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L'an prochain à Jérusalem...

Article lié : La nouvelle Esther

Nzaha

  22/03/2017

Article fort bien documenté comme d'habitude ...Mais à quoi ça sert?   La machine mondiale à consommer a formaté les esprit en moutons de Panurge. La Vérité n'est plus dans la même sphère que l'intelligence remplacée par des réflexes pavloviens primaires. En tout cas pour les palestiniens l'an prochain ou le suivant ou celui qui suivra: ils seront à Jerusalem chez eux enfin…

Réponse à jc

Article lié : Vers un effondrement de civilisation?

François Roddier

  21/03/2017

Je ne vois pas pourquoi vous opposez le point de vue physique de Prigogine au point de vue mathématique de René Thom. En qualité de physico-chimiste, Prigogine avait une très bonne vue des systèmes autocatalytiques discrétisés, tandis que, mathématicien, René Thom avait une très bonne vue des variétés différentiables à n degrés de liberté. Ces deux points de vue ne s’opposent pas: ils sont tous les deux utiles et se complètent mutuellement.

Vous parlez d’universalité. L’universalité implique l’invariance par changement d’échelle. Mathématiquement, celle-ci conduit à des lois de puissance comme la loi de Pareto en sciences sociales ou la loi de Wien pour le rayonnement du corps noir. Malheureusement leur intégrale diverge ce qui mène à des catastrophes: des catastrophes sociales pour la loi de Pareto ou la fameuse catastrophe ultraviolette pour la loi de Wien.

Dans tous les cas la réponse de la nature est dans la discrétisation: c’est la condensation en photons découverte par Planck pour le corps noir, la condensation de l’univers en particules au moment du Big Bang, mais aussi la condensation en colonies, meutes ou sociétés pour la plupart des êtres vivants, un processus général appelé « interconnectivité » dont je reparlerai dans mon blog.

Ajout

Article lié : Avec Merkel, “The-Donald est nu”

Christian Feugnet

  21/03/2017

Le diagostic économique , n'est pas nécessairement un réductionnisme , surtout si on inclus : la Dette .
Parce que 1) c'est de l'Etat qu'il est question là 2) c'est la foi , la confiance en l'avenir , la conscience sociale ...
Au delà encore  la métaphyque et en deçà la nature si on veut faire le tour .
Avec l'énorme chateau de cartes des marchés dérivés , matérialisation des anticipations , foi , confiance ... la métaphysique  est quelque peu prise à défaut , mais c'est clair qu'on triche avec , en rajoutant des cartes dans ses manches . On peut , tant qu'on tient un revolver par ailleurs , sinon on finit en goudrons  et plumes . Or , il semble bien que par une suite de guerres sans profit , on ne sait pas s'en servir du revolver , çà casse la confiance pour les complices et le respect pour les adversaires , s'il faut du psy , en voilà . 

à Th. Videlaine

François Jéru

  21/03/2017

Emmanuel Macron est-il bien un socialiste 1945-Nuremberg à 2015-JeSuisCharlie, c.a.d. un traître toxique

1930 : la fausse analogie .

Article lié : Avec Merkel, “The-Donald est nu”

Christian Feugnet

  21/03/2017

Le seul point commun avec aujourd'hui est la menace  de la fausse apocalysme made in Systéme : le krach de Wall Street  , arbre qui cache la foret de la dette  et surtout , de la permanence nécessaire dans les rapports internationaux .
Apocalypse car Trump /Bannon font tout ce qu'ils peuvent pour la provoquer , c'est la seule bonne maniére de supprimer la dette , la néantisation des créances .
C'est la méme partie de billard à 4 bandes ( USA GB Allemagne Russie ) qui se joue depuis 1900 au moins ,
sauf que les joueurs ont échangé leurs positions .
Savoir qu'au début du 20e c'était les USA ( et la Russie)  qui étaient  endettés ; puis à la faveur de 14/18 la GB et l'Allemagne , les USA en surexcedent financier . Que le krach donc n'était pas souhaité aux USA mais en GB  ( Churchill est venu assister en personne , avec jubilation , au krach ) .
Aujourd'hui , le tableau est complétement inversé , les USA joue la partie GB de 1930 , l'Allemagne ( Eupore continentale) la partie Américaine , avec sa monnaie d'occupation ( l'Euro) . La Russie , elle n'a pas changé , elle compte les points des dominants et s'allie à tel ou tel , selon .
La Loi que révéle la bonne analogie est la nécessité cruelle de renoncer au pouvoir pour celui qui l'a et fait tout ce  qu'il peut , pour partager le fardeau de sa croix . 

Un autre point de vue

Article lié : Vers un effondrement de civilisation?

jc

  20/03/2017

Cet article de François Roddier m'intéresse car il traite d'un exemple typique, l'évolution des civilisations, d'un point de vue matérialiste, thermodynamique "à la Prigogine", alors que Thom traite d'un problème analogue (cf. la remarque finale) d'un point de vue "réaliste à la Platon", mathématique "à la Thom". Ce qui est en jeu c'est l'universalité de la Thermodynamique par rapport à l'universalité de la Mathématique. 


Roddier explique l'évolution des civilisations par analogie avec une situation thermodynamique (modèle quantitatif de Van der Waals des gaz réels), alors que Thom l'explique par des considérations mathématiques purement qualitatives de stabilité structurelle. Dans les deux cas l'explication consiste en une réduction "ultime" de l'arbitraire de la description, à une situation thermodynamique matérialiste dans un cas, à une situation mathématique néoplatoniciennne dans l'autre. (Querelle d'impérialismes qui semblera certainement insupportable à ceux qui ne sont ni physiciens ni mathématiciens, l'immense majorité donc…).


Le point de vue de Thom (et le mien, qui ne compte guère…) est que la Mathématique (via la théorie des catastrophes qui est une théorie de l'analogie), est une métaPhysique, c'est-à-dire que la Mathématique précède ontologique la Physique*. Ce n'est pas le point de vue de Prigogine qui défend la primauté de la Thermodynamique, reléguant les mathématiques à une position ancillaire. Thom et Prigogine se sont vigoureusement opposés à ce sujet (et plus généralement au sujet du déterminisme) dans les années 1980, chacun restant fermement sur ses positions. Selon moi on a là, dans le cas particulier des Sciences, un exemple typique de clivage matérialisme-Système**/réalisme-antiSystème…

Techniquement la figure 2 de l'article est une fronce, la deuxième catastrophe élémentaire de Thom. Une lecture "thomienne" ferait apparaître trois catastrophes réelles, les deux catastrophes "de bifurcation" d'entrée et de sortie de crise (la phase de bimodalité), et une catastrophe de conflit (entre deux actants à préciser selon le contexte, -les riches et les pauvres, l'offre et la demande, phase gazeuse et phase liquide, etc.-) complétées par trois catastrophes virtuelles "opposées aux catastrophes réelles", donc six catastrophes en tout, donnant une situation qui serait sans doute plus adéquatement symbolisée (sinon figurée) par la roue à six rayons représentée en début d'article.

Remarque: Thom a écrit dans les années 1980 un article "Révolutions: catastrophes sociales" (cf. Apologie du Logos), présentant un modèle "à quatre temps" qui n'est pas associé à la fronce.

* Thom défend ouvertement l'impérialisme des mathématiques et écrit: "La Physique actuelle a sacrifié la stabilité structurelle à la calculabilité; je veux croire qu'elle n'aura pas à se repentir de ce choix."
** Matérialisme (avec majuscule) selon le glossaire Dedefensa

Mon pauvre monsieur !

Article lié : Pourquoi les socialistes vont rester au pouvoir

Thierry Videlaine

  20/03/2017

Depuis quand Emmanuel Macron est-il socialiste ? Depuis quand est-il autre chose qu'un moins que rien ?
 

Ouah ! Je reste coi là , sur le cul .

Article lié : Vers un effondrement de civilisation?

Christian Feugnet

  20/03/2017

A mon humble avis , on y va pas , on y est . Question de ressenti ...A mon humble avis le corps travaille plus vite que le cerveau , question idée . Multes personnes l'ont déjà compris . Exemple phénoménologique , on vous lance une balle par l'arriére . Si vous étes détendu , c'est à dire sans controle cérébral avec mention Académique et citation des sources , vous l'attraper la balle sinon vous la prenez  dans la gueule ...vulgairement parlant . De méme essayez de marcher en controlant comme il se doit , tous les muscles de vos pieds , vous n'avez aucune chance d'aboutir , non seulement parce que c'est trés lent , mais trop complexe .
Plus métaphysique ; l' énergie , l'entropie tout çà  ....suppose des corps dans l'espace et leurs rapports . Espace qui est en 4 dimensions , il inclut le temps , comme Einstein a feint de le découvrir . Ce sont des abstractions ( les dimensions ) d'un phénoméne concret qu'on estime se reproduisant à l'identique , faute de mieux en précision , et en attendant mieux . 
Autrefois la rotation de la terre , maintenant le cycle du césium . Du coup les dimensions sont orthogonales , c'est à dire , géométriquement , du fait qu'en mathématique , le temps est inaceptable , ( on l'introduit quand méme par la bande comme topologie , comme toutes les autres notions de physique )  puisque c'est physique . çà n'existe pas , on a l'éternité sur l'axe comme réel . Reste que c'est orthogonal , géométriquement , parce que c'est contradictoire logiquement . c'est à dire métaphysique . Le domaine de pensée qui part de l'idée qu"il existe une erreur quelque part , en principe . Sauf pour quelques illuminés comme Guénon , survenu sur ce site , trés fort cérébralement , trés interressants par leur grande érudition , mais qui ignore la différence , entre ésotérisme et exotérisme , physique celui là , mais perdu par la Tradition .
Reste que cet article est inestimable , pour les pourceaux que nous sommes , méme admirant les étoiles .

la Grande Révolution des Rentiers

Article lié : Pourquoi les socialistes vont rester au pouvoir

Joël Im

  20/03/2017

Je vous comprends monsieur Bonnal mais on pourrait en dire autant de la droite, avec un pourcentage moindre il est vrai. Ce qui selon moi manque dans votre analyse est que les sondés sont sélectionnés (semble-t'il, le processus reste mystérieux ce qui est normal vu l'énormité du problème qu'il pose) parmi les internautes qui cliquent sur des enquêtes de satisfaction et qui sont motivés pour gagner quelques centimes d'euros à faire cela. 
Que Macron et consorts bref, les amuseurs publics de la période électorale, soient mis-en-avant par ce groupe sociologique très particulier me semble normal et ne signifie rien sur ce que pense la majorité de la population française, rendant la notion de sondage-fake (ou, plus "frenchie", sondage-bidon) plus pertinente que la notion même de sondage.
Certes les sondages ont eu l'air de plus ou moins fonctionner par le passé (avant les faillites récentes) mais il s'agissait aussi et surtout d'une inversion de cause-à-effet puisque ce que les médias-Système appellent la cristallisation n'est autre que le renoncement final des électeurs qui finissaient par choisir parmi les candidats plébicités par les sondages-farces et cela pas seulement à cause du soi-disant vote utile (prescription déjà très efficace) mais aussi par la simple et puissante méthode marketing dite méthode Coué (ils sont matraqués – pardon, mis en avant – dans les médias donc ce sont des mecs un minimum sérieux…). J'écris au passé car il me semble que la martingale a mangé son pain blanc : des effets de levier (présence des gens sur internet, néo-dictature européiste visible, candidats-pitres, etc.) sont en train d'opérer qui rendent cette élection plus aléatoire que les autres. En particulier tous les candidats hormis François Asselineau ont le même programme, quelque soit leur façon de ne pas l'assumer et de ne pas le comprendre, à savoir suivre les prescriptions des GOPE (grandes orientations de politique européenne) autrement dit la Grande Révolution des Rentiers.

çà me semble assez simple la problématique .

Article lié : Pourquoi les socialistes vont rester au pouvoir

Christian Feugnet

  20/03/2017

On ne peut objectivement juger selon les intentions donc bien sur c'est ce qu'on fait . La Gauche affiche ses bonnes intentions , la Droite ses mauvaises ( qui sont de bonnes intentions pour d'autres ) . Celà suppose l'existence de classes , d'intérets antagonistes , que tout le monde feint de ne pas admettre mais n'en pense pas moins en son for intérieur . Comme le scrutin est majoritaire le résultat s'impose , étant donné la dissymétrie des classes , en nombre . Sauf que personne , méme pas les enfants de la maternelle qui ne sont déjà plus candides , , n'est assez sot  pour croire , selon les déclarations d'intentions . Hors à l'expérience quand méme,  avec les "socialistes " , surtout d'aujourd'hui ( autrefois çà se payait cher , d'où la crédibilité )  y a un doute . Comme il semblerait que la persécution aie changé de coté , on a un doute favorable envers les pires de la droite , maintenant . C'est pourquoi  il ne semble pas du tout évident qu'on aie la perpétuation du méme  .
Maintenant la particularité Française est telle qu'elle consiste souvent , à faire le contraire du reste du monde , en cultivant son attardement mental , sophistiqué en  esprit supérieur . On serait bien capable de mettre Macron au piédestal , rien que pour embéter les Rotshilds . A l'instar des Juifs ( qu'est ce que Rotshild fait pour nous ) on aurait qu'est ce socialiste fait pour nous . Pain béni pour la droite , on est dans l'intéret géneral  , où est le probléme ?

Il n'y a qu'une Alternative historique au

Article lié : TINA, plus que jamais mais à l’envers

Marcpier Lecocq

  19/03/2017

https://www.youtube.com/watch?v=PP3kAMuh7lU

"Pour
comprendre ce qu'il se passe, il faut vivre intelligemment ... "   F. Cousin.
 

Frousse bleue du régime

Article lié : Un homme sans avertissement

Théo Ter-Abgarian

  19/03/2017

18 mars au matin entendu sur France-Info, notre Radio-Paris (financement public, vous, nous, moi), par une Mme Baudet, journaliste, ceci : «et il y a s’candidat europhobe, M. Asselineau». Deux signaux en peu de mots, le « s’candidat » pour «ce candidat», une façon de prononcer la chose avec le mépris que ne peut que mériter M. Asselineau, que la même radio, quelques minutes après,  nous anathémise (sinon atomise) du qualificatif infâmant de «complotiste». Et puis il y a l’épithète «europhobe». Comme dirait Flaubert dans le Dictionnaire des idées reçues : « s’indigner, tonner contre ! ». Dans Europhobe, il y a phobe, la postparticule qui vous renvoie directement dans le monde du « nauséabond ».  M. Asselineau est –phobe, donc il n’est pas républicain, il est une forme nouvelle de l’abjection, comme le régime en collationne depuis des années du Monde aux Inrocks. On s’étonne encore que les abjects de la sorte aient encore droit de s’exprimer.
Je viens de découvrir ce M. Asselineau, en fait. Je suis assez stupéfait de la qualité de ses exposés. Nettement plus scientifique que Mélenchon sur la nature du fonctionnement actuel du dispositif politico-économique qui s’est mis en place ces dernières décennies. Nous manquons de cliniciens, de politiques sachant faire le diagnostic. Ce M. Asselineau est de ceux-là. Et maintenant je comprends d’autant mieux la fureur des chiens de garde du régime à voir cet individu hirsute émerger sur les ondes. Et s’il était non seulement écouté mais entendu ?
Ce serait tout autre chose que ces tours de piste de piste de M. Macron qui depuis un an, occupe le terrain en ne disant rien, nous balançant de la crème fouettée verbale dans des meetings d’une hallucinante ringardise, avec derrière, on le sent, les escadrons qui piétinent, ceux des gros actionnaires, des gros affairistes de tout poil, capitaine Shell, capitaine Esso. Ils sont pressés, les affaires sont les affaires, ça urge (en subliminal : ah ! si l’on pouvait se passer des élections !!!).  
Bref, ce M. Asselineau est un gêneur comme un feu orange pour le beauf en 4X4. D’où adrénaline. Et c’est comme cela qu’il faut comprendre l’hystérie de France-Info, car nous sommes là, dans ces radios et télés, dans l’antre du Léviathan médiatique, le rouleau compresseur du Système, avec tout le doigté d’un rouleau compresseur, avec des journalistes qui ne sont guère plus que les traîneurs de sabre de leurs sous-offs eux-mêmes piétaille de la « Finance » (encore un terme complotiste et nauséabond !).
 
 

Réponse à Mr Edmond Furax

N Laurenceau

  19/03/2017

Je vous invite à vous renseigner sur les modalités de sortie, ainsi que sur les règles qui conditionnent notre appartenance à l'Union Européenne, car rentrer dans ces détails (ennuyeux et dont aucun journaliste ne parle jamais) permet de comprendre pourquoi le déclenchement de l'article 50 est le seul moyen d'en sortir.
.
Déjà, les traités Européens ne prévoient pas la sortie de l'Euro, et il n'y a donc que deux façons d'en sortir :

1) Que tous les pays de la zone Euro (aux intérêts commerciaux très divergeants) se mettent d'accord. ça laisse augurer beaucoup de crises de nerfs, et pas de renégociation au final (comme quand Cameron a essayé de réformer l'UE avant son référendum sur le Brexit, comme quand Valls a essayé de réformer la directive des travailleurs détachés, comme quand Hollande a promis de réformer le TSCG…. Il faut bien comprendre qu'il faut convaincre 18 pays pour l'Euro, et 27 pour réformer l'UE, ce qui explique pourquoi les réformes vont en général dans l'intérêt des Lobbies).

2) L'autre solution, qui n'implique l'accord que du pays concerné, est de déclencher l'article 50 unilatéralement (à partir duquel une négociation s'enclenche, et doit aboutir à la sortie du pays dans les 2 ans au maximum).
C'est la seule solution "réaliste" une fois qu'on oublie les promesses "d'une autre Europe", qui est irréalisable de par la nature même de la structure Européenne (30 ans de compromis bancales le prouvent).

Ensuite, le Royaume Uni a bien fait ses calculs en choisissant un Brexit "dur" : il se trouve que l'Union Européenne est très ouverte sur tous les pays tiers, et que les droits de douanes sont très faibles : c'est pour cela que la Chine et la Suisse n'ont aucun mal à exporter dans l'Union Européenne, qui a érigé la concurrence "libre avec tous les pays tiers" en tant que dogme.

Ensuite, la France a une balance commerciale avant tout déficitaire avec l'Allemagne, et en bonne partie à cause de l'Euro (35 milliards par an de deficit envers l'Allemagne). Seule une sortie de l'Euro permet de rééquilibrer notre économie, et de lutter efficacement contre le chômage.

J'ai d'autres arguments qui prendraient des pages à développer, mais je vous invite à en parler lorsque vous aurez pris connaissance des arguments sur l'UE et l'Euro :
1) UE (désolé, le premier argument est très long, mais le tout est passionnant) : https://www.youtube.com/watch?v=Ch5Bfe5j29A&list=PLKVgrNogVYWKmDNwvuC6pq9AMyRYqZjZQ

2) Euro :  https://www.youtube.com/watch?time_continue=433&v=2Op3yVHH6dM
(il y en a une autre sur "l'après Euro" et sur "le jour d'après" pour faire tomber les arguments tétanisants habituels du style "ça sera la catastrophe")

3) Sur la gouvernance Européenne :  https://www.youtube.com/watch?list=PLKVgrNogVYWK41wLTn8MUD_UO6n1V64RC&v=bZZf703Ck3o

Je sais que c'est un peu long pour se renseigner, mais il faut bien ça pour faire tomber 30 ans de propagande où l'on nous répète que sortir de l'UE serait se suicider (c'est ainsi qu'un dogme s'établit : par la répétition).

Très respectueusement, en espèrant que vous prendrez un peu de temps pour répondre aux questions que vous vous posez
NL

Technologisme vs écologisme

Article lié : L’hypothèse d’un “tourbillon cyclique”

jc

  19/03/2017

Dans cet article comme dans bien d'autres PhG insiste sur le problème fondamental du sens, de la sémantique.


Thom a proposé une esquisse de théorie de la signification (cf. Modèles mathématiques de la morphogénèse). Ce n'est pas le seul ni le premier à s'être préoccupé de ce problème fondamental.

La métaphore suivante illustre parfaitement, selon moi, l'artificialité de la position-Système et ce que devrait naturellement être la position-antiSystème:

« Le mécanisme de n’importe quelle machine, une montre par exemple, est toujours construit de manière centripète, c’est à dire que toutes les parties de la montre, aiguilles, ressorts, roues, doivent d’abord être achevées pour être ensuite montées sur un support commun.
Tout au contraire la croissance d’un animal, tel le triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe; d’abord gastrula il s’enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés.
Dans les deux cas, il existe un plan de construction; dans la montre, il régit un processus centripète, chez le triton, un processus centrifuge. Selon le plan les parties s’assemblent en vertu de principes opposés. » J.V. Uexkull, Théorie de la signification.

Cette citation de Uexküll incite à méditer une phrase de Daniel-Rops à propos de Rodin, phrase qui revient souvent sous la plume de PhG dans le tome II de "La Grâce de l'Histoire", et qui, annonce l'auteur p.410, servira de colonne vertébrale au tome III:
"Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice…"

Le Frexit sec d'Asselineau est illusoire

Article lié : Un homme sans avertissement

Edmond Furax

  19/03/2017

L'argument selon lequel il faudrait privilégier un Frexit sec plutôt qu'une renégociation préalable des traités européens me paraît inopérant.


De toute façon, avant ou après la sortie, il faut une négociation pour la simple et bonne raison qu'un pays qui sortirait de l'UE sans accord régissant ses relations commerciales bilatérales avec l'UE serait ramené à la position de n'importe quel pays membre de l'OMC sans accord particulier avec l'UE.

Or la France fait presque 60% de son commerce extérieur avec la seule UE. Et si on y ajoute le reste des pays européens dont la plupart sont arrimés à l'UE via l'EEE, on dépasse 75%.

Il est donc vital pour la France, comme pour le Royaume Uni, en cas de sortie de l'UE, de trouver un accord avec les pays membres de l'UE.

Évidemment, pour le RU comme hypothétiquement pour la France, la position de négociation idéale, dans un tel cas, serait la dissolution de l'UE.

Le véritable problème de la France, c'est bien davantage l'euro (drogue dure qui shoote les rentiers mais affaiblit nos producteurs) que l'UE en elle-même. Il suffit de comparer les différences de taux de croissance et de chômage des pays de l'UE ayant l'euro et de ceux ne l'ayant pas.