Christian Feugnet
07/10/2018
Lors de la premiére guerre du golfe à laquelle a participé la France . Le ministre des armées du moment Chevenement explique pourquoi il cesse les tirs ( avant la fin de la guerre ) en coopération avec les Américains . Parce que le gps US ne fournit pas aux Francais , les données pour des tirs à 1 m prés . Esprit militaire chevaleresque de notre coté . Soit qu'ils ( les Us ) n'en disposent pas comme promis et prétendu , soit c'esr fourberie pour garder le controle des alliés . A mon avis ils n'en disposaient pas et n'en disposent toujours pas .
Christian Feugnet
07/10/2018
Car ils ignorent eux mémes leurs spécifivités nationales , pays de "forte police" comme a dit Descartes , au sens plus général que policiére .
Nous sommes le seul pays au monde à avoir un cadastre , et des cartes précises à jour , ( à 5 ans prés) , celà depuis le 13e siécle car de concert nous avons créé le concept inoui de propriété privée de la terre ( du foncier ) et de la forte centralisation de l'état . Encore que c'est un sport national de déplacer , légérement , les bornes des propeiétés . Nulle part aulleurs n'existe une telle précision , se méfier de notre tendance à nous projeter , universellement .
Christian Feugnet
07/10/2018
Je dispose d'une maison , blanche , étayée de poutres rouges , de 200 m2 à la base , deux étages , sur une plate plaine entourée de quelques bosquets d'arbres , pour la mettre en valeur , sur un vaste terrain de prairie de plusieurs hectares , en un mot : trés visible . En Roumanie , adresse précise strada uno 33a ( Conduratu) Baba Ana , judet de Prahova . En clair au pied des Carpates Sud ( 9 km
) 5km de la nationale qui court de Ploesti ( pétrole) à Buzau ( volcans de boue . 5 km de Mizil sud .
Cette maison existe depuis 7 ans . Cherchez là donc sur une map google , vous ne trouverez RIEN .
Christian Feugnet
07/10/2018
A la reflexion , peu ont pratiqué , navigation ou tir de fusées ou obus et ne s'en représente pas les difficultés , pratiques .
En principe , il faut au moins deux points , un de départ et un autre d'arrivée . ( caculs de trigonométrie , circulaires , à longue distance ) . Pire les situer sur une carte à au moins un métre prés dans la plupart des cas , et de ponits de repéres précis sur ces cartes , donc disposer d'une carte précise , ce que les autorités ne fournissent évidemment pas , à supposer qu'elle en aie , une
Et encore , les lignes magnétiques qui opérent sur l'optique , ne suivent pas du tout la belle .régularité théorique qu'on se représente généralement mais toutes sortes de détours , méme en arriére , et partout pas qu'au bermudes . En plus suffit d'une forte présence métallique pour les perturber ....
L'oeil du satellite qui tel Dieu voit tout , pur fantasme . D'ailleurs imagine t on un satellite US au dessus de la Russie ? Méme de biais .
Reste le tapis de bombe , qui peu trés nien lui aussi tomber à coté .
Ainsi pour un anti missile , ou missile l'en faudrait dix , vingt ,....çà prendrait tout de suite une autre dimension , en nucléaire . Sachant Qu'Hiroshima et Nagasaki ne sont plus qu'amuses gueule par rapport aux petites d'aujourd'hui .
Parait il qu'on arrive à faire plus petit , juste pour faire tourner un gros moteur . Mais déjà un missile classique , non nucléaire , c'est un quartier de Paris .
Conclusion : les experts d'état major et affilés c'est bien , pour la psychologie , mais rien à voir avec le terrain et nous qui y sommes , sans bunker protecteur de notre sénérité .
Marc Gébelin
06/10/2018
Il ne me parait pas absurde de penser que Poutine, l’état major, les hauts responsables russes, s’ils avaient jusqu’à il y a peu, une relative confiance dans leurs "partenaires" américains (les arrangements conclus lors de la dernières envolée de missiles sur la Syrie en avril, le prouve), sont en train de la perdre. Pire, je suis certain qu’ils sont désormais convaincus que la guerre, ordinaire ou/et nucléaire, est inévitable.
La perte de l’Iliouchine a été le révélateur. Jusqu’à ce jour, par une conception assez étrange de la diplomatie, Poutine estimait acceptable que ses alliés syrien et iranien soit bombardés à volonté par l’entité sioniste. Cela pour des raisons très complexes qui tiennent à la relation des Russes avec le monde juif, leur antisémitisme historique compréhensible que Soljenitsyne détaille dans son "Deux siècles ensemble". En bons orthodoxes chrétiens, ils estimaient nécessaire de ménager leur "ennemi ontologique". Depuis la perte de leur quinze militaires, ils se rendent compte que pour Israël "l’ontologie" n’est pas le chapitre décisif de la théologie juive, seule compte la loi de tuer tous ceux qui se mettent en travers de leur projet. Pour eux le Messie est à la porte, et vu que les rabbins disent qu’il faut la guerre pour qu’il arrive, les Juifs veulent la guerre. C’est aussi simple que ça. Pour les élites militaires russes, un tel comportement est suicidaire. Elles ne savent plus, au sens propre di terme, "à quel saint se vouer" pour leur faire oublier leur énorme désir de mort. Mais elles savent aussi qu’elles ne pourront reculer au-delà du point où cette reculade les mettrait en danger stratégique. Que Shoïgu fasse le signe de la croix en inaugurant le défilé du 9 mai ne veut pas dire qu’il n’appuiera pas sur le bouton si stratégiquement parlant, c’est nécessaire. En sachant de surcroit, que d’un point de vue militaire, celui qui n’attaquera pas le premier sera désavantagé. Je crois que les Russes en sont à ce point. Ils ne vont pas le dire bien sûr, mais construisent en secret plusieurs scénarios de bataille dont la destruction de la capacité nucléaire d’Israël (c'est-à-dire d’Israël dans sa totalité) sera le premier maillon. Et cela est conforme à l’eschatologie juive et musulmane que Poutine doit connaître aussi bien que les rabbins ou les oulémas.
En attendant, l’Ours poursuit ses entretiens. Novembre approche. Idleb est le dernier furoncle. Ça peut être le bouton rouge si l’Hystérique de Londres, le Doigt honoré de Paris et le Terminator de Washington, décident de montrer encore leurs biceps. Grâce à Israël, les Russes disposent maintenant non seulement de S300, mais d’un réseau parait-il inégalé de brouillage et de peut-être d’autres surprises que bien sûr ils n’on pas annoncées.
Contrairement à certains je ne pense pas qu’une très grosse gifle donnée à Macron, May et Trump (corvette coulées, avions abattus) déclencherait une guerre atomique. Au contraire, ça les ferait revenir au réel. La gifle (désormais interdite par le pégagogisme et la sensiblerie féministes) est le remède miracle pour les gamins trop turbulents.
Christian Feugnet
06/10/2018
Le glissement progressif s'est opéré par une différence entre "tactique" et "stratégique" , comme missiles et fusées intercontinentales . L'illusion, pour les Américains , d'étre épargnés sur leur propre sol par du "tactique " , quand bien méme , le reste du monde serait il en cendres radioactives . Aprés tout , les deux derniéres ( guerres) , leur ont bien profité, non ? .
Les nuages , le brusque refroidissment climatique, pas de souci ? Trop abstrait çà fait pas boum ! comme dans les films "d'action" .
Jean-jacques Hector
06/10/2018
Et si les américains, régisseurs de fait de la planète, raisonnaient comme Poutine : "à quoi bon ce monde s'il n'est pas dirigé par les US"
Alex Kara
06/10/2018
C'est justement la faiblesse de perception d'une grande partie de la population qui explique cette myopie sur le nucléaire, et aussi la puissance de l'arme chimique.
Lorsqu'il s'agit de frapper de terreur, il faut frapper une psychologie, or la plupart des gens ne sont pas intellectuels. Adolf Hitler l'avait bien expliqué, la masse n'est pas faite de professeurs et de diplomates, c'est donc par l'émotion qu'il faut la toucher.
Les effets de l'arme nucléaire sont trop complexes à comprendre pour la plupart des gens, il faut avoir une formation disons de Terminale S pour commencer à en saisir les effets, notamment parce que cela implique de visualiser de grands nombres, au sens mathématique. Il n'y a quasiment plus de films montrant l'usage de l'arme atomique, dans un des derniers en date (“La Somme de Toutes les Peurs”, seize ans déjà) c'est justement une très très grosse bombe et rien d'autre.
Les films comme “Threads” (le documentaire-fiction de 1984 qui explique le mieux les effets d'un échange nucléaire) ou, justement plus dans le registre de l'émotion, “Testament”, sont inconnus du public. Le nucléaire n'est pas une arme parlante.
Elle l'était jusqu'à l'effondrement du Mur de Berlin parce qu'il y avait encore des gens qui pouvaient parler des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, c'est une expérience qui a totalement disparu de la connaissance collective.
Notre civilisation étant celle d'une immense banlieue, généralement pavillonnaire pour ceux qui s'intéressent encore un peu à la chose militaire, la bombe atomique apparaît ici comme trop ponctuelle, concernant des centre-villes (des “villes-centres”) qui sont pour l'essentiel muséifiés, un vaste centre commercial appelé zone piétonne entouré de ghettos ethniques. En gros, la bombe c'est pas mon problème, et le Fallout ben c'est le nom d'un jeu post-apocalyptique où les mutants ont trois bras (ou plus, si affinités).
Le chimique, lui, c'est dramatique, la caméra est proche des visages, il y a des chtites nenfants qui crient, ou même des cadavres de chtites nenfants, c'est encore mieux-pire.
Le problème c'est que les élites ne sont pas intellectuelles, elles aussi souffrent de la pauvreté de la perception générale de ces armes très technologiques qui n'intéressent que les “geeks”. C'est comme cela que l'on perd les guerres.
La défaite de l'Allemagne nazie c'est l'étroitesse conceptuelle des élites fermées adeptes d'un “groupthink” de classe, à tel point qu'il fallait que ce soit Speer, un architecte urbaniste de la classe moyenne qui reprenne les commandes de son économie de guerre. On peut affirmer exactement la même chose d'Eisenhower, lui aussi technicien et lui aussi issu de la classe moyenne.
Il faudrait que l'on étudie la psychologie de nos élites par rapport à la chose militaire. Il me semble que les élites sont adeptes de l'idée d'un “grand coup”, d'une seule bataille décisive, là où les techniciens concoivent plutôt des chaînes d'événements, incluant aussi des moments de calme et des replis, ainsi qu'un apprentissage permanent et un sévère examen critique de soi (je trouve que la notion d'échelle opérationnelle, située entre le stratégique et le tactique, exprime bien cette technicité-là).
Les révolutions colorées sont des “grands coups”, qui marchent de moins en moins bien maintenant que le reste du monde s'adapte, avec notamment l'expertise de la Russie.
EricRobertMarcel Basillais
06/10/2018
J'avais cru comprendre lors des derniers articles relatifs au JSF, que l'on allait vers un mélange de divers avions, en plus du F35. Notamment, il était question d'un avion de la Marine USA perfectionné à la hâte pour obtenir la parité technologique avec les autres puissances technologiques.
Est-il possible que des avions Rafale aux mains de la Macronie s'engagent dans l'escadrille d'attaque à venir, comme cela a été fait avec le bateau AUVERGNE lors de la combinaison d'attaque de la Syrie qui coûta la vie des 15 Russes opérant à bord de l'avion Illouchine ?
Au niveau des dates, il semble que le 15 octobre marque un butoir pour l'affaire d'Idlib (départ annoncé auparavant pour le 15 décembre) et le 20 octobre marque un autre butoir, pour les S300 en Syrie. Cela correspond à la dernière quinzaine avant les élections mid term début Novembre. Est-ce calculé ? L'accord (deal) supposé de Trump a -t-il une contrepartie favorable en politique intérieure ?
Christian Feugnet
06/10/2018
Les assientos furent aussi , trés liquides . Allusion comme patates chaudes . Il y en a de moins chaudes que d'autres . La mauvaise monnaie , (les mauvais actifs) , chasse la bonne . La bonne on l'échange pas , on la garde . La question , c'est le solde . Tant que les quantités de pommes de terres des uns se compensent avec les autres , ou de vrais actifs pour le solde , çà va .. .
Si les déficits grandissants ne trouvent plus preneurs ( question dite de confiance ) , les patates deviennent brulantes , on en veut plus . Les soldes ne sont plus "soldés" . Personne n'en veut plus . La circulation , liquidité , s'arréte , mais suffit déjà , à déficits croissants que çà ralentisse . Là çà va mal .
Christian Feugnet
06/10/2018
Les leçons de l'Histoire ont été tirées quand méme . Comme on tire les cartes au tarot à des fins divinatoires . J'ai utilisé le terme d'Empire au sujet des anglo-saxons , or les Américains , grace à Holliwood et l'exemple Anglais savent que les empires sont mortels . Aussi ne se présentent pas t ils comme tels , plus simplement ils sont exceptionnels , comme leur dollar , éternel , celà va de soi .
Christian Feugnet
06/10/2018
Le Tout du Systéme n'est plus que commerce oriental dégénéré , un bazar , de simulacres , narratives , etc . On y trouve toute sortes de pacotilles brillantes , en grand désordre , sauf ce qu'on cherche .
Christian Feugnet
06/10/2018
Etroitement interagissantes en systéme qui se dégradent simultanément :
- l'extension/régression géograpĥique/politique de la domination sociale .
( limites de l'Empire Romain , Mongol ou Habsbourg ou Anglosaxon ) , pour ce qui concerne l Occident . Le plus simple à constater .
- plus que la monnaie , les actifs financiers , en particulier d'état .
Sa , leur dégradation . Empire Romain : le "nominal" des piéces ( monnaie proprement dite ) au final de cuivre n'a méme plus son équivalent en cuivre , la Mongole n'est plus que chiffres sur papier , les assientos ( actifs de dette Espagnols ) échangés comme patates chaudes , sur les "foires" dites de Besançon ,( où argent et or se raréfient relativement ) en fait prototypes de banques centrales . L'Américaine , équilibre instable ( chateau de cartes ) de dérivés et autres créations foireuses .
- enfin la dégradation paralléle de la "communication , fin de Rome : les philosophes se sont dégradés en pontifes , puis ctoyances "orientales" qui rivalisent dans le grotesque et fantastique . Les Mongols en Islam qui n'a plus que son ombre . Les Habsbourgs en catholisisme de cathéchisme , terrain de chasse réduit aux balkans
Chaque chute agrémentée de massacres et ruines , gigantesques . ( Arythmétiquement )
Tout çà va bien au delà d'une crise financiére , somme toute dérisoire en elle méme , mais signe caractéristique .
C Ribinn
05/10/2018
En fin d'article, il est question d'utiliser des F22 contre les batteries S300 en Syrie. Je m'interroge sur cette option en considérant que les F22 n'ont aucune capacité air/sol ?
Christian Feugnet
05/10/2018
Je commet surement une erreur dans mes représentations .
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