jc
12/02/2017
J'ai repéré je ne sais où sur le site cette phrase que j'ai trouvée sublime (mais malheureusement hors contexte) que je restitue ici approximativement: "Il faut reconstruire la pensée comme jadis on bâtissait les cathédrales".
Et, avec mes idées thomiennes (j'adore les oxymores), j'ai aussitôt glosé sur la rationalité thomienne, rationalité topo-logique, différente de la rationalité basique, de la rationalité-Système (en gros ce qui reste de l'organon aristotélicien après laminage par le Système -Boole, Frege, la rationalité des ordinateurs, etc.-). Dernier en date: la séquence naissance-vie-mort traduite en
- dynamique de gradient-source,
-bifurcation (de Hopf),
- dynamique cyclique (hamiltonienne),
-bifurcation again,
-dynamique de gradient-puits.
Mais je suis actuellement en train de lire le chapitre "Cathédrales" du tome II de "La Grâce"* et je m'aperçois que j'ai peut-être fait un contre-sens.
Il m'apparaît en effet à la suite de cette lecture que PhG veut dire par cette phrase qu'il faut absolument faire une place à Dieu dans nos pensées si nous voulons penser correctement. (Et PhG de détailler sa méthodologie p.103, en grassant -Grasset adore grasser-) "presqu'avec l'état d'un athée s'il le faut")
Finalement ce contre-temps, ce contre-sens, ne me dérange pas, au contraire. Car pour un matheux, Dieu c'est l'infini, et l'infini, le matheux joue (les mathématiques sont un jeu) avec tous les jours.
* A lire absolument!
jc
12/02/2017
1. Le Système est l'organisation sociale définie par les principes suivants:
- l'homme est un loup pour l'homme
(Struggle for life);
- In gold we trust.
Il s'agit donc d'une société individualiste dont la cohésion, l'homéostasie, est structurée par l'argent. (La loi est la loi de l'argent; tout contrevenant, individu comme nation, est interdit bancaire, est excommunié).
2. L'anti-Système est l'organisation sociale définie par les principes suivants:
- l'homme est un animal social;
- In God we trust.
L'homéostasie de la société est donc ici doublement assurée, spirituellement et temporellement.
Spirituellement par une communauté de croyance et temporellement par une communauté de parenté.
Selon moi, au jour d'aujourd'hui*, Trump est plus que jamais l'archétype du Système selon cette définition. S'il a parfois des attitudes antiSystème, je suis convaincu que c'est par "business as usual" (la version soft du "struggle for life"), c'est parce qu'il doit s'appuyer sur son électorat (Sénat, Chambre, etc.).
Ce que fait actuellement Trump c'est de rameuter ses vraies troupes, à savoir le troupeau Système, les aveugles hyperactifs, les hypertrophiés rationalistes-déments, les hystériques affectivistes, les militantistes du paroxysme sociétal, bref les Clinton et les Mc Cain, en les ramenant aux fondamentaux qui ont fait la force des USA et la feront, selon lui, encore.
* Demain est un autre jour, seuls les cons ne changent pas d'avis.
Christian Feugnet
11/02/2017
Je le souhaiterai . Pour les Américains et le reste du monde çà eclaicirait les choses une fois pour longtemps , c'est comment que tu veux vivre ? C'est comme çà ? Alors t'es prét à mettre ta vie en balance pour çà , à soufrir ? Je crois que c'est vraiment trés optimiste , aprés 250 ans de conditionnement à la
lacheté envers ses femmes , ses enfants , ses parents , etc ...Mais c'est pas interdit de réver que le Monde et la Vie soit enfin sauvés .
jc
11/02/2017
Je voudrais ici partir de la métaphoredéveloppée par PhG dans billet que je ne retrouve plus et que je reformule ici à ma sauce
[Après le 9/11 l'adolescent, l'adulte mal fini* Bush, lance en représailles une flèche en direction de l'Islam radical. L'adulte Obama, mesurant les inconvénients de la chose, fait tournoyer la flèche. Le vieil enfant Trump (qui n'a peut-être jamais été adulte) relance la flèche en sens inverse de Bush.]
pour tenter d'imiter l'inimitable PhG à coup d'intuition haute.
Adolescence (potus1), adultie (potus2), vieillesse (potus3).
* Dans le Sud de la France mal fini=idiot.
Le matin on met en route la machine à vapeur, on fait monter la température et la pression (phase1) jusqu'aux conditions cycliques (cycles de Carnot) d'exploitation (phase2), le soir on éteint tout, laissant retomber la température et la pression (phase3).
La phase2 est possible parce que dès le changement de phase s'activent divers régulateurs qui régulent température et pression permettant l'exploitation. Le plus connu (car le premier découvert) est le régulateur à boules.
Quel est l'analogue des boules dans l'analogie avec le développement humain masculin? La réponse est évidente: les testicules. Le changement de phase 1-2 est la puberté, celui 3-4 l'andropause.
Pour qu'une globalisation fonctionne il faut un langage véhiculaire, commun aux innombrables babils babéliens vernaculaires. En Europe ce fut le Latin, puis, un temps, le Français, puis l'Anglais, qui est d'ailleurs aussi actuellement le langage (Globish) de l'économie et de la diplomatie mondialisée.
L'inconvénient de, disons, l'Anglais, c'est que c'est la langue du maître US, maître de l'instant qui impose sa vision du monde globalisé. C'est à mon avis un vice rédhibitoire. What else?
Hegel a dit de Pythagore ("Tout est nombre") que c'était le premier maître de l'universel. Il est de fait que le langage du nombre, de l'arithmétique, est un langage universel, et c'est même, selon moi, la source de tous nos ennuis: il y a des siècles que les financiers ont tissé à leur profit une toile mondialisée dans laquelle nous sommes englués.
Si le langage de l'arithmétique est un langage universel, alors celui de la géométrie et, en général, celui des mathématiques aussi.
Il y a quelques siècles Leibniz a émis l'idée de la possibilité d'existence d'une caractéristique universelle:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Calculus_ratiocinator
idée réalisée partiellement par les ordinateurs (qui ne peuvent cependant
décider de tout énoncé arithmétique, incomplétude oblige) qui permettent une certaine arithmétisation de la pensée (intelligence artificielle, robots, transhumanisme californien, etc.).
René Thom pense qu'une certaine
géométrisation de la pensée est possible, permettant de faire faire d'importants progrès à l'intelligence artificielle et surtout à l'intelligibilité ("une image vaut mieux que mille mots" disait Confucius).
Avec cet objectif en vue il propose d'introduire progressivement le langage mathématique dans les langues vernaculaires, l'avantage étant double, la précision d'une part, l'universalité d'autre part. Illustration.
Les dynamiques de phase1 et phase3 sont de dynamique de gradient (on va droit devant soi en suivant la plus grande pente, à partir d'une source en phase générative, vers un puits en phase corruptive). La dynamique de phase2 est une dynamique cyclique, appelée savamment hamiltonienne. Les changements de phase (1-2 et 2-3) sont ce que les matheux appellent des bifurcations de Hopf.
Voilà, je crois, un schéma de base applicable dans un très grand nombre de situations, schéma qui structure solidement la pensée, et que je verrais bien aller dans le sens du sublime "Il faut reconstruire la pensée comme jadis on bâtissait les cathédrales" de PhG.
Il s'agit bien entendu d'un schéma de base qui doit être affiné. Ainsi pour les animaux, la première phase n'est autre que la phase embryologique, avec ses étapes (clivage, gastrulation, organogénèse, je recopie Wiki!), avec des dynamiques de gradient distinctes (vraisemblablement choisies parmi les catastrophes élémentaires de Thom) entre lesquelles s'intercalent sans doute des dynamiques hamiltoniennes (de type cycle de Krebs?).
Et je ne vois pas pourquoi il n'en serait pas ainsi pour l'Histoire en général et, en particulier, pour la naissance, la vie et la mort des civilisations.
François Jéru
10/02/2017
« La vérité est que, si l'on dit cela et que l'on songe à reculer, l'on choisit la mort de soi-même. »
————————
Je l'avais lu; la phrase m'avait frappé ... très bien trouvé
je n'y avais sans doute jamais pensé. Il est possible que la pensée vienne après l'action, des années d'action . . . à "voir" si . . .
jc
10/02/2017
Si Grasset s'était appelé Roulot il aurait appelé son bouquin non pas "La Grâce de l'Histoire" mais "Le Rouleau Compresseur de l'Histoire".
Mais il aurait eu du mal à l'écrire. Car le style de PhG est tout sauf lourdaud. C'est un style aérien, gracieux, virvoletant (ce n'est cependant pas Voltaire, pas d'insultes svp), y "Lac des cygnes" (clin d'œil à la Traditionnelle Russie, phare anti-Système dans le cloaque-Système) tantôt "Derviche tourneur", selon l'humeur. C'est le style d'un pur Logocrate, qui d'abord couche sur le papier, humblement (selon ses propres termes), les intuitions qui lui viennent "d'en haut", et ensuite s'étonne de ce qu'il a écrit, tente de le commenter en tournant autour comme d'un OVNI tombé tout droit du ciel, compare avec les OVNI précédents, suppute, souvent abandonne en attendant la chute de l'OVNI suivant grâce(!) auquel il espère, et le lecteur avec lui, que tout va tout-à-coup s'éclairer.
L'Histoire dont il s'agit, celle que nous fait découvrir PhG, l'histoire majusculée, la métahistoire, est une histoire rouleau compresseur, cyclique, qui avance inexorablement, à vitesse constante, broyant sur son passage tous ces "grands-hommes-qui-font-l'histoire", eux et leur histoire minusculée, leur histoire-Système, tous ces Macron qui ne sont en fait que des micron (il y avait longtemps qu'il me démangeait de la faire, celle-là!).
Une cyclicité, patiemment mais systématiquement (j'ai envie d'écrire antisystématiquement) débusquée par Grasset-Roulot, comme celle mise tout récemment en évidence par Nicolas Bonnal avec la reproduction quasi à l'identique du "cycle Périclès" en "cycle Roosevelt".
Une cyclicité linéaire, à vitesse constante, pour les dieux qui regardent défiler l'Histoire, mais une cyclicité cycloïdale pour nous, microscopiques grains de sable collés au rouleau, allant deux fois plus vite que la machine quand nous sommes en haut, et s'arrêtant au point bas (moment de notre écrasement), celui en contact avec la route, le point singulier de la cycloïde où l'Histoire retient son souffle avant de s'inverser.
Quelques mots, quelques phrases, quelques paragraphes, tout au plus quelques pages, de temps à autre, pour rappeler au lecteur qu'il ne lit pas un livre d'histoire mais un livre d'Histoire. Illustration tome II pp.33 à 36.
Lisez "La Grâce" ... et faites-la lire!
Christian Feugnet
09/02/2017
Et sa femme ; c'était pas une conne non plus . Y a pas eu d'écrivain , ni d'historien pour supputer leurs nuits . Mais quand méme .
Fabrice Leveque
08/02/2017
Tous le monde passait son temp à dire que le pauvre Obama allait se faire tuer. Que cela n'était pas possible autrement…
Mais moi c'est plutôt Trump pour lequel j'ai l'impression qu'il y a un grand danger de mort. Le systeme ne pourra pas le supporter beaucoup plus longtemps.
jc
08/02/2017
Phi, Phi, Phi, Phi
https://m.youtube.com/watch?v=iyPtQOv7sa0
Tout récemment j'ai posté un commentaire titré Thom Thom Thom Thom pour inciter à le lire. Avec un slogan du genre "Libérez votre pensée, lisez Thom".
Je voudrais ici faire de même: "Libérez votre pensée, lisez La Grâce de l'Histoire".
Nous sommes dans une moderne caverne de Platon, dôme de verre gigantesque et magnifique (selon les canons du Système), enchaînés par nos chargeurs de quincaillerie électronique à un escalier central à vis, hélicoïdal, qui, seul, nous permet de nous élever pour espérer sortir par un petit trou qu'on voit au sommet du dôme et de l'escalier. Nous sommes adossés à l'escalier et nous regardons les ombres projetées sur les murs: match OL-OM, match Fillon-Macron, etc.
Et, comme dans l'antiquité, nous essayons d'interpréter ces ombres, d'en dégager un sens-Système, une intelligibilité-Système. Mais essai infructueux après essai infructueux, le malaise s'installe, progresse, notre psychologie est atteinte, prise en charge par le Système: séances de psy, somnifères, calmants de toute sorte, parfois hôpital psy, et pire…
Que faire quand tous les remèdes-Système ont tous failli, et que rien n'a changé, que ça a même empiré?
Je ne vois qu'une solution: chercher des remèdes anti-Système. Mais c'est impossible, me direz-vous, TINA, Margaret nous l'a dit en nous regardant bien dans les yeux, de son regard vide, de son regard-Système.
Si, c'est possible, il y a quelques penseurs à ne pas avoir été laminés par la pensée Système, à avoir eu la force d'en sortir, et d'entrer non seulement en résistance-Système mais dans un nouveau monde (plus précisément dans une nouvelle vision du monde) qui, lui, a un sens, et dont la découverte puis l'exploration soulage à chaque pas la psychologie, libère. Libère.
Seuls des êtres d'exception sont capables de se faire violence pour sortir du cloaque-Système dans lequel nous (nous?) sommes englués. Et Phi, Semper Phi, Philippe Grasset, j'en suis intimement convaincu, est de ceux-là.
Alors ouvrez La Grâce de l'Histoire et laissez-vous guider par la réécriture en véritable Histoire qu'il nous fait de l'histoire-faussaire-Système.
Imaginez que l'escalier auquel vous êtes adossé(e) est fait avec vos propres boyaux tordus d'une angoisse d'autant plus profonde que vous ne la comprenez pas.
Chaque chapitre de "La Grâce" vous dénoue les tripes d'un tour, vous désangoisse, vous libère. Vous Libère. Voilà ce que je ressens à la lecture de "La Grâce".
Lisez-le, Nom de Dieu!
Christian Feugnet
07/02/2017
Soit il tempére avec les hyperformatés du Pentagone , soit il y croit et alors çà reléve de la psycho thérapie .
Je vois pas Trump comme psy . Y a un pb . Les Américains méme les plus lucides , c'est comme Gorbatchev , z'ont pas saisis à quel point les temps avaient changé . C'est pas grave , çà changera sans leurs directives .
Christian Feugnet
07/02/2017
Nous avez pas choisi , le plus facile : la Grace ! De quoi étre enterré vivant .
Faut que çà fasse le tour , çà va étre long . C'est comme Trump , ces tweets , c'est facile mais çà suffira pas , lui aussi il va devoir apprendre avant que la mort ne le surprenne , ou qu'ils n'arrivent à l'user .
jc
06/02/2017
Tout est dans le titre.
J'en suis à la page 91 du deuxième cercle (je sens que je ne pourrais me passer du premier, qui n'est pas encore dans ma bibliothèque).
J'essaye de déguster le plus lentement possible. Mais je sens aussi que je suis pressé d'arriver à la fin du troisième cercle, pour voir si cet époustouflant (et pour moi complètement nouveau) traitement psychanalytique de l'Histoire se terminera par un bel enlacement borroméen des trois cercles de "La Grâce".
Je ruminerai lors des relectures.
jc
06/02/2017
Trump est souvent présenté comme celui par lequel l'effondrement du Système peut se réaliser. Prenons ça comme hypothèse.
Trump est-il Système ou anti-Système? Trump est-il en train d'effondrer le Système de l'intérieur ou de l'extérieur?
Beaucoup, dont Jean-Paul Baquiast et moi-même, pour l'instant (seuls les cons ne changent pas d'avis…) sur ce site, considèrent que Trump est Système (et j'ai écrit sur ce site que, pour moi, il en était même l'archétype), alors qu'il semble que pour Philippe Grasset (pour l'instant…) Trump est anti-Système.
Le Système est-il immanent ou transcendant, c'est-à-dire porte-t-il ou non en lui-même son propre principe? (Discussion sur le sexe des anges pendant le siège de Constantinople!)
La dynamique du Système est une dynamique d'auto-destruction, d'auto-déstructuration, de néantisation: cela revient comme un leitmotiv dans les écrits de PhG. Aussi, selon moi, le Système est immanent pour cette simple raison: le néant porte en lui même son propre principe. Point barre. Néanmoins*.
* Les mathématiques sont un jeu naviguant entre imaginaire et symbolique, se fichant complètement de la réalité, un jeu insignifiant donc. C'est ce que je croyais (comme beaucoup de matheux et l'immense majorité des non matheux). Jusqu'au jour où j'ai rencontré l'œuvre de Thom et ses analogies "fondamentales" entre la différentiation des fonctions et la différenciation cellulaire, entre le développement de Taylor et le développement de l'embryon, analogies qui m'ont convaincu que le "jeu" mathématique pouvait parfois être signifiant, profondément signifiant même.
Les matheux aiment bien préciser le cadre dans lequel ils travaillent.
Les bourbakistes ont choisi le cadre de la théorie cantorienne des ensembles, théorie non immanente car ne contenant pas en elle-même son principe (l'ensemble de tous les ensembles n'est pas un ensemble).
Les dissidents du bourbakisme, au premier rang desquels figure Alexandre Grothendieck, ont choisi le cadre de la théorie des catégories. Dans cette théorie, qui traite d'objets abstraits et de flèches reliant ces objets, il y a des objets initiaux et finaux(?), que l'on peut et doit, à mon avis, considérer comme des objets immanents.
Dans la catégorie des ensembles (c'est bien une catégorie) il y a un seul objet initial, l'ensemble vide, les objets finaux étant les singletons c-a-d les ensembles ayant un seul élément.
On retrouve donc analogiquement l'immanence du Système tel que PhG le voit (à mon avis) mais aussi la possibilité d'un Système immanent un tout petit peu moins insignifiant que le Système néantisé de PhG, c'est le Système singleton.
Partant de l'ensemble vide, le zéro, on peut former le singleton constitué du seul ensemble vide, le 1, puis le singleton constitué du 1, et ainsi de suite; on habille ainsi le 1 d'un marcel, d'un T-shirt, d'une chemise, d'un pull-over, etc.
Je verrais bien notre contre-civilisation comme ça: un truc plein de strass et de paillettes, mais, une fois à poil, rien qu'un zéro et un un, un petit peu mieux que ce qu'en pense PhG donc, un petit peu mieux que le néant pur, une contre-civilisation dont l'horizon indépassable, immanence oblige, TINA, est celui de l'informaticien, de ses robots et de son transhumanisme.
Sur ma lancée je fais une incursion un peu plus poussée en théorie des ensembles qui plaira, j'espère, à PhG s'il lit ces lignes.
L'un des premiers problèmes à s'être posé en théorie des ensembles a été
de savoir quelle était la position de l'axiome du choix et de l'hypothèse (axiome) du continu par rapport à cette théorie: étaient-ce des énoncés compatibles (consistance), et leur négation étaient-elles compatibles (indépendance)?
Si la consistance a été prouvée relativement rapidement et facilement (Gödel 1934), il a fallu attendre 1963 (Cohen) pour la preuve de l'indépendance.
On s'accorde actuellement (travaux de Woodin je crois) pour dire que l'hypothèse du continu est presque vraie, c'est-à-dire est presque un théorème de la théorie des ensembles. Comment Cohen a-t-il fait pour arriver à tordre ainsi la vérité jusqu'à l'inversion? La réponse est dans la méthode qu'il a utilisée et qu'il a appelée le "forcing", méthode qui force un énoncé presque vrai (le diable est dans les détails) à devenir faux. Ne sommes-nous pas là au cœur de cette civilisation faussaire où des armées de "communicants" passent leur temps à "forcer" la vérité?
eric b.
06/02/2017
oui c'est vrai !!!...
vos lecteur fidèles marmonnent aussi d'ailleurs ( ils vous ressemblent quelquepart !)...
ils chipottent…
ils calculent surtout…le nombre (très faibles) d'euros (Dieu Bénisse l'euro ! ) qu'ils leurs restent dans la troisième quinzaine du mois…
ils (je compris ) n'en pensent (ont) pas moins…
nous (je) vous invitons ( te ), malgré cette baisse de régime ( que nous espérons de tout notre coeur temporaire ), à continuer à nourrir notre ( ma ) pensée ...
vous souhaitant un prompt rétablissement, nous ( je ) vous invitons ( e) à continuer à analyser, décortiquer, "chroniquer", cette période unique qui va nous mener à ??????? ( je compris ) ...
portez-vous ( nous ? )Bien…
Théo Ter-abgarian
06/02/2017
On vous a connu plus pertinent.
Je crois que les ritournelles sur les cathos, les Bretons et leurs lisiers, la France Profonde, tout cela a pris un sacré coup de vieux.
C'est nous ramener aux vociférations de plateau-télé des années Sarko, au temps des injures itératives tournant autour du thème de la moissisure par le géniteur du boboisme, Sollers, le jour où il a cessé de produire.
Nous allons prendre 90 jours de lamentations militantes sur le thème du repli. J'en ai déja la fatigue.
Mehr Licht M. Bonnal ! Il est grand temps de relire Goethe….
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