéme ) et de son extension analytique , non seulement sur celui du commandement ( état) mais de la Liberté ( partie " Commandement" ) du Systéme .
En terme sociologiques ( j'éntends ici Marx extrapolé pour combler la carence du marxime , du fait que ni Marx ni Hegel ne bénéficiaient du concept d'entropie/négenthropie ) : ce qui régne actuellement c'est la rente absolue ( par , pour la finance ) pour laquelle la communication est principielle . Marx se limité à une critique du capital à cause de son temps n' a pas envisagé le retour de la rente en domination , horreur absolue .
Il n'y a rien alors de surprenant à ce qu'un authentique capitaliste comme Trump se rebiffe contre le Systéme , ni que W….comme Polonais qui lui n'est pas anti-Systéme mais soutien en bon catholique de la partie la plus archaique de la rente absolue contre la financiére . Ni méme contre l'UE ( Allemagne ) , partie industrielle comme le Japon .
En outre pour cet aspect particulier des migrants il y a nécessairement antagonisme , du fait que les pays de l'Est Européen sont des pays de migrations eux ; la rente fonciére nécessite l'entretien d'une population surnuméraire dans les campagnes , mais locale pas étrangére , l'étrangére cherche l'urbain , pas sa perte dans le gouffre des campagnes .
Christian Feugnet
31/01/2017
Je ne sais pourquoi , ni comment , je ne me souviens pas l'avoir commandé , mais dans ce pays à Tsuica ( alcool non reglementé , je ne dispose pas toujours de tout mes esprits .
Quoiqu'il en soit j'ai viré 70 e sur Eurodit fr76 ... vous en disposerez comme il vous conviendra .
Si c'est cadeau , il me touche . Suis je enfin touché par la Grace ?
D. M.
30/01/2017
Le problème, c'est qu'il est extrèmement difficile de parler de politique, en citant, disons, des hommes, quels qu'ils soient, à quelque parti qu'ils prétendent appartenir, sans déformer une sorte de "vérité de situation" tellement tranchée et tellement prégnante, qu'elle récuse d'emblée l'ensemble du débat, quel qu'il soit.
Quelle est cette "vérité de situation", qui nous saute à la gorge?
1. Les partis politiques sont des organisations criminelles appartenant tous au même syndicat du crime,
2. Des groupes mafieux se sont emparés du contrôle de l'état,
3. Les pitres qui représentent lesdits partis ne sont que des pitres,
4. Le pouvoir politique institutionnel ne représente plus un pouvoir indépendant, mais un modèle accompli de corruption indépassable, aux ordres de tous les pouvoirs qui peuvent le corrompre, etc.
5. Le peuple français ne représente plus une force politique, car personne ne le représente ni ne peut le représenter (dans un système mafieux, il n'y a pas de représentation du peuple); jamais il n'a été aussi démuni ni dépourvu de pouvoir que depuis l'époque du tiers-état.
C'est simple, c'est clair. Il n'y a plus rien à dire en ce qui concerne la "politique".
Aruna Baoro
30/01/2017
Certains commentateurs, la plupart guidés par une forte émotion de haine et de dégoût, loin de penser que Trump est en train de "drain the swamp" ont affirmé avec sarcasme qu'il privatisait au contraire le "swamp".
En vérité Trump retourne l'argent corrupteur contre le Système, les gens qui sont identifiés comme l'Establishment à Washington D.C se sont enrichis grâce à leur position, ils ont tissé des liens avec des lobbys et la finance au cours de leur carrière. Trump apporte dans son administration des gens qui possèdent déjà l'argent corrupteur et qui seront peu impressionnés par des appels du pied et des flatteries.
Il semble en plus que certains nominés ou conseillers de Trump aient de solides convictions idéologiques, notamment anti progressiste-sociétal, ils font figure d'alien dans le cloaque washingtonien, y compris au milieu des "cuckservatives" ou faux conservateurs qui sont des alliés objectifs des globalistes (McCain, Graham, Beck, Ryan, etc). Je pense à Sessions, DeVos (qui a découvert à ses dépends qu'elle ne parle pas la même langue que les bien-pensant du Sénat), Carson, ainsi qu'à Bannon, Conway, Flynn, Miller, Pence (qui a un penchant néo-con messianiste judéo-protestant mais qui est admirable du point de vue des questions sociétales). On a aussi la connexion trumpienne avec la droite dure religieuse israélienne opposée à Soros à travers Kushner.
La religiosité américaine-protestante qu'on a beaucoup critiqué, et avec de solides fondements, pour avoir été un des instigateurs de l'incendie moderne (et qui n'était pas innocente dans les guerres récentes U.S) est aujourd'hui un rempart contre le marxisme culturel et le globalisme. L'UE va avoir beaucoup de mal à communiquer avec Trump et ses gens.
Du côté d'Israel on parle déjà la même langue, "build the wall" c'est de la musique pour Netanyahu, le mur de Trump est adoubé et encouragé. La Grande guerre mondiale postmoderne est lancé, partout on retient son souffle (Mexique, Israel, UE, Californie, Washington D.C, Russie, Chine, etc) et on ne sait plus qui est l'allié de qui parmi les bélligérants.
Ni Ando
29/01/2017
Sur ce qu’est devenue l’Union Européenne on peut lire « La fin de l'Union européenne » de Coralie Delaume et de David Cayla, rapide et facile à lire, publié fin 2016 chez Michalon, et qui explicite de manière convaincante pourquoi l’UE est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, et pourquoi elle est probablement de facto condamnée. Je ne suis pas convaincu que cette charge croquignolesque contre l’UE, téléguidée par Trump, soit simplement motivée par une aversion aux entités supranationales non démocratiques (on pourrait ajouter tyrannique s’agissant de l’UE), c’est une approche conceptuelle qui ne doit pas vraiment intéresser Donald Trump.
En 2015, 21% des exportations de l’UE ont été achetées par les Etats-Unis qui sont aussi la principale destination des exportations de l’Allemagne (114 milliards d’euros d'exportations tout de même), de l’Irlande ou du RU. Selon les données du Trésor : vu du côté étasunien, « le commerce avec l’Asie ralentit , tandis que les échanges de biens avec l’Union européenne continuent de croitre. Tandis que les importations depuis le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne augmentent (+7%, +1,3% et +0,7% respectivement), l’Union européenne, dont la part de marché aux Etats-Unis atteint 19% en 2015 a également profité du renforcement de la demande américaine. La baisse des exportations américaine se reflète dans les échanges avec ses principaux partenaires commerciaux, mis à part l’Angleterre (+4,6%), l’Allemagne (+1%) et la Suisse (+0,45%). Les exportations vers le Canada, la Chine et le Brésil accusent des reculs importants. Le déficit commercial avec la Chine continue ainsi de se creuser en 2015, à plus de 366Mds SD. Il représente maintenant près de la moitié du déficit total des échanges de biens des Etats-Unis. Les échanges avec le Japon continuent de se contracter avec un repli tant des importations que des exportations avec ce pays ». http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/424005
Derrière les gros arbres que sont Apple, Boeing ou Microsoft l’économie étasunienne semble désormais avoir du mal à s’imposer dans les échanges internationaux. Le « consensus de Washington » est à bout de souffle et les EU ont absolument besoin d’autre chose pour se relancer. Le projet de Trump est de relocaliser la production aux Etats-Unis, financer cette politique industrielle par une « dérégulation financière » assumée qui va attirer les capitaux permettant de la financer (de bien jolies bulles financières sont donc à prévoir), renforcer un protectionnisme larvé mais bien réel, et surtout contrer les concurrents . Dans un monde où les balances courantes ne peuvent que s’équilibrer à zéro, si les Etats-Unis veulent exporter davantage il faudra bien que certains importent davantage ou exportent moins. Sont donc concernés ici au premier chef la Chine, et …. l’Allemagne, qui deviennent donc les cibles de la politique trumpesque. Et puisque la zone euro n’est jamais qu’un nom différent pour désigner la zone mark (zone qui a permis la prospérité commerciale allemande au détriment de sa "péripherie" intra européenne) et que l’UE est un club dont le tenancier porte un nom allemand….
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